AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean d` Aillon (678)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lucius Gallus, tome 2 : Le complot des Sarm..

J'ai trouvé ce petit livre – deux cents pages - au rayon "Policier" .

A vrai dire, ce ne sont pas les deux intrigues qui m'ont particulièrement attirée, mais plutôt les lieux où se déroulent l'action « Aquae Sextiae » « Massilia » et

« Tarusco » autrement dit Aix-en-Provence, Marseille et Tarascon.

Je pensais y trouver quelques descriptions de ces villes du temps où elles étaient cités romaines, mais « non illud », ou plutôt nenni de tout cela !

Deux histoires qui mettent en scène des personnages typiques du premier siècle après J.-C. : édile, gladiateurs, esclaves, des scènes animées de la vie de tous les jours…

En revanche, le vocabulaire latin est pléthorique, et mon petit dictionnaire Hatier -Latin-français - n'a pas toujours suffi, il a fallu que j'aille dénicher le gros Gaffiot très poussiéreux (le pauvre !) au fin fond de la bibliothèque . (Ça ne me rajeunit pas tout ça !), car il n'y a pas de lexique en fin de livre.

Vous voulez quelques exemples ?

Lanista : celui qui dresse les gladiateurs,

Lupa , oui c'est la louve, mais c'est aussi la prostituée. (là j'avais compris d'après le contexte !),

Ornatrix : femme de chambre , coiffeuse,

Popina , là j'aurais pu trouver : restaurant, gargote qui fait la popote ! …

En fait, un exercice distrayant et instructif.

Un livre qui pourrait être amusant d'étudier au collège ou au lycée en classe de latin (sûrement plus plaisant que le "De natura rerum" ou le De Bello Gallico ) ou d'histoire romaine.



Commenter  J’apprécie          102
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Nous voilà plongés dans la vie brutale des gens du début du XIIIè siècle. La crasse, les poux, le froid, les voyages harassants, les supplices, les cachots. Vie quotidienne malmenée ou exaltée par la grande Histoire : les croisades, le commerce des reliques, la guerre entre Jean d'Angleterre et Philipe Auguste de France.

Au milieu de toute cette vie foisonnante et décrite avec talent, nous suivons une troupe improbable dans laquelle l'amour, la vengeance, le prestige et autres ambitions personnelles mettront à mal la fragile alliance de ces héros dans une quête commune.



C'est un gros travail de documentation de l'auteur qui fait apparaître de nombreux personnages historiques en respectant même leurs paroles rapportées par des témoins tout en ayant une trame romanesque et épique solide. Ceci fait de ce roman une lecture instructive et passionnante de laquelle j'avais du mal à m'arracher certains soirs!



A lire!



PS: ce roman fait partie d'un ensemble plus vaste mais dont on peut lire le tome sans avoir lu les précédents.
Commenter  J’apprécie          100
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Le roman se déroule entre 1201 et 1203 et nous fait voyager en Terre Sainte lors des croisades, puis en France pour se terminer à Rouen. Aliénor d'Aquitaine tour à tour reine consort de France puis d'Angleterre, vit retirée à Fontevrault. Entendant parler d'une relique exceptionnelle disponible à l'achat en Terre Sainte, elle décide d'envoyer une expédition pour l'acquérir. Le Maçon, jeune clerc érudit et à l'ambition démesurée prend part à cette expédition et profite d'une épidémie de peste sur le bateau pour prendre la tête de l'expédition. Il n'aura de cesse de prendre possession de la relique et de l'apporter lui-même à sa reine!





Cette expédition a lieu sur fond de guerre acharnée entre Philippe Auguste roi de France et Jean sans Terre, roi d'Angleterre, son vassal rebelle, fils d'Aliénor. La lutte va faire rage pour cette précieuse relique entre ceux qui la veulent pour des raisons religieuses et ceux qui, comme Jean Sans Terre souhaitent l'acquérir pour faire fortune ou asseoir leur pouvoir.





De retour d'une précédente aventure Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour, héros récurrent des romans de Jean d'Aillon, se trouve à Marseille quand un bateau accoste, un bateau venant de terre sainte. Persuadé d'y trouver des hommes d'armes pouvant l'aider à regagner sereinement son fief, Guilhem guette le débarquement. Il engage plusieurs hommes dont l'un est porteur de la relique. La petite troupe est suivie par Le Maçon toujours déterminé à mettre la main dessus. Il attendra l'arrivée au fief de Guilhem pour attaquer le détenteur de la relique qui n'est autre que le linceul du Christ. Guilhem d'Usuel poursuivra l'assassin jusqu'à Rouen pour venger ses hommes.





Ce roman nous plonge dans une période troublée dans laquelle, comme souvent la religion, les symboles religieux, la superstition qui en découle, jouent un très grand rôle. Jean d'Aillon nous fait voyager d'escarmouches en batailles, à travers ce début de siècle, entre Terre Sainte et France. Le lecteur est plongé dans cette période, il assiste à toutes ces aventures comme si il y était. Un roman passionnant au rythme haletant, une atmosphère politique et sociale superbement rendue, une attention permanente au détail voilà les marques de fabrique des romans de Jean d'Aillon qui encore une fois nous régale. Ce roman fait partie d'une série, mais nul besoin d'avoir lu les précédents pour apprécier l'histoire. Je découvrirai les autres aventures de ce chevalier troubadour avec un grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          100
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Voilà ce que j'appelle un véritable roman d'action.

Aucune lenteur, aucune longueur, l'auteur ne s'attarde pas dans les descriptions qui ne lui servent qu'à poser l'intrigue et planter le décor.



Cependant, les nombreuses références et rappels historiques peuvent parfois ralentir la lecture de ce roman, pour qui ne maîtrise complètement l'histoire de France et celle d'Angleterre.



Car les romans de Jean d'Aillon sont très bien documentés, ils nous permettent de découvrir et bien appréhender la vie au temps des troubadours.



Le style est alerte, les personnages bien campés, tout cela rend la lecture de ce livre agréable.
Commenter  J’apprécie          100
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Jean d'Aillon nous entraîne cette fois en 1198 sur les pas de son nouveau héros Guilhem d'Ussel, chevalier-troubadour. L'action se déroule à Marseille et aux Baux de Provence, jolie cité médiévale qui méritait bien d'être un des acteurs principaux de cet ouvrage. Sept personnages tous très différents les uns des autres, se retrouvent mêlés, pour des raisons variées, à une tentative d'évasion d'un prisonnier qui se trouverait dans la citadelle des Baux. Parmi tous les personnages de ce roman, on retrouve Robert de Loksley, plus connu sous le nom de robin des bois et dont on parle tant en ce moment. Mais on s'attache vite aux sept protagonistes de l'histoire qui nous est contée.



Suite à la disparition du Vicomte Roncelin qui dirige la ville de Marseille et à l'assassinat de sa maîtresse, la piste mène le groupe aux pieds de la place forte. Il faudra faire preuve de ruse pour pénétrer à l'intérieur et tenter de libérer le vicomte. Il y a de l'action - scènes de bagarre et explosions -, de l'aventure, du suspens... On ne s'ennuie donc pas un instant !

Comme toujours, l'ouvrage est fort bien écrit et parsemé, à dose homéopathique, d'informations historiques qui permettent de replacer l'aventure dans son contexte. On passe donc un moment divertissant et instructif à la lecture de ce livre.

Il n'y a donc plus à attendre : il vous faut lire cet ouvrage et vous faire votre propre opinion !!
Commenter  J’apprécie          100
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Encore une aventure pleine de rebondissements pour le chevalier troubadour.

Le voici à nouveau en prise avec le prince Jean Sans Terre et ses sbires plus malfaisants les uns que les autres.

De plus, nous croisons les "fabricants" de reliques qui font encore parler d'elles plusieurs siècles plus tard.

Cette aventure ne dément pas la qualité des récits précédents. C'est toujours un excellent moment lecture. A tel point que je suis arrivée à la fin du roman sans m'en apercevoir.
Commenter  J’apprécie          91
Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..



Intermède entre le premier et le deuxième volume. Nous suivons Guilhem d'Ussel dans une aventure sur la route de Paris au cours de laquelle il aidera des serfs à mettre la main sur une charte falsifiée par le seigneur de Chissey.



Chouette interlude, bien documenté et finalement plus intéressant par les informations qu'on en retire sur l'époque que pour l'intrigue.

Commenter  J’apprécie          90
La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Catholiques et protestants, deux religions, le même dieu, dans les 2 cas des français... Jean d'aillon nous plonge dans ce monde incroyablement violent et guerrier.. Tout débute par la Saint Barthélémy le 24 août 1572 sous le règne de Charles IX et de sa mère Catherine de Medicis. Nous nous retrouvons quelques années plus tard sous le règne de Henri III, frère de Charles et dernier fils de la reine mère, dans de nouvelles intrigues. Henri III roi faible et un peu fol, la famille de Guise fervent catholique et qui veulent déposer Henri et enfin le troisième Henri, le roi de Navarre qui est protestant.. C'est dans cette France déchirée qu'on va faire connaissance de Nicolas Poulain policier de son état et Olivier Hauteville.



Un roman historique plein de rebondissement et haletant.. J'ai du quand même passer beaucoup de temps de recherche sur cette époque.
Commenter  J’apprécie          90
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Les exploits d'Edawrd Holmes est un recueil de trois nouvelles. les deux premières se situent avant La ville de la peur et la dernière après.



Comme cela a déjà pu être constaté, l'auteur a déjà succombé et succombe encore aux révélations intempestives ! Celles déjà commises ailleurs ôteront une grande part d'intérêt offert par ces trois histoires, malgré une qualité indéniable.



Si l'on tente d'oublier cette regrettable pratique, il faut bien reconnaître que Jean D'Aillon sait s'y prendre pour nous embarquer dans des récits historiques dignes des plus grands romans du genre. Il emprunte ici assez peu à la geste homésienne, tout en nous embarquant dans des histoires des plus intéressantes.



Bien qu'elle se hisse à un bon niveau, le chanoine à la lèvre tordue est probablement l'histoire la moins intéressante. Elle se déroule dans un contexte intéressant, emprunte à une célèbre nouvelle, fait intervenir des fausses pistes intéressantes, met Edward en difficulté et laisse jouer un drôle inoubliable à Watson. mais hélas, la révélation du coupable ne surprendra guère et donnera à tout ce qui est déployé pour en arriver là, une curieuse impression de remplissage.



Cinq médailles d'argent nous laisse sur un récit composé en deux parties. Edward n'intervient que dans la seconde et sa présence en viendrait presque à contrarier le lecteur français. Comment ne pas s'attacher aux personnages de la première partie, à leur projet ? Cette position est des plus intéressantes et nous laissera avec un curieux sentiment.



Avec l'escarboucle de Marco Polo, Edward est partie pour une aventure qui aurait largement pu remplir un roman en entier. Elle rappellera (ou plutôt annoncera) La ville de la peur, mais qu'importe. Si le suspens peine à tenir, l'intrigue révélera de belles surprises.



Ces trois nouvelles, assez longues, sont intéressantes et sauront nous tenir jusqu'à la dernière page. Tout (ou presque) est bon : le style, les intrigues, les personnages, malgré quelques déceptions. Dommage que tout ces efforts ne puissent porter tous leurs fruits.



Vous l'aurez compris, voici un bon recueil mais qu'il faudra lire au bon moment pour ne pas se voir gâcher tout le plaisir !
Commenter  J’apprécie          90
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Il fût un temps où j'ai lu tout un paquet de pastiches, plus ou moins respectueux, plus ou moins réussi de Sherlock Holmes mais celui-ci m'avait échappé, et ce alors même que j'apprécie les romans policiers historiques. Mais voici qui est réparé, et si je n'irais pas prétendre que c'est de la grande littérature, c'est de la littérature diablement efficace, ça se dévore avec plaisir.

Le récit en lui-même est l'introduction par Jean d'Aillon de ses héros repris de ceux de Conan Doyle. Nous voici en plein règne du pauvre roi fol, et Bourguignons, Armagnacs et Anglais se déchirent, et déchirent le royaume. Les Anglais règnent à Paris, le Dauphin a dû fuir et les grands s'entrassassinent joyeusement tandis que les petits meurent de faim. Sympa, l'ambiance !

Ici, notre détective est clerc, notre bon docteur est archer, blessé à Azincourt, et si le titre rappelle vous-savez-quoi, l'intrigue en est à vrai dire fort éloignée. Pas grave, j'aime les romans historiques, et le tout est mené tambour battant.

Fort distrayant .
Commenter  J’apprécie          92
La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

C'est le premier roman de Jean d'Aillon que je lis et je ne suis pas déçu. Une écriture simple et facile à lire; ce récit est tout simplement passionnant et agréable.



La richesse des descriptions d'un Paris du XVIe siècle sous Henri III est fabuleuse. On découvre le vrai Paris de l'époque, les ravages des guerres de religion, le quotidien des habitants (prendre un bain par mois est faire preuve d'hygiène!). On s'y croirait presque! Jean d'Aillon propose un environnement historique très sérieux, fort bien documenté, doublé d'un aspect sociologique étoffé.



Mais qu'en est-il de l'intrigue policière? Elle est plein de suspens et fluide, le réel et la fiction sont parfaitement entremêlés. Les personnages principaux Nicolas Poulain, Olivier Hauteville et Cassandre de Mornay sont attachants, sympathiques et parfaits dans leur rôle d'enquêteur.



C'est à lire! Ce n'est que le premier opus d'une trilogie et je ne manquerai pas la suite ...
Commenter  J’apprécie          90
La vengeance du Baphomet

L'histoire raconte "l'affaire des brus". Ce scandale, donc, des 3 princesses bourguignonnes accusées d'avoir trompé leur maris avec des chevaliers. Episode bien connu de l'histoire de France pour qui connait les Rois Maudits.



Je n'ai pas souvenir d'avoir lu beaucoup de roman de Jean D'Aillon même s'il devrait faire partie de mes auteurs fétiches.



J'ai, d'abord, eu assez difficile de comprendre si "la vengeance du Baphomet" faisait partie d'une série ou d'une suite quelconque ou s'il pouvait se lire de façon indépendante.



Questionnement d'autant plus compliqué que le roman est en deux parties.

Il faut savoir qu'au terme de la première partie, l'intrigue n'est pas réglée.



Ensuite, apparemment, cette histoire ne s'inscrit pas nécessairement dans une suite même si un autre roman raconte comment le héros, Robert de l'Aigle, ne devient pas templier.



L'histoire m'a intéressé. J'ai trouvé le roman bien écrit si ce n'est que je trouve que l'auteur décrit trop les tenues et les bâtiments. Ce qui, à mon sens, alourdit l'histoire.



Sans dire que Jean d'Aillon fait désormais partie de mes incontournables, j'envisage, néanmoins, la découverte d'autres romans de cet auteur.

Commenter  J’apprécie          90
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Edward Holmes et Gower Watson se retrouvent pour résoudre cette histoire qui se passe à Paris par grand froid ou des loups font partie des personnage principaux.

Cela me rappelle la chanson de Serge Reggiani "Les loups sont entrés dans Paris".

Comme à son habitude, l'auteur nous transporte dans cette énigme qui pour ma part est très plaisante et facile à lire.

Que du bonheur.
Commenter  J’apprécie          91
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Une enquête d' Holmes et de son ami Watson qui nous plonge dans un Paris où régnaient la faim, le froid et la misère. C'est la rencontre des 2 compères qui vont déjouer un complot. On redécouvre l'histoire de cette époque ou Paris était sous gouvernement Anglais. L'histoire est bien menée et nous avons qu'une hâte, finir ce roman au plus vite.
Commenter  J’apprécie          91
Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 4 : La co..

Amateurs d’expressions savoureuses et de mots fleuris, passez votre chemin ! Ici, point de termes ampoulés ni de belles métaphores propres au verbe de la Renaissance. Jean d’Aillon assume un style sobre et plat qui n’est pas pour faciliter l’immersion.



Autre handicap, le "poids" de l’Histoire. Assommé par force détails à l’intérêt parfois discutable, perdu au milieu d’une foule d’aristocrates dont les privilèges et la richesse se mesurent à la longueur de leur patronyme, on s’emmêle les pinceaux et on se prend à renoncer.



Mais la persévérance l’emporte. Bien nous en prend ! Car les conjurateurs œuvrent dans l’ombre. Bientôt, les mécanismes de leur conspiration se mettent en branle. Et nous voilà entraînés dans de sombres cabales où les Grands s’écharpent pour se partager les miettes du pouvoir.



Saluons aussi la rigueur sans faille de l’auteur qui permet à son intrigue de se fondre dans les grandes pages de l’histoire de France sans les écorner.
Commenter  J’apprécie          90
Les aventures d'Olivier Hauteville : La Bête ..

Nous sommes en 1590. Le royaume de France est plongé dans le chaos suite à l'assassinat du roi Henri III. Son héritier légitime est rejeté par une partie de la population car huguenot. Henri de Navarre doit petit à petit, reprendre possession de son royaume par la force. Avec ses troupes il fait le siège de Paris, une capitale aux mains de La Sainte Ligue, groupement de catholiques acharnés. Très vite la famine ravage les rues de la capitale. Mais les ligueurs ne veulent pas céder.



"Et pour cause, dans les meilleures maisons de Paris, on avait faim. Les serviteurs ne recevaient qu'une demi-livre de pain ou de bouillie par jour et étaient contraints de chasser chiens et chats.



La seule chose bon marché restait les sermons des prédicateurs qui assuraient que c'était fort agréable à Dieu que de mourir d'inanition. Certains déclaraient même qu'il valait mieux tuer ses enfants que de reconnaître pour roi un hérétique."



Dans ce Paris ravagé par la faim, un cadavre de femme en partie dévorée est découvert dans le cimetière des Saints Innocents. D'autres corps de femmes sont découvert par la suite, de qui on a bu le sang. Pierre Pigray, chirurgien appelé pour examiner les cadavres pense qu'il s'agit là des oeuvres d'un loup-garou. La Ligue va sauter sur l'occasion. Pour relancer la résistance émoussée du peuple de Paris, elle va lui faire croire que la responsable de ces crimes est une bête démoniaque envoyée par ce "chien de béarnais".





Olivier Hauteville, chevalier fidèle au roi légitime, va s'infiltrer dans Paris pour libérer un sympathisant du roi emprisonné car il avait tenté de faire entrer le roi dans Paris, essayer de déjouer un assassinat contre ce dernier et affronter une vieille connaissance en la personne de Louchart, commissaire félon acquis à la Ligue pour faire fortune.





Ce passionnant roman particulièrement bien documenté nous emporte dans ce Paris sous tension. Un Paris écartelé entre la soumission au roi légitime, et l'obéissance à la religion catholique marquée par le fanatisme religieux. Une Ligue elle même divisée en deux factions. Nous sommes également plongé dans cette période par le style de l'auteur, un style vif émaillé d'expressions de l'époque. Un style qui rappelle celui de Robert Merle dans Fortune de France qui reste pour moi une référence dans le domaine du roman historique. Nul doute, Monsieur d'Aillon que je replongerai avec délices dans les aventures de vos héros.
Commenter  J’apprécie          90
Lucius Gallus, tome 1 : Attentat à Aquae Sext..

Le roman s'ouvre sur une liste récapitulant tous les personnages, une liste bien précieuse, surtout pour ceux qui n'ont pas l'habitude des noms latins, puisqu'il y a pas moins de 38 personnages !

L'auteur a pris le parti d'expliquer les termes latins au fil du texte via des notes en bas de page : c'est plutôt une bonne idée, car la lecture est moins coupée que s'il fallait se rendre en fin d'ouvrage pour consulter un glossaire. Cependant, certains termes ne sont pas expliqués et je me mets à la place d'un non latiniste, c'est énervant. Trois exemples : page 28 : "La chaise se dirigea vers les horrea et les greniers publics de l'autre côté du forum." ; page 30 : "Il resta un moment à l'intérieur de la fraîche et silencieuse cella, contemplant avec surprise les lieux déserts." ; page 354 : "En outre des manipules de triarii et de hastati sillonnaient en permanence la palestre, le regard aux aguets." Un bon point concernant ces notes de bas de page : certaines relèvent les traces archéologiques dans la ville, ce qui permet de voir que l'auteur s'est effectivement bien documenté. Mais pourquoi ne pas être allé jusqu'au bout du raisonnement en proposant un plan de la ville à l'époque ? Car oui, l'auteur s'est documenté, mais on ne peut concrètement rien faire de ces indications sans carte.

Autre élément énervant : l'auteur interrompt son récit de manière artificielle par des explications un peu trop professorales compte tenu du contexte littéraire. Elles auraient été très bien en fin d'ouvrage. Un exemple en page 83 : "Il montra du doigt les nombreuses tabernae et thermopolia où l'on pouvait acheter à manger ou à boire, le haut de la rue étant consacrée essentiellement à la restauration. Les thermopolia n'étaient souvent que des comptoirs en bois dans lesquels on avait encastré de grosses jarres contenant des légumes baignant dans l"huile d'olive. Parfois, une peinture laraire au fond de la boutique montrait les dieux protecteurs du lieu en train de faire des libations."

Toujours dans un souci de pédagogie, Jean d'Aillon propose en fin d'ouvrage une bibliographie pour les lecteurs qui souhaiteraient savoir quelle est la part de vérité dans ce roman. Mais on aurait aimé avoir d'emblée en annexe un texte relatant la situation historique, politique et économique de l'Empire romain au début du Ier siècle après Jésus-Christ. Car rien ne dit que le lecteur ira piocher dans le bibliographie. Or Jean d'Aillon entremêle avec virtuosité vérité historique, hypothèses et récit, ce qui fait qu'à moins d'être spécialiste de l'époque et du lieu on a du mal à savoir ce qui est du domaine de l'imagination et ce qui est du domaine du réel. À la place, on a droit à des annexes assez indigestes et inutiles sur l'écoulement du temps, les prix, les mesures et les salaires : aucun intérêt dans le cadre de ce roman. Ah si, parlons-en de l'écoulement du temps : au lieu de donner les dates actualisées, l'auteur a pris le parti de les donner selon le mode romain. Conséquence : on est vite paumé, car on perd toute notion du temps. Pour rappel, le récit débute le 4 juillet de l'an 2 et s'achève le 17 juillet de l'an 2. Dans le cas présent, vous obtenez des marqueurs de temps du type (page 123) : "Jour avant les nones de Julius de l'an 77, le soir".

Bref, quand on lit un roman historique, on cherche à s'évader mais aussi à apprendre. Certes, on s'évade ici, mais on n'apprend pas : l'auteur n'a pas mis l'accent sur ce qu'il fallait. Le récit est bien mené, l'intrigue est intéressante, mais les interventions de l'auteur cassent le rythme du récit et l'intrigue : on finit par ne plus savoir où on en est et où est la vérité.

Quant à la couverture, pourquoi avoir mis un tableau "Les Licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils" (Jacques Louis David) ? Certes la tension est palpable et en lien avec le mot "attentat" présent dans le titre, mais le thème et la période traité n'ont aucune relation avec le roman ! Il aurait été plus judicieux de mettre une image davantage en adéquation avec le sujet et l'époque traitée.
Lien : http://romans-historiques.bl..
Commenter  J’apprécie          91
Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 10 : La m..

Premier livre de Jean d'Aillon que je lis, très bonne surprise !



Les références historiques super-documentées et très précises, les moeurs de l'époque, les personnages fouillés quoique pour certains un peu rocambolesques, le travail sur deux tableaux...

Seules quelques longueurs sont à déplorer, mais elles sont tellement justifiées de par ailleurs...



Je retenterai l'aventure !
Commenter  J’apprécie          90
Les Chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Nouveau cru 2023 des chroniques d’Edward Holmes et de Gower Watson, le rat géant de l’hôtel Saint-Pol est une référence à l’une des histoires non racontées de Arthur Conan Doyle les plus célèbres : le rat géant de Sumatra.



Nous retrouvons ici un peu de l’influence d’un roman précédent : La ville de la peur. L’approche sera similaire : Holmes va être confronté à un mystère pouvant laisser entendre qu’il est dû à l’apparition d’une créature démoniaque. Comme de coutume, il va s’employer à utiliser ses méthodes habituelles qui vont permettre de dénouer tout cela.



L’impression générale qui se dégage ici est que l’auteur a utilisé des idées qu’il n’a plus exploiter par le passé. L’intrigue est riche, complexe, mais elle reste à la portée d’un lecteur attentif, au moins dans ses grandes orientations. Il faudra attendre le dénouement et quelques précisions pour finalement s’apercevoir que des surprises ont été gardées sous le coude.



Contrairement aux romans précédents, l’on pourra reprocher un manque d’ambition. Le contexte ne joue pas de rôle de l’intrigue. De nombreuses questions posées par le passé, ne trouveront ici aucun fait nouveau permettant d’y répondre.



Le format hésite ici entre petit roman et grande nouvelle. Il ne faudra donc pas s’attendre à une grande épopée mais à une enquête se déroulant à Paris. Les personnages secondaires sont réduits au strict nécessaire. Quelques nouveautés peuvent être notées : la découverte d’un autre Paris et le rôle désormais joué par la reine, très différent des premiers volumes. Celles-ci restent assez limitées.



Bref, cette nouvelle intrigue n’est pas la meilleure de la série. Elle devra d’ailleurs être lue après les autres, sous peine de se voir révéler l’essentiel. La faute en revient à des révélations intempestives, franchement injustifiées.
Commenter  J’apprécie          80
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Toujours aussi bien , que dire de plus....l'histoire débute par un complot afin d'éliminer le Duc de Bourgogne. Allié pourtant des anglais , certains seraient heureux de le voir mort. Pour ceci le secret doit être absolu, c'est pourquoi les assassins qui doivent se rassembler sur Paris , le point de rendez vous est dans le cimetière des innocents , peinture de la danse macabre . Une coïncidence Holmes et son acolyte Watson sont aussi de la partie. Edward et gower partent pour une mission pour Dijon afin de retrouver une jouvencelle mais ils ne pensaient pas affronter la mort .
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean d` Aillon Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Barbra Streisand

William Wyler lui offre son premier rôle en 1968, dans un film basé sur la comédie musicale du même nom d'Isobel Lennart, Bob Merrill et Jule Styne créée à Broadway. Quel est le titre du film où elle partage l'affiche avec Omar Sharif?

My Fair Lady
Funny Girl
West Side Story

8 questions
16 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteuses , Actrices , réalisatrice , productrice , artiste , hollywood , littérature , théâtre , Music-halls , adapté au cinéma , adaptation , cinéma americainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}