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Critiques de James Herbert (411)
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48

48 . Et là j'en entends deja hurler à la mort , jubilant , trépignant , la bave aux levres , à l'idée d'ouvrir un bouquin deux fois plus meilleur que la série 24 h Chrono! Halte au feu , les balles sont creuses ! Ici , foin de Jack Bauer électrisé et toujours sur la breche mais plutot son frangin , Axel , qui d'une phrase lapidaire non dénuée d'une certaine lucidité , reprendrait l'une de ses chansons dans le but de synthétiser cet énorme gachis : qu'on m'oublie...



Herbert adore broder sur des themes récurrents . Ici , place au énieme récit catastrophe !

Véritable uchronie post apocalyptique , 48 présentait tous les ingrédients du p'tit moment sympatoche ! Londres , 1948 , ville dévastée par la seconde guerre mondiale et la derniere folie meurtrière du vilain petit moustachu Allemand décidemment bien mauvais perdant : des missiles bactériologiques ayant décimés la quasi-totalité de la population Britannique ! Seuls quelques élus , heureux porteurs du groupe sanguin salvateur AB négatif , ont pu gagner leur ticket pour revenir en deuxieme semaine et tenter , une fois encore , d'échapper à une menace d'un tout autre genre : Hubble ! Quoi , un gros télescope tueur en série ? Non , pire ! La peste écarlate ! Un peu comme l'eau sauf qu' elle fait mourir , la méchante . Hubble , petit aristo facho , entouré de sa milice de néo-nazis , les chemises noires , se refuse à passer l'arme à gauche et est bien décidé à donner la chasse aux survivants afin de leur pomper leur fluide corporel et ainsi , faire la nique à cette vilaine faucheuse qui lui tend tant sa faux meme pas aiguisée que c'est un coup à choper le tétanos en plus ! Moi , faire une croix sur la choucroute , la truffade de cigogne sur son coulis de framboises et Derrick , jamais ! La solution de cet apprenti Docteur , transfuser le sang de ces fugitifs dans son propre corps et ainsi devenir immortel et pourquoi pas , sur un malentendu , le maitre du monde , arf , arf , arf ! Rire sarcastique sardonique satanique . Oula , oula , ça fait peur !! Fin mélange , non , grotesque mélange de Je Suis Une Légende et du Magazine de la Santé , ce bouquin ne décolle jamais ! Ou alors , tel le noble et majestueux Orville dans Bernard et Bianca – je sais , autant de culture , ça peut foutre les jetons – l'on volete sur quelques pages pour finalement se rétamer sur un récit tristement répétitif et navrant de clichés ! La cavale de ce petit groupuscule ne parvient jamais à susciter l'adhésion . Cachette – découverte – panpan t'es mort – fuite – recachette – redécou...Aussi surprenant qu'un cadeau au pied du sapin à Noël ! Et que dire des personnages...Ben pas grand-chose justement ! Des protagonistes à la profondeur abyssale d'un Greg Le Millionnaire – qui ne le serait finalement pas mais chuuuut , c'est un secret - des grands jours ! Creux , sans intérêt...Manichéenne et convenue au possible , cette histoire peut s'avérer plaisante pour peu qu'on l'aborde sous l'angle de la fumisterie . Là , oui , c'est un sans-faute ! Herbert et son récit , c'est un peu Sisyphe et son petit caillou ! Les efforts sont peut-etre louables mais n'entrainent , finalement , qu'ennui et tristesse devant autant de banalité . Le lecteur , telle la petite souris dans sa roue , voire le marathonien du dimanche sur son tapis roulant pour les plus sportifs d'entre nous , finit par se mettre au diapason d'une histoire qui n'avance pas et dont il n'attend que le mot fin libérateur , signe d'une délivrance bien méritée lui permettant alors de voguer vers d'autres cieux bien plus cléments . La déception est d'autant plus grande qu'elle nous est infligée par un conteur de renom ! Est-ce vraiment le meme écrivain qui publia , en son temps , La Trilogie des Rats , Fog , Le Secret de Crickley Hall , Mon Curé chez les Nudistes ? Le doute est permis...



48 : en quarantaine !!

Ou alors à prendre au 48e degré , et encore...

A noter que ce récit parut dans la collection Piment ! Toujours bon de finir sur une blagounette...
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Le repaire des rats

J’ai été mâché, dévoré, même disséqué par ce roman. Je dirais même griffé…

En fin de compter, je me suis laissé emporter par le récit. Mais je n’ai pas été pétrifié ni angoissé… Je m’attendais à toutes les étapes et la fin est si évidente.

Je me suis aperçu que je n’avais pas lu « les rats » avant de me plonger dans celui-là. Et bien, je pense que j’en resterai là…. Pour les rongeurs.



J’ai lu de cet auteur « les autres », un livre qui m’a marqué, donc M. Herbert notre rencontre ne fait que commencer…



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Les autres

Ames sensibles s'abstenir !

Ce roman est incroyable, il est d'une force inouïe, mais il est aussi extrêmement violent dans tous les sens du terme.

On y assiste à des actes violents totalement gratuits, à de l'injustice, à des monstruosités envers des êtres totalement démunis, à des machinations perverses...bref, la lecture est loin d'être une partie de plaisir.



Mais on y fait surtout la rencontre de personnages magnifiques, d'un homme surtout, Nicholas Dismas, un enquêteur privé très loin des stéréotypes.

Cet homme est difforme, son visage et son corps sont très déformés et il fait face au quotidien aux injures, aux moqueries, aux regards dégoûtés, quand ce n'est pas aux coups qu'il se prend absolument sans raison.



On lui propose une étrange affaire, retrouver le bébé disparu d'une femme, celle-ci prétend que son nouveau né lui a été retiré à la naissance car il souffrait de malformations, mais elle n'a jamais pu savoir ce qu'il était devenu et, vingt ans après la naissance, elle est persuadée qu'il est vivant.

Nicholas Dismas va donc s'intéresser aux cas de ces enfants nés difformes au point que leurs parents les abandonnent à leur sort, et cela va le mener bien au-delà de ce qu'il aurait voulu découvrir.

Cet enquêteur est attachant, on ressent immédiatement une sympathie très forte à son égard et on a autant envie que lui de découvrir ce qui arrive à ces malheureux bébés.



L'auteur nous entraîne dans un univers peuplé de cauchemars, d'horreurs toutes plus ignobles les unes que les autres, mais tout cela est amené de telle façon qu'on le suit au fil des pages, car on sent bien que la bienveillance et l'amour dominent toute cette abjection qui imprègne le livre.



Nicholas Desmas est un héros hors du commun et sa simple existence donne une sacré bouffée d'espoir, même dans les moments les plus noirs.

Une fois lu, ce genre de romans vous reste dans la tête pendant des semaines...
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Le repaire des rats

A ne pas lire directement à la suite du tome 1 !



Le repaire des rats est un très bon livre, aussi bon que le premier tome, voir même meilleur sous certains aspects mais malheureusement il souffre du défaut d’être très exactement identique au tome 1.



Bien sur l’histoire n’est pas la même, ici les choses se passent dans une forêt de la banlieue londonienne et non plus en ville. On ne retrouve aucun des personnages du premier tome. En revanche, l’histoire est construite très précisément à l’identique. Un schéma trop prévisible, surtout après l’avoir éprouvé lors de la précédente lecture. Du coup, à chaque fin de chapitre on sait parfaitement de quoi retourne le chapitre suivant sans même avoir lu les premières lignes. Dommage, plus de suspens, on imagine la grande scène finale et sans surprise elle va se dérouler pratiquement à l’identique. Ça manque un peu d’originalité M. Herbert.



Il n’en reste pas moins que cet opus va une nouvelle fois nous entraîner au fond du terrier. Sauf qu’au lieu de courir après le lapin blanc c’est bien des milliers de rats mangeurs d’hommes qui y sont terrés et qui vous y attendent. Et autant vous dire qu’ils ont faim. Très faim. Les descriptions des scènes d’attaques font, d’ailleurs, froid dans le dos. Amateur d’épouvante, vous allez vous régaler.

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La Conspiration des fantômes

If there’s something strange in the neighborhood… Who you gonna call ? Ghooooostbuuuustersssss ! Dans « La Conspiration des fantômes », la fille du révérend Lockwood a effectivement fait appel à un spécialiste des fantômes, mais pas à nos quatre Ghostbusters favoris : il s’agit de David Ash, un membre d’un institut spécialisé dans le paranormal. Héros assez classique mais courageux et attachant, il va enquêter dans le village de Sleath. Après une arrivée dangereuse qui lui a donné des sueurs froides, David Ash va faire la rencontre de plusieurs habitants aussi étranges les uns que les autres. Dans une ambiance dérangeante, on va découvrir plusieurs lieux du village et découvrir des personnalités louches. Pour ma part, j’ai été rapidement dans le récit au point de soupçonner chaque personnage en essayant de deviner son passé ou ses méfaits… Car c’est souvent ainsi dans les histoires de fantômes : les revenants sont attirés par le Mal et par ceux qui le pratiquent… Cette lecture est assez immersive : on trouve rapidement les habitants bizarres et on se pose plein de questions… À cela s’ajoute de nombreux événements atypiques comme des apparitions, des chants en provenance de l’école alors que celle-ci a fermé depuis plusieurs années, une mère qui affirme que son fils a été tué par son mari défunt… La tension monte crescendo, ce qui est un véritable régal.



Je l’avoue : j’aime bien tout ce qui touche aux manifestations de l’au-delà. Alors avec ce récit mêlant meurtre, ectoplasmes et mystères, j’ai été servie ! Certes, il y a plusieurs longueurs tout au long du récit, toutefois ce fut tout de même une bonne lecture. Avec sa plume toujours aussi agréable à suivre, James Herbert a su me captiver, m’horrifier et m’intriguer. Comme souvent, l’auteur pose rapidement la base de son intrigue dans laquelle on rentre sans problème. De plus, ses scènes violentes ou sexuelles sont toujours autant détaillées (avis aux âmes sensibles). Il parvient également à toujours captiver l’attention du lecteur avec des rebondissements ponctuels. Ces derniers redynamisent sans cesse le récit et permettent de couper les nombreux dialogues ou la phase enquête qui peut parfois sembler un peu longue…



Les personnages principaux m’ont plu. Bien que j’aurais souhaité creuser davantage leur passé ou leur personnalité, je trouve que l’on s’y attache facilement. Par ailleurs, j’ai souri au fait que l’on retrouve encore une femme du nom de Kate, comme dans le troisième tome des rats que j’ai lu le mois dernier. Est-ce un hasard ou bien ce prénom compte-t-il énormément à l’auteur ? Je l’ignore… Quoi qu’il en soit, cette similitude m’a amusée… Les personnages tournant autour de David et de Grace sont intrigants, en particulier les braconniers louches, Thomas Ginty, le révérend Lockwood, Ellen et bien d’autres… Même s’ils ne sont pas tous autant développés les uns que les autres, ces citoyens de Sleath constituent un bel ensemble assez terrifiant. Certes, ce n’est pas autant effroyable que du Graham Masterton, toutefois cela reste angoissant quand même.



On a là une bonne histoire de hantise sanglante, paranormale et efficace qui, à mes yeux, pourrait bien être adaptée un jour sur grand écran !… En attendant, je remercie Siabelle pour cette lecture commune improvisée. Ce fut une chouette découverte horrifique et de beaux échanges, comme d’habitude !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Les rats

Le livre «Les rats» est le premier livre de la trilogie. Je me suis achetée l’intégrale de l’édition «L’ombre de Bragelonne», c’est plus facile à se retrouver et tout y est. C’est mon premier de cet auteur et c’est par cette trilogie que je veux apprendre à connaître cet auteur James Herbert.



Je ne suis pas une admiratrice des rats, qui aime les rats dans le fond. Je suis déjà effrayée juste à penser à ses animaux. Il y a une image dans ma tête qui se définit bien et voici cet extrait : «Ils ont appris à vivre dans l’ombre. À ne sortir que la nuit et à craindre les hommes. Mais aujourd’hui, ils ont pris conscience de leur force et à leurs dents tranchantes comme des rasoirs, ont ajouté de nouvelles armes : l’horreur qu’inspire leur multitude grouillante….

Et leur goût pour la chair humaine….»



Je les vois très bien manger et déguster les corps humains… J’ai mal au cœur, je frissonne et je tremble de peur. Je me suis donc laissée intriguée, imprégnée par cette histoire. James Herbert me transporte dans les banlieues voisines de Londres. Je fais alors la connaissance de Harris, il est enseignant et il débute sa carrière. Dès le début, Harris est confronté à la réalité. Il découvre à cause d’un de ses étudiants, qui est mordu à un bras, l’horreur de la situation.



En fait, ici, tu n’as pas affaire à des petits rats qu’on peut attraper, tué par nous-mêmes. Ah non ! Il y a deux espèces de rats : Tu as les rats bruns et tu as les rats noirs géants. Ils ont chacun leur territoire et si jamais ils se croisent, c’est la guerre entre eux.



Je me mets alors à frissonner à ses scènes terrifiantes. Ici, dans ce livre, c’est eux la vedette qui se faufile et qui manipule les humains avec la peur et l’horreur….



C’est ainsi au cours de l’histoire, on voit arriver des carnages soient dans le métro, soient à l’école et dans d’autres endroits publiques. Les rats vont se glisser partout pour attaquer. Les autorités sont pris au dépourvus, les gens ont peur et les morts ne cessent d’augmenter.



On suit alors Harris à travers ses aventures, ses peurs et ses réflexions. Je ne voudrais pas comme Harris me retrouver face à ses animaux dangereux. Harris en fait l’expérience : « Qu’est-ce qu’ils fabriquent bon sang ! Qu’est-ce que je vais faire de ce truc affreux ? Il jeta un coup d’œil désespéré autour de lui. La bête échappait peu à peu à sa prise. Il ne pourrait pas la tenir encore très longtemps. Et une seule morsure, même s’il tuait cette foutue saloperie, une seule morsure…. »



J’imagine la terreur qu’on doit éprouver si on se fait mordre….



Je tremblote de sueur maintenant…



Dans ce premier livre, l’auteur met en place l’histoire et les personnages. Les descriptions sont aussi morbides, très détaillés. Tu te vois dans un autre monde. Je cite cette extrait : «Il était pratiquement dépourvu de poils, à l’exception de quelques soies grises, çà et là; il était entièrement blanc, ou gris-rose, on pouvait mal le distinguer dans l’obscurité, et ses veines étaient apparentes, obscènes sous sa peau translucide, pulsant au même rythme que le reste.»



On retrouve aussi des chapitres courts, l’écriture est fluide et l’action est présente tout au long de l’histoire. Il y a aussi quelques moments romantiques entre Harris et sa copine. J’aime cette tendresse et cette complicité qui s’y dégagent. Il y a cette citation qui le représente bien :

« - Ne t’en fait pas. J’y serai avant lui – il va falloir qu’il cherche son chemin alors que je peux y aller tout droit, les yeux fermés. Je pourrai au moins l’empêcher d’y entrer dit Harris.

- Mais, les ultrasons… ils vont commencer à émettre d’une seconde à l’autre, maintenant dit Judy.

- Tant mieux. Je serai d’autant plus en sûreté. Les rats vont se précipiter vers les parcs.

- Tu n’en sais rien, ils pourraient t’attaquer.

- Je serai à l’abri dans la voiture. J’ai un masque à gaz et une combinaison – comme tout le monde.

- Je t’en supplie…

Il la prit dans ses bras.

- Je t’aime, Judy. (Il déposa un baiser sur son front.) Mais j’y vais. »



Pour conclure, c’est très intéressant pour le lecteur, car c’est très bien décrit, c’est très imagé et l’imagination est au rendez-vous. Il y a alors une question qui me vient à l’esprit : «Est-ce que Harris va s’en sortir en un seul morceau ? Est-ce que le gouvernement va trouver des solutions pour faire face à ce prédateur redoutable qu’est LE RAT ?.... »



À mes yeux, c’est un agréable moment de lecture. Dans ce premier tome, l’auteur se base et on voit où il veut nous amener. Je suis fébrile de poursuivre mon aventure. C’est sur cette note que je quitte mais je préviens ce roman émane une atmosphère sanguine et bestiale.

Je préviens, gare aux cœurs sensibles, j’avertis !





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Le secret de Crickley Hall

A louer : Crickley Hall : vieille demeure de caractere qui influera fortement sur le votre ! Dans son grand parc arboré , une charmante balançoire qui ne manquera pas de tenter de vous décapiter à l'occasion sans qu'aucun souffle d'air ne vienne l'expliquer ; sa cave atypique possedant un puit en lien direct avec une riviere souterraine qui vous fera regretter d'avoir seché les cours de natation en cas de crue ; ses bruits aussi étranges que répétitifs ; ses portes récalcitrantes ; ce sentiment d'oppression qui vous étreint une fois l'entrée franchie...A saisir !



Bon , pas franchement ragoutant comme annonce et pourtant , il est une famille qui n'hésitera pas à y venir poser ses valises afin de changer d'air et , accessoirement , tenter d'attenuer la douleur qui les tenaille depuis la disparition de leur petit Cameron , il y a maintenant un an . Gabe et Eve Caleigh , ainsi que leurs deux petites filles , Loren et Cally , esperent ainsi tourner la plus douloureuse des pages de leur histoire familiale afin de continuer à aller de l'avant . Vous l'aurez forcément compris , le pire est encore à venir !



Pour tout dire , je craignais une énieme histoire de maison hantée , de vilains esprits frappeurs dont le theme a été maintes fois rebattu . Cette crainte s'est tres vite estompée car Herbert a l'art de faire du neuf avec du vieux ! J'avais en tete Amytiville , Shining , Poltergeist et tant d'autres...Comment soutenir une telle comparaison tout en renouvelant le genre , intrigant favorablement , par la mème , le lecteur en mal d'histoires occultes ?

Herbert a eu l'ingénieuse idée d'imbriquer différents themes et non pas de se focaliser sur une bete histoire de fantomes . A ne pas confondre avec Fantomette qui , cependant , dans un style quelque peu différent et s'adressant à un public rompu aux pires atrocités , est tout aussi captivante .

Crickley Hall , c'est avant tout l'échappatoire à une tragédie familiale . Cam , 5 ans , déjoue la surveillance de sa mere , Eve , qui depuis , nourrit un sentiment bien légitime de culpabilité . Herbert joue habilement sur la corde sensible du couple en crise qui peine à se reconstruire...

Crickey Hall , c'est également un secret . Une bien étrange disparition d'enfants dans des circonstances qui n'ont jamais vraiment été élucidées de façon indubitable . La corde du mystere fonctionne à merveille et instaure un sentiment de malaise qui ne se départit jamais tout au long du récit .

Crickey Hall , et c'est incontournable dans le genre , recele bien évidemment des secrets ! Cette vieille bicoque a connu une tragédie sans nom et va manifester son hostilité immédiate à quiconque osera en franchir le seuil ! La corde angoisse est tendue à se rompre et nous entraine irrémédiablement vers un final dantesque !

Enfin , il est possible , à Crickley Hall , d'y laver son linge sale et là , c'est la corde...à linge qui est mise à rude épreuve...désolé...je sors...



Herbert , en jouant sur plusieurs tableaux , impressionne favorablement par son talent de conteur aux multiples facettes . Il court donc plusieurs lievres à la fois sans jamais se perdre ! En parlant de lievre , si tu pouvais , toi , ami chasseur , cesser de venir défourailler à tout va - tout en respectant une certaine distance de sécurité - à l'heure dominicale ou blanchit la campagne...mais seulement commencer ta tournée ( non pas des bars , restons lucides... ) mais champetre aux alentours de 14 - 15 h du mat ' , sache que mon vote aux présidentielles de 3024 te serait désormais acquis...

Plusieurs histoires prenantes désservies par des personnages , principaux et secondaires , bien construits ! L'on regrettera peut-etre cette façon manichéenne de traiter les protagonistes...Tu es bon ou méchant mais il te faut choisir ton camp camarade...

Des acteurs travaillés portés par des ambiances qui le sont tout autant ! Herbert injecte la peur à doses homéopathiques et par le biais de tableaux qui ont fait leurs preuves . Description bien flippante de ladite demeure . Un climat au diapason de l'histoire : froid , humide et venteux tirant sur le cataclysmique au final . Des phénomenes aussi angoissants qu'inexplicables qui ne manqueront pas de pimenter votre lecture...Tout est raccord . Un excellent bouquin d'ambiance...



Le Secret de Crickley Hall n'est pas une énieme histoire de maison hantée mais bel et bien un exercice casse-gueule dont Herbert , maitre en la matiere , se sort admirablement ! Lu et approuvé par Casper...
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Sanctuaire

Une histoire de possession, ça vous tente ?

C'est vrai que ce roman d'épouvante n'a rien de très original, on y trouve une petite fille, sourde et muette qui recouvre l'usage de l’ouïe et de la parole, et qui se met à produire des miracles après avoir vu une « dame » près d'un vieux chêne.

Mais des événements terribles se produisent également à la même période.

La tension est palpable dès le début de l'histoire, grâce à l'attitude et aux ressentis d'un prêtre et d'un journaliste, tous deux témoins de la première heure de ce qui va passionner les foules anglaises durant des semaines.

J'ai pris un immense plaisir à lire cette histoire même si il n'y a pas vraiment de suspense dans le sens où les ficelles sont grosses et archi-connues, mais le roman se lit vraiment bien.

Les personnages principaux sont attachants malgré leurs défauts et j'ai bien aimé voir comment réagissait tout un village à l'évocation d'un possible miracle, l'aspect financier prenant aussitôt le pas sur l'aspect spirituel ou religieux du miracle présumé.
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Le survivant

un Boeing 747 s,écrase près d,eton,332 morts et

un seuil survivant.David

Keller le copilote,qui me se

souviens plus de rien.

de l,accident.David va chercher a savoir pourquoi

il a échappé à l,accident,d,

autant que des phénomènes inexplicable

commence à apparaître.

et la on va basculé dans le

fantastique, avec la lutte

des anges et des démons.

du bien contre le mal.

et comment le passé explique le présent.

haletant,efficace,avec un

rythme soutenu malgré

quelques invraisemblables

scénaristique ( mais bon

le livre a été écrit en 75,)

James herbert nous offre

un bon suspense,avec

des rebondissements savamment entretenu.

a travers le destin de ses

protagonistes.jusqu'à un

final inattendu.

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Les autres

Sacrées Éditions Bragelonne qui fêtent chaque année leurs dix années d'existence depuis la date effective de 2010. L'occasion de rééditer dix succès à 10,00€. C'est ainsi que j'ai acheté Les autres de James Herbert, titre paru en Grande-Bretagne en 1999. L'auteur est une des plumes les plus reconnues en matière de romans d'horreurs. Principalement pendant les années 1990.



La lecture assez décevante de Sanctuaire l'an dernier m'a fait repoussé Les Autres dans un coin de mes étagères. Avant de m'y lancer tout récemment et, ô surprise, j'ai accroché dès le prologue à cette sombre histoire. J'ai d'emblée apprécié le narrateur, Nick Dismas, enquêteur privé. Abandonné peu de temps après sa naissance à cause de ses difformités physiques, ce n'est pas un chemin de rose qui attend le petit garçon, puis l'adolescent et enfin l'adulte. Pourtant, malgré le cynisme qu'il met fréquemment en avant, ainsi que le recours à des substances alcoolisées et d'autres moins légales, il ne sombre jamais complètement dans une amertume et un désespoir sans fond. Il fait tourner sa boîte, inspire respect et amitié de quelques personnes et relègue autant que faire se peut regards d'aversion ou de dégoût, moqueries hargneuses ou plus sournoises derrière une épaisse carapace. Un personnage vraiment bien construit, et non dénué d'humour (souvent noir, et à froid).



La demande incongrue d'une femme nouvellement veuve de retrouver son fils né dix-huit ans auparavant mais dont les médecins ont assuré qu'il était mort de ses malformations congénitales peu après l'accouchement va lancer l'ami Diss sur des chemins qu'il n'aurait jamais imaginé empruntés. Et à plus d'un sens. Manifestations parapsychologiques, découvertes aberrantes calfeutrées sous des apparences on ne peut plus innocentes, son pragmatisme et son rationalisme en prennent un méchant coup.



James Herbert réussit, avec Les Autres, à créer une intrigue qui prend aux tripes (certaines scènes, ma foi, un peu trop au sens littéral). La vie et la psyché de son personnage sont bien construites. Les rebondissements empêchent tout temps long dans la lecture, tout en laissant malgré tout place à réflexions et introspection. Il bouscule nos éventuels a priori et offre une intense plongée dans un récit palpitant.



Voilà qui me réconcilie avec James Herbert et son univers mâtiné de fantastique dans une Angleterre tout ce qu'il y a de plus réaliste (à Brighton ici). Il nous renvoie à la perception des profondeurs plus ou moins glauques, voire carrément sordides, noires et abjectes de l'esprit humain. De par sa silhouette bossue, Dismas est régulièrement regardé comme un monstre. Cette histoire, comme d'autres avant et après, démontre l'importance de ne pas juger uniquement sur les apparences et que les véritables monstres se révèlent souvent sous des dehors des plus séduisants. Ce qui interroge fortement sur la définition d'humanité.



En tout cas, lecture marquante et intensive (vas lâcher le bouquin dans les derniers chapitres!). Je ne peux que le recommander aux amateurs et amatrices d'émotions fortes et d'épouvante.
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Les rats

Des années que j'ai ce livre dans ma PAL ! Je l'avais ajouté car il s'agit d'un grand classique de la SFFF. Et voilà, je viens enfin de le lire. Et je comprends pourquoi il est passé dans les classiques.

Vu le titre, on s'attend un peu à l'histoire. Et c'est vrai que finalement, cela reste très classique. le déroulement n'est pas très surprenant, mais avec de bons rebondissements de temps en temps qui tiennent en haleine.

Ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est l'écriture. Elle m'a emportée pour ne plus me lâcher avant la fin. D'ailleurs, la fin est très ouverte et laisse présager de ce que va être le tome 2. Une nouvelle montée dans l'horreur.

Vite, je le rajoute dans ma PAL.
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Sanctuaire

Il y a une vingtaine d'années, j'ai lu plusieurs ouvrages de James Herbert, dont sa fameuse (et flippante) trilogie des Rats. Mais en dehors de ce triptyque, je ne garde aucun souvenir des autres romans, en dehors de leur titre. Ils ont dû me plaire à l'époque sans pour autant laisser de traces dans mon esprit.



Qu'en sera-t-il avec Sanctuaire? Je crains qu'il ne subisse pareil sort. Je reconnais qu'il y a d'intéressants ingrédients dans son intrigue. Le fait de jouer sur l'ambivalence de guérisons miraculeuses suite à une apparition mariale près de Brighton est une bonne idée. James Herbert propose ainsi de réfléchir sur la définition même de miracles, sur le renouveau de foi et d'espérances que cela génère - surtout dans un monde de plus en plus matérialiste (le livre date du début des années 1980 mais reste d'actualité) et sur les dérives opportunistes et mercantiles qui découlent de pareil événement. L'auteur trace le parallèle avec Lourdes et Bernadette Soubirou. Cette dimension du roman était vraiment fascinante.



Le bémol tient dans les longueurs qui alourdissent la lecture. Son style manque de souplesse également. Quant au dénouement de son intrigue, il donne l'impression à un moment de ne pas trop savoir comment finir son histoire. Ça laisse un arrière-goût sinon de purement bâclé, de flou pas artistique du tout.



J'ai failli lâcher la lecture à plus d'une reprise. Mon entêtement m'a fait aller jusqu'au bout. Je ne le regrette pas mais j'aurais pu tout aussi bien m'en dispenser.
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Hanté

Un livre sympa dans l’ensemble …L’ecriture de Herbert est à des moments saisissante et d’autres poétiques presque , j’ai bien aimé ce contraste, mais on peut dire qu’il gère bien les scènes d’horreur et de tension!!! J’ai été bluffée dans la partie sur la possession de la fausse médium et la fin du livre!!! On est happée quand il nous raconte ces moments très intenses!!! Bien sur Edbrook est à la hauteur de nos attentes cauchemardesques et fantomatiques, et je dois dire qu’en lecture c’est presque aussi efficace que dans les films!!!



Par contre je rajouterai quelques bémols : l’enquête sur cette fameuse maison est entrecoupées de scènes flash back … Le pire c’est qu’elles ne sont pas inintéressantes mais gênent, et n’apporte presque rien au processus de l’ histoire… À part celle où on en apprends plus sur David et sa sœur , les autres sont un peu superflues ..Enfin moi je l’aurai vu autrement peut etre un cahier de ses enquêtes aurait été super???!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Les rats

Je n'aime déjà pas ces bestioles à la base... je dois être un peu maso sur les bords pour aborder un tel livre...Londres est complètement envahie par ces petites bêtes.. pas si petites que ça d'ailleurs. La population est terrorisée .. on le serait à moins !!

Une chose est sûre , c'est que à côté de la terreur, les dirigeants sont tous les même.. ils cachent la menace et les dangers pour éviter la panique de la population !! Est-ce une bonne chose, cela reste à voir. De même que l'ambition des politiques passe parfois avant l'intérêt de la nation et le bien être de la population.



L'auteur est un maître dans la description de la terreur et du machiavélisme des rats. Néanmoins certains points restent encore obscurs.. tout n'est pas dit dans ce premier tome... et ma curiosité est plus forte que mon dégoût des rats, je vais donc poursuivre sur le tome 2 de cette trilogie
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Le survivant

On lance mon premier au craps

Mon second est mercenaires , nains ou bien encore péchés capitaux

Mon troisieme est une petite ville de Suisse

Et mon tout est déception...Oui , dans ma grande bonté , j'ai décidé de vous faire gagner du temps:)



Eton , petite ville Anglaise , va connaître la plus grosse catastrophe aérienne de son histoire . Un boéing 747 s'y écrasera non loin . 333 passagers . 332 morts . Et l'heureux gagnant est...Dave Keller , le copilote devenu totalement amnésique suite au choc . Tu serais pas un tantinet douillet mon garçon ? S'en suivront une multitude de décés , étrangement rapprochés dans le temps , au fort relent spectral . Keller , rongé par la culpabilité d'avoir été le seul à en réchapper , épaulé d'Hobbs , médium spirite de renom , se fait fort de découvrir l'origine de ce petit miracle , élucidant par la meme le mystere de cette hantise qui gagne alors insidieusement l'ensemble de la population...



Vous avez vu 6e Sens ? Puis , dans la foulée Incassable du meme réalisateur que je ne me risquerai jamais à épeler . Alors vous possedez un bon aperçu de ce qu'est Survivant ! Sorte de polar occulte matiné d'ectoplasmes vengeurs !

James Herbert , né en 1943 , se fera un nom dans le milieu du récit catastrophe en sortant , coup sur coup , les excellents Les Rats et Fog . Avec Survivant , son troisieme roman , il s'aventure désormais dans l'univers du paranormal , univers qu'il affectionnera de façon récurrente ( Hanté , Le Secret de Crickley Hall...) .

Ce bouquin , c'est un bon moment qui aurait pu se transformer en lecture inoubliable d'ou la légere frustration...Bon moment car l'écriture d'Herbert est étonnamment visuelle . Il possede la faculté de donner corps à ses écrits , de les matérialiser en accroissant ainsi le plaisir ou l'effroi du lecteur . Il pose magnifiquement son récit , déroulant tranquillement un scénario ou enquete et terreur se partagent habilement les premiers roles . L'angoisse monte en puissance dans cette ville aux prises avec des évenements surnaturels inexplicables , rien à redire . Les esprits frappeurs frappent . Le lecteur est ferré ( surtout Léo ) , c'est un fait , mais à trop vouloir en faire , à jouer dans la surenchere systématique , l'abattement survient , cassant le rythme alors soutenu d'une histoire prenante ! Herbert multipliera à l'envie les exemples divers et variés de nouveaux cas de possession ( avec un réel talent d'ailleurs ) voués à disparaître prématurément et dans d'atroces souffrances ( yerk , yerk , c'est bon ça ! ) au risque de lasser . Au-delà de ça , les tableaux sont horrifiques à souhait , le récit tient la route ( mieux que l'avion ) et la métaphysique procure moults ( terme du Xe siecle , meme pas peur le gars ) frissons bien sentis ! Un bouquin qui aurait pu taper dans l'excellence en épurant , en taillant quelque peu...Et puis James , c'est quoi cette fin toute pourrie , hein , dis ? Je me voyais deja finir la bouche en cul de poule , les yeux exorbités , le palpitant battant la chamade plutot que réduit à pousser un huuumpff de déception désappointée...

Pas son meilleur mais une honnete copie dans le genre...



Survivant , meme pas mal !
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Hanté

Qu'il est rafraîchissant, par ces nuits d'été, de partir à la découverte d'un manoir anglais - hanté cela va de soi vu le titre - dans les frimas de l'automne. Famille à l'humour bizarre, bruits et manifestations non expliquées, ... Oui, on ne parle pas de hantise ou de fantômes avec David. Son scepticisme frôle le cynisme et il voue ses activités à démonter les ficelles des faux médiums et à dénicher des causes naturelles aux perturbations paranormales.



Le livre ne fait pas vraiment peur. Mais James Herbert instaure une atmosphère lourde, délétère et glauque autour de la vaste propriété. On sent en même temps que David l'ombre des murs épais d'Edbrook peser sur notre esprit. Et ce n'est pas mieux à l'intérieur avec ses pièces vétustes et négligées, et cette impression poisseuse qui imbibe l'habitation. Pour le côté demeure de charme et ambiance cosy, on repassera.



Hanté n'est pas le roman de l'année, ni le meilleur de James Herbert. Il procure néanmoins un bon moment de lecture. Si son héros a une nette tendance à lever un peu trop souvent le coude, il est intéressant d'observer son évolution au fil des chapitres et des tensions croissantes au sein de l'intrigue. Suspense, surnaturel, ... frissons délicieux
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Ballade pour un ange déchu

«Il ne s’agissait pas de cela… Oh non, personne n’oserait faire ça en plein jour, et encore moins dans un cimetière ! C’était obscène ! Creed réprima un sourire. C’était carrément dégouttant !»



Je découvre ce livre par une critique superbe de «Greg320i» et je dois dire que ce roman est un coup de cœur. Il fait partie de mes livres préférés de cet auteur. Je prends conscience que James Herbert est décédé en 2013, c’est quand même récent. Je sympathise et il restera toujours ses écrits pour se souvenir de lui. J’apprends en même temps qu’il était directeur d’une agence de publicité et un ancien chanteur de rock avant qu’il devienne un écrivain. Incroyable !







«Intense», «Machiavélique » et «Sensationnel», c’est trois mots qui représentent bien ce livre «Ballade pour un ange déchu». Dans mon esprit, je m’attends de voir un ange qui correspond un peu à Castiel, l’ange gardien, dans surnaturel. C’est-à-dire bienveillant même si il peut avoir des défauts. Il lui ressemble à cause de l’imperméable que les anges gardiens portent en général. En compagnie de Creed, notre héros, je prends une toute autre avenue. C’est loin de ce que j’avais imaginé comme ballade…



Narration :

Je dois donner une précision quand on ouvre ce livre. Tu as deux narrations et je suis surprise d’avoir aimée et embarquée dans son écriture vivante, mordante, où il choisit des mots forts et perçants où le lecteur se sent interpellé :

- Tu as celui qui raconte l’histoire, tu as l’impression qui le suit d’en haut, notre héros, notre badboy du livre : Creed.

- Ensuite, on suit Creed lui-même, dans ses aventures. On perçoit ce qu’il ressent tout au long de la balade.







L’histoire :

Dès les premières pages, on fait la connaissance de Creed, un paparazzi. Il va au cimetière prendre des photos, d’une actrice célèbre, décédée. Il est alors à la mauvaise place au mauvais moment. Il possède des photos qu’il ne devrait pas.

Creed est un badboy, il est un salaud, il est un profiteur. Il ne pense qu’à lui et même avec Grin (sa chatte) il a ses exigences. Il est en froid avec son ex-femme et il ne voit presque pas son garçon. Il ne croit pas non plus au surnaturel, aux esprits et aux fantômes. Il fait aussi une rencontre étrange où les évènements se corsent et son esprit s’embrouille. Il lui arrive un gros malheur : son garçon est enlevé et il n’a pas le choix de démêlé ce qu’il voit… C’est la course contre la montre pour aller sauver son fils, pour ne pas que son ex-femme lui tombe à nouveau dessus… C’est ainsi qu’il commence sa ballade en compagnie des anges déchus…



Définition d’un ange déchu :









Personnages :

Creed, oui, c’est notre héros. C’est un badboy, il est autant un macho que manipulateur. Il est aussi un fonceur, il est audacieux et il a confiance en ses propres moyens. Pour faire ce métier-là, tu as besoin de ses qualités pour réussir. Creed privilégie ses propres valeurs et on s’attache à lui. On ne peut pas lui être indifférent. On sent aussi qu’il change au cours de son aventure. Quand il part à la recherche de son fils, on dirait que ça le rend plus vulnérable et plus humain, ça fait de lui un héros. Il est entouré de beaucoup de personnages importants qu’ils l’aident dans son périple. C’est des personnages hauts en couleurs, avec chacun leurs personnalités comme Grin, (sa chatte), Evelyn (son ex), Sammy, (son garçon) Cally, (sa rencontre étrange) et Prunella (sa collègue). Creed maintient aussi trois principes qui lui tiennent à cœur :

1- Faites à autrui ce que vous n’aimerez pas qu’il vous fasse avant qu’il le fasse.

2- N’ayez jamais confiance en quiconque détenant l’autorité (ex-femmes/aimantes, étrangers serviables, religieux (de n’importe quelle variété.)

3- Pliez sous le vent des événements, et ripostez durement dès l’accalmie.







Conclusion :

Je peux dire que James Herbert saisi le lecteur avec la finale du livre. Tu es impatiente de savoir comment Creed va se débrouiller pour s’en sortir et tu assistes à tout un spectacle. Je trouve qu'il y a des ressemblances avec le film Carrie, que j’ai vu il n’y a pas longtemps.







Impressions :

C’est un merveilleux moment de lecture, enfin, même si j’ai fait un cauchemar une fois. C’est une histoire où tu plonges décidément dans le surnaturel, l’imaginaire et l’horreur bien évidemment. Tu y rencontres tes propres phobies et tu y fais vraiment un vol plané dans ce monde fantastique. Tu ne peux plus détacher tes yeux du livre car tu es absorbée.

L’auteur James Herbert sort sa plus belle plume et on se croit vraiment au côté de Creed dans sa ballade avec les anges déchus. Qu’est-ce que les anges

déchus ? L’auteur sort ses théories et pour cela il faut le lire. C’est très intéressant, il développe un peu d’histoire autour des personnages et il nomme même des légendes.

Walktapus pique ma curiosité au sujet du Vampire Nosferatu. Je suis allée voir des extraits des films de cette époque sur you tube. C’est bien fait mais je crois que ce genre de film me donne la chair de poule.



Pour terminer :

C’est un livre qui est très bien construit, l'histoire est bien racontée et l'action n'arrête pas. L'atmosphère est incroyablement prenante et tendue. À mes yeux, c’est un livre réussi et comme dit Greg320i, ce roman «Ballade pour un ange déchu» mérite sa place à côté des livres de succès de Masterton. Il contient la même thématique et le même engouement. C’est vraiment un coup de cœur pour moi, c'est un livre qui me fait rêver, il me fait frissonner et il m'évade à coup sûr.

Pour ceux qui aiment rencontrer des démons, pour ceux qui sont effrayés devant Frankenstein, pour ceux qui veulent combattre un ouragan, ce livre est pour vous.

Pour ceux qui veulent rencontrer un vrai héros où finalement ses défauts lui ont servi pour se sortir des situations difficiles, rencontrez-le.

Pour la finale, je suis très émue par la tournure des événements et encore une fois, on retrouve ici du grand James Herbert. C’est un livre que je n’oublierai pas de sitôt. Je conseille ce livre à ceux qui sont friands de ce genre de littérature mais attention au cœur sensible, il contient des scènes désagréables et assez tordues.



C'est toute une ballade qu'on entreprend, croyez-moi. Qui osera ?





P.S : il y a bien sûr la critique de Greg320i, qui m'a vraiment donné le goût de le lire. Elle est tentante, colorée et excellente. Je conseille ce genre à Angie77, Amarath, Masa, Pied2chien ! Walktapus, Hiroyuko, je doute...
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Fog

Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2013, l'usine Lubrizol de Rouen laisse échapper un nuage de gaz "faiblement toxique" (sic!)



Ce nuage se déplaça à l'est jusqu'en région parisienne, à l'ouest jusqu'au sud de l'Angleterre.



Nous nous trouvions sur le passage du nuage, et je me suis souvent demandé ce qui serait arrivé si il avait été plus que "faiblement" toxique...



Une réponse possible -quoique qu'assez peu probable !-se trouve dans ce roman de James Herbert.



A la suite d'un séisme dans un village anglais, un nuage de brume jaune apparait et se déplace et là où il passe intoxique les gens.



Mais d'une façon plus grave et plus insidieuse que de provoquer des crises d'asthme ou des nausées ( Lubrizol )

Les intoxiqués deviennent tout simplement des fous dangereux !



Bon, le livre écrit en 1975 a un peu vieilli et il faut bien sûr le recontextualiser.

Pas d'internet ni de portable en 1975 par exemple.



Il faut en revanche se souvenir que dans les années 70 le genre "catastrophe" était assez prisé, notamment au cinéma, et "Fog" entre à mon humble avis plus dans cette catégorie que dans celle du fantastique.



Un bon moment de lecture au final, un récit bien mené sans temps mort.



PS : Presque six ans jour pour jour après la fuite, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol prenait feu, occasionnant de lourdes pollutions, voilà...
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Les rats

Un roman d'horreur très réussi !

L'antipathie (quasi naturelle, peut-on dire), qu'on éprouve vis à vis d'une masse grouillante, agressive, et qui plus est porteuse de maladies, est pleinement exploitée dans ce roman.



Il est éprouvant. Les massacres s'enchaînent, on a du mal à le lâcher, on éprouve une fascination morbide et la même envie de "savoir" d'où vient ce fléau que le Professeur Harris.



C'est avec un style "coup de poing" que l'auteur nous tient, on ne se perd ni en détails, ni en fioritures, et même certaines scènes sont choquantes du fait de leur banalité (la scène chez la tante de la petite amie). Je pense que c'est fait exprès. Les personnages ne sont pas très développés, mais leurs descriptions efficaces (par exemple le très bête vice-directeur du collège). Comme c'est l'action qui prime, on s'en fiche.



Bref, avec ce livre, le but est atteint en ce qui concerne le dressage de cheveux sur la tête... Carton plein !

Juste la fin est un poil (humour ! mais il faut lire le livre pour comprendre, mdr !) décevante.
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L'empire des rats





C'est avec mon amie Saiwhisper, que je lis avec elle, le livre «L'empire des rats», le troisième opus, de la trilogie. James Herbert est toujours un auteur, que j'affectionne beaucoup, par son talent de conteur et ses histoires incroyables, intenses et inimaginables.







Électrique, Sanglant, Terreur



Fuyez pauvres gens, la terre se déchaine, le sol s'écroule et en plus les radiations fusent de partout. C'est le chaos et attention, alerte, alarme, ça sent les rats, qui approchent. À vos risques et périls, car c'est la panique, la catastrophe et la dévastation à bord.

C'est avec ma copilote Sai, que nous accompagnons les personnes qui se présentent à nous, et c'est beaucoup de personnages différents. Parmi eux, on va à la rencontre des personnages principaux, qui forment également un groupe. C'est avec eux, qu'on fait l'excursion et ils essaient de s'en sortir, du mieux qu'ils le peuvent.







On plonge assez bien dans l'univers, que James Herbert nous offre. J'apprécie beaucoup ses personnages, les ambiances et les thématiques sont bien mit en avant. le début est assez réussi, l'atmosphère apocalyptique est assez présent dans le livre et on ressent bien le climat malsain, qui s'installe. On constate qu'il n'a pas que des rats à combattre, que la mort s'épreigne partout. Il faut être constamment sur nos gardes, car le danger est partout.

Au fil des pages, l'auteur James Herbert parvient à garder mon attention mais je m'aperçois de quelques lacunes. Je trouve que le récit s'étend beaucoup et qu'il manque vraiment l'élément de terreur, autour des rats. Je perçois aussi que les événements sont un peu prévisibles et que les rats ne se manifestent moins même si on comprend mieux à la fin.







Le petit moins:

Je remarque que l'action autour des rats ne vient que plus tard et qu'il manque bien un vrai affrontement. Je suis un peu déçue et je m'attendais à plus.



Le petit plus :

J'approuve ses thématiques sur l'environnement, sur la survie et sur l'humanité. Grâce à ses descriptions fortes, imagées et précises, on s'y croit sur place. L'action peut se passer à plusieurs niveaux, les lieux sont bien choisis et on peut s'imaginer très bien les décors. On peut aussi déceler un humour sarcastique selon le contexte.







Des petits clins d'oeil :

Je me rappellerai toujours la scène des humains, qui défie le groupe, elle mérite à être souligné ainsi que les rats également dans le bunker, on saisit bien la haine qui est discernée aux humains. Je suis également émue par une scène touchante à la finale.



Des questions ouvertes :

À votre avis, combien de survivants, restent- ils dans le groupe, à la fin ? Est-ce que c'est si important d'être un petit groupe pour survivre ? Est-ce qu'il faut être indifférent aux autres qui souffrent sur notre passage ? Est-ce que c'est toujours les plus forts qui s'en sortent ?







Il reste que c'est un très bon moment de lecture. C'est toujours un plaisir pour moi, de lire ses livres à James Herbert, même si je dois l'avouer, je ne le fais plus souvent. Je suis contente d'avoir fini sa trilogie, j'en garde une très belle impression.

Je n'oublierai pas les personnages principaux comme Culver, Dealer, Kate. Des questions se défilent au moment de la lecture : «Est-ce qu'on agira comme eux ?», «Qu'est-ce que sera à ce moment-là notre attitude face à la survie, aux dangers et à la mort ?»

On réalise aussi la bêtise humaine, le côté noir de l'humain, ainsi que l'instinct des bêtes. Il aborde aussi des sujets très intéressants à propos de la génétique, les secrets du gouvernement, et des expériences en laboratoire. Je crois moi-même, que s'il l'avait voulu, il aurait pu faire une suite, mais cela c'est juste mon opinion.

Pour finir, je me rends compte, que je n'aimerais pas me trouver en face de ces rats. Je me vois crier alors : «Sauve qui peut». Si vous voulez savoir quel sort que leur réserve James Herbert, alors lisez cet opus.

Je remercie également Saiwhiper, d'avoir lu avec moi le roman «L'empire des rats», car sans toi, je manquais de courage.

C'est toujours un bonheur de lire avec toi et c'est toujours un beau partage nos échanges, que je fais avec toi, autour de ce livre. Grâce à la lecture, que j'ai fait ta connaissance et je te remercie pour notre belle amitié, qu'on partage à tous les jours.

Je remercie Nadou qui m'a inspirée également à rédiger ma critque.







Je conseille d'aller lire sa critique, à ma copilote, car je crois que nos avis se rejoignent. Et voilà, je termine donc ma lecture pour cette trilogie.



Siabelle

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