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Citations de Jack London (2535)


De pures éclaboussures, voilà tout - mais des éclaboussures monstrueuses. Des éclaboussures atteignant presque cent pieds, vous entendez ? Elles dépassaient le faîte des mâts. C'étaient des cascades, des explosions. Ivres, elles tombaient n'importe où, n'importe comment. Elles se heurtaient les unes contre les autres, se télescopaient. Elles se ruaient ensemble à l'assaut, puis s'affaissaient sur une autre, ou dégringolaient comme mille cataractes réunies. Nul dans ses visions les plus noires n'avait vu un océan comparable à ce qu'en faisait ce centre de cyclone. C'était la confusion des confusions; c'était l'anarchie; c'était l'infernal abysse d'un océan forcené.
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Il n'y avait pas de vie après la mort, clamait-il. La vie, c'était ici et maintenant; après, c'étaient les ténèbres éternelles. Et pourtant, c'était bien une âme qu'il avait vue dans les yeux de cette fille - une âme à jamais immortelle.
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J'ai voulu soulever l'un de ces petits travailleurs pour vérifier son poids. Ses trente-cinq livres d'os et de peau ont immédiatement été parcourues de tremblements de peur et il s'est débattu et penché en avant pour nouer un fil cassé. J'ai attiré son attention en le touchant et je lui ai offert une pièce de dix cents en argent. Il m'a regardé l'air hagard, avec un visage qui aurait pu appartenir à un homme de soixante ans, tant il était creusé, crispé et plein de souffrances. Il n'a pas pris l'argent - il ne savait pas ce que c'était. Il y avait des douzaines d'enfants comme lui dans ce seul moulin.
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Dans les coins les plus invraisemblables je rencontrai la camaraderie de la boisson
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Elle s’efforçait d’harmoniser ce discours gauche, hésitant et naïf, avec ce qu’elle voyait sur ce visage. Jamais elle n’avait vu des yeux exprimer de force aussi grande. Avec la puissance exprimée par ce visage-là, cet homme
pouvait arriver à tout. Mais comme elle s’accordait mal avec la façon dont il exprimait sa pensée ! Il ressemblait à un géant ligoté qui se débat pour arracher ses liens.
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Le véritable gratte-ciel a de la beauté, sans conteste - et celui qui vous le concède n'a pourtant guère d'affection pour les villes grouillantes d'humanité. Le véritable gratte-ciel a de la beauté en proportion de son authenticité. Il est, dans sa construction, aérien et léger et doit donc, dans son apparence, refléter ces caractéristiques. S'il aspire à la beauté, il ne peut prétendre être ce qu'il n'est pas. Il ne doit pas dominer la ville tel un Léviathan : il doit s'élever vers les cieux, léger, aérien,féerique.
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Folie passagère ! Ces deux mots sont maudits, ce sont des mensonges du langage derrière lesquels les gens qui ont le ventre plein et le dos bien au chaud, sous leurs belles chemises, s'abritent et se soustraient à la responsabilité de leurs frères et de leurs sœurs, qui, eux, ont le ventre vide et n'ont pas de belles chemises à se mettre.
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Si l'on considère impartialement l'Inuit moyen et l'Anglais moyen, on voit immédiatement que la vie est plus clémente pour l'Inuit. Tandis qu'il ne souffre de la faim que pendant les moments vraiment critiques, l'Anglais, lui, en souffre toute sa vie ...
L'Inuit ne manque jamais de combustible, de vêtements ni de maisons, tandis que l'Anglais, lui, est toute sa vie à la recherche de ces trois éléments indispensables.
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Que trouve-t-on dans ces contes où le bleu fait penser au nirvana du plongeur ivre d'agonie ? Une écriture en vie comme les pulsations du sang, un des phrasés les plus contagieux qui soient, un art littéraire indéfendable devant les professeurs de rhétorique, mais soucieux de toucher en un même contact l'âme et la peau du lecteur. Yann Queffélec (préface)
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Il n'est rien qu'on ne résolve. Tout est dans le mouvement. Ce qui ne bouge pas meurt, et nous ne sommes pas morts, n'est-ce pas ?
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Notre civilisation tant vantée est fondée dans le sang, imbibée de sang et ni vous ni moi, ni personne ne pouvons échapper à la tache écarlate.
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Adorer les apparences, répétait-il souvent: ajouter foi aux formes, aux tons, aux mots, à tout l'olympe des apparences !
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C'était la plainte bestiale d'une âme en peine, pleine de protestations et de douleurs infinies.
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Mourir jeune: signe qu'on est aimé des dieux
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J'étais constitué pour accomplir les mêmes exploits que mon père et la vie latente en moi éveillait à mon insu des ambitions de voyages aériens à travers la forêt.
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De sa petitesse et de sa frayeur, il jetait son défit à l'immense univers.
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Mais ce qui rendait Croc-Blanc proprement imbattable, plus encore que sa vitesse ou sa stabilité, c'était son extraordinaire expérience. Il avait tout vu, tout éprouvé, tout essayé. Aucune ruse, aucune feinte, si subtile fût-elle, ne pouvait le désarçonner, alors que son propre arsenal de mauvais tours en comportait toujours au moins un que son adversaire ne connaissait pas. Possédant toutes les tactiques, il n'en privilégiait aucune, ne se laissait jamais surprendre, découvrant sans peine le point faible de son ennemi et frappant ensuite, inlassablement, jusqu'à la mort.
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L’ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l’autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l’univers entier il n’existe pour lui qu’une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort.
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"Les blancs se répandent comme l'haleine de la mort : et ils ne meurent pas. A eux le whisky, le tabac, les chiens à poil ras; à eux les nombreuses maladies, la petite vérole et la rougeole, la toux et la bouche écumante de sang; à eux, enfin, les pistolets qui tirent six coups très rapides et ne valent rien! Ces nombreux fléaux ne les empêchent pas d'engraisser, de prospérer, d'abattre une lourde main sur le monde entier et d'en fouler aux pieds les populations."
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Le voyage fut long. Transbordé d’une gare à une autre, pas-sant d’un train de marchandises à un express, Buck traversa à toute vapeur une grande étendue de pays. Le trajet dura qua-rante-huit heures.
De tout ce temps il n’avait ni bu ni mangé. Comme il ne répondait que par un grognement sourd aux avances des employés du train, ceux-ci se vengèrent en le privant de nourriture. La faim ne le tourmentait pas autant que la soif cruelle qui desséchait sa gorge, enflammée par la pression de la corde. La fureur grondait en son coeur et ajoutait à la fièvre ardente qui le consumait ; et la douceur de sa vie passée rendait plus douloureuse sa condition présente.
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