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Critiques de John Harvey (211)
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Proie facile

Un polar british un brin confus, pas révolutionnaire, mais très prenant.
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De cendre et d'os

Dans ce deuxième volet de la trilogie concernant Frank Elder, l'auteur s'attache davantage au côté policier pur avec l'enquête plutôt que le côté psychologique des personnages, ce qui en fait une lecture moins lourde que celle du tout premier : De chair et de sang. Ici, la vie personnelle d' Elder a été occultée au profit de l'enquête sur le meurtre et tout ce qui tourne autour : suspects et autres policiers bien sous tout rapport ou corrompus. Le seul clin d'œil sur sa vie privée reste le rapport avec sa fille Katherine.

Au final, ce roman est bien plus captivant, plus vivant et plus léger que De chair et de sang, et c'est de ce pas que j'entame le dernier volet : D'ombre et de lumière, car Frank Elder, notre héros est un personnage terriblement attachant.
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De chair et de sang

Frank Elder, inspecteur à la retraite, reprend à titre personnel une affaire jamais élucidée : la disparition quatorze ans plus tôt, d'une jeune fille de 15 ans, jamais retrouvée. Le fil conducteur de ce roman policier est l'enquête. Avec habileté, l'auteur nous conte tantôt le passé, puis le présent pour la compréhension de l'histoire. Le héros, Elder est un personnage profondément humain, avec ses doutes, ses interrogations et sa détermination à retrouver Susan, l'adolescente disparue, faisant renaître le passé. L'auteur a mis l'accent sur l'aspect psychologique des personnages qu' il va rencontrer.

Il ne s'agit pas ici d'un roman d'action au suspense haletant car le travail du policier où rien n'est laissé au hasard se poursuit pas à pas, et notre lecture aussi. Au final, c'est une histoire intéressante loin d'être ennuyeuse, à découvrir.
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Preuve vivante

Ce roman s'ouvre sur un homme qui court la nuit, ou plutôt qui fuit on ne sait trop qui ou quoi. Mais une chose est certaine : si l'on excepte la chaussette qu'il porte à son pied gauche, il est tout nu et il est blessé. Autre détail : il n'est pas le premier à se voir ainsi intégralement détroussé et pas mal "bousculé" au coeur de la nuit ...


"Preuve vivante" se fonde sur l'insatisfaction sexuelle que ressentent nombre d'hommes, mariés ou pas, et qui les conduit à quémander plus ou moins régulièrement les services d'une (ou d'un) prostituée. La précarité ne cessant de croître dans l'Angleterre des années 80, les prostitués des deux sexes sont nombreux, les "réguliers" comme les occasionnels qui ne recourent à ce style de vie que pour payer une échéance lourde ou inattendue.


Si la Mort est censée se déplacer avec les trois autres Cavaliers de l'Apocalypse, la prostitution, elle, est souvent accompagnée par les drogues et, parmi toutes celles-ci, le crack est l'une des plus rapides à détruire son homme ou sa femme, ne les poussant plus qu'à se préoccuper d'obtenir leur dose coûte que coûte.


Pour autant qu'il y ait réellement un ou plusieurs prostitués-tueurs, assoiffés d'argent et de sang, doit-on leur reprocher l'intégralité des agressions et surtout le meurtre, dans sa chambre d'hôtel, d'un représentant de commerce qui, par un curieux hasard, avait épousé une ancienne connaissance de Charlie Resnik ? ...


"Preuve vivante", je ne sais trop pourquoi, ne m'a pas aussi convaincue que les autres volumes de la série. C'est pourtant avec la même intrépidité que l'auteur se penche sur les plaies qui affligent la société britannique moderne. Enfin, ce volume fait avancer l'intrigue pré-existante entre Resnik et Lynn Kellog. ;o)
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Coeurs solitaires

Auteur britannique publié chez "Rivages Noirs," on lui doit le personnage de Charlie Resnick, policier d'origine polonaise que sa femme quitte pour suivre un agent immobilier et qui, comme ils n'ont pas eu d'enfant, consacre désormais sa vie à son travail et à ses quatre chats.


Resnick est un aficionado de jazz (il a d'ailleurs donné à chacun de ses chats le prénom d'un "grand" jazzman, dont Dizzy Gillepsie.) Comme la majeure partie des policiers connus et moins connus de la littérature mondiale, il se nourrit très mal, la plupart du temps de sandwichs bien gras et bien dégoulinants qui débordent de cornichons. Il est aussi amateur de vins.


La "saga" de Resnik débute avec "Coeurs Solitaires", histoire d'un tueur en série qui recrute par petites annonces. Harvey en profite pour nous brosser le portrait de l'équipe qui, au fil des ouvrages, continuera à entourer son héros : Lynn Kellog, seule femme de l'équipe, engagée pour satisfaire aux "quotas" britanniques, qui vit en ménage avec une espèce de cycliste-fantôme, plus préoccupé à se raser soigneusement les poils des jambes qu'à toute autre chose ; Dispatk Patel, d'origine pakistanaise, jeune homme courtois mais efficace, qui a pu trouver sa place dans la police, son rêve de toujours, justement parce que lui aussi, comme Lynn, appartenait à une minorité, celle-là ethnique ; Mark Divine, qu'on pourrait surnommer "le beauf de service", officier efficace bien qu'assez brutal, que seul sa qualité de policier empêche d'adhérer à l'équivalent britannique du F.N. ; Kevin Naylor, jeune marié dont le premier-né crée certaines tensions dans le couple et Graham Millington, le plus âgé de la bande, qui, lui, n'a pas d'enfant mais une épouse toujours occupée à courir les "cours du soir" des MPT. Millington est un fan de Petula Clark.


"Coeurs Solitaires" permet aussi à Harvey d'introduire le personnage de Marian, amie d'enfance de Resnick, elle aussi issue du milieu des émigrés polonais mais qui, contrairement à Resnick, se veut avant tout et exclusivement "polonaise" bien que, pour sa part, elle soit née à Londres. ;o)
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Ténèbres, ténèbres

De John HARVEY,je n'ai lu que quelques polars de la série Franck HELDER, que j'avais vraiment appréciés.

Je n'avais lu aucun des 11premiers tomes de la série Charlie RESNIK, mais j'ai quand même décidé d'emprunter ce dernier opus qui me faisait de l'oeil sur le présentoir de la bibliothèque que je fréquente. Ce personnage m'a plus touché encore que Franck, j'aurais tendance à le comparer à John REBUS, l'inspecteur écossais cultissime (pour moi du moins) de Ian RANKIN. Du coup,je vais essayer de lire la série dans l'ordre chronologique.

L'enquête est prétexte à nous replonger dans un épisode sombre et peu glorieux de l'Histoire de la Grande-Bretagne, la grande grève des mineurs de 1984. Le climat social de l'époque est très bien décrit, les personnages sont crédibles, certains très attachants, d'autres plutôt répugnants. L'auteur attache beaucoup d'importance à la place de la femme dans la société, prenant le parti de ces femmes qui revendiquent leur liberté de pensée et d'action, à l'époque (ces deux égéries du mouvement de protestation) comme de nos jours (l'inspectrice d'origine kenyanne qui se rend bien compte qu'elle a bénéficié de la double "discrimination positive").

J'apprécie particulièrement ces polars d'auteurs britanniques (Rankin, Bruen, Millar, Harvey, Dolan, ...) qui se servent de bonnes intrigues menées par des flics attachants pour décrire très justement l'état de la société avec de nombreuses références historiques, musicales, littéraires et politiques. Il me semble que nous n'avons pas ce genre d'auteurs en France, je n'en ai aucun qui me vient à l'esprit.
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De chair et de sang

J'ai connu JohnHARVEY par son polar "Lignes de fuite" que j'avais bien aimé.

J'ai donc voulu continuer à suivre cet auteur en abordant le premier d'une série avec Frank ELDER comme personnage principal, ex-flic divorcé et père d'une ado qu'il voit trop rarement, un cliché déjà rencontré ailleurs.

Ici, pas d'enquête trépidante, sauf à la fin, mais plutôt une étude psychologique approfondie des différents personnages, ce qui fait que le livre prend son temps et que parfois, j'ai pu trouver la lecture un peu fastidieuse. Mais ma curiosité m'a poussé à aller jusqu'au bout et j'en suis satisfait, car finalement j'ai l'impression d'avoir lu un bon polar, ce qui est le principal.

Je continuerai donc de suivre l'auteur et son personnage, et je me pencherai aussi sur son autre personnage, Charles RESNICK, que certains ont préféré.
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Preuve vivante

Poussé par ma curiosité après avoir lu un article dédié à l’auteur dans le “Dictionnaire amoureux du polarˮ, j’ai emprunté ce bouquin à la médiathèque locale. Hélas ! Chacun sait que dans la molécule d’ADN, seule une faible partie code pour la synthèse des protéines. Ce livre pourrait être qualifié de polar ADN tant la partie “codanteˮ est limitée. Tout le reste n’est que diarrhée verbale, vomi littéraire : le personnage principal entre dans un estaminet pour se restaurer d’un sandwich, on saura tout : l’épaisseur de la tranche de jambon, le nombre de feuilles de laitue, la fraicheur du pain… Va-t-il pisser : à combien de pas se trouve la porte des chiottes, la forme de la poignée, le type de robinet, la couleur du papier… Ceci n’est pas une caricature. Au début, on a envie de sortir un stylo pour biffer ce fatras sans intérêt, mais il ne resterait pas beaucoup de pages. Bon courage à ceux qui espèrent dépasser cinquante pages.
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Traquer les ombres

Gone to Ground est sorti en France sous le titre Traquer les ombres en 2007 grâce aux Editions Payot & Rivages. Stephen Bryan, jeune professeur brillant et homosexuel est retrouvé dans sa salle de bains tabassé à mort au point que ses parents ne peuvent l'identifier. L'enquête est confiée à Will Grayson et Helen Walker, policiers à Cambridge, au nord de Londres. Parallèlement, la soeur de Stephen, Lesley, rentrée de Nouvelle-Zélande à l'occasion de ce deuil, mène sa propre enquête. Au fil de l'eau, on découvre que Stephen effectuait des recherches sur une actrice des années 50, qui semble être au coeur de l'histoire.





En plus de l'irréprochable enquête policière, John Harvey propose une critique sociale qu'il distille comme un pur malt de 10 ans d'âge. Mine de rien, et sans avoir l'air d'y toucher, il rappelle comment en fermant les mines, la dame de fer a plongé dans la famine et la misère une génération de travailleurs, dont les gosses n'avaient plus rien d'autre à espérer que devenir zonards désoeuvrés, faute de boulot, faute de moyens, faute d'avenir.





Mine de rien et sans avoir l'air d'y toucher, John Harvey explique parfaitement comment toute cette frange de la population laissée pour compte, devient une proie facile pour les partis nationalistes qui stigmatisent les autres, les différents, étrangers, demandeurs d'asile ou homos, noirs ou jaunes. Quel phénoménal vivier représente pour les extrémistes ces hommes et femmes vulnérables que le capitalisme a rayés de la carte du profit. Allez, si on sortait le samedi soir pour aller casser de l'Indien ou du pédé ? C'est pas une bonne idée, ça ?





Mine de rien et sans avoir l'air d'y toucher, John Harvey décortique les méthodes des margoulins de tous poils, prompts à faire du profit sur la misère, particulièrement les promoteurs immobiliers qui utilisent avec un art consommé la corruption, les menaces, les intimidations, les incendies de maisons, pour chasser de leur habitat pauvre de pôvres gens qui vivent sur un site qui pourrait recevoir un complexe immobilier de grand standing avec vue sur la rivière.





Le style de John Harvey est chimiquement pur, sobre, il plonge sans artifices ni effets de manches au cœur de l'essentiel et met en scène des personnages complexes, attachants. Un grand romancier.
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Le deuil et l'oubli

Après les cycles Reznick et Elder, John Harvey nous propose ici la deuxième aventure du duo de détectives de "traquer le sombres"

Eté 1995, deux fillettes se perdent dans le brouillard épais de la Cornouaille. Alors qu'une fillette est retrouvée traumatisée, la seconde est découverte morte. A l'époque, c'est la thèse de l'accident qui prime. Quatorze ans plus tard, la mère des petites filles a refait sa vie et a une fille de 10 ans qui disparaît aussi. Les enquêteurs Will Grayson et Helen Walker se chargent de l'affaire.

Il nous plonge dans une enquête sombre, dans un roman particulièrement psychologique peuplée de personnages déchirants. Son écriture aussi est sombre mais elle est comment dire à la fois lumineuse, très noire, mais pas désespérée. Et puis il y ses personnages fouillés et particulièrement élaborés, des personnages vulnérables auxquels on s’attache

Et il y a aussi son intrigue très bien construite, non pardon elle est remarquablement structurée. Un roman de procédure policière sans la moindre fausse note. Et enfin il y a la critique sociale subtile qu'il distille au fil des pages. Il réussit une nouvelle fois à associer harmonieusement tableau social et portrait psychologique ? Du grand art et « Le deuil et l'oubli » et ses protagonistes nous reste longtemps en mémoire une fois qu'on a terminé et refermé ce livre. Oui c’est sûr, comme « traquer les sombres », ce polar est un roman puissant et John Harvey incontestablement une des voix incontournables du roman policier anglais.




Lien : https://collectifpolar.com/
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Le corps et l'âme

Si on considère le titre de ce roman dans son édition originale, il s’appelle « Body and Soul » comme le titre d’une chanson de Billie Holiday qui date de 1957. Un de ces airs de jazz empreint de mélancolie, de blues, à la fois triste et beau, oscillant entre différentes émotions, vous laissant seul face à la mer (comme sur la première de couverture), comme si, finalement, pour mieux comprendre la vie, il fallait parfois la laisser vous bercer de nostalgie…



Franck Elder s’est éloigné de sa femme Joanne, et de sa fille Katherine. Il habite loin d’elles, en Cornouailles. Il n’est plus dans la police, il vit de petits boulots et parfois il aide le commissaire du coin. Un jour, sa fille sonne à sa porte. Il y a sept ans, à seize ans, elle a été séquestrée, torturée, violée et c’est lui qui l’a retrouvée. Le traumatisme est toujours vif pour l’un comme pour l’autre et leurs conversations manquent de naturel. Elle ne s’attarde pas et il ne sait pas comment réagir…..



Un peu plus tard, un peintre, Anthony Winter, est retrouvé assassiné dans des conditions atroces. Il s’avère que Katherine posait pour lui et qu’ils étaient très proches. Une enquête est diligentée, elle est souvent interrogée et son père va essayer de l’aider. En parallèle, l’homme qui l’avait enfermée, s’enfuit au cours d’un transfert entre deux établissements pénitentiaires. Frank reprend du service, sans que tout cela soit officiel, pour aider ceux qui cherchent le tortionnaire. Il est porté par l’amour qu’il éprouve pour sa fille, il ne peut pas rester sans agir. Cette « enquête » est pour lui l’occasion de faire le point sur sa vie, ses erreurs, ce qu’il aurait aimé faire différemment, ce qu’il est, ce qu’il souhaite. On sent un homme qui se questionne, a-t-il eu raison de partir ? Sa fille a-t-elle été fragilisée par son « abandon » ? Est-ce qu’elle se serait sentie plus sereine, plus rassurée s’il était resté ? A-t-il été égoïste ? On sent toute la douleur de ce père face à cette multitude d’interrogations. Et la peur, bien vivante, ancrée, de se tromper encore une fois alors que Katherine a besoin de lui. Alors, il se donne, à fond, « corps et âme », pour elle, pas forcément pour se racheter (d’ailleurs, peut-on se racheter de ses erreurs passées ?), simplement pour être en paix avec lui-même, peut-être ? J’ai trouvé bouleversant l’attitude de Frank Elder, sa façon de gérer les différentes situations, les efforts qu’il fait pour se reprendre, pour avancer.



L’écriture intimiste, belle, poétique, musicale (avec de nombreuses et magnifiques références) m’a conquise. Elle a « un je ne sais quoi » de sublime. La souffrance sourd entre les lignes, elle habite le roman mais elle n’est pas douloureuse car Elder la porte, certes comme un fardeau, mais elle n’envahit pas les pages, probablement parce qu’elle est évoquée avec discrétion, finesse, intelligence. Le style est sobre, posé, chaque mot (notamment dans les dialogues) a du sens.



L’auteur parle de l’art, des liens complexes entre les modèles et les artistes, il évoque la difficulté des relations familiales quand une personne ne va pas bien, le rôle des parents, des amis. Tout ce livre est imprégné d’une ambiance douce-amère qui m’a charmée. Ce récit est comme le jazz, il vous envoûte, vous captive, et vous accompagne longtemps….


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De chair et de sang

Frank Elder a raccroché les menottes après 30 ans de service.Il a choisi de se retirer dans un manoir isolé de Cornouailles, et d’y couler des jours heureux…. Rien d’évident, entre sa fille avec laquelle il entretient des rapports compliqués, une ex-femme dont il est encore jaloux, des cauchemars récurrents, mais surtout une vieille affaire jamais résolue, un échec cuisant malgré la promesse faite aux parents d’une jeune fille disparue, et jamais retrouvée ….



Elder est un mec bien, un type buriné par 30 ans de métier, un fin limier, un mec qui a ses principes, ses regrets, ses failles ; un mec qui aspire à la paix.



Oui, mais voilà que vient d’être libéré un dangereux psychopathe, le suspect idéal en somme, Elder se remet sur les traces de Susan disparue il y a longtemps.



La suite de l’aventure, je ne la raconte pas. Ella va mener Elder aux confins du sordide, et de son instinct de père.



Je fais connaissance ici non seulement avec John Harvey , et son héros Elder. Davantage qu’une enquête policière, cet opus est surtout un livre d’atmosphère qui ne s’appréhende pas forcément immédiatement, mais une fois qu’on y est, on y est ! Le ton est juste, sans emphase ni guirlande, mais son rendu est marquant.




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De cendre et d'os

Deuxième tome des aventures de Frank Elder. J'ai trouvé qu'il y avait moins de description de paysage mais il pleut toujours autant ! Peut-être pour ajouter une atmosphère de froideur à ce roman noir. On y retrouve sa fille qui ne s'en sort pas si bien que ça et peut-être un début de romance ou au moins d'attachement concernant la vie privée du héros. Quelques frissons, du suspense et des rebondissements concourent à faire de ce roman un très bon thriller !
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De chair et de sang

De chair et de sang se présente comme un polar sympathique, désinvolte et pourtant d'une construction remarquable. Avec une belle discrétion, John Harvey pénètre l'intimité de ses personnages et, sans catastrophisme, nous offre une image sans faux-semblant de l'Angleterre.
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Scalpel

Je ne suis pas un lecteur exclusif de romans policiers donc effectivement j'ai trouvé l'intrigue "hospitalière" vraiment effrayante. Heureusement retrouver Charlie Resnick, ses chats et ses disques de Jazz, permet d'amortir un peu le côté trop sombre à mon goût de l'intrigue de ce troisième volume. Les autres personnages récurrents sont bien dessinés : John Harvey sait leur donner de l'épaisseur avec parfois justes quelques lignes. Bref une série que je lirai très probablement en entier !
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Ténèbres, ténèbres

Angleterre. Bledwell Vale. Le corps de femme retrouvé dans les fondations d'une maison est celui de Jenny Hardwick. Elle avait disparu et militait du côté des grévistes alors que son époux continuait de bosser. Il se disait que leur couple était vacillant. Catherine Njoroge se voit confier cette affaire par son patron qui s'en débarrasse comme s'il tenait un nid de vipères. Les exactions policières sous le règne de Madame Thatcher n'ont pas toujours été très clean. L'inspectrice va convaincre le vieux Charlie Resnick de la rejoindre dans son équipe.



Si, comme moi, tu découvres le célèbre Charles Resnick alors qu'il fait ses bagages après une belle série de son auteur, sache qu'il ma été vivement conseillé de commencer par le commencement pour suivre l'évolution du personnage. Comme de bien entendu je fais le contraire. Na ! Tant pis pour moi. Et tant mieux puisque j'avais faim de Resnick et que je n'ai pu me résoudre à attendre de me procurer les onze titres précédents. Ceci étant dit, et même si je ne suis pas fiérot de passer pour un arpète, j'ai été conquis par le « métier » de John Harvey, sa parfaite maîtrise de l'intrigue, sa capacité à se débarrasser du superflu, son attachement à créer des personnages qui nous parlent, sa représentation d'une société en proie à de profonds bouleversements. Et puis il y a Charlie.

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/02/des-femmes-en-lutte.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Ténèbres, ténèbres

Une plongée dans le monde des ouvriers anglais de 1984, qui luttent contre Thatcher et sa politique ultralibérale. Une femme, dont le mari reste un "jaune" (continue de travailler) s'engage fortement dans le mouvement syndical qui incite, soutient les grévistes. Et un jour, elle disparaît, laissant ses 3 enfants et son mari.

Nous sommes 30 ans plus tard, et Resnick est appelé pour servir de suppléant à une belle jeune policière de couleur pour enquêter sur le corps d'une femme, retrouvé sous la chape d'une extension immobilière.

L'intrigue passe d'une période à une autre en permanence et les narrateurs diffèrent aussi.

L'ensemble est simple, efficace, avec le charme de ces enquêteurs que l'on suit depuis si longtemps.

La postface de John Harvey est touchante également!
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Nick's Blues

C'est à Londres que l'auteur place son intrigue. On y fait la connaissance de Nick un adolescent mal dans sa peau que la vie n'a pas épargné. Son père s'est suicidé, il vit seul avec sa mère qui fait tout pour lui donner la meilleure des vie possible.



Très rapidement l'intrigue se concentre sur les soucis que peuvent rencontrer les adolescents à cette période de la vie. Nick est raillé par ses camarades, humilié verbalement sans raison apparente. Le destin fait qu'un jour il se retrouve au mauvais moment au mauvais endroit: il est pris à parti dans une histoire de vol et violence envers une jeune femme. Un conflit s'impose alors à lui: dénoncer ceux qu'il a reconnu au risque de représailles ou garder le silence. Ce dilemme va lui valoir des situations délicates auxquelles il va devoir faire face.



En parallèle de ces soucis, l'auteur plonge Nick dans l'histoire de son père grâce à cette boite à souvenirs , préparée par son père, que lui offre sa mère le jour de ses 16 ans. Une plongée dans un passé qu'il n'aurait pas imaginer, rythmé de blues, de concerts et de belles rencontres. Malgré le sentiment d'abandon que peut ressentir Nick vis à vis du suicide de son père, il va tout de même partir en quête de son histoire. En contraste avec les soucis relationnels que rencontrent Nick, cet aspect de l'intrigue apporte une réelle touche d'émotion à l'histoire.



J'ai adoré me plonger dans ce roman car l'auteur sait faire voyager son lectorat. Il a su me faire retourner à Londres dans les quartiers que j'aime tant, notamment Camden Road, et retranscrire cette ambiance si particulière qui peut y régner. Cet aspect est un réel avantage pour un public adolescent.



Globalement j'ai passé un excellent moment de lecture avec "Nick's Blues". L'auteur aborde une large palette d'événements et de sentiments qui ponctuent l'adolescence et les désagréments qui peuvent accompagner cette période. L'histoire est très réaliste et intégrée pertinemment da​​ns le quotidien de n'importe quel adolescent. Un bon roman jeunesse qui peut permettre d'ouvrir une discussion avec les adolescents.
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Blue Watch

Un solide roman d'action et de vérité.
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Traquer les ombres

D'accord avec toutes les bonnes critiques précédentes et à venir sur ce roman. Deux ou trois tournures de phrases un peu lourdes semblent dues plutôt à la traduction. J'ai apprécié l'affirmation de l'actrice et de la journaliste disant que les derniers films de Woody Allen sont de la daube, la découverte de la chanteuse Beth Orton, et la pub pour Mma Rawotse, une série policière concurrente.
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