AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean d` Aillon (678)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Quel beau moment j'ai passé avec ce livre !



Je connaissais de réputation l'auteur mais c'est la première fois que je lisais un de ses romans.



Dans les points faibles, et comme ça c'est dit, ce qui m'a dérangé c'est la profusion de personnages dès le départ. J'ai été un peu perdue, voire découragée à certains moments.



Ensuite, voir arriver Robin et les cathares, c'était du bonheur.



Elément que j'ai particulièrement aimé : la précaution que prend l'auteur, en fin de volume, de signaler le vrai du faux.



Pour les lecteurs d'Andréa J.Happ, je ne doute pas que les aventures de Guilhem d'Ussel vous raviront !



Juin 2023 : relecture du roman.



Après avoir commencé, depuis le début, la série des Guilhem d'Ussel, je reviens donc sur ma critique rédigée en 2016 alors que c'était la première fois que je lisais un roman de Jean d'Aillon.

à l'époque, j'avais été dérangée par la profusion de personnages.

Cette impression peut se confirmer lorsqu'on lit les aventures dès le départ mais, si on suit la série, à l'arrivée du tome "1199 Paris", cette impression a été effacée.



De même, Robin au capuchon n'apparait pas, pour la première fois, dans ce tome mais bien dans le tome "1198".

Pour le reste, mon commentaire restera le même et je pense que c'est la première fois que je lis un roman que j'avais déjà lu. C'est dire comme cette série me plait.









Commenter  J’apprécie          130
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Premier tome de cette série de romans d'enquête historique (même si depuis un épisode 0 nous contant la jeunesse de Guilhem est sorti), nous découvrons donc le chevalier troubadour Guilhem d'Ussel dans une histoire d'enlèvement qui partant de Marseille va avoir des ramifications jusqu'au Saint Siège de Rome. Pour ses débuts notre héros va rester assez mystérieux sur son passé que l'on devine quand même assez sombre et pas toujours glorieux. On va aussi découvrir son futur grand ami, un certain Robert de Locksley (Robin des bois en personne !) qui va ici croiser pour la première fois son chemin et lui apporter un sérieux coup de main pour résoudre une enquête nébuleuse et dangereuse.



Une histoire sombre et dure comme son époque, des personnages forts et bien construits, ce fut une vrai bonne découverte. Bien intégrée historiquement même si moins descriptif que du Pierre Naudin par exemple, l'histoire est rondement menée, dynamique et présente intelligemment tous les personnages importants de la série. Je ne connaissais pas l'auteur et j'ai trouvé sa plume très agréable, claire et sans fioriture. Le seul petit défaut serait une histoire où je me suis un peu perdu entre les nombreux personnages et les différents droits et pouvoirs qui gravitent autour de Marseille.



Mais au final c'est un livre que je j'ai quasiment lu d'une traite avant de commander rapidement les tomes suivants qui vont nous faire voyager sur les traces de notre guerrier poète comme les titres le laissent entendre !
Commenter  J’apprécie          130
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Nous avons une enquête palpitante dans un format très court. Je suis épatée !



Bon dans cette nouvelle, nous n'avons plus la présence de l'aspect historique... en 100 pages, Jean d'Aillon va de suite à l'essentiel avec un bonne vieille enquête de vol

Au fil de l'enquête (qui se dévore rapidement), nous découvrons les coulisses de l'église de l'époque.... Que dire si ce n'est : Ah pour des saints hommes.... faudra repasser ! Cela commet des crimes, cela boit et le voeu de chasteté... connait pas !



Bref... c'est purement une enquête basique avec une histoire de vol et de substitution et meurtre.

On retrouve certains éléments du personnage original de Conan Doyle comme sa capacité à se grimer pour enquêter. Nous retrouvons également quelques personnages du premier tome.
Commenter  J’apprécie          120
Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 7 : L'exécu..

Louis Froncac est chargé le duc d'Enghien, futur le grand condé, de découvrir si Tancrède de Rohan et un imposteur. Nous sommes 1645, après la conjuration des Importants, la cour de France se déchire et un jeune homme de 15 ans arrive inopinément des Pays-Bas. Il serait le fils du duc de Rohan et pourrait devenir le chef des huguenots de France.

Mais le duc d'Enghien ne l'entend pas de cette oreille car la sœur ainée de Tancrède prétend que son véritable frère est mort à l'âge de cinq ans . L'ancien notaire, Louis Fronsac, désormais chevalier de Saint Louis, sera chargé de découvrir la vérité. Et au cours de son enquête Louis échappe par deux fois à la mort tandis que les soutiens et les compagnons d'arme du duc de Rohan sont passé à la roue et soumis à la torture.

Heureusement Louis va rétablir la vérité et aidé de son fidèle ami Gaston de Tilly mais aussi d'un auxiliaire inattendu en le personne de Jean Batiste Poquelin lui même. Il va rétablir la filiation du jeune homme et sauvé Tancréde des intrigues qui déchire le royaume de France.

Jean d'Aillon une offre là  une enquête intéressante, avec des conséquences politiques et religieuses importantes et bien cernées par l'auteur. Encore une belle réussite qui plaira c'est certain au amateurs de roman policier historique et même au delà. Car comme toujours notre auteur réussi parfaitement à nous décrire les tourments de ce 17e siècle qu'il évoque avec brio.

Et comme souvent chez Jean d'Aillon on rencontre de très nombreux protagonistes qu'ils soient fictifs ou connus et qu'ils aient fait l'histoire de France.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          110
Les Chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

La moitié du royaume des lys est occupé par les Anglais , le dauphin dit le roi de Bourges occupe la partie du sud de Loire . Les Anglais avec leurs alliés les bourguignons combattent les armagnacs ( l 'armée du dauphin ) depuis déjà un moment . Tandis que Paris est occupée , si on peut dire ça comme ça, deux Anglais Gower Watson ( ancien archer , blessé à Azincourt ) et Edward Holmes ( clerc de son état) sur la demande de particuliers ( aussi bien des nobles que du bas peuple ) de dénouer certains mystères. Pour le coup , à la demande du prévôt de Paris ils enquêtent sur un vol dont l'un des valets a été tué par un énorme Rat ...
Commenter  J’apprécie          110
La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guer..

La confrontration entre Henri III roi de france et Henri De guise catholique contre Henri de Bourbon roi de Navarre arrive à son paroxysme. La reine mère, Catherine de medicis, tente par tous les moyens de gagner la paix ou tout au moins de convertir le protestant roi de Navarre au catholicisme.

La rencontre entre les protagonistes de notre histoire devait se faire château de Chenonceau. Toute la cour de la reine part donc sur les routes emmenant avec elle nos héros du premier roman, Nicolas Poulain et Olivier Hauteville.

Plan machiavélique, voire tordu vont parsemer les routes dangereuses durant cette guerre et nos amis vont ils réussir à empêcher l'assassinat de Henri le protestant.

A la fin de ce second roman, j'ai découvert une bataille importante que l'auteur nous narre, la bataille de Coutras.. Où l'armée d'Anne de Joyeuse, mignon du roi Henri III fût décimée.
Commenter  J’apprécie          110
Récits du temps de Charles V, tome 1 : L'Arch..

1357, trois bourgs qui ne forment pas encore la cité d’Aix en Provence ont décidé de s’unir pour préserver leur indépendance et assurer leur protection face aux multiples dangers qui les menacent. Ils sollicitent auprès de la ville de Florence un prêt qui doit leur permettre d’équiper leurs soldats afin de résister à Arnaud de Cervole, l’un des mercenaires les plus redoutés du royaume. C’est Pietro da Sangallo qui est mandaté par la république italienne pour convoyer l’argent.

Jean d'Aillon nous entraîne avec maestria dans moultes péripéties : emprisonnements, évasions, assassinats et quantité de combats. Quant au siège final, parfaitement orchestré et « lisible » grâce aux nombreuses précisions distillées tout au long du récit sur la défense d’une cité et son organisation militaire, il conclut parfaitement une histoire où l’on ne s’ennuie pas une seconde.
Commenter  J’apprécie          110
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Rome, 1202. Le pape Innocent III doit faire face aux attaques du sénateur Giovanni Capocci qui souhaite réduire à néant le pouvoir temporel du souverain pontife sur la commune de Rome. Pour cela, Capocci essaye de réunir autour de lui les plus anciennes et puissantes familles de Rome : les Frangipani et les Orsini. Mais venir à bout d’Innocent III et de sa famille, les Seigni, n’est pas chose facile surtout quand on en n’a pas les moyens financiers et que l’on s’attaque à un être aussi retors et rancunier que le Saint-Père. Parallèlement l’armateur marseillais Grégoire Ratoneau s’empare d’une galère sarrasine contenant des armes d’une redoutable efficacité et Guilhem d’Ussel reçoit en son fief de Lamaguère un notaire du Saint-Siège : ce dernier est porteur du testament du cardinal Ubaldi qui lègue la ville de Ninfa dans le Latium à ses enfants, Bartolomeo et Anna Maria, amis de longue date de Guilhem. Une manne providentielle dont Guilhem se méfie à raison car une fois sur place, les enfants Ubaldi vont se retrouver plonger au cœur du conflit opposant Capocci et le Pape. Jean d'Aillon nous conte une histoire passionnante, nous faisant revivre le moyen-âge avec érudition et plaisir.
Commenter  J’apprécie          110
Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 15 : Mena..

Louis XIV est bien embêté... M. de Cusac a été assassiné, et son fils, Louis-Henri, présumé coupable, est introuvable. Messieurs de la Reynie et de Louvois semblent incapables de résoudre cette affaire.



Parallèlement, Charles IV, en Lorraine, multiplie ses provocations, et tous les ministres se demandent pourquoi le Roi ne se décide pas à enfin employer la force !



Ravalant son orgueil et sa fierté, Louis XIV décide alors de confier l'affaire Cusac à Louis Fronsac... Qui découvrira alors un énorme secret... Un de plus !



Un roman assez court, mais bourré d'action. J'ai eu aussi du mal à m'y retrouver au début avec les noms et les titres : parfois, deux "appellations" différentes désignent en fait la même personne. Autre difficulté, Louis Fronsac est un personnage récurrent, et il est souvent fait référence à ses précédentes enquêtes. Comme l'essentiel à la compréhension est chaque fois rappelé, on suit quand même l'histoire, mais cela reste une difficulté.



Les amoureux d'histoire et de polars ont ici de quoi assouvir leurs deux passions en un seul livre...



D'autant qu'à la fin est inclus une sorte de chapitre qui fait la part du vrai et du faux dans l'histoire qu'on vient de lire. Et c'est réellement très intéressant.
Commenter  J’apprécie          110
La quête du trésor du Temple

Robert de l'Aigle,  chevalier, envisage de faire partie de l'Ordre du Temple à l'instar de certains membres de sa famille. Le voici sollicité pour convoyer en lieu sûr des coffres forts nombreux contenant des trésors de l'Ordre.

Guillaume de Nogaret, conseiller de Philippe le Bel, sous-entend que les membres de l'Ordre du Temple sont des hérétiques et idolâtres qu'il convient de combattre. Il n'a donc plus qu'une idée en tête : arrêter Robert de l'Aigle en sa qualité d'idolâtre et retrouver ce fameux trésor.

La chasse à la fortune et à Robert de l'Aigle est lancée.



----------------------------------



La prose de Jean d'Aillon est limpide et dès les premières pages j'ai été happée. Par ailleurs l'auteur réussit à nous faire aimer les personnages si bien que l'on a de l'empathie, que l'on craint leur arrestation au même titre qu'eux qui mettent tout en oeuvre pour passer inaperçus et fuir. Lorsqu'ils arpentent les campagnes à cheval ou se croient en sécurité en Angleterre, on a envie de les prévenir du danger. Jean d'Aillon sait aussi jouer avec nos nerfs pour nous faire douter de certains personnages ; j'ai cru à plusieurs reprises débusquer un traître. Enfin la description des campagnes, de ce Paris minuscule, des tenues et habitudes de vie est si bien décrite que j'ai été immergée sans peine au milieu de Perrine, Robert, Cappon.....pour mon plus grand plaisir. Quant au Moyen Âge qui est ma période historique voire littéraire favorite, il a contribué à me faire aimer cette lecture.



Je remercie Babelio et Les Presses de la Cité pour ce livre envoyé suite à une masse critique.
Commenter  J’apprécie          110
La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Voilà un titre qui dormait dans ma PAL depuis sa sortie en poche, c’est dire ! Pourtant, j’ai longtemps été une fan de romans historiques et j’avais voulu me diversifier à l’époque en allant vers les policiers, mais entre temps un coup de mou m’est venu, et ce n’est que depuis quelques temps que j’y reviens petit à petit.



L’occasion ainsi de découvrir la plume et le style d’histoires proposées par Jean d’Aillon, auteur assez célèbre, qui a été des plus prolixes depuis. D’ailleurs ce volume s’inscrit lui-même dans une saga en cinq tomes + deux hors séries mettant en scène les Guerres de religion et les trois Henri qui y jouent leur destin. (Détails). C’était l’occasion pour moi d’aller à la rencontre de cet épisode de notre histoire que je connais moins en profondeur que d’autres et de croiser quand même des personnages connus dans un cadre un peu différent, l’histoire se décentralisant et ne suivant pas au plus près le monarque d’alors.



Avec une plume des plus vives et entraînantes, mais également fort riche en détails, Jean d’Aillon campe ici le tableau de la France et surtout de Paris au temps des Guerres de religion, tandis que le Roi Henri III n’est plus le seul et unique chef à Paris et que son autorité est contestée. Nous suivons un complot mené par son grand rival, le Duc de Guise, qui cherche à détourner des fonds de la couronne pour payer ses propres troupes, mais des hommes et femme du roi veillent et vont essayer de le faire éclater au grand jour pour y mettre un terme.



J‘ai beaucoup aimé le tableau historique, plus vrai que nature, qui détaille par le menu la façon dont vivaient les différents personnages de cette histoire. On déambule littéralement dans Paris à leurs côtés. Il faut dire que j’ai pas mal eu recours à Google Maps au cours de ma lecture pour cela, revisitant les lieux de mes derniers séjours à Paris, mais à l’époque du XVIe siècle de nos personnages. J’ai aimé croiser nombre de noms connus et me rendre compte que finalement je connaissais assez bien l’époque, ses figures historiques, ses moeurs, sa vie. C’était chouette de les voir dans le creux de la vague avant qu’ils deviennent pour certains les grands noms qu’on connaît ensuite, voire que leur descendance le devienne. N’est-ce pas Monsieur le papa de Richelieu 😉 Mais j’ai également apprécié suivre de quasi inconnus et aller ainsi à la découverte d’une autre strate de la population dans d’autres aventures que celles de la Cour. Ça changeait.



Le revers, c’est que je n’ai pas forcément appris grand-chose, zut, c’était un peu ce que je voulais quand même. Et re-zut, l’intrigue tarde à démarrer (Il faut attendre près de 200 pages sur 500…) et est un peu trop noyée sous le cadre historique, peinant à s’en détacher pour avoir sa propre vie et apporter quelque chose au lecteur. Je me suis sentie dans un entre-deux, avec le plaisir de retrouver une époque et un décor connu, et la déception de ne pas avoir plus ; le plaisir de suivre des personnages un peu à l’écart du pouvoir mais proche tout de même, mais la frustration de ne pas avoir assez de « grande » histoire à mon goût.



Pourtant, j’ai aimé suivre les différents personnages lancés aux trousses du complot monté par de Guise. C’était chouette de suivre des personnages troubles qui jouaient sur différents tableaux, allant même jusqu’à se faire passer pour des espions, le héros, Olivier Hauteville ayant même un petit compte à régler des plus personnels et Cassandre m’offrant un beau personnage féminin, avec un rôle fort. J’ai aimé suivre leurs aventures, leurs recherches, leurs découvertes et partir dans les mécanismes de l’imposition du XVIe, cette société de classes, pleine de privilèges faciles à contourner, dévoyer. J’ai trouvé malin la façon dont l’auteur s’est servi d’un fait avéré pour le coupler à la grande histoire et proposer une dynamique de rivalité encore plus poussée entre le Roi et son rival, sans que ceux-ci entre vraiment en jeu au final, leur nom et leurs lieutenants suffisant, surtout pour de Guise. Ce fut ainsi une plongée dans cette époque par une fenêtre inattendue, pleine de surprise et contée avec rythme et aventure, passion et immersion.



Bonus : J’ai beaucoup aimé les différents mots finaux de l’auteur sur son travail de romancier historique et son entreprise de réhabilitation de certaines figures comme le favori François d’O, en s’appuyant sur le travail des historiens.



Les rapines du duc de Guise fut un bon divertissement mélangeant Histoire et intrigue policière où j’ai apprécié d’avoir un rôle féminin aussi prédominant dans une aventure pleine d’allant et de malice. C’était original d’entrer dans cet épisode sombre de notre histoire par un complot de détournement de fonds qui a l’air si actuel. En revanche, en amatrice de « Grande Histoire », je suis restée sur ma faim car je n’ai rien appris de plus, les Grands Noms étant quand même bien loin et le décor étant assez classique. J’aurais voulu approcher plus près de la couronne. Mais ça, ce sont mes goûts à moi et ça n’enlève rien aux qualités du récit.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          100
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Quel talent a cet auteur pour raconter des histoires tout en nous emmenant dans le vieux Paris. Ici ce sont des héros anglais qui forment un duo improbable.... Holmes et Watson.

L'un est un clerc, l'autre un archer. A eux deux ils vont tenter d'aider les prisonniers qui risquent la potence alors qu'ils étaient en légitime défense... de fil en aiguille, nous voilà dans plusieurs histoires qui s'entremêlent et au plus près des grands de ce monde.

Certaines scènes sont vraiment dures, et il nous est difficile que ce soit plausible...

Mais j'ai vraiment passé un bon moment dans ce moyen-âge où le vocabulaire et les descriptions contribuent à nous immerger dans le décor.

Hâte de lire la suite!
Commenter  J’apprécie          102
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

A ce jour, Le signe des trois est le pénultième récit des chroniques d'Edward Holmes et de Gower Watson se déroulant au cours de la Guerre de cent ans. Le roman en annonce d'ailleurs un nouveau dont le titre devrait ravir les adeptes des histoires non racontées du canon holmésien.



Ce roman est conséquent : 600 pages au format poche. Il faudra donc accepter d'y passer un temps certain. Il faudra également se révéler patient pour le savourer à sa juste saveur. Par ailleurs, comme la plupart des titres précédents, il s'adresse davantage aux amateurs de romans historiques qu'aux fans du grand détective.



Ces précautions posées, l'ouvrage s'offre aux lecteurs... d'une manière assez surprenante. Les deux cent premières pages permettront de suivre un chevalier, de sa formation à ses premières batailles, ce qui amène le récit par Azincourt et Baugé. Au cours de cette période, nous allons approcher des très loin Watson et Holmes alors qu'il ne se connaissent pas encore. Mais là n'est pas le plus important. L'attention sera prise par l'approche presque sociologique de la vie d'un chevalier...au destin hors du commun.



Sans en révéler plus que nécessaire, l'auteur s'intéressera ici à un processus bien particulier de la vie du chevalier. Ces passages, bien connus des historiens, le sont peut-être moins du grand public.



Les quatre cents pages suivantes seront consacrées au récit lui-même. Il s'appuie sur ce qui c'est passé, laissant ainsi le lecteur dans une situation omnisciente. Pendant ce temps, Holmes vaque à ses occupations qui vont, d'enquêtes en découvertes se rapprocher du mystérieux chevalier dont il va être question.



Le tout est agréable à lire, bercé par un style efficace... Mais hélas s'il est agréable, l'histoire est aussi longue et manque d'imprévue, donnant l'impression de suivre des rails et une logique qui ne sort guère de sa zone de confort.



Le dénouement ne sera pas vraiment suprenant et c'est bien dommage, car l'auteur a fait de son mieux pour préserver le secret... mais le lecteur chevronné aura vite fait de savoir de quoi il en retourne passé les deux tiers de l'ouvrage.



Un roman agréable en somme qui s'adresse à un public bien rodé à ses habitudes et qui risque de décourager les nouveaux venus.
Commenter  J’apprécie          100
Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Voici donc les débuts de vie de Guilhem d'Ussel, troubadour et chevalier.

J'ai décidé de lire la série dans l'ordre chronologique de l'histoire, qui n'est pas l'ordre d'écriture.

J'avoue être complètement conquise par l'histoire.

A la fois, Jean d'Aillon est véritablement une valeur sûre pour qui aime les romans historiques.

Dans cet épisode, donc, on découvre Antoine, orphelin, qui deviendra, par la suite, Guilhem. Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne connaitraient pas encore la série.

Sachez que c'est haletant, bien écrit, pour ceux qui apprécient le Moyen-Age, sa cruauté, ses valeurs chevaleresques.
Commenter  J’apprécie          101
Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 18 : L'épou..

Et revoilà notre tabellion Louis de Fronsac .....Heu toutes mes excuses Môssieur le marquis de Vivonne de retour de Londres où il a redressé maints torts , sauvé deux innocentes et un fils tout neuf pour son pote Tilly , raflant au passage quantité de livres ( pas les bouquins la monnaie ) et participant un chtouille à l incendie de la capitale des godons , mais par inadvertance hein c était pas voulu un accident quoi ! Donc revenu au beau pays de monsieur Quatorze il retrouve son bon peuple tout ébaubi par les exploits de leur bon maître Ah les brave gens ! ça mérite bien de leur offrir un repas fourni par le fruit de leur travail . Après cet acte de folle libéralité , nous avons droit comme c est coutumier dans cette série à une petite centaine de pages sur la mode vestimentaire des seigneurs et manants , le mobilier , les habitudes plus ou moins hygiéniques de nos ancêtres du XVII° siècle . Enfin on vient le chercher pour redresser une injustice , c est qu'il commence a avoir sa réputation d'enquêteur le bougre . En route vers Paris pour investiguer , nous allons y croiser des personnages d importance le Prince de Condé laid et hargneux mais un copain à notre arquepince , Tallemant des Réaux le sympathique et cacanier chroniqueur , le chancelier Séguier et la petite Stuart Henriette femme de Monsieur , conquête épisodique du roi possiblement empoisonnée à 26 ans par le Chevalier de Lorraine amant de son mari Elle inspirera à Bossuet sa meilleure ou plus célèbre oraison funèbre "Madame se meurt madame est morte ", bon je digresse là d autant plus que dans ce bouquin elle ne sert à rien . Donc le récit se développe à la vitesse endiablée d une rosse arthritique ( rien de nouveau dans le schéma habituel ) quand coup de théâtre ! ( roulements de tambour ) on enlève Gaston l ami de toujours .Notre Louis se déchaîne foin de légalité , billevesée que le respect des classes , coquecigrues même que la dignité humaine .Et que je brutalise ( presque torture ) la nièce et maîtresse de Richelieu , que je te casse le nez et roue de coups le Duc de Mazarin bon il est parfaitement fou et criminel sa femme Hortense Mancini ( tiens encore une ex du Bourbon , il est vrai qu'il a un peu aimé toutes les nièces du cardinal ) va s enfuir en Italie Il ne nous avait pas habitué à ça le notaire Une fois Tilly retrouvé pris d une fureur sanglante et vengeresse il va révolvériser l poignarder passer au fil de l épée les coupables ( pas les nobles importants hein faut pas rêver ) mais pas moins de 10 voyous rayés des cadres Etonnant !! Voilà c est du dAillon une érudition à toute épreuve une aventure qui en vaut bien d 'autres mais beaucoup de redites et aussi excitante et échevelée qu'une course d 'escargots asthmatiques
Commenter  J’apprécie          100
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Une étude en écarlate est un roman historique qui se situe à Paris au XV siècle, quand l'histoire française et anglaise s'entremêlent, en pleine guerre de Cent ans.

Les deux personnages principaux sont Edward Holmes et Gower Watson qui enquêtent sur un complot visant Henri V auquel est promis le trône de France à la mort de l'actuel roi Charles VI.

Jean d'Aillon nous fait partager ses connaissances sur la vie quotidienne au moyen âge, le Paris de l'époque et les intrigues entre Armagnacs et Bourguignons. On sent que l'auteur maîtrise son sujet sur le bout des doigts, le roman est riche en descriptions autant sur la ville que sur le contexte historique (j'avais à portée de main un mini arbre généalogique des deux familles royales).

Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Nouvel opus des chroniques d Edward Homes et Gower Watson dans le Paris de 1424 . Chronologiquement cette histoire se situe avant la Danse Macabre sortie il y a 1 mois ( va comprendre Charles ? ) Bref , comme d habitude le roman se déroule à la folle vitesse d un menuet asthmatique ( oui anachronisme hihi ) , son fil se déroule sans secousse ni frayeur pas plus que de suspense ni d intérêt Je me pose la question, la seule intention de l auteur n 'est elle pas de remplacer dans le coeur du héros sa maîtresse Marie de Savoisy par son amie Gabrielle de Landes dont il pourra ,peut-être , utiliser plus efficacement le personnage dans des oeuvres ultérieure ? Mais j' extrapole .Si donc vous avez quelques heures a perdre et une insomnie chronique lisez cette maison qui n aque peu de rapport avecl original du vrai Watson "Le Manoir de L abbaye "
Commenter  J’apprécie          101
Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Septième volume des aventures moyenâgeuse d Eward Holmes et Gower Watson Cette fois l histoire se rapproche du"Dernier Problème " et non 'Des Hommes dansants " comme pourrait le suggérer le titre . Nos héros entament la phase finale de leur combat mortel avec le " Jules César du crime le gallois James Murtagh ( ou Moriarty en anglais ) ce dernier lancé dans un sinistre complot d ampleur internationale ....Mais chut ne déflorons pas le sujet.En cette année 1425 aussi se précise la rencontre , prévisible depuis au moins 3 bouquins , de notre clerc anglais et de notre Héroïne nationale préférée là encore motus ! mais c est transparent bien sûr . C est du D Aillon pur jus ,des longueurs , des scénarii à répétition des rebondissements prévisibles à 2 kilomètres mais bon ça se laisse lire une fois que l on accepté le style un peu soporifique .D 'autre part est prévue le 2 janvier 2020 le suivant ( voir 3° de couverture chez 10/18 )dont le titre est " la Maison de l 'Abbaye " bien ! sauf qu 'au cours de danse macabre plusieurs renvois sont faits dévoilant une partie du récit donc logiquement celui ci se situe antérieurement dans le suivi historiques des aventures . Alors si l un des Babélionautes comprend cette politique d édition je serais ravi que l on me l explique
Commenter  J’apprécie          100
Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Toujours un bonheur de se plonger dans les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour à nouveau mêlé dans des intrigues politiques et religieuses. Cette fois-ci Jean d'Aillon confirme son talent à construire des histoires fictives élaborées sur des faits réels. Montségur,1201 à cette égard évoque l'opposition théologique majeure qui opposa en France les chrétiens aux cathares (ou plutôt les Albigeois ou bonshommes). La dimension historique est évoquée sans aucun manichéisme, il s'agit bien d'un roman donc pas de lourdeur de ce point de vue là. Jean d'Aillon ne dispense pas des leçons d'histoire médiévale, mais distille ses connaissances étendues du Moyen-Âge avec une grande habileté et de manière tout à fait naturelle. Il y sera question de quête du Graal, d'amour, d'honneur et chevalerie, faisant de ce roman un bonheur de divertissement, d'évasion et de culture.
Commenter  J’apprécie          100
La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Un roman historique comme je les aime, une fiction avec des personnages historiques et utilisant l’Histoire avec un grand H en toile de fonds du récit. Un bon moyen de réviser sans avoir à ouvrir un une biographie parfois moins captivante. Surtout que l’auteur semble s’être documenté sérieusement, il le fait remarquer d’ailleurs à certaines occasions. Le style est simple, sans disgressions et longues descriptions.



Le contexte est bien mis en valeur, bien expliqué. On vit l’époque des guerres de religion. Pas précisément celle de la Saint Barthélémy, trop connue (quoique…) mais celle de la lutte de pouvoir entre Valois, Bourbons et Lorrains. Le récit est plus rigoureux que celui de la série « Fortune de France » de Robert Merle qui aborde la même période mais avec un vocabulaire plus imagé, utilisation d’un français contemporain des personnages revendiqué d’ailleurs par l’auteur, et un ton souvent plus léger. Là, nous avons affaire à un roman policier tout de même qui oblige à une certaine rigueur. Mais pas trop cependant, pas de scénario à la Colombo avec ses questions de dernière minute ou à la Hercule Poirot avec ses petites cellules grises. Ce sont des amateurs qui enquêtent, maladroitement parfois mais efficacement finalement. Un zeste d’aventures et de romantisme mais pas trop pour tomber dans la caricature. J’ai passé un bon moment à lire ce roman. Et comme il s’agit du premier tome d’une trilogie, je sais ce que je vais lire prochainement…
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean d` Aillon Voir plus

Quiz Voir plus

L'affaire Emmett Till

De quelle ville était originaire Emmett Till ?

Chicago
Houston
Phoenix

14 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : L'affaire Emmett Till de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}