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Critiques de Jean d` Aillon (678)
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Les aventures d'Olivier Hauteville : La Bête ..

Ce dernier tome des aventures d'Olivier Hauteville est dans la même lancée que les précédents : écriture fluide le suspens est présent et celui fait que les pages s'enchainent très vite

La trame de fond des histoires de Loup garou, la guerre d'Henry IV pour être le roi de France, la guerre de pouvoir entre les espagnols et la LIGUE, des nouveaux personnages attachants avec de nouvelle amitié, des complots.

Dans ce tome, beaucoup d'allusion aux différents livres de cet auteur qui donne envie de les découvrir
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

T'as voulu lire D'Aillon et tu as lu D'Aillon...





Depuis le temps qu'il me faisait de l’œil dans les rayons de supermarché ! D'ailleurs, j'aurai dû me méfier. Ce genre d'endroit n'est pas forcément un gage de qualité. Enfin, disons qu'on y trouve du bon...et du moins bon ! Mais j'avoue y traîner assez souvent, et pour cause ! Le rayon lecture, ça a toujours été le lieu de rendez-vous une fois que chacun a fini de vaquer à droite à gauche...





Alors Jean D'Aillon et ses aventures de Guilhem d'Ussel ? Verdict ?





Tous les ingrédients étaient réunis pour que ça me plaise vraiment. Sur la première page de couverture, plusieurs mots m'attiraient et déjà je me délectais :

- Guilhem. (J'adore ce prénom ! je sens que le héros va m'emporter ! ).

- Chevalier troubadour. ( Chouette ! des combats et de la romance !)

- Montségur, 1201. (Ceux qui lisent mes critiques savent à quel point l'histoire des Cathares me tient à cœur.)

- complots. ( des manigances, des traîtres...je m'en frotte les mains à l'avance !)



Bon alors finalement ?



Finalement...bof...

Le héros, Guilhem d'Ussel est présenté au début de l'histoire comme un vaillant chevalier, ancien mercenaire, duquel émanait "une sorte de rudesse tempérée de générosité." On s'attend alors à une sorte de personnage ambivalent, un peu farouche, cachant sous ses airs bourrus un cœur tendre. Mais, il n'en est rien. Le personnage de Guilhem est lisse, bien trop lisse comme tous les autres personnages d'ailleurs ! Ils manquent diablement de consistance et de relief ! On les suit sans passion, à travers l'Ariège, tremblant à peine à chacune de leurs péripéties.



Certes, j'ai retrouvé les paysages, les châteaux de l'Ariège et l'ambiance médiévale que j'aime.. j'ai gravi Montségur encore une fois pour mon plus grand plaisir, mais sans m'attacher vraiment à la quête effectuée par Guilhem.

Cette quête d'une émeraude divine aux pouvoirs fabuleux, assimilée au Graal,

je n'y ai pas vraiment adhéré..



Jean d'Aillon a bâti cette histoire à partir des contes du Graal. Pour Wolfram von Eschenbach, chevalier poète du Moyen-âge, connu pour son Parzival le Graal est une émeraude tombée, selon la légende, du front de Lucifer, et qui, creusée en vase, recueillit le sang du Christ s'écoulant des cinq plaies. Wolfram von Eschenbach dit s'être inspiré d'un poète appelé Kyot, qui vivait en Provence.

D'Aillon s'empare de ce Kyot qu'il incarne en Guilhem d'Ussel. Il met également en scène Wolfram qui devient le compagnon de Guilhem et l' entraîne dans cette fameuse quête.

Ajoutez à cela quelques querelles et vengeances vassaliques, un brin de romance et le tour est joué !



Verdict final ?



Un bouillon de lecture qui s'avale plutôt aisément, bien calorique en ressources légendaires et médiévales mais qui manque pourtant de saveur ! Passez-moi le sel !
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Après quelques pages de ce roman, j'ai repris un de mes documentaires pour resituer un peu la saint-Barthélémy et les trois Henri dont il est question dans cette trilogie.



L'histoire se passe en 1585 et nous suivons plusieurs personnages. J'ai trouvé l'exposition des personnages très dense. Nous croisons plusieurs personnages, avec les premiers éléments de leurs intrigues respectives, tout en revivant leurs souvenirs de la Saint-BArthélémy. Difficile de ne pas s'y perdre entre leur religion, leurs amis, leurs intérêts propres.



Et puis finalement tout démarre, ces personnages se croisent et on se prend au jeu.



J'avais une impression de déjà vu quant à l'époque ayant lu la dame de Montsoreau de Dumas cet automne. Nous sommes quelques années après mais l'ambiance reste la même. Le style n'est bien sûr pas le même, mais j'ai apprécié cette immersion dans le passé; et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.



J'enchaîne avec la suite!
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La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guer..

J'ai bien aimé ce 2ème tome. L'intrigue est bien présente. J'ai eu qu'une envie de savoir ce qui allait arriver à Casandre, Olivier, Nicolas et les autres.

A l'école, je n'ai jamais trop apprécié l'Histoire mais avec leurs aventures, cela m'a permis découvrir une période que je ne connaissais pas.

L'écriture est simple. Je découvrirais avec plaisir le 3ème et dernier tome de cette série.
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

J'avais un préjugé sur cet auteur, mais c'est la boite à livres de ma rue qui m'a offert de le lever.

Roman historique autour d'une enquête sur le projet de renversement du roi et de détournement de taxes du duc de Guise, obsédé par le pouvoir, et résolument persuadé qu'il est l'héritier de la couronne de France. L'intrigue se déroule dans le Paris de la fin du XVIe siècle, sur fonds de violences autant religieuses que bassement humaines.

Les parcours des personnages, dans chaque camp (le roi Henri III, le futur Henri IV et Henri de Guise), parfois agents doubles, s'entremêlent pour dénouer l'enquête et échapper à une mort plus ou moins atroce ou au cachot humide du Chatelet.

On peut reprocher un goût prononcé pour les détails administratifs, qui noient un peu l'aventure, ainsi que des indices parfois un peu téléphonés ; mais ce qui est réussi c'est la vraisemblance des rencontres, le réalisme du contexte et l'insertion des personnages romancés parmi les personnages historiques.

C'est plaisant à lire, il y a du suspense, on a du mal à lâcher le livre.

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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 5 : La Co..

1643-1644. L'Europe cherche à mettre fin à la guerre de Trente ans, mais les alliances sont fragiles, les intérêts des États divergent et ambassadeurs et négociateurs pensent souvent plus à leur intérêt particulier qu'au bien commun. Les choses se compliquent encore quand le comte de Brienne apprend que certaines dépêches envoyées aux négociateurs ont assurément été lues malgré le codage opéré sur chaque missive par le réputé cryptologue et cryptographe Antoine Rossignol. Il fait alors appel à Louis Fronsac, ancien notaire, tout récemment anobli marquis de Vivonne pour services rendus à la couronne. le héros est donc chargé de retrouver le traitre qui a livré les codes aux ennemis de la France.

***

Dans ce roman d'espionnage, l'intrigue lente et assez plate occupe finalement une bien petite place. Ce qui fait l'intérêt de ce récit, à mon avis, c'est la foultitude de détails historiques et plus particulièrement ceux qui présentent la vie quotidienne en ville et à la campagne. Les trajets entre l'une et l'autre sont d'ailleurs particulièrement intéressants : le temps nécessaire au trajet, le type de voiture à choisir selon le but du voyage et sa durée, les relais, les auberges, les repas, le coucher, etc. On verra aussi revivre un château, car la précédente aventure de Fronsac lui permet de très importantes rénovations : apporter l'eau au rez-de-chaussée, voire à l'étage, n'est pas une mince affaire ! La vie de la maisonnée est assez détaillée, que ce soit au château ou à l'étude de monsieur Fronsac père, notaire de son état. On comprendra qui mange avec qui, qui dort où, on approfondira les relations entre maîtres et domestiques. Jean d'Aillon fait aussi vivre les petits métiers de Paris (crieurs de vin, crocheteurs de bois) et les privilèges de certaines professions. Ainsi, seuls les cordonniers ont le droit de fabriquer bottes et chaussures. Les savetiers se contentent de les réparer et d'en vendre d'occasion. L'intérêt d'Antoine Fronsac et de sa femme Louise pour les livres servira de prétexte pour donner au lecteur un bref résumé de l'histoire de l'édition et du système des privilèges royaux. On croisera quelques précieuses et précieux, sans trop s'attarder à leur langage. Pour parler de cryptologie et de mathématiques, on rencontrera quelques personnages célèbres : Pierre de Fermat, bien sûr, mais aussi Pascal et bien d'autres. Si, comme moi, vous ne savez pas ce que sont les nombres « amicaux », vous l'apprendrez dans ce roman. Pourtant, la volonté de coller à la réalité de l'époque finit par alourdir le texte : je me suis perdue au milieu de trop de détails, de trop de noms et de titres (on emploie tantôt l'un tantôt l'autre), et j'ai trouvé certains passages vraiment longuets…



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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 2 : Les c..

Dans son roman, Jean D'Aillon nous catapulte au XVIIe siècle. Oui, il nous catapulte et nous immerge complètement dans cette époque où la religion cohabite avec la royauté, dans ses bas-fonds où pullulent les complots, le crime, le larcin et la contrebande, dans ses collèges où l'on enseigne encore la rhétorique et où un directeur de conscience reçoit les élèves pour garder un œil sur la morale et la foi, dans ses maisons bourgeoises, dans ses tavernes, dans ses palais et dans sa fange. On y côtoie des délinquants, des criminels, des imposteurs, des jésuites, des collégiens, le Cardinal de Richelieu et Louis XIII.



Dans ce roman qui est le deuxième de la série des enquêtes de Louis Fronsac, nous retrouvons les jeunes collégiens Louis Fronsac et Gaston Tilly qui, comme à leur habitude, excellent dans l'art de se fourrer dans des situations inextricables au péril de leur vie : les collèges de Mans et de Marmoutier, qui enserrent le collège de Clermont où ils étudient, sont inoccupés et attisent leur curiosité. Ces locaux laissés à l'abandon deviennent des lieux où les fraudeurs recèlent la marchandise de contrebande et où les comploteurs échafaudent leurs plans.



J'ai découvert Louis Fronsac et Gaston Tilly à travers ce roman qui fait régulièrement référence à leurs aventures antérieures. (Sachez, d'ailleurs, qu'on peut tout à fait lire et apprécier ce tome sans avoir lu le précédent.)

J'ai bien aimé ces deux collégiens dont l'amitié semble indéfectible. J'ai adoré cette immersion dans une autre époque. Les références historiques sont précises et l'auteur est extrêmement bien documenté ce qui plaira, à n'en pas douter, à tous les férus d'Histoire. L'intrigue est complexe et la part qui relève de la fiction saura séduire les férus d'histoires.



Même si je suis ravie d'avoir découvert cet auteur et même si j'ai apprécié la lecture de cette oeuvre, je dois avouer que la première moitié du roman ne m'a pas subjuguée. L'auteur met en place un très grand nombre de personnages (historiques et de fiction) et la lectrice que je suis, peu érudite en Histoire, s'est trouvée confuse par moments.

Je regrette également de ne pas avoir trouvé dans les dialogues ce petit quelque chose qui rend les personnages si attachants, si drôles, si singuliers et si nuancés, sauf peut-être Le Liron, l'abbé Scaglia, Jacques Baloufeau et le Cardinal de Richelieu.

En revanche, j'ai beaucoup aimé la deuxième moitié du roman dans laquelle les personnages agissaient davantage. L'étau se resserrait et les personnages se révélaient bien plus passionnants et surprenants. La lecture devenait plus fluide : peut-être était-ce le temps qu'il me fallait pour m'habituer à la plume de l'auteur.

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Marius Granet et le trésor du Palais Comtal



J'ai lu plusieurs ouvrages de Jean d’Aillon avant de rejoindre Babelio et j’ai toujours aimé. Mais là, outre le titre à la Allan Quatermain et les mines du roi Salomon, assez étonnant, ce livre m’a laissée assez dubitative. Ceux que j’avais lu des séries Fronsac et Guilhem d’Ussel étaient des intrigues policières sur fond historique où connaissances et divertissement étaient bien équilibrés. Mais cette fois l’histoire qui commence très bien s’enlise assez vite dans le récit assez précis des évènements de la Révolution française dans la ville d’Aix où se trouve le fameux trésor comtal. Or je m'emmêle déjà un peu dans mes souvenir des guillotinages réciproques des différents mouvements de la Révolution à Paris, c'est dire si j’ai eu du mal à suivre ce qui s’est passé dans la ville d’Aix qui m'est d’ailleurs totalement indifférente. D’autant qu'on finit par oublier l’existence du trésor qui ne réapparaît que dans les derniers chapitres.

Je présume que Marius Granet sera le héros d’une nouvelle série et s’il apparaît dès les premières pages c'est en tant qu’enfant si bien que l’on se demande pendant un moment pourquoi il est mis en avant dans le titre.

J’ai tout de même été contente d’apprendre qu’il était un personnage historique en consultant mon ami Google (on a les amis qu’on peut), de même que Théodore Desorgues dont il est dit qu’il est un poète tout à fait médiocre, et que Michel Vovelle a pourtant tiré de l’oubli au titre d'étude de cas. C'est d’ailleurs le cas de la majorité des protagonistes de cette histoire. J’ai aussi appris l’existence des Compagnies du Soleil. Je n’ai donc pas tout à fait perdu mon temps mais je ne crois pas que ce livre restera dans ma mémoire.

Mais rien ne dit que je ne lirai pas les nouvelles aventures de Marius Granet et ses deux compagnons, le médecin Antoine de Puylaurens et le baron d’Empire Auguste de Forbin dans Le duc d’Otrante et les compagnons du soleil.





Challenge ABC 2017-2018

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

♫ C’était au temps où Paris s’anglicisait, ♫ C’était au temps où l’roi des Anglais vous gouvernait ♪ (Pardon, Jacques).



Hé oui, les gars, un jour, il y a 600 ans, vous fûtes sous l’autorité d’un roi Anglais ! Charles VI a signé le traité qui stipulait que la couronne de France serait cédée à Henri V d’Angleterre. Mais ce con de numéro 5 meurt et c’est son fils, Henri VI d’Angleterre, qui est reconnu roi de France par les Anglais et les Bourguignons, maîtres de Paris et de la partie nord du royaume de France. Ben mon vieux !



Un pastiche de Sherlock Holmes qui n’en est pas tout à fait un, ça ne pouvait qu’éveiller ma curiosité ! Pensez bien, un clerc nommé Edward Holmes qui résout des petites énigmes après avoir croisé un dénommé Gower Watson et qui se balade dans les rues de Paris en 1420, je ne pouvais passer à côté.



Bien entendu, j’ai cherché toutes les petites références canoniques mais je n’en ai pas vu beaucoup (la viole au lieu du violon – Mortimer=Moriarty ?), le clerc Holmes étant tout de même assez éloigné de son modèle officiel, tout comme Watson, archer dans cette aventure.



Sherlock Holmes savait se battre et notre Edward Holmes est parfois un peu pusillanime quand il s’agit de monter au front, bien qu’il ne manquasse pas de courage lorsqu’il faut montrer qu’on en a "sous la toge" afin de sauver son ami Gower.



Malgré ces petites choses, j’ai souri, car ce pastiche est bien fichu et les personnages aussi. J’ai bien aimé l’introduction qui nous changeait de la vieille malle en fer blanc…



Rien de trépidant, le roman n’étant pas un thriller, mais le récit a du rythme, il est plaisant à lire à condition que l’on ne soit pas allergique à l’Histoire. Parce que oui, de l’Histoire de France, vous allez en bouffer ! Moi, j’ai apprécié, mais il n’en aurait pas fallu plus.



On sent de suite que l’auteur maîtrise l’Histoire et dans le récit, elle a son importance, vu les complots qui se trament dans les arrière-cour ! Ils avaient déjà dû lire "Game of thrones" en 1420 parce que niveau complotages (néologisme) et assassinats, ça se défend bien.



Les descriptions des rues de Paris, de la vie des habitants, du prix des denrées, sont légions et je n’aurais pas aimé vivre à cette époque là.



Les dialogues sont en V.O, c’est-à-dire avec des mots de l’époque et les notes explicatives en fin d’ouvrage sont à consulter souvent, ainsi qu’un dictionnaire, afin de ne pas laisser passer des mots inusités et dont on ne connait pas la signification. Avec l’inconvénient de ralentir la lecture.



Plusieurs petites affaires à dénouer, des intrigues de Cour, des autres mystères que Holmes devra déjouer pendant que vous, peinard, les pieds au chaud (et pas dans les rues boueuses de Paris), vous suivrez la manière dont il va résoudre les énigmes, parce que Vous, Lecteur, vous savez déjà tout puisque vous avez aussi accompagné les conspirateurs dans leur périple.



Un roman policier historique qui se laisse lire, à condition qu’on ne soit pas sujet à attraper pas des boutons en lisant des récits remplis de faits historiques. Des personnages bien campés, le tout dans un Paris qui crève de faim, dans un Paris écartelé, dans un Paris qui fut massacré, un Paris où les vides-gousset sont légion, dans un Paris sale mais un Paris arpenté par Holmes !



Un pastiche holmésien qui n’en est pas un, mais qui s’inspire des personnages de Conan Doyle, pour mon plus grand plaisir. Si l’auteur continue, je le lirai avec grand plaisir.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Un coup de cœur assurément :-)



Au plus près de l'Histoire, l'auteur nous conte avec ses mots et ceux d'antan les péripéties aventureuses d'un enfant débrouillard et volontaire qui deviendra chevalier presque malgré lui. Cinq années séparent l'adolescent orphelin de l'homme éveillé et cultivé que l'on découvre au fil des pages. Cinq années de tristesse et de violence, d'amitié et de tendresse, de solidarité et de survie ; cinq années au temps de Richard Cœur de Lion qui était loin d'être le roi souriant et sympa que l'on trouve dans Robin des Bois ; cinq années pour mûrir avec comme maître successif un tanneur, un abbé, un rémouleur, un forgeron, un routier, un troubadour, un médecin et un chevalier ; cinq années de voyage dans une France éclatée en petits royaumes où la paix n'est qu'une farce et où la puissance est sanglante.



L'auteur d'une plume précise et acérée nous mène d'aventures en aventures tout en nous décrivant au plus près la vie du peuple, des monastères et des bourgeois en cette fin du XIIème siècle. Et le fil de l'histoire tient si bien à la chronologie historique que même l'éclipse partielle de soleil de 1187 y a sa part autant que les chamailleries mortelles entre les grands de ce temps où le peuple ne servait en fin de compte que d’exutoire vengeur. Entre batailles, sièges, défaites, fuites et partage de butins on découvre une cour d'amour avide de beaux textes, de chansons, de belles rimes, de joutes de mots et de tournois chevaleresques colorés où tout le monde trouve son plaisir. Un drôle de mélange qui pourtant se retrouve bien dans les chroniques de ce temps et où l'auteur puise sans réserve pour notre plus grand plaisir.



Un pavé qui se lit d'une traite et comme j'ai la suite, et bien, je plonge :-)
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 10 : La m..

Actuellement je renoue avec mes lectures d'antan, le roman historique et cela grâce à un petit challenge d'été et quelques copinautes.

Cette fois ci c'est Jean d'Aillon, que j'avais découvert avec « Les ferrets de la reine », livre qui nous présentait Louis Fronsac notre héros et son ami Gaston de Tilly, au temps de leur enfance au collège.

Avec « La malédiction de la Galigaï » on se retrouve au moment de l'après Fronde, du temps de Mazarin, et de la fuite du jeune Louis XIV loin de Paris.

Vraiment une très belle écriture, ainsi qu'une intrigue bien construite, l'histoire nous prend et ne nous lâche plus. Et en plus grand bonheur pour moi, j'ai l'impression de replonger dans mes livres d'histoire, mais par la petite porte, dans le quotidien des grands mais aussi et surtout dans celui du peuple tout court.

Louis Fronsac est un personnage récurrent chez Jean d'Aillon, et je me rends compte qu'à travers les différentes allusions faites dans ce livre, des autres aventures de notre héros, l'envie m'est venue de lire les précédents….et les suites.

L'Histoire est vraiment plaisante je trouve quand elle est racontée de cette façon, à la fois ludique et détaillée, avec des faits avérés et des personnages fictifs et réels mélangés. Et puis ma foi un peu de romance et d'aventure rajoutées à tous ces événements réels, ne sont pas pour me déplaire.

De l'Histoire, de la romance, des héros courageux et téméraires, la cour des Miracles, un bon roman de cape et d'épée dans le monde de la prévôté et des procureurs et des brigands de grand chemin à la solde des grands de ce monde qui savent si bien cacher leurs méfaits à travers conspiration et manipulation.

Très sympathique et surtout très intéressant pour les amateurs de l'époque.

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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Marseille 1198. Nous voilà parcourant avec le viguier de la ville Hugues de Fer les rues et ruelles de ce Marseille moyenâgeux, ville riche indépendante des différents suzerains qui la convoitent,le comte de Barcelone,le comte de Toulouse, Richard Coeur de Lion sans oublier le pape Innocent III...Ville prospère donc. Quand le vicomte de Marseille, Roncelin, est enlevé par des inconnus le viguier mandaté par les consuls de la ville part pour le château des Baux afin de le délivrer et de le ramener vivant. Il va partir accompagné de son ami Ibn Rushd, médecin et grand cadi de Marrakech, plus connu en Occident sous le nom d'Averroès, il saura aussi s'entourer de preux chevaliers Guilhem d'Ussel, le troubadour, et Robert de Locksley le saxon, le meilleur archer d'Angleterre...vous savez celui qui vivait dans la forêt de Sherwood ....

Après un début de roman un peu "longuet" , il fallait bien planter le décor, expliquer au pauvre lecteur les tenants et aboutissants des alliances, traités et trahisons , tout d'un coup l'intrigue s'emballe et là pas de quartier ... Nos héros n'écoutant que leur courage, leur détermination , leur résolution à tenir leurs engagements et leur parole de chevalier vont nous faire vivre des aventures dignes des plus grandes épopées . Et là face à ce type de récit je suis très bon public, j'adhère à 100% , je suppute, je tremble, je sursaute, je pleure , je ris , je me réjouis bref je participe ...

C'est ainsi que voulez vous ! Si vous aimez le Haut Moyen-Âge , les châteaux forts, les aventures des chevaliers, ce roman est fait pour vous j'en suis sûre .
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Les aventures d'Olivier Hauteville : Le vol..

Très bon livre, au début j'ai eu du mal à me mettre dedans et à retenir les personnages et leurs rôles. Mais fur et à mesure de ma lecture, j'ai apprécié cette lecture et j'ai lu ce livre très rapidement.

Cette histoire raconte une aventure policière de Nicolas Poulain.

Je ne comprends juste pas pourquoi le livre s'intitule Olivier Hautevelle tome 6 car à aucun instant, Olivier intervient dans cette histoire.
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

1200 : Guilhem d’Ussel, après avoir déjoué un complot templier contre le Roi Philippe Auguste, va prendre possession de son fief, tout en escortant les Cathares, que son action auprès du roi a sauvé du bûcher. Après avoir repris possession de son bien par les armes, il se voit confié une mission par le Roi de France.

C’est à Londres, accompagné de son ami Robert de Lockles, qu’il doit mettre la main sur un testament qui permettrait au Roi de France de contrer Jean, devenu Roi d’Angleterre à la mort de son frère Richard Cœur de Lion .

Une fois de plus, les aventures de Guilhem d’Ussel sont menées tambour battant. Ce roman d’aventure se lit d’une traite, dans un style simple et agréable, l’ensemble est richement documenté. Un agréable moment de lecture.
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 10 : La m..

1617. Pendant la minorité de son fils, le futur Louis XIII, Marie de Médicis assure la Régence conseillée entre autres par son favori Concino Concini. Cet aventurier italien a réussi à se rapprocher de la reine grâce à son mariage avec Léonora de Galigaï, une de ses dames d'atours qui fut sa soeur de lait. Riche, puissant et influent, le Maréchal d'Ancre, gouverneur de Rouen, est aussi détesté par la noblesse, le peuple et surtout le futur roi. Celui-ci ayant atteint l'âge de régner, Concini décide de repartir pour son pays avant d'être arrêté ou même tué. Mais pour cela, il lui faut de la trésorerie. Lui vient alors l'idée de voler la recette des tailles de Normandie. L'impôt, acheminé vers Paris sur la Seine, s'élève cette année-là à un million de livres. Ses complices réussissent leur coup mais Concini ne profitera jamais de ces richesses. Il est tué sur ordre du roi et sa femme est brûlée pour sorcellerie. Même, Louis de Tilly, lieutenant du prévôt général de Rouen chargé de l'enquête, meurt avec sa femme dans un accident. Plus personne n'est là pour se préoccuper de ce vol, d'autant que le roi s'est largement remboursé en confisquant les biens de Concini.

1649. Trente ans après ces faits, Gaston de Tilly, procureur à la prévôté de l'Hôtel du roi, apprend le décès du seul parent qui lui reste, son oncle Hercule. Il découvre alors que son oncle s'interrogeait sur la mort de son frère et de sa belle-soeur. Gaston découvre que la mort de ses parents n'était pas accidentelle. On voulait faire taire le lieutenant après le vol des tailles! Il n'a plus alors qu'un seul désir: démasquer les assassins de ses parents pour les venger. Avec son ami de toujours, Louis de Fronsac, il se lance sur la piste des hommes de main de Concini. Mais en ces temps troublés d'antagonisme entre Mazarin, premier ministre et Louis de Bourbon, prince de Condé, ses investigations sur le passé ne plaisent pas à tout le monde.





Jean d'AILLON le précise bien dans sa postface : le vol de la recette des tailles de Normandie n'a jamais eu lieu. Il s'agit juste d'un prétexte pour envoyer sur les routes de France ses "détectives", le marquis Louis de Fronsac et le procureur Gaston de Tilly. A Paris ,d'abord, où les puissants intriguent sous les ors des palais, où les bourgeois affirment leurs positions, où les bas fonds grouillent de bandits prêts à tuer pour une pièce d'or. A chaque coin de rue, une auberge ou une rôtisserie où pour trois sous on peut se gaver de pigeons farcis et se désaltérer de vin de Montmartre. En Normandie, les nobliaux désargentés ont leur honneur pour seule richesse, d'autres moins scrupuleux puisent dans les recettes de l'Etat pour leur propre compte, dans les champs, on moissonne les blés, sur la Seine circule les marchandises. Louis de Fronsac et Gaston de Tilly vont vivre de passionnantes aventures, cherchant la vérité, ménageant les susceptibilités à la fois de Mazarin et du prince de Condé, pour amener devant les juges ceux qui sont coupables et épargner ceux qui sont victimes d'intrigues et de complots.

Un récit foisonnant, une éblouissante leçon d'Histoire, deux héros fougueux et courageux pour un polar historique riche en aventures! J'ai adoré!
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Nostradamus et le dragon de Raphaël

Aix en Provence : 1536.

Charles Quint avec 50 000 soudards qui pillent, violent et tuent amasse un butin énorme mais, il est obligé de l'abandonner au bout de 6 mois et il va décider de le cacher dans une Église !

1564 :

La Provence est secouée par des guerres entre catholiques et huguenots, Catherine de Medicis est devenue régente au décès du roi Henri II car le jeune Charles IX n'a que 10 ans. Elle apprend l'existence de ce trésor et va charger Yohan de Vérnègues, viguier d'Aix-en-Provence de le retrouver avec l'aide de Nostramus !

La régente et la cour descendent en Provence pour faire un voyage de pacification et veiller à l'application de l'édit de tolérance signé pour apaiser les luttes sanglantes entre catholiques et huguenots .Elle est accompagnée des Grands du royaume : Condé et le Cardinal de Lorraine qui, comme le Grand Inquisiteur d'Espagne veulent aussi profiter de l'or de Charles Quint !

En effet, dans cette Église ils vont trouver un tableau de Raphaël terrassant un dragon et au dos, des quatrains énigmatiques ! Qui va réussir à s'emparer du trésor ?

Les sbires espagnols de l'Inquisiteur ? le Cardinal de Lorraine et ses hommes de main ? Les jolies filles de l'escadron volant de Catherine de Médicis ? Les Huguenots qui étaient intéressés par l'or pour faire avancer leur Réforme ?

Comme l'a prédit Nostradamus : ce ne sera pas François II, ni Henri III qui vont régner successivement mais l'époux de Marguerite dite Margot sous le nom d'Henri IV qui sera un grand roi après sa conversion ! Paris vaut bien une messe et Jean d'Aillon en 436 pages nous fait vivre avec son grand talent une partie douloureuse de notre histoire !
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Sans être un habitué des livres lus, c’est par le fait du hasard que cette expérience s’est offerte. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle fait suite à plus de deux ans de distance de la lecture de l’œuvre au format papier.



Il faut bien reconnaître que cette version rend un bel hommage à son homologue de papier. Contée par un professionnel, nous nous embarquons avec plaisir dans cette aventure. Le ton n’est jamais ennuyeux et c’est un plaisir de passer quelques heures en compagnie de cette voix si efficace.



A certains moments et pour certains personnages, la voix change, donnant presque un côté théâtral à l’ensemble. Le trait peut à l’une ou l’autre occasion apparaître trop forcé (par exemple dans le cas de Gray) ou trop caricatural (pour les personnes emprisonnées à tort). Mais qu’importe car cela très marginal et ne nuit pas à l’ensemble.



Le démarrage bien particulier de l’œuvre est ici traité avec habileté, il s’agit de l’une des nombreuses preuve d’excellence qui nous est offerte.



Une belle expérience donc ! A recommander au tour de soi !

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Les exploits d'Edward Holmes est le quatrième livre que Jean d'Aillon consacre au clerc anglais, ancêtre de l'illustre détective victorien.

Je n'ai pas lu les trois autres mais cela ne m'a posé aucun problème de compréhension car l'auteur fait des rappels et l'intrigue n'est pas tortueuse.



On est loin, trèèèèès loin du canon holmésien avec ce pastiche qui n'en est pas vraiment un. Les deux protagonistes ont beau avoir les mêmes patronymes que ceux des héros de Conan Doyle, leur personnalité est bien éloignée de celles des personnages originaux. On retrouve des références au Canon dans le titre des nouvelles et dans quelques menus détails (Holmes joue de la viole en guise de violon, les deux héros vivent sous le même toit, un certain Moriarty a failli causer la perte de Holmes...) mais il n'y a pas de quoi s'extasier.

Edward Holmes est loin d'être idiot mais il n'a pas les qualités déductives de Sherlock. D'ailleurs les enquêtes sont plutôt pantouflardes.



Jean d'Aillon aurait aussi bien fait de créer son propre personnage pour écrire ses histoires qui sont avant tout un prétexte à faire revivre la France de la fin du Moyen-Âge. Jean-François Parot l'a fait avec brio avec les aventures de Nicolas Le Floch et il remporte un franc succès.

Une fois de plus, le nom de Holmes n'est utilisé qu'à des fins commerciales et c'est agaçant. Je me suis sentie flouée.



À part ça les trois nouvelles se lisent plutôt bien même s'il y a pas mal de longueurs et de détails pas très utiles. Sauf si vous aimez la mode car l'auteur ne lésine pas sur les descriptions des vêtements et de l'apparence des personnages. Il stoppe même la poursuite de l'enquête pour décrire des fringues et aussi le mobilier d'une maison. Je ne vous cache pas que j'ai pas mal bâillé et que ça m'a souvent énervée de ne pas avancer dans l'intrigue.



Ceci dit j'ai appris beaucoup de choses sur une période de l'Histoire de France que je connais mal. En ce sens ces nouvelles ont été instructives mais je ne pense pas que je remettrai le couvert avec les aventures d'Edward Holmes car elles n'ont pas été à la hauteur de mes attentes.
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 4 : La co..

La conjuration des Importants, c'est la sympathique petite cabale organisée par le Duc de Beaufort et la Duchesse de Chevreuse, et d'autres grands de l'époque, profitant de la mort de Richelieu et de Louis XIII, et de la régence d'Anne d'Autriche, pour tenter de se tailler une part du lion dans les charges, d'éloigner Mazarin, ancien protégé de Richelieu du pouvoir, et prendre sur la reine la plus grande influence possible en dépouillant d'autres maisons.

C'est dans ce paquet de noeuds que, bien malgré lui, Louis Fronsac notre héros, se trouve entraîné, ou plutôt cette cabale qu'il tente de stopper après avoir été appelé pour donner son aide au sujet d'un meurtre qui cherche à la couvrir.

Un personnage secondaire ou inexistant de l'histoire, mêlé à l'Histoire, la formule est centenaire dans la littérature, et Jean d'Aillon lui-même en est familier.

Je n'ai cependant pas retrouvé le plaisir que j'avais eu à lire, de ce même auteur, Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour : Marseille, 1198, par exemple. A trop vouloir présenter l'époque, l'intrigue parfois passe au second plan, trop, et il faudrait plus de panache et de sens de l'anecdote, pour que cela soit rattrapé.

En matière de polar historique, cela reste solide et permet de se rappeler quelques traits de l'Histoire, mais l'auteur en a commis de plus réussis.
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Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..



Tout commence à Marseille en 1187 quand Antoine, 13 ans, doit prendre la fuite après avoir tué le responsable de la mort de sa mère. S'ensuivront mille et une aventures qui l'amèneront à l'Abbaye de Cluny 5 ans plus tard.



On aurait presque pu intituler ce roman "les malheurs de Guilhem d'Ussel" tant le jeune homme, qui a renoncé à son patronyme de naissance, accumule les moments douloureux. Et pourtant, il est vraiment couvert par la chance vu qu'il parvient à se déjouer de tout, à changer de vie plusieurs fois et surtout, à rester en vie dans ce Moyen-Age bien dangereux. Il sera rémouleur, forgeron, ménestrel... et chevalier, parce que son ambition, c'est de se battre, aux côtés du Roi de France de préférence.

Il rencontrera sur son chemin des personnages historiques ayant vraiment existé et d'autres fictifs, mais tout aussi réalistes.



L'auteur propose ici un vrai roman d'aventure, c'est trépident, sans temps mort, fortement ancré dans une époque extrêmement bien évoquée. Il y en a pour tous les goûts, du suspens, de l'action, de la bagarre, de l'amour, de l'amitié, des brigands, des gentils, des moines, des gens d'armes, des chevaliers, des complots... et Richard Coeur de Lion, maintes fois frôlé, jamais rencontré, et bien plus cruel que certaines images d'Epinal veulent bien rappeler.



Le jeune Guilhem est bien vite attachant, on tremble pour lui, on pleure ou on se réjouit avec lui et on le veut vainqueur à chaque fois. Un vrai personnage qu'on garde en tête même une fois le livre fermé.



Une série de romans qui commence très très bien. Vite la suite !
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