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Citations de Hubert Reeves (541)


En analogie avec les tremblements de terre qui secouent souvent notre planète, le Soleil et les étoiles sont sujets à de grandes vibrations qui se propagent dans tout leur volume. D'innombrables ondes sonores, étalées sur une vaste gamme de fréquences, donneraient, si on pouvait les entendre, l'impression qu'elles émergent d'un orgue gigantesque jouant dans le registre plus puissant.Fort heureusement pour nous, l'absence d'air entre le Soleil et la Terre ne leur permet pas d'atteindre nos oreilles: nous en serions dangereusement assourdis...
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La nature est éclatante d'intelligence. Chaque fois que nous inventons une technique nouvelle, nous découvrons qu'elle la maîtrise depuis longtemps et bien mieux que nous.
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L'univers se présente à nous comme un vaste archipel de galaxies dans un océan gigantesque qu'on appelle l'espace intergalactique.
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Interrogeons alors l'observation astronomique sur la dimension de l'Univers. ... Elle ne répond pratiquement rien ... : au-delà d'une certaine distance, on ne «voit» plus rien. L'amélioration des téléscopes n'y changera rien.
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L'homme, fruit ultime de la nature, a su domestiquer les énergies physiques mais se montre bien impuissant à contrôler sa propre psyché.
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C'est ici qu'intervient l'idée du multivers. On suppose l'existence d'un grand nombre d'univers où les lois de la physique auraient toutes les formulations possibles. Seuls ceux où ces lois seraient très semblables aux nôtres seraient susceptibles d'héberger des interrogateurs. Les autres seraient muets, puisque la complexité et la vie n'auraient pas pu s'y développer. La théorie des cordes appuie cette hypothèse.
Ainsi, rien d'étonnant à ce que les lois de la physique chez nous soient finement ajustées pour permettre la prise de conscience. Nous avons tout simplement la chance d'habiter un univers « fertile ». Les autres sont stériles, et il n'y a personne pour poser des questions.
Quel que soit l'attrait de ces hypothèses et suggestions, force nous est de reconnaître que l'existence des univers parallèles restera du domaine de la fiction tant que nous n'aurons rien de plus satisfaisant que ces considérations théoriques.
Notre univers est le seul dont nous sommes certains qu'il existe !
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Il faut éviter de laisser à l'avenir le soin hypothétique de trouver des solutions à nos problèmes contemporains. On ne peut s'appuyer fermement que sur le présent.
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Même si le hasard occupe une place importante, en créant perpétuellement de la diversité et en s'opposant au tri de la sélection, cette dernière travaille toujours dans la même direction ; celle de l'adaptation. Le vivant, c'est la sélection naturelle qui taille dans le hasard alors que celui-ci foisonne en permanence ; c'est une sculpture par sélection dans ce que produit le hasard. Le hasard en évolution n'est que la rumeur d'une promesse noyée dans du bruit ; sans la sélection naturelle, le hasard ne construirait pas cette nature qu'il fait bon voir.
(Les associations du vivant se font-elles au hasard ?)
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Il serait vain de donner une définition scientifique correcte du mot "hasard" tant le terme revêt de multiples aspects, parfois contradictoires entre-eux.
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Hubert Reeves
p. 243 : « La matière adore s’organiser : la vie est une propriété de la matière. »
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p. 209 :
"L'avènement de ce prodigieux édifice moléculaire [qu'est l'ADN] dans la tiédeur de l'océan primitif représente un des hauts moments de l'histoire de l'univers. Un point fort dans l'odyssée de la matière qui s'organise.
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Le long sentier vers l’humanisation de l’humanité est éclairé par trois luminaires : le désir de comprendre le monde (la science), de l’embellir (l’art) et d’aider les êtres vivants à vivre (l’empathie).

Trois mots à retenir : « connaître », « créer », « compatir ».
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Ton corps, c'est essentiellement de l'oxygène, du carbone, de l'azote, de l'hydrogène. L'air que tu respires, c'est surtout un mélange d'oxygène et d'azote. Cette idée - que les substances que nous percevons sont des combinaisons d'atomes - date déjà de plus de deux mille ans. Elle a été proposée par des philosophes grecs comme Démocrite et Lucrèce. Mais c'est au XVIIIe et XIXe siècle que les chimistes ont pu démontrer sa validité.
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Il semble bien acquis aujourd'hui qu'une météorite tombée dans le golfe du Mexique soit responsable de l'extinction des dinosaures, il y a 65 millions d'années !
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Matière sombre et énergie sombre sont deux composantes de nature inconnue qui constituent 95% de la densité de la matière cosmique.
Belle leçon d'humilité pour les physiciens qui croyaient tout savoir de la nature de la matière il y a quelques décennies à peine.
D'une part, sans l'existence de la matière noire les galaxies et les étoiles n'auraient pas encore eu le temps de se former à partir du magma cosmique initial.
Mais d'autre part, à cause de la répulsion exercée par l'énergie sombre, elles ne pourraient plus se former maintenant.
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À très petite échelle, la texture cosmique se résout en une multitude d'unités élémentaires : les galaxies. Comme des raisins enfouis dans la pâte d'un gigantesque pudding. La comparaison peut se poursuivre. Au four, le pudding va gonfler. Dans le volume de la pâte, les raisins vont s'éloigner les uns des autres, d'une façon uniforme. De même, nous l'observons au télescope, toutes les galaxies s'éloignent lentement les unes des autres. Ce mouvement a été observé pour la première fois il y a une soixantaine d'années. Il se confirme maintenant jusqu'à de très grandes distances.

Installez-vous par la pensée sur un raisin de notre pudding au four. Les raisins voisins s'éloignent lentement. Les plus lointains se déplacent à des vitesses beaucoup plus élevées. Il en va ainsi des galaxies. Certaines d'entre elles, situées aux plus grandes distances accessibles à nos télescopes (environ dix milliards d'années-lumière), filent à 90 % de la vitesse de la lumière (soit 270 000 kilomètres par seconde). Chaque raisin voit le même paysage. Tous ses confrères s'éloignent de lui. Ils s'éloignent d'autant plus vite qu'ils sont plus loin. Notre raisin pourrait se croire le centre du monde. Un instant de réflexion lui évitera cette désillusion. Comme il nous l'évite par rapport aux galaxies qui nous entourent.

Il est difficile de se représenter l'image d'un univers à la fois infini et en expansion. J'ai trouvé l'idée suivante : ramenons le problème à une seule dimension. Imaginons un mètre à mesurer, de longueur infinie (fig. 15). Il s'étend devant nous à gauche et à droite. Des deux côtés, il se perd à l'horizon. Pour les besoins de notre comparaison, le mètre sera en métal. On va le chauffer progressivement sur toute sa longueur. Il v a se dilater. La distance entre les unités va s'accroître lentement et uniformément. Partout! L'avantage de l'infini, c'est précisément qu'il n'y a pas de frontière, pas de mur pour nuire à la progression. De même, chaque paire de galaxies voit s'accroître la distance qui les sépare sans que jamais l'espace lui manque. L'espace infini est infiniment dilatable
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Celui qui fait un puzzle possède sur le scientifique deux avantages qui lui facilitent considérablement la tâche. D'abord, toutes les pièces lui sont procurées à l'avance, chacune étant indispensable. Aucune ne manque, aucune n'est en trop. En outre, il connaît le but à atteindre: recréer l'image qui figure sur la boîte du jeu.
Pour le savant, le parcours n'est pas fléché. De plus, il doit opérer un tri dans l'immense moisson d'informations qui lui parvient, pour ne conserver que celles qui lui permettront d'avancer.
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L'humanité prépare fébrilement son propre suicide.
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Les dommages causés par l'école ne sont pas (nécessairement) irréparables.
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Dans notre relation avec les animaux, cette intelligence nous a surtout servi à les exploiter au maximum.
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