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Critiques de Juan Díaz Canales (1122)
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Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les o..

J'ai souvent entendu parler de Blacksad, sans toutefois me mettre à sa lecture. Et bien c'est chose faite et je peux dire que j'en sors agréablement surpris.

Premièrement, je trouve les zoomorphismes parfaitement réalisés. Ce la joue sur les connotations associées aux divers représentants du règne animal dans nos esprits, et le résultat est vraiment bluffant. Gorilles et rhinocéros sont des malabars, chats et chiens de bergers sont de fins limiers, les reptiles sont sournois, etc., bref, cle rendu est génialissime (la scène du bar à "sangs froids" reste une des meilleurs à mon goût).



Et à côté de ça, on trouve une ambiance polar urbain, enquête et une vraie intrigue (certes résolue rapidement, mais au moins on ne tergiverse pas). Les situations se complexifient un poil, et le manichéisme n'a pas lieu d'être, au contraire.



Finissons sur le personnage principal, désabusé mais ne manquant pas d'humour (hihi la carte de visite ^^) et donnant plus qu'envie de continuer à suivre la série.



Vite !!!
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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

J’aime toujours autant l’atmosphère et les dessins de Blacksad que je trouve d’une grande qualité. Les couleurs sont toujours aussi envoûtantes et les mimiques et expressions des personnages sont toujours un vrai régal. Toutefois, j’ai moins accroché avec le scénario que je trouve alambiqué. Malgré cette petite déception, j’ouvrirai et me plongerai dans le tome 4 avec plaisir.
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Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Un tome 4 tout aussi réussi que les précédents.

Nous sommes à la Nouvelle Orléans, la capitale du jazz. Blacksad accompagné de son fidèle Weekly ont été embauché par Faust Lachapelle, le dirigeant d'une maison de disques, pour retrouver la trace d'un musicien talentueux Sebastian Fletcher.



Entre orchestre musical, cabaret et carnaval, cet album revêt de joyeuses couleurs mais ne vous y trompez pas. Sous les paillettes et la fiesta, c'est l'enfer, le silence.

J'aime bien ce titre et la phrase introductive de Black qui va avec :

" Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres. [...] Pour moi, l'enfer, c'est le néant."

Le néant, le silence. Une sombre histoire qui ne profite qu'aux riches et à ceux qui ont le moyen de réduire les plus faibles au silence. Et pour tout oublier, pour s'échapper de secrets trop bien gardés, on se perd dans la drogue.



Décidément, cette BD a beaucoup de qualités. L'univers dans lequel nous plonge les auteurs est à chaque fois différent et tellement bien rendu qu'il en devient immersif.



Au prochain !
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Blacksad, tome 6 : Alors, tout tombe (1/2)

Notre chat préféré, détective privé de surcroît, est de retour après une longue absence. C'est un plaisir de le retrouver dans de nouvelles aventures qui vont le plonger dans le cœur de la politique d'une ville entre pouvoir et compromission.



Je suis toujours en admiration devant ce dessin qui est vraiment unique en son genre. Les animaux paraissent tellement humain que cela en devient tout à fait surprenant. C'est pour moi la quintessence de l'art de la bande dessinée. On atteint une sorte de perfection au niveau du dessin qui reste un vrai régal pour les yeux.



J'ai bien aimé ce nouveau scénario ainsi que la profondeur des personnages à commencer par la directrice d'une troupe théâtrale à savoir Iris Allen. On va également faire connaissance avec un aigle pas très commode qui impose une domination urbanistique sur la ville. Cette cité va presque devenir un personnage à part car c'est la thématique principale de ce nouveau diptyque dans l'enquête de Blacksad.



Bref, il y a tout une ambiance et un souci du détail qui font la différence par rapport à d'autres séries. Blacksad, c'est le calibre au-dessus. C'est une lecture que je qualifierais d'indispensable pour tous les amoureux de la bande dessinée. Beaucoup y prendront du plaisir.

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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de ..

Treizième volet des aventures de Corto Maltese écrit par les successeurs d'Hugo Pratt, Rubén Pellejero et Juan Diaz Canales.

Ce volume m'a beaucoup plu:

1)Pour le scénario bien trouvé.



2)Pour le graphisme, qui reprend très bien l'oeuvre d'Hugo Pratt.



Une histoire extraordinairement bien trouvée de la part de Juan Diaz Canales, qui surement n'aura pas plu à certains lecteurs, car le changement d'auteur peut être un peu difficile.



Le récit de Sous le Soleil de Minuit se situe en Amérique du Nord (Alaska et Canada) et l'aventure se déroule en 1915.

Corto Maltese réussira-t-il à accomplir la mission confiée par Jack London? Si il réussit un trésoooooor pourrait l'attendre!
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Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Au terme de ce 4ème tome, je m'aperçois que ce que j'apprécie particulièrement ce sont les dessins et les couleurs qui sont pour moi un vrai enchantement.

Dans ce 4ème volume, la palette des couleurs s'est égayée, c'est un véritable festival et j'adore. et l'histoire ? ah oui, il y a une histoire mais elle est pour moi secondaire et n'arrive pas à me passionner. Il me semble que l'intrigue, est toujours alambiquée et puisque c'est une BD, il faut que le dénouement soit rapide, mais sans doute trop à mon goût. L'ensemble reste toutefois très agréable à regarder et à lire.
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Blacksad, tome 2 : Arctic-Nation

Avec des dessins très expressifs, les auteurs nous font vivre la deuxième enquête de Blacksad. Nous sommes dans les années 50 et le héros part sur les traces d'une petite fille noire qui a disparu ; une enquête qui va déranger les suprématistes blancs.

Il est question de racisme, de flics véreux, du Klu Klux Klan et de vengeance.

Le nouveau personnage du journaliste qui semble allergique au savon et à la douche est parfait.

Un polar noir et pessimiste.

C'est top. Je lirai le tome 3.
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Blacksad, tome 6 : Alors, tout tombe (1/2)

La mafia des Belettes ? Punaise, les auteurs doivent m'en vouloir pour faire de mon animal totémique une bande de mafiosi...



Ma lecture du sixième tome commençait bien.



Une fois de plus, les particularités intrinsèques des différents animaux sont parfaitement utilisées et c'est toujours un régal pour les petites mirettes de se plonger dans un album de Blacksad.



Notre chat renoue avec les histoires sombres et le scénario est étoffé.



Une fois n'est pas coutume,  les magouilles politiques sont sur le devant de la scène et l'on comprend vite que tout va bien plus loin qu'on ne pourrait le penser. La toile est gigantesque, comme toujours (comme dans la vraie vie).



Plusieurs événements qui semblent n'avoir aucun rapport entre eux (la pègre, le théâtre, le métro, les travaux de construction en surface), qui semblent être sur des voies différentes, commencent à se rapprocher, sans que l'on sache encore à quel aiguillage ou à quelle gare ils vont se télescoper.



La mafia des belettes a infiltré le syndicat des taupes, ceux qui construisent le métro de New-York et tentent de décapiter la tête de ce syndicat. Tous les moyens sont bons, vous le savez comme moi et notre Blacksad n'aura pas le temps de se tourner les pouces. Weekly non plus, mais de son côté, en jouant au parfait petit journaliste pour ne pas perdre sa place.



Comme toujours, le scénario aborde plusieurs cas de la société, comme le harcèlement sexuel, les mains baladeuses, les pauvres filles obligées de jouer le jeu pour payer leurs études ou parce qu'elles n'ont pas trouvé d'autre boulot...



Les mauvaises conditions de travail seront mise sur le tapis aussi, avec ceux qui construisent le métro et les aigrefins de la construction qui sont prêts à tout pour bâtir leur empire qui leur survivra. Même au chantage (surtout au chantage, c'est si simple).



On renoue vraiment avec le Blacksad des débuts.



Les ambiances, même les plus colorées, ne sont jamais loin de la "sombritude" (néologisme offert) des conditions sociales des pauvres gens, à la merci des plus riches qui détiennent le pouvoir, l'argent et le pouvoir.



J'avais peur que ce sixième album ne soit pas à la hauteur, mais plus maintenant. Je n'ai qu'une envie, c'est de lire la suite pour voir comment tout ce beau merdier, dans lequel certains se trouvent englué, va se résoudre. Et pour savoir ce que va apporter le retour d'un personnage d'un ancien tome.



Ah, ces cliffhangers de malade qui nous laissent, pauvres lecteurs et lectrices, dans l'attente de la suite.



Mon avantage d'avoir découvert Blacksad cette année, c'est que je n'ai pas dû attendre des années en ma lecture du tome 5 et celle du 6... Maintenant, cela va changer.


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Corto Maltese, tome 15 : Le Jour de Tarowean

De l'aventure maritime, et, des aventures en compagnie de Corto Maltese qui va d'une île à une autre pour sauver un jeune fils de roi ïlien. De l'action, surtout avec le sinistre Raspoutine dans les parages. Les dessins de Ruben Pellejero sont pleins de finesse et même de poésie par moment. L'histoire n'est pas facile à résumer mais le plaisir est de se laisser flotter au grè des planches dessinées.
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Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les o..

Je sais, je sais… Il m’en aura fallu du temps pour découvrir Blacksad !



Croyez-moi, j’ai honte de ne pas m’être penchée plus tôt sur cette bédé dont tout le monde avait parlé à l’époque, pour n’en dire que du bien…



C’est sur le tard que je viens de découvrir le premier tome et je me suis pris un uppercut dans la gueule pour plusieurs raisons.



La première concerne les graphismes ! Ce sont de véritables œuvres d’art, tant au niveau du coup de crayon de Juanjo Guarnido mais aussi en ce qui concerne les couleurs.



C’est bien simple, dès la première case aux tons sépia, on est subjugué et on se demande si on ne va pas rester de longues minutes à examiner la case pour apprécier le luxe de détails.



Le dessinateur a aussi réussi à rendre vivants les personnages qui ont des têtes d’animaux sur des corps humains (avec la carrure qui va avec), mais, encore plus fort, à les rendre tout à fait réaliste, poussant le vice jusqu’à leur donner la tête de l’emploi (le rat espionne, le gorille boxe, le chien commissaire).



Le chat étant curieux de nature, c’est à un élégant chat noir qu’incombe le rôle de détective privé. Oubliez votre gentil minou tout câlinou, John Blacksad n’est pas une boule de poils ronronnante !



Tout comme pour les autres personnages, ses expressions sont étudiées, soignées et parfaitement restituées.



L’enquête est classique, par contre, ses ramifications vont plus loin que l’on aurait pu le penser au départ et elle nous fera entrer dans un monde de corruption, de violence, de meurtres gratuits… Bref, c’est glauque, poisseux et on adore ! Un détective hard-boiled comme au bon vieux temps de Dashiell Hammett et ses pairs.



Si vous n’avez pas encore découvert Blacksad, je vous conseille de vous la faire prescrire par votre libraire dealer et pas en version homéopathique ! Choisissez-la plutôt en injection directe. L’abus de Blacksad n’est pas nuisible pour la santé (l’abus de bédés non plus).



Blacksad, une merveille graphique !


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Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Dans ce nouvel album de Blacksad, on retrouve avec plaisir l’élégant et mystérieux détective à la tête de chat.

Les dessins sont toujours aussi élégants et fouillés mais Juanjo Guarnido, cette fois, joue beaucoup sur les effets de couleurs en créant une atmosphère différente à chaque changement de scène, c’est éblouissant. Mon coup de cœur se porte sur une scène de repas par une belle journée ensoleillée sous les arbres, entre ombres et lumières, à l’image des répliques cinglantes qu'échangent Blacksad et l’un des protagonistes de cette sombre histoire.

Faust, un riche producteur atteint d’un cancer en phase terminale embauche le détective pour retrouver un musicien de jazz talentueux mais camé, Sébastian.

C’est un régal d’emboîter le pas du détective à la Nouvelle-Orléans dans les années 50, de pénétrer avec lui dans des clubs de jazz assez glauques, de déambuler dans les rues de la ville en pleine fête du Mardi gras. Pas d’ennui possible, il y a de multiples rebondissements et l’intrigue bouleversante dévoile les aspects les plus noirs de la société, avec brio et finesse.

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Blacksad, tome 2 : Arctic-Nation

J'avais acheté ce tome 2 dès sa sortie, impressionné par Quelque part entre les ombres, et comme le premier album, le dessin, l'histoire, les personnages m'avaient à nouveau salement accroché ! La racisme pathologique et décérébré transpire dans cette communauté blanche où la haine contagieuse cède inexorablement la place à la violence, puis au pire... Mais la vengeance de 2 soeurs va s'efforcer de faire payer à quelques uns le prix du mal qu'ils ont fait.

Un nouveau récit noir dont on ne sort pas indemne, même pour une bande-dessinée, qui augurait déjà une série d'anthologie dans le genre.
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Blacksad, tome 7 : Alors, tout tombe (2/2)

Blacksad, mon blackcat préféré est de retour pour la suite de sa précédente enquête. Le suspense a été long (2 ans)…



Dans l’album précédent, nous étions tombés dans une sordide affaire de corruption et nous nous retrouvions au cœur de plusieurs événements qui semblaient n’avoir aucun rapport entre eux : pègre, théâtre, métro et des travaux de construction en surface…



Dans cette fin de diptyque, nous retrouvons le Blacksad que l’on aime et les ambiances polars américains des années 50 : sombres et noires, le hard-boiled dans toute sa splendeur.



Une fois de plus, l’enquête de Blacksad n’est pas simple, elle impliquera bien des personnes et aura des ramifications jusque dans les hautes sphères. C’est celui qui a de l’argent qui a corrompu les autres, qu’ils soient miséreux et en aient besoin ou juste vénaux. L’argent a ruisselé… Le sang aussi. À qui profite les crimes ?



Les ingrédients sont classiques, certes, mais la narration, elle, tire tout le reste vers le haut, car elle n’a rien de classique, mais joue dans le registre de la subtilité. Tous les humains sont représentés dans ces animaux, toutes nos turpitudes, tous nos défauts, toutes nos vénalités, nos vices…



Dois-je vous parler des graphismes sublimes, comme d’habitude ? Celles et ceux qui connaissent la série n’ont pas besoin d’être convaincus, pour les autres, je vous dirai seulement que c’est du grand art et pas des dessins de p’tits Mickeys, comme pourraient le penser les esprits chagrins qui considèrent les bédés pour les p’tits z’enfants et comme de la non-littérature.



Alors tout tombe… Le titre prend sa signification dans les dernières cases, qui nous réserveront encore une belle surprise. Les couvertures, mises côtes à côtes, donnent un bel ensemble avec Weekly, Blacksad et Alma.



Les fans connaissent déjà la valeur de Blacksad, les autres n’ont plus qu’à la découvrir et je les envie de pouvoir commencer à zéro cette série géniale.



Un album qui a du chat, du chien et qui termine, en beauté, intelligemment, l’enquête de l’album précédent. Une réussite, pour ceux ou celles qui ne l’auraient pas compris…


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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Dans ce troisième album, Blacksad doit faire face à un complot politico social. Pas simple à gérer lorsqu'un vieil ami à lui s'y trouve impliqué.

Entre chasse aux sorcières et arme nucléaire, l'intrigue de cet album est dense et bien sombre.

Il s'agit aussi dans cet album de pardon et de rédemption. Rien n'est simple pour Blacksad... Que ce soit pour sauver son ami ou pour s'épanouir de son nouvel amour.

J'aime toujours autant ce minet aux allures de bad boy taciturne ! Il gagne en profondeur, au fil des épisodes. Mais, l'ambiance générale de ce troisième opus m'a un peu moins emballée. C'est juste un point de vue personnel qui n'entame en rien la qualité de cette géniale série.

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Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les o..

On retrouve une classique histoire du détective privé, taciturne et solitaire. L’ambiance est magistralement maitrisé. Le dessin est plutôt réaliste, les décors sont traités avec minutie, du coup l’usage des têtes d’animaux pour les personnages est un argument absolument assumé et maîtrisé avec génie, accentuant le caractère des personnages sans pour autant gommer les subtilités et je serais même tenté de dire que c’est ce qui donne tout le piquant de cette série. Je reprocherai juste, au niveau de la couleur, un peu trop d’uniformité, avec quelques planches un peu trop sombre les rendant parfois fouillis, mais c’est un défaut que j’ai assez vite oublié, tant l’intrigue et l’ambiance m’ont accroché.
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Corto Maltese, tome 14 : Equatoria

Je suis guéri ! Rendez vous compte, ce bouquin est sorti mercredi 27 et je ne l'ai acheté que samedi 30, oui je suis bien guéri de ma Corto-manie. En plus j'ai enfin compris que Hugo Pratt ne reviendrai pas ( !?!), je me suis fait une raison, ce sont ces deux loustics espagnols qui le remplacent, d'accord. Bon, ces gars là ont du talent et ils ont tout pigé de l'esprit « Pratt » sauf une chose mais j'y reviens ; tout y est donc : le voyage, Venise, la mythologie, les vieux manuscrits, les femmes (belle découverte : Ida Treat (rebaptisée Aïda) grand-reporter pour le National Géographic), les hommages (Henry de Monfreid est particulièrement réussi), l'Histoire-La fiction&Le rêve, tout ... Les dialogues laconiques, le dessin idem, les ombres, les champs-contrechamps ... Tous les ingrédients y sont, la recette est respectée à l'extrême, trop. Trop de respect tue le respect (sorry Aretha), voilà le seul problème les gars ; Hugo, lui ne respectait pas les 80 pages formatées que lui aurait imposé Casterman, le nombre de vignettes bien cadrées pour plaire à tout-le-monde, rentable quoi. Relisez Mû : de grandes vignettes toutes en rondeur ; La Jeunesse : Vignettes carrées en couleur ; Tango : Format à l'italienne N&B ; La Ballade ... 169 pages, le premier roman dessiné ; Sous le signe du Capricorne, les Celtiques : des épisodes courts ; Les Helvétiques : Une villégiature onirique qui en a déconcerté plus d'un ; Corto en Sibérie : Une épopée - Pas de formatage - Alors, Juan et Ruben, respecter Hugo Pratt c'est peut-être aussi laisser Corto s'évader du cadre et prendre des libertés que ce vieil anar qu'était Pratt vous pardonnera, j'en suis sûr. Vous voyez que je suis guéri, ceci dit 4* quand même. Allez faites de beaux rêves et ciao.
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Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Un Blacksad qui hume bon la Nouvelle-Orleans, berceau du jazz incontesté.



Sans doute l'un de mes préférés avec le tout premier.

Où il y est question d'artiste maudit, de producteur véreux, de scandale médicamenteux et d'héritage douloureux.



Dessins au top.

Récit au top.

René la top, mais ceci est une autre histoire....



Plaisir incommensurable des mirettes et du cortex cérébral qui, associés, ne peuvent que déplorer la fugacité bluffante d'un tel exercice de style.

A noter la petite minute nécessaire, non pas de Mr Cyclopède, mais de l'ami Weekly de plus en plus présent aux côtés de notre détective de matou préféré.



A lire, relire, re-relire...

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Blacksad, tome 5 : Amarillo

Tout commence par un voyage en Cadillac jaune pour Blacksad. Il est chargé de conduire le véhicule jusqu’à Amarillo au Texas. Il va croiser le chemin de deux écrivains en mal de gloire, un cirque, des cadavres, une avocate fouineuse…. C’est parti pour un voyage endiablé !

On peut saluer le choix plutôt culotté du scénariste, Juan Diaz Canales, qui ose sortir Blacksad de son contexte habituel en l’éloignant de la Nouvelle-Orléans et fait considérablement évoluer la personnalité de son personnage. Blacksad sourit enfin mais s’écarte dangereusement de la légalité… L’intrigue ne manque pas de rebondissements et les dessins sont toujours aussi superbes dans ce 5ème tome des aventures du détective à la tête de chat. Pourtant, Amarillo n’a pas le charme et la saveur des précédents albums.

On se perd un peu dans les intrigues un brin alambiquées, le plaisir s’émousse un peu en route pour laisser la place à une petite déception. C’est vraiment dommage.

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Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Quel plaisir de retrouver John Blacksad, un de mes détectives préférés (après Holmes, bien entendu), dans une nouvelle enquête.



Moi qui le découvre seulement maintenant, je me régale à chaque fois que j’ouvre un album.



La Nouvelle-Orléans… Son carnaval, ses guérisseuses, ses légendes, le jazz…



Cette fois-ci, Blacksad, aidé de la fouine Weekly, enquête dans le milieu de la musique.



Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu et son producteur, Faust Lachapelle, a engagé notre chat noir afin d’enquêter sur cette disparition mystérieuse.



Les dessins et les couleurs sont toujours un régal pour les yeux, à la limite de l’orgasme visuel.



Le scénario semble conventionnel au départ mais comme d’habitude, il s’éloignera du classique pour entrer dans du plus sombre et faire sortir des secrets que chacun cache. Et personne n’a envie que ses secrets remontent à la surface !



Dans ce 4ème tome, les auteurs abordent la misère qui règne dans certains quartiers, obligeant les gens à vivre d’expédient, de mendicité,… Certains sombrent dans la drogue et les puissants n’hésitent jamais à exploiter la misère des uns pour assurer leur fortune.



Heureusement que Weekly vient apporter sa petite note d’humour dans ces pages bien sombres.



Mon léger bémol sera pour le final qui arrive un peu trop vite à mon goût… Le récit est rempli de mystères, de non-dits, de rebondissements, d’action, de violence, de sombritude (néologisme offert) et puis bardaf, le final tombe brusquement et tout nous est expliqué un peu trop rapidement.



Mais ceci n’est que pinaillage comparé à l’excellence des dessins, des couleurs, des personnages, des dialogues et du scénario qui est tout de même en béton. Quelques pages de plus auraient permis de prendre un peu plus son temps dans la résolution finale.



Merde, il ne me reste plus qu’un seul album à découvrir…


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Corto Maltese, tome 14 : Equatoria

Nouvelle reprise du héros Corto Maltese, le personnage d’Hugo Pratt, par le duo espagnol, Juan Díaz Canales au scénario et Ruben Pellejero au dessin.

J’ai trouvé cette aventure palpitante, bien construite, cette expédition de Malte à l’Afrique dépaysante, jouant sur l’exotisme et les références historiques, avec des rencontres d’époque, Winston Churchill, jeune, à Alexandrie, Henri de Monfreid dans la Mer Rouge… et une chasse au trésor sous fond de colonialisme britannique, avec des femmes intrigantes, et le héros taciturne, les moments de torpeur nonchalante… Il y a tout ce qui fait la qualité de la série sous l’ère Hugo Pratt, et cette lecture est vraiment sympa.

Pourtant, ça me fait l’effet du Canada Dry, il me manque le petit détail qui fait toute la différence, le côté un peu bancal, les personnages aux contours indécis, au caractère pas toujours très clair, le manichéisme qui dérape, le rythme qui se brise, l’illustration qui semble inachevée... Dans Equatoria, le dérapage est un peu trop propre, trop calculé, et au final, ce qui était une œuvre hors des carcans du classicisme, s’y engouffre complètement.

Alors oui, j’ai aimé cette histoire, son scénario, son graphisme, mais pas de la même façon que j’aime le Corto Maltese d’Hugo Pratt.
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