AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Henri Vernes (457)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Bob Morane, tome 7 : L'Empreinte du crapaud..

Dans cette 36e bande dessinée, adaptation du 89e roman de la saga "Bob Morane" intitulée "L'Empreinte du Crapaud" et réalisée en 1978, est une fois de plus placée sous le double signe du fantastique anglais et du fantastique italien !

Mais pourquoi avoir adapté en BD la suite d'une histoire qui n'avait pas été adaptée en BD ? Ça n'a aucun sens puisqu'on multiplie les références à un tome qui n'existe pas !

Dans un village européen cerné par de lugubres marais, la population hypnotisée et/ou maraboutée se jette membre par membre dans les griffes d'Aude de Machelouve, une sorcière du Moyen-Âge prétendument dotée de la vie éternelle et assistée d'un armée d'horribles hommes-crapauds... Mais Bob Morane et Bill Ballantine qui passaient par là par le plus grand des hasard veillent au grain ! (mais bien sûr ^^)

La mise en place du récit est moisie, mais ça c'est la malédiction de la série ! Geneviève Horle disparaît du récit aussi vite qu'elle y est entrée, et on multiplie les des allers-retours entre château et marais en se demandant qui est le plus stupide du chat et de la souris... Et le notaire alchimiste à la recherche de la vie éternelle passe en une page de suspect inquiétant à allié providentiel... Soupirs !

Cela aurait pu être un très bon récit d'ambiance, d'autant plus que William Vance s'éclate justement à distiller graphiquement cette ambiance fantastique inquiétante digne d'un Mario Bava au mieux de sa forme, mais la narration est des plus médiocre avec des rebondissements pulpiens éculés au lieu de jouer de tous les archétypes lovecraftiens qu'on aime bien !!! (et ici plus jamais la frontière entre science-fiction et fantastique s'avère particulièrement ténue ^^)
Commenter  J’apprécie          280
Les nouvelles aventures de Bob Morane, tome..

De la SF hard science-fiction comme je me délecte. Les sujets sous-jacents étant l'astronautique, le clonage d'êtres humains, les androids, et le tout avec des machines permettant les mondes parallèles: un régal de lecture ! et dommage que le roman soit si court. Les aventures dans lesquelles les personnages évoluent vont de la Californie, à Pasadena, siège du JPL (Jet Propulsion Laboratory) en passant par le mont Wilson jusqu'en Mongolie, à la base de lancement des fusées chinoises à Jiuquan dans un coin de l'île de Hainan. Bob Morane et son copain acolyte Bill Ballantine affrontent une nouvelle fois le milliardaire et démoniaque Monsieur Ming, alias l'Ombre jaune, toujours accompagné de ses tueurs Dacoïts et d'esclaves androids. Les autres connaissances et amis de nos deux compères sont croisés à plusieurs reprises au cours du récit comme Frank Reeves, l'archéologue Aristide Clairembart, la belle reporter Sophia Paramount. Tout ce beau monde apportent suspense et palpitations au récit très moderne. Seul reproche, livre trop court, mais fort heureusement il y a 2 suites.
Commenter  J’apprécie          270
Bob Morane, tome 52 : Le lagon aux requins

« Encore haut dans le ciel, un soleil éblouissant, aux rayons de projecteur, accrochait des micassures à chaque vaguelette. La goélette se balançait mollement sur ses ancres et ce décor aurait été digne d'une carte postale de vacances, sans les tams-tams qui continuaient à marteler l'air comme un métal chauffé à blanc. »



Comme quoi on peut trouver des mots étranges ou peu usités, comme « micassures » dans un bon vieux Bob Morane ! Si le Larousse en ligne ignore ce terme, il s'avère pourtant avoir été utilisé.



C'est à une aventure en solo de Bob Morane qu'est consacrée cette cinquante-deuxième livraison, parue en 1962. Reporter en free-lance pour le magazine Reflets, il navigue en Mélanésie, dans les parages des îles Salomon lors qu'il découvre une embarcation à la dérive. Un homme mourant s'y trouve. Ramené sur le rivage d'une des nombreuses îles environnantes, celui-ci a tout juste le temps de lui confier son histoire. Il pilotait, avec deux autres hommes, un avion de tourisme qui contenait une collection de pièces de monnaie anciennes, extrêmement précieuse. L'avion s'est abîmé dans un lagon d'une petite île, un des hommes est mort et un autre capturé par des papous.



C'est à une chasse au trésor que nous sommes donc invités dans ce récit prévisible, mais qui réservera toutefois des retournements de situation. Je l'ai trouvé vraiment plaisant. La suite aux prochain numéro !

Commenter  J’apprécie          270
Bob Morane, tome 10 : La vallée des brontosau..

Bon roman d'aventures en pleine forêt tropicale et dans la savane africaine du Congo (belge à l'époque de l'édition). Dans un safari spécial pour retrouver des vestiges de squelettes de brontosaures et autres dinosaures notre héros Bob Morane, comme à son habitude de défendre les faibles ou les personnes ayant besoin de soutien, se lie d'amitié sur un steamer fluvial avec la fille d'un savant autrichien qui lui a donné une mission avant de mourir pour le disculper de fausses trouvailles. L'épopée dans la brousse se corse quand il faut éviter de se faire trucider par des bandits cupides à la recherche de diamants. Un autre problème plus vital est de combattre une tribu d'anthropophages hommes-léopards. Comme dans les premiers romans de Henri Vernes la fin du livre comporte des informations qui ont servi d'inspiration pour les sujets des hommes léopards, les tam-tam. Roman plaisant à lire en restant bien dépaysé avec des acteurs bons et méchants; pour la jeunesse mais aussi pour tout public.
Commenter  J’apprécie          260
Bob Morane, tome 1 : La vallée infernale

Imaginez .... un monde sans télé, ou si peu ...



Imaginez...un monde sans portable ,sans internet , ni réseaux sociaux...



Imaginez... un monde visuel et tactile ,pas un monde virtuel et individualisé....



Ca y est , vous voyez ??



Alors bienvenu (es) dans les années 1960 ,ces années ou Bob Morane et Tintin ont entretenus, mon imaginaire d'adolescent.



Aujourdhui encore , je me souviens clairement de ces aventures au quatre coins du monde ,et de ces luttes epiques entre Bob Morane et l'Ombre jaune .



Pas des chefs-d'œuvre impérissables, mais pour un gamin qui voulait s'évader, c'était parfait .



Aucune nostalgie mais P....que c'était bien ces années là
Commenter  J’apprécie          2514
Bob Morane - Le sanctuaire des Arrowukas

Le premier volume de ces nouvelles aventures se classait dans un genre de science fiction dans le cadre de conquête spatiale et j'étais tout excité d'avoir trouvé un roman dans ces domaines. Ce n'ai pas le cas maintenant, on retrouve un classique roman d'aventures en pleine forêt équatoriale d'Amazonie. Le récit est intéressant avec de bonnes descriptions de la jungle et des peuplades, certaines encore sauvages, quelques combats entre tribus rivales dont une, uniquement composée de femmes nommées amazones qui tuent les hommes après avoir procréé (Cela donnera peut-être des idées à certaines ;). Il reste tout de même que les personnages vivent dans un monde parallèle des années 1950. Le mystère est donc encore présent pour comprendre la duplication de personnages dans l'espace et le temps.
Commenter  J’apprécie          250
Bob Morane, tome 50 : Les sosies de l'Ombre..

Ce volume met en scène un affrontement supplémentaire entre Ming et le duo Bob Morane / Bill Balantine. Le décor est celui de la ville de Londres, et plus particulièrement ses rues les plus mal famées, noyées dans le smog (ça va de soi). Ming a mis au point des "golem" cybernétiques, avec l'apparence exacte de ses cibles ! Cela a beaucoup de gueule et m'a rappelé certains épisodes de "Chapeau melon et bottes de cuir", qui avaient fait une forte impression sur l'enfant que j'étais alors.
Commenter  J’apprécie          255
Bob Morane, tome 86 : Les Crapauds de la mort

Le temps passe, certes, mais Henri VERNES avait ce talent particulier pour amener le lieutenant Bob Morane et son acolyte Bill Ballantine (et ses jeunes lecteurs) dans des situations propices à tous les vertiges de notre imaginaire adolescent.



"Bob Morane" fut ce héros récurrent qui préluda pour certains à la rencontre définitive de "l'artisan solide" que demeure H.-P. Lovecraft ou du conteur Guy de Maupassant ("Le Horla", les "Contes fantastiques complets"), de tous les romans et recueils de nouvelles des chers et talentueux Claude Seignolle ("La Malvenue", La brume ne se lèvera plus", ... ) et Thomas Owen ("La Truie", "Cerémonial nocturne", ...), ce jusqu'au très classique "Frankenstein" de Mary W. Shelley, découvert lui aussi dans la fameuse collection "FANTASTIQUE" de l'éditeur belge Marabout sis à Verviers, avec ses illustrations de "couvrante" assez inoubliables et toujours sur fond noir...



Bref, Henri VERNES, ses "Crapauds de la mort", sa "Couronne de Golconde" comme son "Retour de l'Ombre Jaune" (Ah, ce cher Monsieur Ming se réincarnant à chacune de ses "morts"... à l'autre bout de la Galaxie !), est l'une des portes (secrètes) qui pouvaient nous mener à découvrir - sans trop faire gaffe - l'existence de "LA" littérature...



Un grand merci définitif pour ces débuts de notre voyage intersidéral, Monsieur Henri VERNES !
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
Commenter  J’apprécie          253
Bob Morane, tome 141 : Les Caves d'Ananké

Ce tome 4 paru en 1977 et intitulé "Les Caves d'Anankè" ne m'a pas marqué positivement...

* Dans le 6e monde d'Anankè, la Caverne aux Momies, la Team Bob Morane est coincé entre un tombeau et un gouffre sans fond : entre les deux une passerelle piégée que le chevalier blanc se met martel en tête d'affronter avec son courage, son agilité, ses réflexes et une corde de rappel tenu par son écuyer à jamais (et il peut dire aussi dire merci à Crêk son nouvel allié ailé)... Ce passage est faiblard dans la mesure où onne dépasse pas le cadre d'une péripétie pulpienne de récit d'aventure coloniale...

* Dans le 7e monde d'Anankè,la Caverne des Sanzyeux, malgré les avertissement de Victor le fou répétant inlassablement des vers du Victor Hugo la Team Morane tombe prisonnière de mutants bien particuliers. Ces derniers mettent à profit l'obscurité grâce à leur ouïe et leur télépathie pour capturer, aveugler et asservir les visiteurs de passages en quête du centre donc de la sortie du monde pourri d'Anankè. Là aussi, l'aide de Crêk s'avère précieuse voire salvatrice ^^

* Dans le 8e monde d'Ananké, la Caverne du Puits, la Team Bob Morane mène les prisonniers des Sanzyeux vers la liberté et vers la lumière, mais encore faut-il arriver à la prochaine porte en allant au bout d'un escalier sans fin rempli de nuées araignées assez actives pour ne pas dire très vindicatives...

Un tome assez basique, Bob Morane étant toujours mis en avant or comme il agit le plus souvent en solo il n'y a guère d'interaction avec le reste de son groupe ( je en suis pas sûr que la potiche Florence Rovensky ait droit à l ligne de dialogue au cours de ces 3 épisodes). Le seul truc vraiment intéressant c'est le côté Moïse quand le chevalier blanc guide les prisonniers des Sanzyeux vers la Terre Promise, mais même là c'est trop peu exploité pour être vraiment marquant...
Commenter  J’apprécie          250
Bob Morane, tome 5 : Les Poupées de l'ombre j..

Dans cette 26e bande dessinée, adaptation du 122e roman de la saga "Bob Morane" intitulée "Les Poupées de l'Ombre Jaune" et réalisée en 1970, aurait pu être un chouette récit à la fois fantastique et apocalyptique se déroulant à San Francisco à l'époque du flower power...

San Franciso Delenda Est avec L'Ombre Jaune déguisée en hippie, assistée par des poupées chinoises tueuses et des clochards armées de longs couteau : tout cela pourrait être très mal interprété... Il y des gros soucis qui tirent vers le bas une chouette bonne idée digne d'un bon épisode de "Wild Wild West" (Miguelito Loveless et l'Ombre Jaunes mêmes combats ? ^^) :

- la narration à la va-comme-je-te-pousse est assez pauvre... Damned un piège, vite fuyons ! Re-Damned, un autre piège, vite refuyons ! Re-Re-Damned, encore un piège, vite rerefuyons !... Deus Ex Machina, Tanya Orloff qui révèle à la Team Bob Morane tout ce qu'elle doit savoir (avec une Sophia Paramount qui est amenée dans le récit comme un cheveu sur la soupe), objets magiques pour vaincre tous les obstacles et appuyer sur le bouton rouge qui mettra fin au chaos (non, je n'exagère pas : il y a bien un gros bouton rouge clignotant dans le repaire de l'Ombre Jaune

- graphiquement le découpage est basique avec plein de cases qui font du remplissage avec des rebondissements peanuts au lieu de mettre en scène les décors qui aurait pu travailler l'ambiance fantastique voire horrifique de Chinatown et de Kowa le Chinatown souterrain, hantés par des tueurs de slasher, et les créatures de "Chucky la poupée de sang" et de "Puppet Master"...(ici dans le pur style des émissions jeunesse ridicules des années 1970) et il faut ajouter de temps à autre cet affreux narrateur omniscient qui perd son temps à commenter ce qu'on voit dans les cases !

- le sexisme récurrent de la série, Bob Morane se portant au secours de Nathalie Wong avec laquelle il est en couple et qu'il qualifie de petite de fille et de petite chose (qui n'a droit qu'à 3 pauvres lignes de de « dialogues »), avant de la laisser en plan pour aller roucouler avec Tania Orloff...
Commenter  J’apprécie          250
Bob Morane, tome 11 : L'Oeil du Samouraï (BD)

Dans cette 30e bande dessinée, adaptation du 54e roman de la saga "Bob Morane" intitulé "L’Œil du samouraï" et réalisé en 1972, on n’est pas si loin que ça d’un remake du très jamesbondien "On ne vit que deux fois" !

Bob Morane est en vacances à Tokyo mais tous les occupants de son hôtel se font enlevés par une société secrète parce que l’un d’eux est un espion de la CIA chargé de remettre au gouvernement japonais des informations sensibles (mais tout le récit confirmera que le précieux microfilm n’est qu’un putain de MacGuffin !). On est dans le récit d’espionnage vintage et les dessins de William Vance sont vraiment très bons (à tel point que je regrette que la Patrouille du Temps n’ait pas fait un détour par le Japon féodal !). Pendant 15 pages c’était excellent et j’ai cru qu’enfin je lisais un tome de la saga auquel il n’y aurait rien à redire, puis Bill Ballantine revient avec ses blagues éculées sur l’eau, le whisky, la corrida et Guillaume Tell… La méfiance maladive du dynamique duo envers les autorités n’est qu’une facilité scénaristique pour les envoyer là où Henri Vernes veut les voir sévir, il a pas mal d’aller et retour qui ne servent à rien, il y a pas mal de rebondissements qui ne servent à rien, on ne serait bien passé des remarques machistes et des clichés condescendants sur les orientaux (et sur les femmes qui quand elles ne sont pas des demoiselles en détresse sont des garces traîtresses) et finalement l’histoire ne tient pas debout !



On aurait largement pu améliorer tout cela en faisant carrément de la CIA et de Bob et Bill les dupes du contre-espionnage japonais, qui auraient joué le rôle d’appâts pour obliger les activistes d’extrême droite à se démasquer. Je ne sais pas si la scriptonite a encore frappé où si les auteurs n’étaient pas encore prêts à accorder autant d’intelligence au « péril jaune »…
Commenter  J’apprécie          250
Bob Morane, tome 22 : Les sept croix de plo..

268 romans, dont 236 du seul Henri Vernes, 87 bandes dessinées, 2 films maudits, l'un détruit l'autre tué avant d'être né, 1 série télé désormais oubliée, 1 série d'animation qui n'a pas démérité, et la chanson "L'Aventurier" du groupe de rock français Indochine… "Bob Morane" est un fleuron de la culture populaire européenne, et le personnage éponyme 50% justicier 50% baroudeur mais 100% héros sans peur et sans reproche hérite des auteurs de l'Âge d'Or du pulp : Johnston McCulley, Edgar Rice Burroughs, Lester Dent, Ed Bain, Sax Rohmer, Harry Blyth, Ian Fleming, Jean Bruce, Jean Ray et tant d'autres ! de ce vivier incroyable qui mêlait aventure, crime et mystères ont émergé les genres Science-Fiction, Fantastique et Fantasy, mais aussi plusieurs courants du roman policier ainsi que les comics et les bande dessinées… Ce n’est donc que justice que Bob Morane ait été adapté en BD en étant prépublié dans les magazines Femmes d’aujourd’hui (ce qui explique pas mal de choses ^^), Pilote et Tintin, avant de sortir en albums avec des couvertures cool et fun véritables invitation à la grande aventure qui fut : le personnage archétypal est suffisamment protéiforme pour porter un serial et le faire durer, mais les changements d’auteurs (Attanasio, Forton, Vance et Coria rien que pour les dessins), d’éditeurs et de numérotations rendent la série difficile à suivre pour les néophytes même dans le cadre d’un serial où chaque histoire peut se lire indépendamment les unes des autres !



Dans cette 27e bande dessinée, adaptation du 59e roman de la saga "Bob Morane" intitulé "Les sept croix de plomb" et réalisé en 1970/1971, nous en Asie du Sud-est et le héros éponyme et son side-kick Bill Ballantine sont embrigadés dans une infernale course au trésor… L'intrigue se déroule au XXe siècle en Asie, mais franchement on suit scrupuleusement le cahier des charges du récit de pirates et cela pourrait se dérouler au XVIIe siècle en Amérique que cela n'aurait pas changé grand-chose ! En bref, nos héros se retrouvent aux mains du vieux loup de mer Leonid Zoltan qui a recruté contre son gré à Singapour un équipage de forbans pour aller délivrer le dénommé Jack Scare du bagne des parias de Yeluk-Yekuk, qui l'a lui-même envoyé en enfer pour lui extorquer l'emplacement des Sept Croix de Plomb (le trésor de la famille impériale chinoise pillée durant la Révolte des Boxers, que leurs voleurs avaient placé dans des croix d'évangélisateurs partie en mission chez les papous et longtemps égarées avant d'être localisées)… Sauf que nos héros se font la malle avec le détenteur de la carte au trésor avant de tomber aux mains de Leï Pin Tsing, le fléau des mers de chine qui n'a rien à envier aux James Bond girls des sixties ! Coincée entre le pirate européen (remember les nombreux émules du machiavélique Long John Silver) et la piratesse chinoise (remember Ching Shih l'invaincue qui accepta l'amnistie gouvernementale avant de prendre sa retraite), la team Bob Morane n'a pas d'autres choix que d'aller jusqu'au bout…

Le récit est plutôt plaisant, mais la narration est un peu poussive avec un élément déclencheur qui met la suspension d'incrédulité à l'épreuve et un trek dans la jungle de Nouvelle Guinée de 6 pages où toute l'action est traitée hors-champ. On a également des expressions qui cassent l'ambiance d'un récit qui se veut sérieux plutôt qu'oeuvrer comme comic relief bien pensé et bien placé, genre « c'est parti mon kiki », et les bons dessins de William Vance ne sont pas mis en valeur par un découpage tout en gros plans et une colorisation quadrichrome tantôt flashy tantôt sombre, souvent basique voire pauvre !





PS: une fois de plus le roman a été associé à son adaptation BD et je l'ai signalé sur le forum, mais aucune nouvelle de là-bas...
Commenter  J’apprécie          253
Bob Morane, tome 2 : Opération Chevalier Noir..

Bob Morane et Bill Ballantine rencontrent une étrange jeune femme Cyrillia Sirius, une des dernières survivantes de l'antique race hyperboréenne qui a été anéantie jadis par une catastrophe.

Elle leur révèle que des radiations, atteignant le refuge en ruine où reposaient les derniers hyperboréens, l'ont tirée, ainsi que 17 de ses frères, de leur très longue hibernation.

Cependant ces derniers descendant de la race ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Leur métabolisme est bouleversé et ils se changent lentement en glace.

Ils se doivent, avant de disparaitre, de détruire le satellite "Chevalier Noir".

Bourré d'armes terrifiantes, il est un danger pour l'humanité.

N'en ayant plus la force, ils ont choisi, pour cette mission, Bob Morane et Bill Ballantine.

Mais les agents du SMOG sont sur leurs traces....

Bob Morane est un héros de "Pilote".

Il y est présent dès 1962, d'abord dans plusieurs grands romans tels que "les semeurs de foudre", "les sept croix de plomb", "l'héritage de l'Ombre Jaune" et "escale à Felicidad".

En 1966, adapté en bande-dessinée par Gérald Forton, il y remporte un large succès avec "la rivière de perles", "la couronne de Golconde" mais surtout avec " la chasse aux dinosaures" et un inédit "la malédiction de Nosferat".

"Opération chevalier noir", publié en 1969 dans les pages du journal d'Astérix et Obélix, est la première aventure dessinée par William Vance.

L'année suivante paraitra "les poupées de l'Ombre Jaune".

Puis le journal de "Tintin" prendra le relais et c'est une autre histoire....

Dans le "Petit Pilote Illustré", dictionnaire des héros du journal, Bob Morane est présenté ainsi :

Journaliste. 30 ans. A fait de la télé.

Spécialiste des "coups durs". N'a qu'une passion : courir le monde.

A connu quelques grosses émotions, notamment dans "la rivière de perles" où il était aux prises avec un gang du quartier chinois de San-Francisco.

A reconnu, toutefois, que ses plus belles "sueurs froides", il les avait eues lorsque, grâce à une invention du professeur Reeves, il avait été transporté plusieurs siècles en arrière et qu'il s'était trouvé nez à nez avec des dinosaures....

La même année, "opération Chevalier Noir" sera transposé en album.

La collaboration entre Henri Vernes et William Vance sera longue et fructueuse.

"Opération Chevalier Noir" est une bonne BD, réalisée avec beaucoup de talent.

Elle illustre avec justesse l'univers de Bob Morane.

Une série TV, une multitude de BD, une chanson, un dessin-animé et de nombreuses années plus tard, cet album est toujours un chapitre des plus passionnants des aventures de Bob Morane.



Commenter  J’apprécie          250
Bob Morane, tome 30 : Les dents du tigre 1 ..

Voilà longtemps que je n’avais lu de Bob Morane sous forme de roman. C’est de l’Aventure avec un grand A, avec tous les codes du genre, Le héros à qui on ne la fait pas, le savant ami, le faire-valoir (1), l’ami fortuné qui lui permet de se lancer dans toutes les aventures possibles, le méchant qui veut devenir le maître du monde, et avec tout ça, une part de fantastique, de science-fiction, de l’espionnage et bien sûr, du rythme, de l’angoisse, et pas de gonzesses, zéro, nada, rien, on est entre mecs, ouai !! (2)



Le style est simple, il y a beaucoup d’explications, de redites, l’auteur insiste bien sur les motivations de ses personnages, on ne peut pas se perdre dans les méandres du récit, c’est balisé de A à Z, et si quand même vous vous perdriez, il y a quelques piqûres de rappel semées comme les cailloux du Petit Poucet. Ça donne un style d’écriture assez scolaire, on sent le ciblage du public, les adolescents, garçons bien sûr, l’époque aussi, avec le côté boy-scout du héros, les fantasmes et préjugés de l’époque (1958), avec un empire asiatique sournoi et expansionniste dans le style de celui du Secret de l’Espadon de Blake et Mortimer créé 12 ans plus tôt, et le Yéti vachement plus sympa que les chhinois, qui se trouvera dans Tintin au Tibet 2 ans plus tard.



Alors les voilà partis pour des recherches archéologiques sur un plateau perdu dans les glaces du Tibet, les découvertes ne se cantonneront pas à quelques vieilles pierres, forcément, sinon ça ne s’appellerait pas Bob Morane.

J’aime ce côté Indiana Jones, avec les recherches archéologiques qui débouchent sur une conspiration mondiale risquant de faire basculer la planète dans une terrible guerre. Dans ce genre d’aventure, on sait que si le héros dit j’ai un plan et que l’auteur ne nous l’explique pas, c’est que ça va marcher, et s’il l’explique, ça ne va pas marcher bien entendu. Et puis le méchant va expliquer tous ces plans diaboliques à Bob Morane, puisque celui-ci va mourir ou être lobotomisé… Je vous laisse imaginer la suite. Attention spoiler : il ne va pas mourir (3). Bien sûr, on ne s’encombre pas inutilement de crédibilité, ça serait d’ailleurs superflu, par contre, les clichés sont la bienvenue.



C’est franchement amusant, divertissant, et même palpitant, et surtout pas prise de tête, juste de l’aventure pour de l’aventure. Il y a une suite dans “Terreur Verte” que j’attaque sans trop tarder.



(1) L’ami faire-valoir, un grand rouquin super costaud, je ne peux m'empêcher de penser à la parodie de Yann et Conrad, Bob Marone qui détourne l’aspect “men only” des vieilles séries pour la jeunesse d’après guerre imaginant un relation homosexuelle entre les deux amis, irrespect drôlissime !



(2) Lire “Nous les hommes” de Christian Voltz, rien à voir, mais lisez-le quand même.

https://www.babelio.com/livres/Voltz-Nous-les-hommes-/267130



(3) zut, j’ai oublié de masquer le texte (4)



(4) J'aime bien mettre des notes infrapaginales
Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane - Intégrale, tome 1 (BD)

En 2016, Les éditions Le Lombard ont décidé de rééditer l’intégralité des aventures de Bob Morane en BD par ordre chronologique de parution dans les journaux de l’époque. Henri Vernes connaissait déjà un beau succès avec ses romans quand le magazine Femmes d’aujourd’hui se mit à proposer une planche par semaine des aventures de l’aventurier et de son ami Bill Ballantine. Dans ce premier tome des Intégrales, les trois histoires sont parues de 1959 à 1961. Ce n’est pas très récent et cela se voit !

Mais on lit une aventure de Bob Morane comme on regarde un vieux film d’aventure des années 30 ou 40, avec nostalgie et tolérance pour ces histoires d’un autre âge. Henri Vernes a beaucoup d’imagination, mais reste campé sur des stéréotypes du roman d’aventure du XIXe siècle. Les histoires sont linéaires et la tension vient de la suite innombrable de rebondissements, de péripéties, de poursuites en tous genres qui ne nous laissent aucun répits. Pas de réflexion, pas de message, pas de dénonciations, juste de l’action, parsemée de bons mots (très datés et donc d’un comique souvent involontaire).

Toutefois les scénarios ont pris de sacrés coups de vieux et brillent autant par leur rythme que par leurs invraisemblances. Et puis, Henri Vernes, témoin de son époque, parsème ses récits de centaines de clichés sur le péril jaune, les faibles femmes, la bombe atomique, le secret militaire, …

Le dessin d’Attanasio est quant à lui très inégal. Certaines planches sont plutôt réussies, d’autres franchement bâclées. Cela est due sans doute à la pression de livrer une planche par semaine, mais gâchent parfois, à notre époque où l’on est plus exigeant, le plaisir de lecture.

Au final, une intégrale qui se lit sans déplaisir et avec beaucoup de nostalgie mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable. A réserver aux passionnés de Bob Morane (là pas d’hésitation!) ou de vieux films d’aventures.
Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane, tome 65 : L'oeil d'émeraude

« Lorsque Morane et Bill avaient pénétré dans le sanctuaire, de grands chiroptères – sans doute des chauves-souris frugivores – s’étaient envolés, effarouchés par la lumière, dans des battements d’ailes membraneuses. Tandis que Bob continuait à avancer, Bill s’arrêté indécis. Il fit mine de réprimer un frisson.

- Brr !... Je n’aime pas du tout cet endroit, commandant… Quand nous y avons pénétré, j’ai eu l’impression que tous les démons de l’enfer nous tournaient autour… »



Ce sanctuaire bouddhique en ruine, la Pagode de l’Eternelle Paix, qui impressionne tant Bill Ballantine, se trouve à Hong Kong, dans les parages du quartier mal famé de Kowloon. Nos deux compères y sont parvenus grâce à des indications inscrites sur un faux œil de verre, retrouvé sur un cadavre. Ils sont à la recherche du trésor du mandarin Lin Pei Min (ce sont ses restes qui contiennent cette émeraude).



Le scénario ne varie guère depuis au moins une dizaine de numéros (Bob et Bill sont mêlés à une histoire que ne les concerne en rien. S’ensuivent tentatives d’assassinats, poursuites, rencontre d’une demoiselle en détresse (ici Anna Pei Min) que nos deux zigotos adoptent immédiatement et enfin victoire finale sur les bad guys (ici une triade). Mais je m’amuse toujours autant avec cette série, que je trouve en plus plutôt bien écrite. Les clichés pleuvent drus, mais c’est aussi ce qui fait le charme de ces courts romans.

Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane, tome 16 : Mission pour Thulé

Roman d'aventures dans lequel Bob Morane parti en touriste visiter l'ouest américain se retrouve dans une affaire d'espionnage le menant au Groenland. Après quelques combats aériens dans lesquels Bob arrive à sortir miraculeusement indemne, le périple l'emmène dans une base secrète du grand nord et on découvre une affaire de lancement de satellite. La fin du roman, paru en 1956 nous indique que Henri Vernes suit les actualités internationales. En 1957 spoutnik 1 et 2 sont lancés, le sujet en partie du roman.

Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane, tome 53 : Le masque bleu

« Ces énormes rapaces, planant comme jamais ne le fera aucune machine volante créée par les hommes, ces animaux merveilleux et terribles, ne pouvaient être, Morane et Ballantine le devinèrent, que ces fameux aigles dorés, qui excitaient tant l’envie du baron Schaeffers. »



Bob et Bill ont accepté une double mission sur l’île de Bornéo, d’une part capturer vivant un couple d’aigles dorés pour le zoo privé d’un riche amateur et de l’autre d’enquêter sur un mystérieux homme vêtu de bleu, Targan, chef d’une ethnie Dayak qui menace de déstabiliser la situation politique de la région.



Ils auront fort à faire pour réussir cette aventure, se tireront in-extremis de grands dangers, sauveront une demoiselle en passe de servir de repas auxdits aigles dorés, qui ne rechignent pas devant un plat tout préparé, et retrouveront bien sûr une vieille connaissance sous le masque bleu !

Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane, tome 145 : La Tanière du tigre

Ce quatrième volume de l'histoire nous emmène dans la région désertique de l'ouest des USA, Nouveau Mexique ou Utah, selon le lieu de naissance d'un vieil indien Ute. Cet indien sert de lien entre le début et la fin du roman, sans écrire plus pour ne pas enlever de suspense à la lecture. Dans ces confins de désert de l'ouest Jules Laborde, alias le Tigre a construit une moderne et gigantesque tanière sous-terraine pouvant servir de site de destruction atomique, car c'est bien le but du Tigre qui veut détruire la civilisation actuelle. Quelques pages argumentaires intéressantes approfondissent un peu ce sujet. Roman de hard-sf où le Tigre continue à projeter des images virtuelles au milieu de celles réelles.

Bob Morane et la jolie et gentille Marine Missotte vont arriver à la fin à se sortir des pièges de l'homme aux 16 mémoires qui perd de ses pouvoirs et risquant de ne plus posséder que le cerveau du clodo alcoolique de Jules Laborde.
Commenter  J’apprécie          240
Bob Morane, tome 49 : Trafic aux Caraïbes

Une fois n'est pas coutume Bob Morane et Bill Ballantine tombent sur un aventurier bien plus aguerri qu'eux. Il leur sauvera plusieurs fois la mise dans cette aventure maritime qui commence en Haïti, se poursuit à Cuba et se termine aux Bahamas.



Cet homme providentiel répond au sobriquet de Tiger Jack. Il a autrefois été contrebandier d'alcool, pendant la Prohibition, et a fait les quatre cent coups dans la région. Nostalgique de sa ville natale, Gand en Belgique, il y est revenu pour s'établir comme... romancier à succès ! Mais l'envie de revoir les Caraïbes l'a saisi.



Je ne divulgâche rien en donnant une information qui figure en note : il s'agit de Jean Ray !



Il faut bien le dire cette aventure est bien improbable, les rebondissements attendus mais le charme agit encore.
Commenter  J’apprécie          240




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Vernes Voir plus

Quiz Voir plus

Scarlett et Novak

Qu'est-ce qu'est Scarlett ?

un téléphone
un brightphone
un biphone
un sonephone

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Scarlett et Novak de Alain DamasioCréer un quiz sur cet auteur

{* *}