par Shirou :" Au crépuscule d'une très longue vie, le roi des rois voulut s'offrir un dernier plaisir : posséder toutes les histoires des hommes. Que va-t-il se passer ? J'aime beaucoup ce livre , de très belles illustrations et les écritures sont assez grandes et je vous le conseille.
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Oui, je l'ai lu et je me sens un peu abattue. Ce livre, c'est un hommage à tout les esclaves pour que l'on oublie pas. Je pense que c'est un livre indispensable pour une vie de lecteur. Traiter des hommes comme des bêtes, c'est se traiter soi-même comme une bête. Surement que les gens qui faisait cela étaient bien des bêtes enfin de compte. Quoique, certaines bêtes sont plus humaines que ces gens là.
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Taro se promène au bord de la mer lorsqu'il croise deux garnements qui malmènent une tortue : il décide de leur échanger ses coquillages contre l'animal, qu'il remet à l'eau. Le temps passe et Taro doit travailler. Alors que ses collègues pêcheurs peinent à trouver de quoi manger, le jeune homme remplit toujours ses filets. En allant toujours plus loin, Taro tombe à l'eau et se laisse couler... La tortue le conduit alors dans le palais du Roi des Mers...
Inspiré d'un conte japonais, ce superbe album nous transporte, tant qu niveau du texte que des magnifiques dessins. Les couleurs sont particulièrement remarquables !
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L'ombre de Valentin le suit partout. Elle peut changer de taille, de forme, de couleur... mais elle est toujours là.
Or, un jour, le petit garçon, pressé, lui fait pipi dessus... A partir de là, tout se détraque : l'ombre de Valentin devient indomptable !
Un album drôle et tendre, avec des illustrations amusantes et un beau texte, poétique et plein d'humour.
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Taro, jeune pêcheur, sauve deux fois une tortue. Celle-ci lui rend la pareille un jour qu'il manque de se noyer, et elle lui montre les merveilles du royaume des mers... Mais le temps va passer, que va-t'il découvrir en rentrant chez lui? Cette histoire, d'après un conte japonais, rappelle de nombreux autres contes et récits dans lesquels le héros découvre un autre monde et perd ses racines : la fin du conte est triste et mélancolique (le temps a passé et il ne retrouve plus les siens). Les dessins sont assez épurés : sur un fond dégradé dans des couleurs douces, les personnages se découpent, vêtus de noir.
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Mère l'oie après avoir couvé ces neufs œufs découvrent ces oisonnes, mais la dernière est totalement différente des autres, elle est rose, c'est décidé elle sera Roselle.
Et lors d'un vol, un drame se produit et Roselle va prendre les choses en mains (en pattes) mais ses sœurs et elle vont être piégées par un homme étrange qui va commencer à les engraisser et même leur fournir la télévision pour passer le temps. Mais Roselle en a décidé autrement.
C'est un album très intéressant et complet sur le choix d'être soi, d'être libre et de se faire confiance. Et de conserver son côté rebelle. Les illustrations sont colorées et tendres. C'est un bon moment en compagnie de ces oiseaux appartenant à la famille des anatidés.
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MAGIQUE ! A réserver d’ores et déjà !
L’histoire intemporelle de Dorothée, cette petite fille du Kansas transportée au pays d’Oz et de ses trois compagnons de route : l’épouvantail sans cervelle, Fer-Blanc et le lion peureux.
The Wonderful Wizard of Oz est née en 1900, sous la plume de L. Frank Baum. Un roman considéré comme un des grands classiques de la littérature anglo-américaine pour la jeunesse.
Ce magnifique album CD s’inspire non seulement directement du texte, mais aussi du film musical qu’en a tiré Victor Fleming en 1939 et dont les incontournables chansons sont présentes tout au long de l’histoire.
La narration limpide, posée et un tantinet espiègle de Natalie Dessay est en parfait accord avec la beauté des mots et de la musique : usant avec brio de sa voix – de ses voix !-, elle donne au récit le souffle de la vie.
Les superbes illustrations, au graphisme soigné, permettent de suivre aisément le récit et de plonger dans cet univers enchanté et enchanteur : tout en demeurant fidèle à l’esprit du roman, Olivier Desvaux a su réinventer les personnages avec humour et originalité, les mettant en scène dans des lieux rassurants, poétiques ou fantastiques. Les lecteurs observateurs pourront même s’amuser à rechercher les trouvailles qu’il a discrètement glissées tout au long des pages.
En fin d’ouvrage, des partitions invitent à interpréter en parole les principaux airs, traduits en français.
Un vrai régal pour tous !
Une belle histoire à lire, à regarder, à écouter et à rêver !
En vente dès le 24 septembre.
N.B : des extraits sont à écouter sur le site de l’éditeur.
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On aime bien cette version de l'auteur-conteur Jean-Pierre Kerloc'h, insistant pour nous faire sourire sur la caractère étourdi ou benêt du pauvre petit Jack.
C'est le point de départ de ce conte si connu : Jack qui échange sur le chemin sa vache qui ne donne plus de lait contre des haricots (prétendus magiques). La situation est forcément incongru pour le jeune lecteur, avec ce pauvre Jack qui ne semble pas s'en sortir avec une consigne simple : vendre la vache au marché car nous n'avons pas d'argent et revenir avec la recette, sans s'arrêter en chemin, ni "tenir le crachoir" à un loup.
Dès le départ, c'est le drame (qui de la mère ou du fils va manger l'autre ce même soir, se demandera t-on?).
Les noms des ogres Morfalou, Gargouillagot, N'a-qu'un-oeil et Bouftoucru, nous ferons oublier le pire et la cruauté de la situation.
Le texte ajoutera une pincée de "ma Bouboule chérie" et de "Mon Ogrounet", c'est dire si il y aura aussi de la tendresse pour contrebalancer et c'est heureux.
Comme dans le conte d'origine, Jack trouvera une récompense à sa confiance donnée, ne subira pas sa naïveté et profitera de recours anti-misère magiques et fabuleux.
Mais Jack? Dans les contes, vole t-on pourtant, quand bien même un bon sac d'or résoudrait bien toutes leurs peines?
Jack aura pour sa mère réponse à tout : " J'ai volé un voleur. Alors, on peut le garder..."
L'illustration sera aussi espiègle, proposa sa version, sans autres formes d'explications, aussi nous demanderons nous si ce n'est pas le Yéti qui aura troqué les haricots contre la vache.
La version est rythmée, dynamique et devrait plaire à écouter et raconter.
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Le Magicien d'Oz, un classique étonnant, où la propre force intérieure se montrera plus utile face à l'adversité que la magie elle-mêmes. Les personnages seront les héros de leur propre histoire.
Le début de l'aventure de L. Frank Baum commence comme un gros éternuement sur la première scène, une tornade souffle sur le Kansas et la maison de la petite héroïne Dorothée (Dorothy) est aussitôt déplacée dans un grand tourbillon avec tout le reste au pays magique d'Oz.
Ce qui monte, redescend, c'est scientifique même en Oz et c'est sur la tête de la sorcière de l'Est que la maison tombera, faisant automatiquement de Dorothée, une grande magicienne libératrice dans le quiproquo.
Une nouvelle héroïne au pays d'Emeraude!
Quelques sorcières défiant le grand magicien d'Oz et imposant leur pouvoir par des alliances, la petite fille se fera d'emblée des ennemies aussi.
Comment partir de ce drôle de monde et retrouver sa famille?
Ils sont bien gentils mais on a une vie et une maison quelque part.
On lui conseillera de suivre le chemin de briques jaunes qui mène jusqu'au Magicien du pays d'Oz, le puissant.
Il semble avoir la solution à tous problèmes.
Le grand des grands sera très très sollicité et d'autres personnages singuliers partageront le voyage de Dorothée pour demander un cerveau pour réfléchir pour l'épouvantail, un coeur pour éprouver pour le bûcheron de fer et du courage pour être un lion digne de ce nom pour ce dernier.
L'auteur Baum leur promet surtout un bon parcours initiatique qui révélera qu'en définitive ce qu'ils cherchent est déja présent, en croisant nains, magiciennes et sorcières, .
En gros, aide toi et le grand Oz t'aidera, voici ce qu'il faudra retenir car le bout du chemin sera étonnant et choquant.
Mais ne dévoilons pas tout.
Plusieurs versions existent pour donner le goût de découvrir cette quête du retour, romans jeunesse, livres-cd, bande-dessinées, toutes très intéressantes.
Nous raffolons des illustrations de Charlotte Gastaud sur l'adaptation de Maxime Rovere.
La version de chez Didier Jeunesse avance une proposition tout aussi alléchante, le conte est réécrit par Jean Pierre Kerloch', auteur-conteur reconnu dans l'oeuvre jeunesse on retrouve de nouveau Nathalie Dessay bien présente sur cette collection de Livre-CD pour la voix.
Petit bonus, le récit offrira des passerelles au film de 1939 de Victor Fleming avec la célèbre chanson de Judy Garland "Over the Rainbow", entre autres.
Que les jeunes lecteurs ne se privent pas des adaptations cinématographiques.
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Une histoire accessible mais sans grand intérêt.
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Alors là, je dis chapeau ! Quel relecture du petit chaperon rouge !
C'est frais, c'est drôle, c'est décalé, c'est bourré de références à d'autres contes, de jeux de mots, de mots-valises.
Bref, c'est un pur régal !!
J'ai adoré !
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Tu es en bois de pin, alors je t'appellerai Pinocchio".
L'auteur et conteur Jean-Pierre Kerloc'h rendra hommage à Carlo Collodi, père du pantin de bois, en réécrivant une version plus accessible pour les plus jeunes écouteurs d'histoires qui commencent à lire.
La version sera rythmée avec les mots comme peuvent l'être les contes. Kerloc'h va donner de la musicalité pour accompagner la malice et les aventures condensées ici du personnage.
La version de Disney insistera d'avantage sur l'ingénuité du pantin et la magie d'une marionnette de bois qui s'animera (celle des contes), qui pourrait devenir un vrai petit garçon de chair et de sang (celle des actes vertueux. Être un vrai petit garçon, c'est être un bon garçon de préférence obéissant. Il y avait en ce temps de bons maris, de bonnes épouses et ainsi, de bons enfants).
Nous l'aurons remarqué, les dernières versions (dont celles portées au Cinéma ) remettront en perspective le dénuement et la bonté de Geppetto. Il est pauvre, il n'a pas d'épouse et pourtant il voudrait un enfant.
" ... Geppetto lui tailla un costume en papier, et lui fit un chapeau avec un vieux journal...".
Il donnera tout et le peu qu'il aura à cette bûche, ce qui pourrait sembler ingrat et stupide aux vues des autres et aux regards des nombreuses bêtises, de l'incorrigilité de Pinocchio. Il semblera être une peine perdue.
Et pourtant, comme beaucoup de mauvais garçons et de mauvaises filles qui en feront voir des vertes et des pas mûres, à des parents qui leur auront tout sacrifier, parfois rien ne sera écrit d'avance. Le changement pour rendre fier sera toujours possible.
Pinocchio. Il fautdra qu'il apprenne, il ira à l'école (mais fera l'école buissonnière ).
Encore très naïf, il croira qu'en plantant ses sous sans la terre, comme le lui recommenderont le renard et le chat, il pourra faire pousser le fameux arbre de l'expression où l'on peut cueillir de l'argent à volonté.
Le pantin aimera sincèrement son papa mais se laissera facilement distraire, il y aura du coeur en Pinocchio mais il lui manquera le bon sens (et sans doute le plaisir d'aller à l'école, d'apprendre).
La version de Kerloch sera, au lieu d'un roman, un conte moral utile.
Les illustrations de Caroline Desse adouciront aussi le propos de la version pour continuer d'enchanter avec Pinocchio le courageux pantin qui sauvera son papa du ventre de la baleine.
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Très belle histoire, une revisite de la belle et la bête par Jean-Pierre Kerloc'h.
Le père de Lisebelle est un inventeur de chaussures qui connais la richesse et la pauvreté. Lisebelle a deux sœur par très sympa avec elle. Une histoire qui ce veut original par les idées de l'autre de faire cette revisite de la belle et le bête. Les enfant qui adore les robots et les invention vont vouloir dévoré ce livre. Mon avis même si j'aime pas les robots je trouve cette histoire bien écrite. Je le recommande de le lire en famille.
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