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Critiques de Julien Rampin (773)
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Grandir un peu

Un beau matin, Jeanne se rend compte que son mari ne l’aime plus et que sa vie n’offre que peu de perspectives, alors, au lieu de gentiment rester faire le ménage et la popote comme les autres jours, elle décide de faire ses valises et de tourner le dos à cette vie qui n’a plus grand chose à lui offrir. C’est en tombant sur une annonce plutôt originale « Vieille dame un peu loufoque loue appartement meublé à dame de bonne compagnie. Loyer modéré contre menus services. » qu’elle se retrouve dans une vieille ferme rénovée, en compagnie de Raymonde, une octogénaire au caractère bien trempé, et de Lucas, son petit-fils plutôt beau gosse.



Au fil des pages et des chapitres découpés en saisons, ces trois personnages plutôt attachants vont s’apprivoiser et se dévoiler. Si j’ai immédiatement adoré cette grand-mère loufoque et rebelle, qui respire la liberté et la sincérité, j’ai mis plus de temps à me lier à cette femme au foyer, trop docile, voire même effacée, qui met plus de temps à sortir de l’ombre. Avec Lucas, le petit-fils initialement plus énigmatique, ce sont indéniablement les deux personnages qui mettent le plus de temps à se dévoiler, évoluant et grandissant au contact de cette belle amitié qui se construit tout en délicatesse.



Multipliant les retours dans le temps et insérant des confessions épistolaires au fil des chapitres, Julien Rampin (alias Juju du blog La bibliothèque de Juju) lève progressivement le voile sur le passé de ses personnages, tout en les libérant de ces boulets qu’ils traînent derrière eux et qui les empêchent de grandir. Derrière ce scénario qui allie légèreté et simplicité, l’auteur aborde néanmoins des sujets sérieux tels que la peur de l’abandon, le deuil, l’homosexualité ou l’amitié. Des blessures qu’il faut soigner avant de pouvoir grandir… ne fût-ce qu’un peu.



Un premier roman plein d’humanité et très agréable à lire !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Grandir un peu

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Une cohabitation improbable qui , au début , a des allures de folle aventure .

Et pourtant ...

Une grand-mère , son petit-fils et leur locataire vont nous entraîner dans une très belle histoire tout en délicatesse .

Les trois personnages sont vite terriblement attachants , sans doute parce qu'ils nous racontent : à un moment ou un autre , on se retrouve un peu .



Mais , avant tout , je tiens à souligner que j'ai vraiment été séduite par la très belle écriture , lyrique parfois , poétique souvent .

Un mélange de légèreté et de profondeur piqué ici et là de notes d'humour. Une harmonie des mots qui fait vibrer et arrache parfois les larmes .

Joli coup de projecteur sur nos âmes , sur nos cœurs et sur nos vies .



Un roman choral , d'une construction subtile , qui offre une balade dans le temps , dans les vies entre confessions épistolaires et petits pas vers l'avenir de chacun des personnages .



Un traité de sagesse et de philosophie qui brise conventions et tabous pour conduire vers l'essentiel et qui ressemble à un mode d'emploi du bonheur , de l'épanouissement et de l'amour avec un grand A .

Et , on peut aussi retenir la définition d'une belle personne .



C'est à regret que j'ai refermé cet ouvrage élégant , à la couverture veloutée , le premier roman de Julien Rampin , notre ami Juju !

C'est très agréable et émouvant aussi de découvrir un talent .

Pourtant , je ne suis pas surprise car je me délecte souvent des chroniques de " La_ bibliothèque _de_ Juju " , et son roman lui ressemble tout empreint de sensibilité , de lumière et de générosité .

Ce moment de lecture était une belle évasion et je sais déjà que j'ai envie de le partager et de l'offrir .



Merci Julien , merci .



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Le Magasin des jouets cassés

J'ai craqué sur le titre de ce roman et mon ami Fabrice Verdure a enfoncé le clou (pas dans le cercueil, voyons... c'est un retour sérieux), avec son retour enthousiaste.

Merci Fabrice pour cette lecture très agréable.

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Lola et Léon, son fils de 6 ans, s'installent dans un immeuble du XVe arrondissement de Paris.

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C'est un sale moment, Baptiste, mari de l'une et père de l'autre, a divorcé et vit sa vie avec quelqu'un d'autre.

Le plus dur, pour Lola, c'est de n'être maman qu'à mi-temps.

Renfermée, elle ne vit que pour Léon et ses absences lui pèsent.

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Au rez-de-chaussée, Martine s'est aménagé un endroit rien qu'à elle, derrière l'oeilleton de sa porte d'entrée, au travers duquel elle observe et interprète chaque allée et venue des résidents, notant tout dans des carnets.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle déteste Lola et Léon d'emblée.

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Dans l'appartement d'en face, Paul-Henri, un homme charmant et souriant, toujours tiré à quatre épingles s'est autoproclamé bibliothécaire et se rend chez les gens du quartier pour leur proposer des livres.

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Cette mise en bouche est réductrice et loin de représenter la qualité du roman.

Pour un peu, il a frôlé le coup de coeur.

La très belle plume de l'auteur nous embarque pour un voyage tout en sensibilité.

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Les personnages très bien croqués sont attachants, on s'immerge facilement, et les courts chapitres nous font tourner les pages à la vitesse grand V.

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Trois époques sont évoquées, le présent (2019), le passé (1989), et une projection dans le futur (2049)

N'ayez crainte, aucun risque de vous perdre, tout s'articule parfaitement.

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J'ai passé un excellent moment.

Les protagonistes font presque partie de la famille, tant nous ressentons personnellement leurs sentiments.

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Mais je vous laisse découvrir ce récit à votre tour, c'est l'été et un choix parfait pour se détendre.

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PS. : le premier concert de Mylène est évoqué. J'y étais, tout comme certains des personnages.

J'ai comme la vague impression que l'auteur y était également... je peux me tromper.

Une soirée mémorable.

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KDO



À quoi bon abattre des murs

Pour y dresser des sépultures

À force d'ignorer la tolérance

Nous ne marcherons plus ensemble



Les anges sont las de nous veiller

Nous laissent comme un monde avorté

Suspendu pour l'éternité

Le monde comme une pendule qui s'est arrêtée



J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

Au souffle du vent

S'élevait l'âme, l'humanité

Son manteau de sang

J'irai cracher sur vos tombeaux

N'est pas le vrai, n'est pas le beau

J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

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Grandir un peu

Ce matin-là aurait pu ressembler à tous les autres matins. Sauf que, subitement, alors que Bernard vient de partir au travail, Jeanne se rend compte que sa vie est moche. Au lieu de rester à la maison, elle prend quelques affaires, monte dans la voiture et tourne le dos à sa vie qui la rend triste. Au détour d'un café, elle tombe sur une annonce dans le journal. Une vielle dame qui veut louer un meublé, loyer modéré moyennant menus services, à une dame de bonne compagnie. C'est ainsi que Raymonde, ce matin-là, lui fait visiter sa vieille bâtisse en pierre, perchée sur une colline, où vit également son petit-fils, Lucas. Un brin farfelue, bavarde, franche, un Shi Tzu répondant au doux prénom de Pétasse, Jeanne se demande aussitôt où elle a bien pu atterrir. Entre les discussions parfois animées, les courses à Super U, les repas partagés, les confidences, ces trois-là vont, tout naturellement, s'apprivoiser et partager de grands moments, de beaux comme de plus tristes...



Jeanne, femme au foyer, docile, finalement peu aimée et désirée par son mari, va, au contact de Raymonde et Lucas, apprendre à revivre. Il faut dire que cette dernière, au tempérament plutôt bien trempé, directe, fantasque et libre, a très vite de quoi redonner du piment et des sourires. Au fil des jours s'installe une relation de confiance et de profonde amitié. Mais, derrière ces sourires, ces rires enjoués, cette insolence parfois se cachent quelques blessures, aussi bien pour Raymonde que pour Lucas, notamment son homosexualité que son père rejette. Cette nouvelle famille composée nous ouvre grand son cœur pour notre plus grand plaisir. Entre rires et larmes, Julien Rampin donne vie et âme à ses trois personnages terriblement touchants. Avec des mots justes et sensibles, avec une extrême tendresse et délicatesse, il nous parle de la vie, avec ses hauts et ses bas, avec ce qu'elle a de plus beau à nous offrir ou à nous prendre...



Un délicieux roman...

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Grandir un peu

Après avoir apprécié le Magasin des jouets cassés, je ne pouvais en rester là avec l'auteur et je me suis emparée de son premier roman, Grandir un peu.

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Je vous accorde que le titre est effrayant et que la couverture à mimosas sent le filgoude auquel je n'ouvre pas les bras d'emblée.

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Pour remédier à cette situation inconfortable, j'ai choisi l'autre couverture et je me suis dit que c'étaient sûrement les personnages qui grandissaient et pas moi. Les pouvoirs d'un auteur ont leurs limites, n'est-ce pas.

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Une fois réconfortée, j'ai sauté à pieds joints dans la vie de Jeanne Jambon, affublée de ce patronyme par son mari Bernard.

Elle ose à peine le prononcer quand elle se présente, la pauvre.

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Dans sa Ford Escort, Jeanne divague de chemin de terre en chemin de terre, à la recherche d'un lieu-dit inconnu du GPS.

Il faut avouer que dénicher une veille ferme aux volets et à la boîte aux lettres bleus... moi qui me perds à trois rues de chez moi, je n'imagine même pas.

Mais notre héroïne finit par trouver, et distingue une vieille dame qui accourt à sa rencontre.

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Il s'agit de Raymonde, qui avait passé une petite annonce pour trouver une dame de compagnie et Jeanne qui venait de lâcher Bernard Jambon avait besoin d'un travail, d'autant que celui-ci est assorti d'un toit.

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L'ancienne ferme est divisée en appartements, l'un habité par Raymonde, l'autre par son petit-fils, l'adorable Lucas, et le troisième réservé à Jeanne.

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C'est donc bien un filgoude que j'avais entre les mains, et un très bon de surcroît.

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Les trois personnes vont s'apprivoiser, ce qui n'est pas forcément une mince affaire, entre la réserve de Jeanne qui contraste avec l'enthousiasme et l'énergie communicative de Raymonde et puis notre Lucas, si fragile, si sensible, à fleur de peau.

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J'ai passé un très bon moment dans ce livre. J'y serais bien restée encore un peu, à dire vrai.

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Les personnages sont très attachants, chacun traînant ses traumatismes et s'en éloignant au contact des autres. La plume est agréable et fluide.

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Un roman émouvant, à mettre entre toutes les mains.

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Grandir un peu

Jeanne, jeune dame, mariée, très docile, pas aimée, femme au foyer, décide de réveiller sa vie.

Elle répond à une petite annonce d'une dame qui demande une personne de compagnie logée, nourrie.

Elle arrive dans une maison occupée par une dame de 88 ans, Marcelle, au caractère bien trempé, très dynamique, joyeuse.

L'appartement de Jeanne se révèle très agréable et les occupants de la maison également.

Marcelle y vit avec Lucas, son petit-fils qui travaille non loin de la maison et a décidé d'assumer son identité. Il aime les garçons comme il l'a déclaré à son père en déclenchant un drame. Lucas est très fragile, très sensible, nous dit sa grand-mère.

Tout ce petit monde sympathise très vite.

"Grandir un peu" va devenir plus que nécessaire vu les évènements qui vont survenir.

Les personnages sont très profondément décrits, analysés, en toute simplicité avec une écriture très fine, imagée.

Le récit est structuré en quatre parties du printemps à l'hiver avec une citation bien choisie au début de chacune.

Des courts souvenirs d'enfance de Lucas, de Jeanne, principalement, viennent se glisser entre les chapitres.

Le carnet de Marcelle est écrit en plus petit. On y retrouve ses souvenirs lus par Jeanne d'abord, par Lucas ensuite avec une révélation bien pénible à la fin.

Un roman avec beaucoup de consistance, d'intensité et une écriture magnifique. Je n'ai raté aucun mot, aucune phrase.

Pour ne rien gâcher, la couverture est magnifique.

On va croire que je passe de la pommade à Julien Rampain que je connais comme ami babelio depuis quelques années maintenant mais il n'en est rien.

J'ai découvert son livre par hasard dans une liste de romans présentés par la fille d'une collègue. Le résumé m'avait immédiatement attirée.

Une heureuse rencontre. Vivement le prochain roman.
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Grandir un peu

J'ai vu passer énormément de critiques sur ce roman d'un babeliote, souvent très élogieuses. Est-ce pour cela que mon ressenti est plus mitigé que certains, peut-être en attendais-je trop.

Trois destins qui se croisent dans ce roman : Jeanne, femme au foyer qui un matin dit non à sa vie et part. Elle va atterrir chez Raymonde, vieille femme au caractère bien trempé, mais très attachante sous son aspect un peu "pète-sec". Et puis Lucas, petit-fils de Raymonde, Lucas qui a du mal à vivre vraiment, qui est revenu chez sa grand-mère, après une déception amoureuse, et qui ne se risque plus à aimer.



Au fil des saisons, ces personnages vont se découvrir, évoluer, apprendre des autres et s'entraider. En parallèle, on découvre des extraits de leur vie passée qui viennent éclairer ce qu'ils sont aujourd'hui.



Une lecture attachante, à laquelle il m'aura manqué un petit quelque chose, peut-etre au niveau des personnages, assez prévisibles, peut-être aussi parce que certaines situations sont juste évoquées et qu'on ne les vit pas directement. J'ai regretté aussi de ne pas plus ressentir les choses : les odeurs, les couleurs, les paysages ne m'ont pas parlé. Je suis restée un peu spectatrice, appréciant ce que je découvrais, mais sans le vivre à leurs cotés.





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Grandir un peu

Pour moi, « Juju », de « la bibliothèque de Juju », est un chroniqueur qui a deux caractéristiques : il a un style très reconnaissable, à base de phrases courtes et simples, séparées en paragraphes aérés qui rendent ses chroniques toujours très agréables à lire, même quand on se doute qu'on n'aimera pas le livre dont il parle ; et il se centre toujours sur l'émotion qu'a suscité sa lecture, et cette émotion est généralement intense. Je n'ai relu aucune de ses chroniques avant de rédiger la mienne, pour me remémorer au plus juste l'impression générale que je me suis faite au fil des mois avant de lire son premier roman : j'étais préparée à l'expression d'une sensibilité exacerbée, à des émotions exacerbées, à un mélange de rires et de larmes.



Il y a tout cela dans Grandir un peu.



Mais je me suis aussi demandé si une de ses chroniques en particulier m'avait marquée, et c'est le cas : c'est celle de Point cardinal de Leonor de Recondo. C'est un livre qui peut recevoir deux lectures opposées : soit on le lit comme un livre sur le transsexualisme, auquel cas il n'est peut-être pas le meilleur livre sur le sujet, ne serait-ce que parce qu'il ne correspond pas à l'expérience personnelle de l'auteure ; et celles et ceux qui le reçoivent comme ça ne l'aiment pas forcément. Soit on le lit comme un livre sur le désir d'être reconnu pour ce qu'on est vraiment, auquel cas il devient un livre universel qui grossit à la loupe ce désir que nous avons tous ; et celles et ceux qui le lisent comme ça peuvent aller jusqu'au coup de foudre. Quand j'ai ressenti ce coup de foudre, je me suis rendu compte que d'autres l'avaient eu aussi, et que « Juju » en faisait partie.



Or, Grandir un peu est au carrefour de plusieurs histoires qui sont toutes des histoires d'affirmation de soi : « grandir un peu », c'est ça, c'est passer de l'état d'enfance où on se laisse dominer, que ce soit par gentillesse, par peur, par culpabilité, ou encore par faiblesse, à un état où on ose dire tout haut ce qu'on a envie d'être. Chacun.e trouvera le personnage qui lui correspond le mieux. Pour ma part, j'ai trouvé le livre particulièrement réussi lorsqu'il relate l'expérience de Lucas, un jeune homme homosexuel, qui ne vit pas son homosexualité comme un problème et qui ne trouve pas qu'elle soit impossible à affirmer, mais qui ne rencontre quand même pas que de la bienveillance autour de lui, même de la part des personnes qui comptent le plus. Lucas n'est pas le seul personnage qui traverse le livre en « grandissant un peu », mais c'est celui auquel il m'a été le plus facile de m'identifier.



Pourtant, je ne suis ni homme, ni homosexuelle. Mais j'ai ressenti quelque chose de proche de ce que j'avais ressenti à la lecture de Point cardinal : l'identification au personnage ne se fait pas sur ses caractéristiques physiques visibles, mais sur cette expérience de l'affirmation de soi. Lucas doit grandir sans guide évident, dans une vie ponctuée d'abandons, en s'appuyant sur des adultes qui, même s'ils ont l'air solides, comme sa grand-mère, doivent se débrouiller avec leur propre charge de culpabilité cachée.



Mais il s'affirme, et en disant cela, je ne spoile rien puisque c'est ce que le titre du livre annonce. L'histoire est donc à la fois dans le style du chroniqueur qui distille bienveillance et émotion dans toutes ses chroniques, et dans le style du lecteur qui a reconnu en Point cardinal un sommet de la littérature de l'affirmation de soi. Un livre qui m'a prise par surprise, et qui s'est avéré être une belle surprise.



Et ci-dessous, pour celles et ceux qui aiment le style très rythmé des chroniques publiées sur le site de 20 minutes, le lien vers ma chronique !
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Le Magasin des jouets cassés

Il était une fois en 1989, un magasin tenu par un couple.



Puis plus largement, l' immeuble abritant ce commerce, dans les années 2019 et ...2049.



Parce que derrière les murs , il y a des histoires, des gens : Lola qui après une séparation non souhaitée y aménage avec son fils, Léon , mais aussi Martine et son mauvais caractère et Paul-Henry et sa bonté, son amour des livres aussi. On suivra tout ce petit monde sur des années, on s'y attachera (si, si ! Même à Martine, promis ...). On la comprendra, On les comprendra tous.On les aimera.



Et on aura aussi, souvent, la larme à l'oeil.





Je ne vous dévoilerai rien de plus sur l'histoire, ce serait divulgâcher, et ça serait vraiment dommage, mais sachez que le pitch de départ n'est pas la vraie histoire.



Je m'attendais à un roman feel-good sur une jeune maman qui retrouve l'amour et sur une poignée de voisins , pas que Julien Rampin nous offre un secret.



C'est une histoire sur les liens que l'on se forge, la famille qu'on se choisit, et pas forcément celle de sang,





L'histoire de Paul Henry m'a touchée.



Martine aussi, car je trouve plus difficile de réussir les "rôles" de méchants dans les histoires, et elle , au début, c'est vraiment une Tatie Danièle...



J'ai été très amusée par le hobby de Paul Henry qui tient un blog littéraire; puis, par curiosité , j'ai lu la page consacrée à l'auteur qui n'est autre que... (Tadam ! ) : "labibliothéquedejuju" sur Babelio ! Un des nôtres, quoi ! Je suis tombée des nues ...





Alors, voilà, c'est beau, c'est touchant, c'est très personnel aussi sûrement...



Et puis, ( cerise sur le gateau...) : en ces temps désenchantés, d'inondations, d'incendies, de réchauffement climatique, de guerre et de catastrophisme médiatique ambiant , ça fait du bien de lire qu'un certain Julien Rampin, un jeune auteur, croit qu'on sera toujours là en 2049, égaux à nous mêmes et que Paris sera toujours Paris.. C'est toujours ça de pris !





Merci , ami Babelio, pour ce bon moment...



Et pour votre carrière d'écrivain : si je vous chante : "Pourvu qu'elle soit douce ", (vous comprendrez sûrement ;-))
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Le Magasin des jouets cassés

Des rencontres intergénérationnelles permettent à nouveau à Julien Rampin d'aborder les thèmes qui lui sont chers : la solitude, le manque d'amour, la différence. Dans ce magasin du 15ème arrondissement de Paris, il n'y a pas que des jouets vieux et cassés dont personne ne veut. Ce sont des vies qui se sont arrêtées à jamais. Comment continuer lorsque vous avez peur de vous engager, la solitude si pesante vous rend aigrie, votre amour vous a quitté.



Julien Rampin nous offre une ode à la vie pleine de tendresse. Venez à votre tour découvrir pourquoi "La vie est un poème".





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Grandir un peu

Hier, je rencontrais une bien jolie petite plume, virevoltant gaiement dans le royaume Babéliotte. Tombée dans l'encrier, la voilà devenue Grande plume ...

Guidée elle est, par la main d'un magicien ...

Aujourd'hui j'ai rencontré Julien Rampin !



Ils s'appellent Raymonde, Jeanne et Lucas. C'est certain ces trois là voient avec le coeur, le grand coeur de leur créateur.

Je pourrais vous parler de Raymonde, la Super Mamie loufoque voire déjantée. Sous son costume de Mamie Rock'n Roll elle cache habilement son super pouvoir : une grande sagesse.

Je pourrais vous parler de Jeanne, la timide, la discrète, l'invisible. Comme tapie dans l'ombre, son p'tit coeur tambourine. Il est peut-être temps de sortir de la cachette ... la partie est terminée.

Je pourrais vous parler de Lucas aussi. le BG, angélique et solaire, aux allures de Petit Prince des temps modernes. Lucas aussi le mystérieux ...

Alors oui, je pourrais enfin vous parler de l'histoire de cette rencontre improbable et de cette parfaite alchimie qui s'opère entre ces trois-là. LA FAMILLE, vous dirait un certain Juju ...



Mais voilà ... c'est vers toi Julien que je me tourne, pour te dire combien tu m'as émue.

Ton roman c'est simplement la Vie, dans toutes ses contradictions. La Vie, mon ami, tu l'écris ici avec un grand talent et une justesse remarquable.

Émue j'ai été de te retrouver dans chacun de tes personnages : l'espièglerie et la sagesse des mots de Raymonde, l'humilité et la force de Jeanne et la si belle aura de Lucas.

Ce premier roman, c'est toi ... tout simplement, dans toute ta sincérité et ta générosité.



Il faut être un brin magicien pour, sans trucage aucun, retranscrire si justement nos p'tits bonheurs éphémères et nos peines les plus enfouies.

Il faut être un brin magicien pour faire sortir non pas un pauvre lapin de son chapeau mais l'essence même de la Vie. Donner la parole à cette enfant qui crie en nous pour qu'enfin on se penche un peu pour l'écouter.



Merci Juju, heureuse de rencontrer la main du magicien ... j'ai nommé le Grand Julien Rampin !



Enfin à vous, peu m'importe que vous soyez plutôt chocolatine ou pain au chocolat : courez ! Volez même vers ce roman !
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Grandir un peu

Ah, grâce à Juju, quel bonheur de lecture, par ce temps pluvieux et morose! Mon dimanche en est tout illuminé. Appréciant ses critiques pleines de sensibilité, je me doutais bien que son premier roman me parlerait...



Dès le début du livre, les personnages nous entrainent dans leurs sillages, on aimerait les connaître, leur parler. Ils sont plus vrais que nature. Pourquoi? Parce qu'ils nous ressemblent, d'une manière ou d'une autre, parce qu'ils se font l'écho de nos failles, nos désirs, nos élans de vie. Et de la vie, de l'amour, de l'humanité, il y en a dans cette histoire!



Raymonde, le feu-follet cachant si bien un chagrin pourtant lourd, qui m'a fait penser un peu à Denise Grey en vieille dame indigne. Jeanne, la trop discrète, fleur qui ne demande qu'à éclore. Lucas, le beau jeune homme solaire au coeur ennuagé... Ces trois- là, réunis de manière improbable, ( quoiqu'orchestrée par Raymonde...) vont s'aimer, s'aider, se découvrir... Et grandir un peu. Pas trop, car la part d'enfance est précieuse, à sauvegarder. Comme un trésor.



J'ai beaucoup aimé aussi les souvenirs de chacun, souvent poignants, révélateurs, qui ponctuent le récit.



Dans un style qui n'appartient qu'à lui, en phrases courtes, souvent verbales, allant à l'essentiel, Julien m'a emmenée avec lui à la rencontre de belles âmes, émouvantes, vibrantes. Son écriture aérienne révèle une grande profondeur dans l'analyse des sentiments.Merci à lui et longue, longue vie à son roman...en attendant le prochain. Bravo! Et je le dis en toute sincérité.
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Grandir un peu

Après une fin d’été et une rentrée très compliquée sur le plan personnel, la panne de lecture inévitable s’est insidieusement profilée au fil des jours. Alors qu’habituellement, la lecture est mon échappatoire, rien ne trouvait grâce à mes yeux. J’ai alors décidé de faire un tour dans ma pile à livres et « Grandir un peu » a su me séduire par une couverture joliment colorée et un résumé attrayant au regard de mon mental maussade.



Julien Rampin est en plus d’être un écrivain très prometteur, un bookstagrammeur à suivre (@labibliothequedejuju). Toujours bienveillants et jamais dans la critique gratuite, ses retours littéraires sont toujours sympathiques à lire. Grâce à la remise du Prix des Lecteurs des Éditions du Livre de Poche, on a pu un peu discuter de notre passion des livres, sa gentillesse m’ayant particulièrement touchée. Par ces bons souvenirs, je me suis dit que c’était enfin l’occasion rêvée de lire son premier ouvrage, « Grandir un peu ».



Je n’ai pas été déçue un seul instant! Ce livre est à son image : solaire. Alors que la quatrième de couverture laisse présager un roman léger, sans prise de tête, il n’a pas fait l’erreur de tomber dans le mièvre. Tout en étant facile à lire, c’est toute notre propre histoire personnelle qui peut nous rattraper. N’ayant pas comme objectif premier de nous pousser à de lourdes réflexions méta-philosophiques soporifiques, c’est apporté par petites touches toutes en finesse mais profondes.



Des surprises il y en a, des bons sentiments aussi mais, sans pourtant, tomber dans le nunuche. Cela a été une belle lecture pour moi qui m’a réconforté malgré les moments difficiles et qui, surtout, m’a réconcilié avec ma plus grande passion. Pour cela, Julien, je t’en remercie infiniment et attends avec impatience ton prochain bouquin.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Grandir un peu

Ce roman fut une belle surprise. Mais il ne pouvait en être autrement, car il correspond exactement à ce que j’imaginais de son auteur : sensible et bienveillant. Julien Rampin immortalise un bout de chemin de vie vécu par trois cabossés. Jamais cela ne tourne au feel good gnangnan moralisateur et donneur de leçon. Et même le final est un superbe feu d’artifice qui ne s’égare pas dans une pirouette où tout le monde est au mieux dans le meilleur des mondes grâce à une fée malicieuse. Ici, tout sonne vrai, tout est vrai. La vie n’est pas simple mais il revient à chacun de nous d’en faire aussi ce que nous voulons. Une belle leçon d’humanité avec Raymonde, Lucas, Jeanne et Ginette qui nous aident chacun à leur façon à grandir un peu.



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Grandir un peu

Voilà un livre qui a mis très longtemps à remonter des profondeurs de mon pense-bestiole, presqu'écrasé par les dizaines d'envies plus récentes qui se sont accumulées par-dessus, merci les babélpotes ! Et c'eut été bien dommage qu'il finisse étouffé, avec sa couverture pleine de mimosas qui ne demandait qu'à respirer un peu, pour grandir un peu... En plus il a été écrit par un illustre membre de notre chère confrérie, Julien Rampin n'étant autre que La_Bibliothèque_de_Juju, avec cette photo si souriante en guise d'avatar.



Nous avons donc fini par nous retrouver nez à nez, ce roman et moi, et il m'a interpellé : "Bon, dis donc, c'est quand que tu te décides à me lire, alors que tu fais partie du groupe autour de moi depuis trois ans ?

- Ben oui, que je lui ai répondu, mais j'ai fait deux demandes d'acquisitions à ma médiathèque depuis, et il a fallu que je m'inscrive ailleurs pour enfin te trouver !

- Bon, ça passe pour cette fois, mais j'espère au moins que tu vas m'aimer, moi et mes personnages..."



JJ'avais la pression, je vous raconte pas ! j'ai donc entamé ma lecture tout de suite, et comme nous avons vite sympathisé Raymonde, Jeanne, Lucas et moi, je n'ai mis que quelques heures à la terminer. Je vous les présente, pour celles et ceux qui ne les connaissent pas encore : d'abord on rencontre Jeanne, qui vient de réaliser (enfin) qu'elle est malheureuse avec son blaireau, pardon son mari, un type qui n'a plus aucune considération pour elle et la traite comme un meuble. En plus il s'appelle Bernard Jambon, et il travaille au Musée de la torture, tout un programme. Jeanne, elle aime la chanson française, son plus grand bonheur c'est de se mettre un bon vieux vinyle et de danser sur un tube de Jean-Jacques Goldmann. Mais là, elle en a trop gros sur la patate, et elle part, sa collection de disques sous le bras.



Ca tombe bien, Raymonde, 88 ans et toute sa vitalité cherche une dame de compagnie nourrie logée dans sa grande maison divisée en trois appartements. Raymonde, elle est brut de décoffrage, faut pas lui en raconter, mais une fois qu'elle t'a à la bonne, tu découvriras qu'elle a un coeur d'or. Bien sûr, on s'en doute, ces deux-là vont s'entendre comme laronnes en foire.



Et puis il y a Lucas, le petit-fils de Raymonde, revenu habiter là pour y panser ses blessures. Un beau jeune homme, lumineux et sous le charme duquel Jeanne ne va pas tarder à succomber. Mais nulle romance là-dessous, il s'agit d'une belle amitié, de toute façon Lucas aime les garçons. C'est d'ailleurs pour cette raison que son père lui a fermé sa porte bien des années auparavant. Chez Raymonde, pas de jugement, chacun peut s'épanouir comme il l'entend, et le trio va passer quatre saisons ensemble, rythmées par les activités du quotidien, mais qui un jour vont prendre une tournure plus sombre.



Ces quatre saisons sont déclinées en chapitres assez courts, entrecoupés des souvenirs d'enfance de chacun des personnages, y compris parfois ceux d'une amie proche de Raymonde et même de Bernard Jambon qui réapparaitra dans le cours de l'histoire. L'écriture est douce, simple mais jamais simpliste, on se coule dans la vie de ces trois personnages et on envie cette harmonie dans leurs rapports. Bien sûr chacun a eu ses galères, mais ce n'est pas pesant, ils ont appris à grandir, à voir plus loin. Je suis ressortie de ce roman avec une impression de sérénité, apaisée, même si tout n'est pas rose et qu'il se produit aussi des évènement à la tonalité plus triste.



Comme beaucoup d'entre nous, j'ai lu des critiques rédigées par Julien Rampin, et j'ai retrouvé son style dans le roman, sa positivité et sa douceur.

Je n'ai qu'un seul petit reproche : comme mon amie Dannso j'ai trouvé que l'ambiance aurait pû être un peu plus immersive, j'ai eu un peu de mal à me projeter dans le "décor". Mais que ce léger bémol ne vous empêche pas d'aller "grandir un peu" avec Juju ! Nous avons mis du temps à nous rencontrer, son premier roman et moi, mais cela en valait la peine !
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La Chanteuse de bal

L'incendie d'une boîte de nuit le 15 juillet 1985 a marqué l'histoire de Beautemps, un petit village près de Toulouse.

Deux jeunes gens ont péri dans les flammes.

En italique, lors de passages assez brefs dans le roman, une de ces personnes décédées nous livre son histoire et son identité, petit à petit, à la façon d'un fantôme.

Actuellement, Beautemps vit son quotidien avec les anciens comme

- Claude et Claudine, les jumelles cancanières du village.

- Odette Piquemal, l'ex-femme du maire décédé.

Les jeunes font vivre le village comme Juliette, la coiffeuse ; Simon, l'infirmier, marqué par le chagrin...et Joséphine qui jouera un rôle posthume tout à la fin.

À la mort d'Odette Piquemal, arrive une nouvelle personne dans le village. Gloria s'installe sur une péniche et se définit comme chanteuse de bal. Qui est-elle en vérité ?

L'auteur va nous faire retourner dans le passé d'Odette, dans celui de Claude et Claudine et nous pourrons découvrir leurs zones d'ombres .

Julien Rampin nous délivre un message très important au sujet du respect des personnes et de leur genre.

J'ai beaucoup apprécié les passages en italique qui nous délivrent l'identité et la souffrance du personnage central du roman.

J'ai regretté que le fond si important du livre soit masqué par le quotidien léger et routinier du village mais c'est c'est très souvent le cas dans la vraie vie.

Les choses essentielles sont cachées pour l'apparence.



Deuxième livre que je lis de Julien Rampin avec "Grandir un peu" qui sous des dehors légers dévoilait une souffrance également. Je trouvais le roman craquant. Il me reste à découvrir "Le magasin des jouets cassés" et je m'en réjouis. Il est en livre de Poche en plus.



CHALLENGE ENTRE-DEUX
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Le Magasin des jouets cassés

Il faut lire ce roman parce que c'est l'histoire de plusieurs générations : celles qui sont nées dans les décennies 1950, 1980 et 2010. C'est aussi l'histoire de plusieurs crises de la trentaine : en 1989, en 2019 et enfin en 2049, lorsque Léon est devenu un écrivain dont la sensibilité s'est forgée au contact des blessures des générations qui l'ont précédé. Et c'est l'histoire de ce que le temps suspend en nous, parce qu'à 90 ans, "c'est un vieillard qui est assis là et pourtant c'est aussi le jeune homme d'une trentaine d'années, transi d'amour, qui bondit de joie".



On ne présente plus l'auteur ni le capital sympathie dont il bénéficie sur les réseaux littéraires. Dans son deuxième roman, on retrouve avec plaisir sa bienveillance et son humanité, non dénués de militantisme et d'exploration de nos côtés sombres.



C'est sans doute ce qui m'a plu dans le magasin des jouets cassés : certain.e.s y verront les jouets, et ils ou elles auront raison ; j'ai préféré y voir le cassé et j'ai admiré le talent de l'auteur pour dire nos ambivalences, ce qui est ce que je recherche dans la littérature. Bref, un livre que je recommande aux amateurs de feel-good en priorité, mais aussi aux curieux de la nature humaine !



Pour vous convaincre, je vous mets la citation que j'ai choisie pour ma chronique, qui résume parfaitement le livre en lui donnant une petite aura shakespearienne : « La vie est un poème. Un poème noir, dramatique, incompréhensible écrit par un fou. Un poème que l'on voudrait déchirer et ne jamais avoir lu. »
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Le Magasin des jouets cassés

Après avoir lu quelques critiques du roman "le magasin des jouets cassés", il s'est retrouvé dans mon pense bête et lorsque j'ai appris que l'auteur Julien Rampin était notre Juju , (@la bibliothèquedejuju) mon envie de lire son roman à été renforcée. J ai toujours aimé la sensibilité de Julien dans ses billets alors je ne prenais pas beaucoup de risque avec son roman .

Je ne m'étais pas trompée, ce roman est tout simplement une bouffée de tendresse, un bonbon, pas de la guimauve, non non, un bonbon qui apaise , un bonbon qui fait du bien , qui donne du plaisir.

Oui Julien nous offre des personnages qui pourraient être nos voisins. Leur particularité ? On les aime tous, même cette Martine qui peut sembler antipathique mais qui, on le sent d'emblée traîne avec elle une souffrance qui nous émeut. Et puis on va de découverte en découverte.

Tous les personnages vont avoir le privilège d'être décrits par Julien qui, à travers sa plume douce, va nous révéler leurs failles, leur histoire, leur âme. C'est un véritable plaisir que faire plus ample connaissance avec chacun d'entre eux.

Merci Julien pour ce petit moment de douceur. Vous êtes sans doute un peu de Paul Henry et de Léon, en tout cas vous êtes Julien Rampin et c'est tant mieux pour nous car on pourra vous retrouver, j'en suis sûre, dans plein d'autres belles histoires.

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La Chanteuse de bal





Sans militantisme tapageur, Julien Rampin aborde à nouveau les thèmes qui lui sont chers dans ce troisième roman. Il nous raconte la vie comme dans un conte, même si nous sommes loin d’un feel good. Les personnages vont peu à peu nous révéler leur part cachée et baisser les masques en assumant leurs choix. Car comment conjurer le sort lorsque vous ne correspondez pas vraiment aux normes de la société.



J’ai aimé la vie empreinte d’amour près du Canal du Midi, l’écriture alerte, la justesse des portraits, le rêve que les choses peuvent changer. Grâce à Julien Rampin qui nous rappelle livre après livre qu'il faut se battre pour être accepté tel qu’on est.





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Le Magasin des jouets cassés

Je soigne mon covid à coup de livres que j'imagine légers (bon "Feel good" lu juste avant, c'était une erreur de casting pour le côté "léger" sinon bouquin ultra sympa !). J'avais lu une chronique de NicolaK sur ce "magasin des jouets cassés" (merci pour la découverte !), j'avais emprunté ledit bouquin auprès de ma bibliothèque préférée.... Lui pour le coup il me semblait correspondre à ce que je cherchais : pas violent, pas prise de tête, ce qu'il me fallait vues mes capacités actuelles limitées par le virus.

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Je n'ai pas été aussi emballée que toi Nikola, mais j'ai passé un bon moment avec ce livre, qui finalement n'est pas qu'un "feel book", abordant en effet des thématiques plus difficiles.

Alors rapidement, vous avez Lola, jeune trentenaire, fraîchement divorcée, mère d'un adorable Léon de 6 ans. Mère à mi-temps. Garde alternée. Elle le vit mal, très mal. Elle n'arrive pas à appréhender la situation.

Nous la suivons dans la découverte de ses voisins et notamment de Paul-Henri qui a connu ce père qui l'a abandonnée avant même sa naissance (décidément c'est le 2e livre d'affilé avec le père qui se défile à l'annonce de la grossesse de sa partenaire...). Progressivement les personnages vont se mettre en place nous permettant de découvrir une histoire que je ne qualifierai pas (je refuse de divulgâcher).

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Un moment de lecture parfait en ce qui me concerne. J'ai mieux compris certains personnages en avançant dans la lecture (j'avais trouvé Martine caricaturale).

Un moment de lecture tranquille, plein de charmes.

Après covid aidant, je ne sais pas s'il m'en restera grand chose...... Mais au moins j'ai apprécié ma parenthèse !
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