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Critiques de Jean d` Aillon (678)
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Et le soufflé est un peu retombé…



Je m'explique, l'Histoire est tout à fait respectée et on apprend énormément mais, car il y a un mais, le récit souffre de trop nombreuses descriptions qui se répètent et ça, c'est pesant !



Autre point, c'est une enquête qui ne démarre en fait qu'au deux tiers du roman, l'auteur prend vraiment son temps pour nous décrire les protagonistes et du coup, ça traîne :-p Bon, outre les personnages historiques, on retrouve notre Guilhem d'Ussel qui n'est pas vraiment mis en valeur dans cet opus ainsi qu'un autre personnage bien connu, Robin des Bois, et ça, c'est assez marrant même s'il a un drôle de caractère ;-)



Donc, pas vraiment un coup de cœur, juste une nouvelle lecture qui décrit bien la vie au Moyen-Age et surtout les différents corps de métier et ça, j'adore :-)
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Petite enquête d'une centaine de pages mettant en scènes les comploteurs du premier tome qu'Holmes avait déjà sauvé de la fureur de la reine.

Un récit très court et tiré d'un vrai fait historique : des bourgeois alliés des Armagnac auraient fomenté un complot visant à ouvir l'une des portes protégeant Paris afin de laisser entrer l'ennemi.. donc de vouer la ville à un énième massacre.



Côté enquête : Jean d'Aillon utilise dans son récit le bon vieux procédé du signe de ralliement comme base de son histoire. L'enquête est molle et trop rapide…. Tout s'enchaîne trop vite dans les derniers chapitres. Mais bon, étant donné que c'est une nouvelle, il faut bien faire bref. De plus, l'atmosphère de cette nouvelle semble aller de pair avec le tome 3 prévu en février ou mars 2017.
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Lucius Gallus, tome 1 : Attentat à Aquae Sext..

Lecture estivale d'août 2009.



Complots, meurtres, temples, politiques, argent, déesses.... Me voilà embarquée en l'an 2 (772 les Romains comptant depuis la fondation de Rome 770 avant J.C) sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix en Provence (que je n'ai jamais visité...)



L'histoire nous tient en haleine et on suit Lucius Gallius à travers la ville et dans son domaine, victime d'une sombre machination.



Ce livre est richement documenté et il est agréable de se cultiver et d'apprendre pleins de choses sur cette époque qui a été fondatrice de notre civilisation.



Des renvois explicatifs sont les bienvenus et on trouve en fin de livre une bibliographie intéressante pour les lecteurs curieux de déméler le vrai du faux de cette histoire (car il y a beaucoup de choses vraies dans ce livre) !



Pour ma part j'ai eu du mal à cerner vraiment le pourquoi du comment, mais ouf à la fin un des personnages de l'histoire va résumer un peu tout ça et nous clarifier l'esprit.

Mais on avance souvent dans le trouble quand même et cela m'a un peu gêné ... de plus comme les personnages étaient multiples et double et cachés il était pour moi difficile de leur mettre une tête sur un nom ... et si en plus ils sont décapités ...



Agréable lecture dans son ensemble et je tenterais un autre Jean D'aillon pourquoi pas avec son autre personnage récurrent Louis de Fronsac sur une autre période.



Je voulais aussi vous dire que je suis particulièrement sensible aux belles couvertures des livres de cette collection Labyrinthes.



Détails du tableau de Jacques-Louis David, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils, 1789 huile sur toile 323 cm x 422 cm



et une explication très pédagogique de cette toile à lire ici :

http://www.educnet.education.fr/louvre/mort/mortbru.htm

Ce livre m'a été gentiment dédicacé par Monsieur Jean d'Aillon à la fête du livre de Saint-Etienne édition 2008, un homme charmant près de ses lecteurs. J'ai eu également le plaisir de l' écouter lors d'une conférence où il a parlé de son personnage récurrent.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 1 : Les F..

Petite veinarde, je n'ai pas encore lu Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas! Je vois un deuxième avantage à cette méconnaissance : la version des ferrets de la reine de Jean d'Aillon n'aura pas eu à souffrir d'une quelconque comparaison.

Le contexte historique reste la toile de fond de cette intrigue mais n'en est pas l'intérêt majeur.

Le héros, Louis Fronsac, âgé de 12 ans, fait son entrée au collège des Jésuites à Paris en l'an 1624 et c'est à travers son regard perçant et curieux que nous découvrons la dureté du système éducatif jésuite. Même s'il l'avoue, l'auteur a quelque peu simplifié l'emploi du temps des collégiens pour ne pas ralentir la trame narrative, je ressors éberluée par l'efficacité machiavélique des dirigeants de cet établissement et la discipline qu'ils arrivaient à y faire régner malgré les facéties de leurs ouailles.

Les Pères auront cependant du fil à retordre avec le jeune Fronsac et son collègue Gaston de Tilly qui voudront à tout prix percer à jour un complot ourdi dans les rangs des disciples d'Ignace de Loyola. Cette conspiration visait à discréditer la reine Anne d'Autriche et à anéantir le rapprochement entre la France et l'Angleterre symbolisé par le mariage entre la soeur de Louis XIII, Henriette-Marie et le fils du roi Jacques d'Angleterre. Nous entrons alors non seulement dans la dimension idéologique et spirituelle mais,aussi dans le rôle politique que joua l'ordre des jésuites.
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 10 : La m..

Vol des deniers publics par les grands de ce monde. Taxation à outrance des moins fortunés. Crise économique. Gueguerres (tribales ou presque) entre puissants du royaume au détriment du peuple. Rien n'a guère changé, doesn'it ? Mêlant fiction à l'histoire Jean d'Aillon nous décrit ici les divers mouvements de la Fronde, qui opposa Gondi à Mazarin (qu'il voulait renverser, quitte à détruire la royauté) tandis que le prince de Condé essayait de s'imposer au cardinal (qu'il voulait soumettre et dominer, tout en protégeant le futur Louis XIV). Si le contexte historique est passionnant, la trame imaginée par d'Aillon l'est beaucoup moins, et traîne en longueur. Un coup de théâtre sauve à grand-peine l'ensemble, mais on a une impression de déjà vu et revu. J'avoue que je préfère les romans purement historiques de l'auteur à ses enquêtes policières, aussi sympathiques que soient ses personnages.
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Les aventures d'Olivier Hauteville : Dans l..

Jean d'Aillon a l'art de mêler la fiction à l'histoire de telle sorte qu'on ne distingue plus l'une de l'autre, et que le romanesque est moins le fait de l'intrigue imaginée par l'auteur que découlant de faits qui se sont réellement passés. Personnages ayant réellement existé et personnages de fiction se donnent la main dans un joyeux compagnonnage qui fait de ce roman un vrai livre d'histoire. Trop fort ! On vit les événements comme "en direct" et on comprend infiniment mieux ce que l'on a appris à l'école, main dans la main avec le protestant Olivier de Hauteville et ses amis. Ici l'intrigue, qui fait suite à la guerre des trois Henri, tourne autour de la belle Gabrielle d'Estrée et s'achève avec sa rencontre avec Henri IV. On cotoie allègrement le duc de Mayence, le chevalier d'Aumale, le financier Zamet protecteur de la belle et ambitieuse Gabrielle, on s'incline avec appréhension devant cette furie catholique qu'est Catherine de Montpensier, on rapine avec de Bussy et ses sbires, on se voit enfermé à la Bastille, mourant de faim avec les parisiens lors du siège d'Henri IV contre sa capitale, enfermé dans un sac avec des rats avant d'être jeter à la Seine, j'en passe et pas des meilleurs. Et on voit comment Henri de Navarre, après l'assassinat d'Henri III par le moine Clément, reconquiert lentement son royaume. Les trois Henri disai-je? et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là, a dû se dire avant l'heure le béarnais... Quant au moine Clément, il se dédouble dans la fiction imaginée par d'Aillon mais je ne vous en dirai pas plus. Société secrète, conjurations, personnages bien typés, et insupportables conflits entre grands de ce monde, tout contribue à rendre ce roman passionnant, violent et sanglant .

Mon Dieu quelle époque, la nôtre semble civilisée à côté...
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Après un très bon roman, voilà que Jean d'AiIllon nous gratifie d'un long roman bien peu inspiré.



Contrairement à ce qui est affiché par plusieurs sources, La danse macabre doit être lu après La maison de l'abbaye, au risque de se voir révéler l'essentiel de l'intrigue au fil de deux révélations tout aussi destructrices qu'inutiles au développement de l'histoire présente.



L'on aurait pu s'attendre à une histoire de la même trempe que la précédente, mais ici les choses vont être différentes. Tout avait si bien commencé. L'auteur s'intéresse d'abord aux méchants, nous offre une référence aux hommes dansants... et puis les choses se compliquent.



Nous apprenons que désormais Edward est séparé de sa bien aimée et qu'il débute une nouvelle romance. Une enquête va le sortir d'une torpeur qui commence à inquiéter son entourage, enquête qui va le lancer sur une conspiration menée par un certain Moriarty qui semblait avoir été oublié depuis La ville de la peur. Que nenni, car le voilà de retour.



Hélas, malgré un début prometteur, l'intrigue va trop rapidement s'enliser ou s'enferrer dans des complications inutiles. Quelques surprises seront de la partie, mais elles auront bien du mal à interpeller le lecteur, tant l'ensemble semble confus, perdu dans une intrigue inutilement complexe. Les victimes seront ici nombreuses, trop pour être précis, comme si la vie humaine n'avait pas grande valeur.



Tout cela fini assez rapidement pas lasser. Le dénouement offrira un rebondissement intéressant mais qui semble déjà vu, et pour cause. La fin arrivera comme un cheveu sur la soupe, laissant plusieurs personnages dans l'expectative.



La danse macabre n'est donc clairement pas le meilleur roman de la série. Il multiplie les maladresses et les fausses bonnes idées. Il devra donc être réservé aux adeptes des aventures du clerc anglais et de son fidèle ami archer. Les fans du grand détective, malgré quelques références plus au moins inspirées, pourront passer leur chemin.
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La Guerre des trois Henri, tome 3 : La vill..

Suite et fin de cette trilogie. J'ai mis beaucoup plus de temps à entrer dans l'histoire et cette fois-ci certaines grosses ficelles m'ont lassées. (notamment le personnage de Cassandre)

En revanche la période historique et le jeu diplomatique sont passionnants et très bien décrits. Un peu difficile de démêler le vrai du romancé, mais on en apprend beaucoup sur ces quelques mois de 1588-1589. J'ai notamment totalement découvert ce premier épisode de barricades parisiennes.



Bref, une trilogie très intéressante, qui manie la politique, l'aventure et le cape et d'épées à merveille même si certains personnages sont un peu "trop".
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La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guer..

Deux ans plus tard, nous recommençons notre histoire avec une nouvelle exposition de personnages. La présentation de ces intrigues se fait de manière plus simple et plus intéressante que dans le premier tome et j'ai plus vite accroché.



Nous rentrons cette fois ci dans les appartements de la reine mère. Mais cela ne devient pas simple pour autant...



Entre les partisans de la Ligue, d'Henri de Navarre et d'Henri III, ceux qui les espionnent pour le compte d'un autre en se faisant passer pour le parti du troisième.... il est parfois difficile de suivre!



Néanmoins, à condition de ne pas lire ce livre de loin en loin, l'histoire est passionnante. Entre aventure, capes et d'épées, complots, batailles, et description des ravages de la guerre, nous voyons du pays et découvrons un pays en crise tout en comprenant les enjeux. Tout ce que j'apprécie dans un roman historique: qu'une petite histoire nous aide à appréhender la Grande.



Une question subsiste pour moi... à cette époque où les répudiations / mariages arrangés étaient monnaie courante, pourquoi Henri III n'a pas cherché à avoir un héritier naturel coûte que coûte? Il y avait le temps pourtant?



Encore un tome qui m'a intéressée, même si je ne vois pas trop comment faire un troisième: verdict très prochainement!
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

La première chose étonnante dans ces aventures de Guilhem d'Ussel, c'est qu'on va attendre une bonne moitié du roman avant son entrée en piste. On va plutôt commencer par les aventures de Robert Locksley lancé à la poursuite des commanditaires de l'empoisonnement de Richard Coeur de Lion lors du siège de Châlus auquel il participait avec le triste Mercadier. Les traces vont rapidement le conduire à Paris, en pleine chasse au Cathares et au milieu d'un nids de vipères dont il va avoir du mal à se débarrasser jusqu'à ce qu'arrive enfin à la rescousse notre chevalier troubadour, accompagné de ses fidèles Ubaldi. Et dieu sait qu'ils ne seront pas de trop car la machination en route est loin d'avoir atteint toutes ses cibles.



J'ai replongé avec plaisir dans cette suite. L'intrigue est toujours aussi bien intégrée dans l'Histoire et nous plonge dans ce Paris du moyen-âge en pleine construction. Le seul petit bémol serait un trop plein de personnages que j'ai parfois eu un peu de mal à distinguer. Le style de l'auteur et son sens du rythme restent implacables et je dois reconnaître qu'il me fut bien difficile de décrocher avant la fin et que l’enchaînement sur l'épisode suivant qui va cette fois nous emmener à Londres n'a pas tardé.
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Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Après avoir suivi Guilhem d’Ussel dans ses aventures des 4 tomes précédents, et donc voyagé de Marseille à Montségur pour la naissance de notre XIIIème siècle, je l'ai retrouvé avec plaisir dans ce 5ème opus qui nous ramène en arrière pour nous faire vivre la jeunesse de notre héros.

Nous débutons donc ici aussi à Marseille pour le retrouver rapidement orphelin et jeté sur les routes pour échapper à la justice. Commence alors une très longue et sombre fuite devant ses ennemis et devant ses propres travers. Il va y faire de nombreuses rencontres, parfois belles parfois horribles mais toujours éphémères, qui forgeront l'homme qu'il va devenir par la suite. En regard de la vie de notre héros va se développer une intrigue assez annexe mais qui à la fin va lui permettre de se découvrir des qualités d'enquêteur qu'il démontrera régulièrement dans ses autres aventures.



Peut-être encore plus que dans les tomes précédents, Jean d'Aillon nous fait découvrir la vie de ce moyen-âge avec sa plume précise et entraînante. Il alterne à merveille action et introspection et fait grandir le héros sous nos yeux alors que les pages se tournent rapidement et sans effort jusqu'à une fin sans réelle surprise mais qui complète bien la jeunesse de l'homme que l'on avait découvert dans les tomes précédents.



Cette parenthèse refermée, je vais pouvoir reprendre la suite de ses aventures en me plongeant dans Rome 1202.
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Les aventures d'Olivier Hauteville : Dans l..

Ce nouveau tome des aventures d'Olivier hauteville m'a un peu moins plu. J'ai trouvé que l'histoire avait du mal à se lancer. Mais après, l'histoire était intéressante.

De nouveaux complots se font contre le nouveau roi de France.

Olivier et ses compagnons mènent des enquêtes qui en emmènent d'autres de plus en plus importantes.
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

La maison de l'abbaye est un petit roman (250 pages au format poche) qui trouve sa place entre le Pont de Montereau et La danse macabre.



Il est fortement recommandé d'avoir lu les ouvrages précédents, sous peine de se voir révéler l'essentiel des aventures d'Edward et de Gower. Il y aura quelques personnages déjà croisés par le passé, mais ceux-ci seront peu nombreux. L'intrigue se déroulera exclusivement à Paris dans les derniers jours de l'année.



Confronté à une demande de rédaction de lettre de rémission, puis à une demande d'un proche du régent, le clerc va rapidement être confronté à une intrigue qui (chose surprenante) permettra de faire le lien entre les deux commanditaires... Nous revoilà donc partis sur un cheminement plus proche du roman policier que du roman historique.



L'enquête sera ici classique avec des fausses pistes, des faux coupables, la crainte d'une implication des plus hautes sphères politiques... afin finalement de s'orienter vers une piste particulièrement improbable et un brin décevante.



Malgré une conclusion surprenante mais bien amenée, un protagoniste qui semble omniscient, l'ensemble se lit avec plaisir, ne ménageant pas le lecteur. Tout cela est très adroitement mené et fait plaisir à lire, surtout dans un format court.



Un bon titre donc, mais qu'il faudra réserver aux habitués de la série. les adeptes du grand détective pourront ici passer leur chemin.
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Après avoir sauvé la vie du roi de France et échappé au bûcher quelques Cathares, Guilhem d'Ussel part dans le Sud-Ouest prendre possession du fief donné en cadeau par Philippe Auguste. Après quelques difficultés pour récupérer son bien squatté par des templiers, à peine a-t-il le temps de s'installer qu'un messager vient lui amener une requête royale : retrouver caché dans la Tour de Londres, le testament de Richard Cœur de Lion laissant le trône à son neveu Arthur de Bretagne ! Le voilà reparti avec son ami Robert de Locksley alias Robin des Bois, vers Bordeaux pour embarquer pour l'Angleterre. Mais ce ne sera pas chose facile et ils auront fort à faire avec les partisans de Jean Sans Terre et sa mère Aliénor d'Aquitaine !

Une belle épopée à travers la France et l'Angleterre, avec quelque fond historique (Capétiens contre Plantagenêts, les Cathares...) mais aussi fictif (Robin des Bois). C'était assez plaisant !
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 3 : Le My..

Première fois que je rencontrais Louis Fronsac, notaire sous Louis XIII, qui doit faire l'inventaire des biens du duc de Vendôme, parti en exil. Lui et son ami Gaston de Tilly se retrouvent les héros d'une enquête qui va les emmener au beau milieu de complots.

Entre enquête et roman d'aventures, ce roman est avant tout un roman historique qui nous plonge dans cette époque ( autour de 1640), de la fin de "règne" de Richelieu, et nous découvrons le Paris d'alors, et surtout sa saleté.

Passionnant, même s'il m'a fallu parfois m'arrêter pour lire quelques fiches wikipédia afin de mieux comprendre les différents liens entre les personnages.



Hâte de lire la suite!
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Paris, 1425. Dans cette nouvelle aventure de nos deux héros anglais, Maître Holmes et son ami l'archer Gower Watson sont chargés de retrouver Marguerite de Valois, 16 ans, fille bâtarde que Charles VI a eu avec sa maîtresse Odette de Champdivers. Mais rejoindre Dijon est une entreprise périlleuse qui nécessite de s'entourer de quelques hommes capables de se battre en cas de mauvaises rencontres en chemin. Escortés de trois hommes de confiance et ayant pris la précaution d'emmener plusieurs sauf-conduits, le clerc et son ami s'élancent sur les routes… Mais la quête de cette jouvencelle s'annonce longue et l'intrigue se complique encore quand Holmes découvre un complot visant à assassiner le duc de Bourgogne et que son vieil ennemi James Moriarty croise à nouveau son chemin.



Jean D'Aillon excelle dans ses reconstitutions historiques du Moyen-Age : son emploi du vocabulaire de l'époque, ses phrases délicieusement tournées à la mode médiévale (qui restent parfaitement compréhensibles sans qu'elles nécessitent le recours à un lexique comme dans la fresque historique Fortune de France de Robert Merle), ses descriptions détaillées restituent un tableau aussi coloré et minutieux que les fresques ou tapisseries qui ornaient les salles des châteaux forts et nous font littéralement vivre toute la sauvagerie de ce siècle.



Mais cette période de l'histoire et cette guerre entre Armagnacs et Bourguignons est d'une réelle complexité pour qui n'en est pas spécialiste : malgré la présentation du contexte historique et des principaux protagonistes, je m'y perds souvent dans les affinités ou rivalités politiques et je n'en comprends ni n'en retiens tout. Qu'importe puisque je passe un bon moment de lecture !



Challenge multi-défis 2021
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Pour son deuxième roman dans l’univers des chroniques d’Edward Holmes et de Gower Watson, Jean d’Aillon, garde les meilleurs éléments pour nous cocotter une nouvelle intrigue qui sera nous tenir en haleine de la première à la dernière page.



Comme dans Une étude en écarlate, nos deux compères vont ici évoluer dans leur contexte historique et auront une influence non négligeable sur les événements, d’autant que le sujet est une question centrale de la guerre de Cent ans. Si celle-ci est introduite de manière habile, elle manque hélas de perspectives plus lointaines (le sujet touche même, par ricochet aux origines du conflit centenaire).



De mêmes sherlockiens et holmésiens pourront ressentir ici un petit sentiment de frustration. L’intrigue n’est pas vraiment celle d’un apocryphe. Certes, il y a bien un Holmes et un Watson (qui ressemblent beaucoup à vous savez qui…), cette fois-ci il y a même deux jeunes irréguliers et une certaine femme… mais le roman tient ici davantage du roman historique.



Les personnages sont plaisants, l’intrigue est intéressante, le style est agréable et de belles surprises viennent ponctuer la lecture. Mais quelques défauts doivent être révélés. La narration est ici clairement omnisciente et aucun effort n’est consenti pour donner du corps au récit. Certes nous savons que Holmes écrit une chronique mais en dehors de cela, le lien avec le canon reste ténu.



Quelques mauvaises surprises viendront également gâcher le plaisir : des références à une autre nouvelle (le chanoine à la lèvre tordue) assortie de quelques révélations mineures, mais surtout la révélation complète du roman précédent alors que tout cela ne se justifie aucunement…



L’approche parfois utilitaire de certains personnages est assez étonnante, sans être désagréable. Il est fort probablement que ceux-ci (du moins certains) fassent parler d’eux à l’avenir. Les meurtres sont ici nombreux et la justification pas toujours heureuse, mais tout cela reste dans des proportions acceptables (pour un roman, nous sommes bien d’accord).



Le chien des Basqueville est un roman agréable, vite et facilement lu, qui donnera immanquablement envie de poursuivre les aventures de nos deux compères…
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 17 : Le g..



Ma soeur m’a offert ce livre sachant que j’avais déjà lu des titres de cet auteur (elle même ne lit que des polars et romans historiques et apprécie cet auteur). Ma dernière lecture de cet auteur remonte à plusieurs années et plusieurs titres ont manqué avec celui-ci et j’ai été assez agacée par toutes les références aux aventures passées et dont je ne savais rien ou plus rien. Cela ne nuit cependant pas à la compréhension.



Sinon l’aventure assez cape et épée est plaisante mais le nombre des personnages et la complexité des événements historiques rend la compréhension parfois difficile. Mais si on ne cherche pas à tout comprendre et retenir c’est pas gênant.



Gaston de Tilly se découvre un fils adulte, marin retenu dans les prisons anglaises par les manoeuvres d’un anglais. Evadé, il veut se venger. Fronsac de son côté a été abordé par un ancien ambassadeur anglais pour retrouver un saphir de la couronne anglaise bradée par la Reine Henriette lors de son séjour forcé en France. Après avoir refusé il s’embarque avec Gaston, César le fils Tilly et bien sûr Bauer.

Bien évidemment après beaucoup de péripéties dont ils se sortent toujours, ils triomphent et rentrent en France. Le titre vient bien sûr de l’incendie de Londres qui a eu lieu en 1666. Et nous apprenons la vraie cause du départ du feu dans la boulangerie de Pudding Lane (on s’y attendait évidemment).

Par contre j’ai apprécié de rencontrer Samuel Pepys.



Une histoire agréable sinon réaliste. Une lecture qui ne restera peut-être pas éternellement dans ma mémoire mais où je ne me suis pas ennuyée.

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La quête du trésor du Temple

J'aime les romans historiques.

J'aime l’époque médiévale

J'aime le plume de Jean d'Aillon.



Je ne pouvais donc qu’aimer la quête du trésor du Temple.



Philippe le Bel Roi de France ne supporte plus le pouvoir des Templiers et en outre il aurait bien besoin pour soutenir les finances du Royaume de s'approprier leur trésor.

Il va donc arrêter les Templiers et faire main basse sur ce fabuleux trésor qu'est le leur.

Mais les Templiers avertis de l’imminence de l'attaque du Roi ont réussi à cacher le trésor.

Philippe le Bel n'aura alors de cesse de faire rechercher Robert de l'Aigle jeune chevalier qui s’apprêtait à rentrer dans l'ordre des Templiers mais qui n'avait pas encore prononcé ses vœux et qui a participé à cacher le trésor.

Une chasse à l'homme dans le Paris médiéval, dans le Royaume de France et jusque sur les terres d'Angleterre.

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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 11.2 : L'..

Saviez-vous que Louis XIV avait été enlevé, non ? Alors le secret était bien gardé. Lors d’un voyage dans le sud de la France pour apaiser les troubles qui y règnent, le jeune roi fait halte à Aix, lieu où il sera enlevé le samedi 24 janvier. Qui est l’auteur de ce méfait ?

Louis Fronsac, ancien notaire anobli par Louis XIII, marquis de Vivonne, conduit des enquêtes criminelles et va être confronté, entre autre, à une affaire de sorcellerie. Mais ne vous inquiétez pas, Louis XIV fera une entré triomphante dans Marseille le 2 mars 1660 et le jeune roi fera faire une brèche dans les remparts de la ville pour que les marseillais comprennent que leur ville est désormais soumise.

C’est un livre que j’ai lu il y a plus de 20 ans, l’époque ou j’aimais beaucoup Jean d’Aillon. Je recommence à lire des livres de cet auteur car on y retrouve notre histoire de France, des crimes, des enquêtes de polices, des complots et des machinations.

Je vous conseille fortement cet auteur.



Bonne lecture à vous.

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