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Critiques de Joe Hill (1032)
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L'homme feu

Science-fiction, une terrible épidémie dévaste le monde.



Une étrange maladie, les humains sont colonisés par ce qu’on appelle l’Écaille à cause des étranges tatouages qui apparaissent sur la peau des victimes. Mais le véritable problème, c’est que les gens se transforment en torche, ils brûlent et se consument complètement.



C’est assurément terrible de voir ainsi brûler un proche, mais il n’y a pas que le drame individuel. Lorsqu’elles s’enflamment, les torches humaines allument des incendies. Des milliers d’hectares de forêts, des villes et des villages sont détruits, des milliers de morts, le commerce et les services qui s’effondrent.



Il y a les humains, ceux qui tentent de soigner les autres comme l’héroïne ou ceux qui s’entraident pour apprendre à survivre. Mais il y a aussi les milices, ceux qui tentent de contenir l’épidémie en éliminant les autres.

Il y a des adultes, des ados et des enfants, il y a de la méchanceté et des mesquineries, des jalousies et de la soif de pouvoir, de la musique et de la religion, de la générosité, des amitiés et des amours.



Une bonne histoire, un habile mélange d’imagination, d’action et de psychologie des personnages.

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Locke & Key, tome 4 : Les clés du royaume

Ce tome 4 m'a déjà particulièrement surprise : tout d'abord par la couverture qui est blanche (avec un magnifique graphismes dessus). Je rappelle que les tomes précédents étaient noirs.

Ensuite le tout début de l'histoire a des graphismes complètements enfantins et ça surprend.. mais j'aime ça les surprises d'autant que le scénario est toujours de très haute qualité et plus on avance te plus on veut savoir.. et plus on veut aider la famille Locke et plus on s'enfonce dans l'histoire et plus on la vit...



En plus l'épilogue (qui est excellent) de ce tome est tout simplement une torture pour le lecteur qui n'a pas le suivant (comme moi !!) entre les mains.



Je pense que c'est série est tout simplement de très très haute qualité. Un incontournable pour moi
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Locke & Key, tome 6 : Alpha & Oméga

Alpha et Oméga est peut-être le meilleur album de cette fantastique série qu'est Locke & Key. Ceci constitue sans aucun doute un exploit et ce pour deux raisons : les autres tomes mettaient déjà la barre très haut (j'ai particulièrement aimé les tomes 4 et 5). Par ailleurs, combien de série finissent par le meilleur ? N'est-ce pas souvent la déception, à des degrés divers, qui prime ? Car ce tome 6 constitue, en effet, la conclusion d'une saga qui demeurera, à jamais, dans les hautes sphères du genre "fantastique".



Après les révélations, ancrées dans le passé, du tome 5, qui retraçait les origines et l'histoire des fameuses clés, j'attendais avec impatience la confrontation finale entre Dodge et la famille Locke. Le moins que l'on puisse dire c'est que je n'ai pas été déçu. La grande force de cet album est de nous offrir un concentré d'émotion, le lecteur éprouvant tour à tour, mélancolie, peur, tristesse, effroi, joie (parfois). Pour être honnête, on en ressort quelque peu lessivé, avec le sentiment qu'on tient là un chef-d'oeuvre. On sent que Joe Hill avait à cœur de terminer comme il se doit cette série qui, j'en suis sur, lui tenait aux tripes. La pointe de mélancolie, particulièrement sensible au début, le fait de placer l'histoire dans un contexte de bal de fin d'année, le petit clin d’œil au paternel (pas bien dur à trouver) : oui, Joe Hill a mis beaucoup de lui dans cette bd et la terminer n'a pas du être aussi simple que ça. Il a même réussi à me surprendre quant aux motivations de Dodge, englué que j'étais dans mes certitudes prétentieuses.



Décidément, merci Monsieur Hill, vous n'avez, sans aucun doute, plus rien à prouver à votre père, peut-être même pourriez vous lui enseigner quelques trucs, qui sait !
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Locke & Key, tome 3 : La couronne des ombres

Keyhouse... Un vieux manoir au premier abord tout ce qu'il y a de plus ordinaire mais qui recèle en réalité quantité de vieux secrets. Des secrets que les membres de la famille Locke semblent pourtant doués à déterrer un à un, ce qui est loin d'être du goût de tout le monde... De la porte permettant de se transformer en fantôme à celle capable d'inverser les sexes, en passant par la clé apte à révéler le contenu du cerveau de son porteur, on peut dire que les deux premiers volumes de la série « Locke & Key » avaient déjà été riches en découvertes surprenantes. Et ce n'est pas « La couronne des ombres » qui va faire exception à cette règle. Le lecteur apprend ainsi l'existence de trois nouvelles clés, chacune possédant évidemment un pouvoir bien spécifique. Clé de titan permettant de démultiplier sa taille en des proportions gigantesques, clé de soins capables de réparer tout ce qui a été brisé..., les idées ne manquent pas et permettent une fois encore à Joe Hill de donner toute la mesure de son talent et de la fertilité de son imagination.



Outre le soin apporté à tout l'aspect fantastique, ce troisième opus séduit également par la qualité de ses protagonistes. Il faut dire que la famille Locke a de quoi émouvoir : un père sauvagement assassiné par un ancien élève, une mère rongée par le chagrin et l'alcool, et trois enfants qui tentent de gérer du mieux qu'ils peuvent ce qu'est devenue leur vie. Ty, l’aîné de la fratrie, ainsi que Bode, petit garçon d'une dizaine d'années plein de vie et d'imagination, demeurent toujours aussi attachants, bien que leur jeune sœur, Kinsey, se fasse pour sa part un peu plus agaçante (l'adolescence, sans doute...). Les graphismes quant à eux sont encore et toujours à la hauteur et mettent remarquablement en valeur les personnages et les situations rocambolesques sorties tout droit de l'imagination de Joe Hill (la lutte entre le petit Bode et son ombre ayant pris la forme de « Peter Pan » vaut notamment le détour !).



« La couronne des ombres » se révèle sans grande surprise aussi réussi que les précédents albums de la série. Des personnages attachants, des dessins agréables, un scénario parfaitement maîtrisé et bourré de bonnes idées, du suspens, de l'action..., bref, on aurait bien du mal à trouver un quelconque défaut à ces comics de grande qualité qui ont certainement encore de beaux jours devant eux !
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Locke & Key, tome 3 : La couronne des ombres

Argh !!! et je n'ai pas le tome 4 sous la main !!



Comment dire : ce tome 3 est juste magistral , une tuerie !!

L'imagination de Joe Hill est juste a son paroxisme (enfin je crois)...

Je ne vais pas m'étendre sur le scénario mes 2 phrases précédentes sont suffisament claires.



Par contre je vais parler des graphismes. Ils sont juste parfaits; je vais m'étendre sur une page entière et plus exactement la page ou la mère ramasse une clé avec un couteau. Les traits de la mère intrigué par cette découverte montre toute sa détresse. le regard est a la fois fatigué et en même temps on y ressent toute la peine et le courage qu'il lui faut pour "accepter" le meurtre de son mari.

Mais en plus le fond de ce dessin est une bibliothèque ou il y a des jolis hommages a de grands auteurs...(Lovecraft, Dick, Bradbury, St exupery, Melville, Hesse...). mais j'ai surtout adoré y trouver un épisode de Locke and Key... et tout le comic's est comme ça...



Je ne peux que conseiller a tous les amateurs de bonnes BD de feuilleter (ou plus si affinité) ce comic's parce que c'ets de l'or en barre.



Coup de coeur !! ma note 6/5 !!
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Locke & Key, tome 3 : La couronne des ombres

Reprendre une série d’envergure après un long hiatus de lecture est, malgré tout, toujours difficile. Le très bon souvenir laissé par les deux premiers tomes de Locke & Key a quand même apaisé ma reprise au troisième opus. Joe Hill officie toujours au scénario, accompagné de Gabriel Rodriguez aux dessins.



La Couronne des ombres nous fait atteindre un sommet (en tout cas, pour l’instant, évidemment) dans l’affrontement entre, d’un côté, les forces guidées par Dodge dans sa quête de toutes les clés de pouvoir (clés étrangement liées à la maison des Locke) et, de l’autre, justement la famille Locke, et notamment les trois enfants, Tyler, Kinsey et Bode. De découverte en découverte, les clés se révèlent très facilement dans cet opus et Tyler et Bode s’en donnent à cœur joie pour les utiliser à plein régime, surtout quand la survie de la famille est en jeu. Attendez-vous à plus spectaculaire que la clé qui ouvre la tête ! C’est l’occasion pour Joe Hill de laisser à Gabriel Rodriguez tout l’espace nécessaire pour développer un combat dantesque que l’on espère à fortes conséquences lors du prochain tome. Kinsey, de son côté, a une petite aventure parallèle qui regroupera sûrement très vite toute la famille sur la piste laissée autour de l’histoire du père assassiné.



Un tome puissant, un peu trop contemplatif par moment, mais c’était sûrement le seule façon de nous faire saisir l’incommensurable menace qui pèse sur cette famille et leur entourage. Je devrais attendre moins longtemps désormais pour poursuivre l’aventure, c’est évident.



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The Cape : 1969

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Milady pour cette découverte.



Cette bande dessinée n'est pas la suite de The Cape mais son prequel. L'action se situe donc avant le premier opus. Allons-y pour un bond dans le passé. Alors qu'Éric et Nicky sont tout gosses et vivent avec leur mère aux États-Unis, leur père, Gordon Chase, est en mission dans la jungle du Vietnam. Tout bascule quand leur hélicoptère s'écrase sous les balles ennemies. Une immersion aussi soudaine que violente dans les horreurs de la guerre.



Fait prisonnier par un redoutable geôlier, il rencontre et va devoir affronter un individu étrange, une sorte de sorcier qui va définitivement changer son destin. Il ne doit son salut qu'à un indéniable instinct de survie et sans doute aussi à un certain goût pour la mort qui trouvera écho dans l'histoire familiale…



Cette prequel se révèle être une belle réussite. Jason Ciaramella est toujours au scénario, après avoir déjà adapté The Cape, inspirée de la nouvelle de Joe Hill, digne fils de son père Stephen King, et déjà à l'origine de la brillante série Locke & Key. L'occasion pour lui de nous offrir une plongée en apnée dans l'enfer de la guerre du Vietnam.



La magie se mêle au fantastique pour mieux nous révéler l'origine du « pouvoir » de la cape. Aucun temps mort, aucune redondance. Eric et Nicky, héros du premier, sont en arrière-plan mais sont bien présents. le lecteur se sent en terrain connu malgré le dépaysement total. Au final, amateur de comics ou non, un diptyque que je ne peux que vous conseiller.



The Cape 1969, où comment tout a commencé…




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Nosfera2

Voyant Halloween arriver, je me suis choisie une lecture dans le thème de la saison. C'est un pavé de presque 800 pages et je me suis donc dit : Je serais en plein dedans le soir du 31. Ce que je ne savais pas, c'est que ce livre me plairait tellement que je l'ai gobé et fini 2 jours trop tot.

Si on m'avait donné ce livre sans me préciser l'auteur, j'aurais parié les yeux fermés qu'il s'agit de Stephen King. Que ce soit pour l'histoire ou pour le style, j'y ai reconnu le papa.

La relève est assurée, je me suis régalée comme avec un ouvrage du Maitre. L'histoire commence doucement, une gentille mise en place avec quelques éléments épars, et une vraie montée en puissance vers l'apothéose finale. Tout y est : Les vrais gentils, les carrément méchants, la flic du FBI, les éléments fantastiques et l'horreur disséminée à dose infinitésimale mais qui fait un effet énorme.

L'année dernière à la même époque, j'avais lu "Cornes" qui m'avait beaucoup plu mais là j'avoue que j'ai encore plus aimé ce livre. Une super lecture pour Halloween car je n'oserais la conseiller pour Noel... ;)
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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

Une découverte par pure hasard des six tomes. Curieux, j’accepte l’invitation d’aller à Lovecraft et de pousser les portes du manoir de la famille Locke. En route pour un voyage fantastique et horreur. L'histoire est sombre et violente.

Les autres tomes permettront d’en apprendre beaucoup plus sur le passé de Lovecraft et quelques habitants. Les personnages principaux seront plus approfondis, Et les fameuses clés.

Tome 1

Conseiller d'orientation, Rendell Locke est brutalement assassiné par Sam Lesser, un de ses anciens élèves. Endeuillés, les 3 enfants Tyler l’ainé se renferme sur lui-même, la cadette Bode a peur en permanence et Kinsey le petit dernier se réfugie dans son monde et ne cesse de jouer, partent vivre à Keyhouse, la bâtisse familiale.

En explorant la maison, Bode trouve une clé étrange, « y a une porte secrète quan tu la traverse tu devien un fantome ». L’esprit de celui qui traverse la porte se détache de son corps, traverse les murs et se promène par la pensée.

Le petit garçon n’ai pas pris au sérieux. La voix d’une personne mystérieuse provenant du fond d'un puits l'appelle. Emprisonné, le fameux Sam s'enfuit pour retrouver la famille Locke…

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Locke & Key, tome 4 : Les clés du royaume

Alors que les médias ne parlent ne plus que de la nouvelle mutation du covid19 laissant à nouveau présager une sombre année dictée par le joug de cette maudite pandémie, parlons plutôt de la fabuleuse saga fantastique Locke & Key que j’ai enfin eu l’occasion d’achever malgré une fin d'année un peu beaucoup chargée. Mais ne brûlons pas les étapes, reprenons au tome 4 là où nous nous étions arrêtés.



Ce quatrième volet, toujours orchestré par le King Junior, pâtit (très) légèrement de son statut transitoire mais fait également preuve de savoureuses et louables initiatives scénaristiques. Le décor fantasmagorique planté et l’univers féérique des clés dévoilé, place à l’action. D'accord je m’enflamme peut-être un tantinet, ce n’est pas non plus un épisode de Fast & Furious calmons-nous.



Joe Hill signe une redoutable trame noire à travers le prisme machiavélique du sulfureux protagoniste Luca Caravaggio, du moins ses balbutiements. Comme c’est toujours le cas avec les épisodes de transition, pas le temps de dire ouf que l’ultime page est tournée, et bien entendu au paroxysme de la tension. Frustrant ? Certes, mais surtout jubilatoire quand on a le tome suivant en stock (ne me remerciez pas pour ce conseil avisé je vous en prie c'est la période du partage après tout).



Mais là où le tour de force est admirable, c’est à travers la céleste symbiose du tandem d’artistes. Gabriel Rodriguez, dont le coup de crayon sans être parmi les plus virtuoses diffuse un charme indéniable, livre des planches à la construction diablement ingénieuse en parfaite harmonie avec l’entrelac de sillons spatio-temporels creusés par le rejeton du King. Pas évident parfois de s’y retrouver mais quoi de plus exquis qu’une patte graphique couillue au service d’un récit audacieux ?



C'est l'heure de résumer. Vous êtes en retard cette année pour le cadeau de l’élu(e) de votre cœur ou pour un de vos marmots et il ou elle a un penchant pour les BD et comics en plus d’être attiré(e) par les univers fantastiques ? Vous voyez où je veux en venir hein ? Ne vous inquiétez pas, ce secret restera entre nous car après tout, ce qui se passe sur Babélio reste sur Babélio.
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The Cape

« Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi, je faisais toujours le méchant... Il en faut bien un. »



Tout commence, de manière anodine. Deux gamins, Eric et son cadet, Nicky, jouent aux super-héros. Les deux frères sont marqués par la « disparition » de leur père durant la guerre du Vietnam. Eric porte une cape qui, à ses yeux, est magique. Pas n’importe quelle cape bien sûr. La cape que sa mère lui a cousue à partir d’un vieux doudou. Elle l’a joliment agrémentée d’un bel éclair de feutrine rouge vif et d’un écusson des marines de son père disparu…



Quand subitement, le jeu bascule. Le drame est évité de justesse. Mais malgré les apparences, rien ne sera plus jamais vraiment comme avant. Eric va sombrer jusqu’au jour où, devenu adulte, il va retrouver sa fameuse cape. Et si cette cape était vraiment magique comme il le prétend ? Un nouvel horizon semble s’ouvrir à lui…



Un univers noir, des personnages sombres et l’importance du regard. Regard sur soi, regard des autres ; du noir, rien que du noir...



Une fois de plus, le talentueux et imaginatif Joe Hill, nous régale de son inventivité. Le scénario inspiré de sa nouvelle est machiavélique. Il sait à la fois, nous émouvoir, nous surprendre ou nous bluffer pour ensuite mieux nous glacer d’effroi.



The Cape de Joe Hill, plus qu’une cape, une sacrée claque !


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Cornes

Cornes de Joe Hill se dresse à mi-chemin entre le roman fantastique et le thriller. Le meurtre sordide d'une belle jeune étudiante à Gideon, son petit ami Ignatius - Ig ou Iggy pour les intimes - arrêté comme suspect puis relâché faute de preuves avérées. Un an plus tard, Ig continue tant bien que mal à tenir, tenu pour coupable par tout Gideon. Il continue bien sûr de se demander qui a bien pu commettre ce crime. Même si, au petit matin où commence l'histoire, il se réveille avec un mal de tête carabiné. A cause de la biture monumentale prise la veille. Et, surtout, à cause des deux cornes qui lui sont poussé sur son crâne. Il y a de quoi se sentir moyen devant ce constat... Et ce n'est que le début.



Il y a de bonnes idées dans le roman de Joe Hill. Mais j'y ai aussi trouvé beaucoup de longueurs. L'intrigue ne m'a pas vraiment emballée et sa construction m'a paru mal menée. Alors certes, ça se lit sans déplaisir. J'ai eu envie d'aller jusqu'à la dernière page. Mais sans enthousiasme réel. Ses réflexions d'ordre théologique sont plutôt intéressants mais encore une fois mal agencées. Comme si le roman n'était pas pleinement abouti.



J'espère que j'aurai plus de chance avec L'homme-feu qui m'attend sur mes étagères.
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Nosfera2

Le Fils vaut-il le Père ? Le Père a-t-il passé au Fils une partie de son talent de conteur ? Le Saint-Esprit créatif du King est-il aussi présent chez le Fils ?



Tel Saint-Thomas, par un beau matin, je voulais aussi voir de mes yeux lus que le Fils avait profité de l’Encre Merveilleuse, le Saint-Graal du Père.



Sûr que je ne ferai pas comme Pierre en reniant le Fils avant le chant du nosferatu, le soir au fond d’une Rolls !



En vérité je vous le dis, le Fils a exhaussé mes vœux en m’offrant une lecture aussi jouissive qu’un Châteauneuf-du-pape grand cru. Alléluia !



Des personnages bien travaillés, forts, pouvant changer de caractère en prenant de l’âge ou au fil des pages, selon les épreuves qu’ils ou elles auront traversé.



Un scénario recherché et plus qu’intéressant car nous sommes à cent lieues d’une banale histoire de vampire suceur de sang. Ici, c’est bien pire qu’un Dracula, plus glaçant, plus terrifiant. Du fantastique comme je l’aime.



La plume du King Jr a roulé sur le papier aussi bien que le vélo Raleigh de Vic lorsqu’elle s’élançait, debout sur les pédales, dans le pont couvert (ceux qui l’ont lu comprendront, les autres imagineront) et tout le récit a carburé aussi bien que les pistons de la vieille Rolls de Charlie Manx.



On ne s’embête pas durant la lecture, les moments plus calmes seront entrecoupés de quelques essorage de la poignée de gaz de la Triumph parce que de temps en temps, faut envoyer du plus lourd lorsqu’on chevauche une moto. Ce sera 620 pages qui fileront à la vitesse du vent.



Du suspense, de l’angoisse et une visite glaçante dans les allées du parc de Christmasland qui m’a collé des sueurs froides, le Fils jouant, comme son Père, avec nos peurs primales et enfantines.



Sans oublier un Méchant réussi, aidé d’un acolyte aussi sadique que bête et qui n’arrête pas de causer. Vous n’aimeriez pas que ces deux là vous prennent en stop ou que Charlie vous emmène dans son extrospection personnelle. Les introspection de Sherlock Holmes ne fichent pas la trouille, elles.



Mes bien chers Frères, mes biens chères Soeurs, Lisez-le tous ! Lisez le NOS-PÈRE-À-TOUS du Fils car, par l’entremise de sa tante Artémise (*), vous boirez l’encre du Père. Et si y’a le téléphon qui son, vaut mieux pas y répondre ici ! Ceux qui l’ont lu comprendront…



Ainsi soit-il pour le roman de Joe Hill…Le Père a bien eu un Fils. Ite missa est.



(*) Référence à la chanson de Nino Ferrer "Le Telefon"


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Locke & Key, tome 5 : Rouages

"C'est dans le chocolat que sont les clefs du mystères". Ainsi parlait Stupeflip. En l’occurrence, pour Joe Hill, c'est dans le passé qu'elles se cachent. Avec ce tome 5, il nous dévoile les Rouages d'une mécanique qui ne manque ni d'huile, ni de sang. Une sorte d'être hybride en somme.



Grâce à la découverte d'une nouvelle clef qui, associée à l'horloge de la maison, permet de voyager dans le temps, Kinsey et Bode se la jouent Retour vers le Futur et se font une petite virée, en deux étapes. Première escale en 1775, en pleine guerre d'Indépendance. Ils assistent à la découverte, par leur ancêtre Benjamin Locke, des mystères qui se tapissent dans les entrailles du manoir. Une partie du voile se déchire. Le reste s'évanouit définitivement, lors de la deuxième étape, en 1988, alors que feu Rendell Locke est au lycée. Comme d'habitude on est bluffé par la maîtrise narrative de Joe Hill et satisfait d'avoir enfin des réponses à nos questions (au passage toutes les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement, aucun élément ne paraît être là juste pour combler les trous).



Si le tome précédant faisait preuve d'une maestria formelle, tout en avançant dans l'intrigue, celui-ci s'avère plus conventionnel au niveau de la composition, mais quel bonheur de ressentir la plénitude du fan qui comprend enfin tous les tenants et les aboutissants. Du grand art ! Et maintenant on est prêt pour la baston finale.
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Locke & Key, tome 6 : Alpha & Oméga

Et voilà, cette fois c'est la fin. Après cinq tomes tous plus passionnants et surprenants les uns que les autres, la série « Locke & Key » tire sa révérence avec « Alpha & Oméga » qui met donc un terme aux aventures de la famille Locke à Lovecraft. On retrouve ainsi pour une dernière aventure Ty, Kinsey, Bode et les autres, tous persuadés d'être parvenus à déjouer les manigances de leur ennemi et d'être venu à bout du manoir de Keyhouse et de sa magie. Ils vont toutefois vite se rendre compte que c'est loin d'être le cas... Autant l'avouez d'emblée, ce dernier album est en ce qui me concerne le meilleur de la série car il concentre en une centaine de pages ce que Joe Hill et Gabriel Rodriguez ont de plus talentueux. Rire, pleurs, horreur, soulagement... : le lecteur passe par toute une palette d'émotion qui lui fera à la fois remercier les deux auteurs pour avoir écrit une série aussi passionnante, tout en les maudissant pour leur sadisme à l'encontre de leurs personnages. Tous les fils de l'intrigue méticuleusement tissés tout au long du récit se réunissent donc enfin pour nous offrir un final explosif qui ne risquera pas de décevoir les fans de la série.



Joe Hill joue encore une fois avec les nerfs de ses lecteurs qui assistent avec horreur aux tourments subis par l'ensemble des personnages, qui n'auront jamais été aussi touchants et attachants. Si les tomes précédents s'étaient déjà montrés particulièrement intenses en matière d'action et d'émotion, ce sixième et dernier album réussit l’exploit de se faire encore plus violent, plus rythmé, et surtout plus poignant. Des scènes plus bouleversantes les unes que les autres s'enchaînent jusqu'à une apothéose grandiose qui laissera le lecteur KO, ému tant par les épreuves traversées par Ty, Kinsey, Bode et compagnie, que par la perspective de les quitter définitivement. Un sans faute également pour tout ce qui touche à l'aspect fantastique ou horreur, deux genres que les créateurs de la série maîtrisent maintenant à la perfection. Un mot, pour finir, concernant les graphismes où l'on retrouve un Gabriel Rodriguez au meilleur de sa forme : des décors impressionnants et très immersifs, des personnages expressifs et aux traits travaillés, un grand sens de la mise en scène..., bref les deux artistes se complètent à merveille.



Avec « Alpha et Oméga » Joe Hill et Gabriel Rodriguez nous offrent un final grandiose qui met un terme à ce qui constitue sans doute aujourd'hui l'une des meilleures (si ce n'est LA meilleure) série de comics consacrée au fantastique. A ceux qui n'auraient pas encore fait connaissance avec la famille Locke et leur manoir de Lovecraft, je n'aurais qu'un conseil : courez-y, et vite !
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Plein gaz

Un petit livre pour une petite nouvelle de seulement 90 pages.

Un auteur très célèbre : Stephen King, un autre moins connu mais qui monte : Joe Hill et vous avez une nouvelle rédigée par le père et son fils dans un style très fluide et très accrocheur.



Les vingts premières pages servent à vous présenter les personnages, à poser l'ambiance et ensuite c'est parti ! C'est palpitant, rythmé, sanglant, bref tout ce qu'on aime quand on lis du Stephen King.



Je n'ai jamais lu le livre Duel de Richard Matheson auquel Stephen King et Joe Hill on voulu rendre hommage, donc je ne pourrais pas comparer les deux ouvrages.



Une nouvelle qui se lis très vite (une bonne heure) et ou il n'y a aucun temps mort. La preuve est faite encore une fois que la qualité d'un récit ne dépends pas du tout de sa taille.



En bonus, nous avons droit au prologue du livre de Joe Hill, Nosfera2 qui à l'air très intéressant également. J'ai très envie de voir ce que donne Joe Hill en solo et je pense ne pas tarder à me procurer un de ses livres.



Qui sait, le talent passe peut-être de père en fils ?
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Locke & Key : L'Âge d'or

L'âge d'or, c'est un peu la cerise sur le gâteau de Locke & Key. Pour autant, je ne l'ai pas savouré avec autant de passion que la série.

C'est avec plaisir, bien sûr, qu'on retrouve le manoir Keyhouse et la famille Locke mais bien des décennies plus tôt.

Si j'ai adoré cette plongée dans l'Histoire du manoir et de ses secrets, j'avoue que les différents chapitres n'ont pas tous provoqué chez moi, un enthousiasme délirant comme l'avaient provoqué les précédents albums.

J'ai été sensible à la poésie de certains passages, à la découverte d'un univers très fantastique. Il faut dire aussi que niveau graphisme, il n'y a rien à redire. C'est magnifique !

J'ai été un peu moins séduite par un scénario qui m'a parfois perdue. Je suis toujours un peu déroutée quand les personnages se retrouvent manipulés par des démons au beau milieu des enfers.



Ceci dit cet album mériterait une relecture plus attentive ... Tout comme la série complète, d'ailleurs !
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Classe tous risques

Une série de nouvelles, portant sur des peurs en avion… Des nouvelles d’un intérêt inégal, certaines datant du début du 20e siècle, certaines avec des monstres fantastiques ou des voyages dans le temps.



Au final, pas beaucoup d’angoisse pour moi dans ces nouvelles, mais l’évocation des voyages en avion me rappelle que même s’il n’y a pas de créatures fantastiques dans ma vie, ça ne va pas toujours bien… et que selon mon expérience, le vol peut générer son lot des petites peurs… .



- À l’aéroport, la peur d’être en retard, de manquer son avion parce que les files d’attente pour les mesures de sécurité sont trop longues…



- Peur d’avoir égaré quelque chose en route, le passeport ou la carte de crédit… et entendre soudain son nom dans les haut-parleurs, car on a vraiment oublié un sac au comptoir de fouille…



- Peur que le vol soit retardé à cause d’une panne, du brouillard, de la neige, du déglaçage des ailes, de la grève du zèle des manutentionnaires, ou juste parce que le pilote est pris dans un embouteillage.



- Peur que le vol soit encore et encore retardé et de devoir passer la nuit à l’aéroport…



- Avant d’embarquer, peur de la surréservation, au moment d’entrer dans l’avion, il n’y a plus de place, on doit refouler quelqu'un…



- Après avoir trouvé mon siège, peur que l’énorme personne qui remonte l’allée, soit celle qui doit prendre le siège voisin du mien, un minuscule siège de classe touriste pour les huit prochaines heures…



- Dans l’avion, peur que la turbulence ne transforme le vol en un long, long tour de montagnes russes…



- Peur que le passager à côté de moi se remette à vomir et que son sac à vomi se brise et que ça éclabousse partout…



- Peur que le gamin assis derrière moi continue de piocher dans mon dos toute la nuit…



- Peur de ne pas pouvoir atterrir à cause du brouillard et de devoir rebrousser chemin, un turbulent vol de deux heures pour revenir au point de départ…



- À l’arrivée, peur de ne pas retrouver mon bagage et devoir perdre mon trop court temps de vacances à racheter l’essentiel.



- Dans le taxi à minuit, une autre sorte de peur, lorsque le chauffeur écoute à la radio, une ligne ouverte sur les problèmes de sexe et qu’ensuite il avoue ne pas trouver l’adresse demandée…



(Et aujourd’hui, j’aurais sans doute peur du passager derrière qui n’arrête pas de tousser et de propulser des virus…)



Et il n'y a pas que l'avion, encore un peu et j’aurais peur que personne ne lise cette stupide critique jusqu’au bout…

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Dans les hautes herbes

Vous savez pourquoi les pygmées (les Schtroumpfs et Sarko) rigolent quand ils courent tout nus dans les herbes ??



Non ??



Parce qu’elles leur chatouillent les couill** (et le kiki aussi) !



Et dans cette courte nouvelle il est justement question de hautes herbes…



Les hautes herbes du King ne chatouilleront les couill** d’aucune personne de petite taille car elles font 2 mètres de haut et donc, hormis chatouiller celles du Géant Vert… Je sors !



Le King sera toujours le King et je pense que même s’il publiait l’annuaire téléphonique, il arriverait à nous foutre la trouille !



Quel gosse n’a jamais eu envie d’aller se perdre dans un champ de maïs, lorsque les tiges sont bien hautes ?



Formidable partie de cache-cache où l’on doit être attentif à tous les bruits, repérer leur direction et trouver celui ou celle qui tente de se fondre dans cette masse verte.



Oui mais… Imaginez un champ d’herbes hautes où la réalité est tronquée, où les distances prêtes à confusion, où le temps et l’espace sont des notions abstraites.



Vous pensiez votre sœur non loin de vous ? Vous pensiez n’avoir fait que quelques mètres dans le champ ? Loupé ! Tous vos points de repère volent en éclat, comme si le champ vous entraînait plus loin de la route, telle la mer vous emportant loin du rivage sans que vous vous en rendiez compte.



"Touchez ma bosse, Monseigneur", disait le Bossu dans le roman de Paul Féval. Ici, c’est "Touchez la pierre et vous verrez"… Ah ben putain, c’est horriblement dégueulasse ce qui se déroule ensuite…



La Connaissance a un prix, apparemment. Un prix à payer qui est celui d’y perdre son âme. Paraît qu’il y avait déjà un prix à payer lorsque nous eûmes croqué la pomme… Ici, c’est la version trash qui vous coupera l’appétit.



Une nouvelle horrifique et fantastique très courte, qui fait dresser les poils sur les bras et vous poussera à éviter les hautes herbes à l’avenir…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'homme feu

L'homme-feu de Joe Hill part sur une bonne idée. Certes, la pandémie virale qui contamine et décime une grande partie de l'humanité a déjà été utilisée par d'autres auteurs ou scénaristes (son père, notamment, avec Le Fléau). Mais j'ai trouvé la maladie qu'il crée, l'Écaille, intéressante et originale dans ses symptômes, son mode de propagation et la possibilité d'apprivoisement entre la spore et son porteur.

Les combustions dues à l'Écaille et les incendies que cela déclenche permettent des scènes dantesques necessitées par la tournure apocalyptique que prend d'emblée le roman.

Autre bon point de cette maladie, pour reprendre la description d'un des personnages, alors que nombre de virus conduisent à l'émergence sur les corps de bubons purulents, celui-ci avec ses sortes de chaînes écaillées noires pailletées d'or tatouées sur la peau est nettement plus glamour.



Pour le reste du livre, sa narration, sa progression, ses protagonistes et leur évolution, j'ai trouvé le tout souvent trop prévisible et manquant de crédibilité. Joe Hill étire également en longueur des passages qui n'en avaient pas besoin. De plus les références bien trop récurrentes à l'univers de Harry Potter et de Mary Poppins finissent par être lassantes.



Au final, une lecture malgré ces bémols divertissante mais qui ne résistera sans doute pas au passage du temps, pour ma part.
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