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Critiques de Lewis Trondheim (1746)
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Imbroglio

Un décor unique, huis clos avec trois personnages, une ambiance de policier de téléfilms de série Z, avec le rebondissement après le rebondissement après le rebondissement, comme des rebondissements gigognes… on oscille entre le polar super sérieux et le jeu d’enfants “et on dirait que j’étais pas mort et que...” drôle, ironique et décalé, réalisé comme un exercice de style, pour un petit plaisir, un moment de détente, comme on regarde des série Z en y trouvant son plaisir à se moquer de la complexité inutile du dénouement, où après tout, en s’en fout un peu de savoir qui est le coupable, lui ou un autre, pour ce que ça change...
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Donjon Parade, Tome 5 : Technique Grogro

Donjon Parade est la branche humoristique des série “Donjon”, aux manettes, le duo Joann Sfar et Lewis Trondheim au scénario et Manu Larcenet au dessin, autant dire, que du lourd.

Qu'est ce que la “Technique Grogro”, c'est une technique de combat très élaboré : on tape et ensuite on bouffe la victime, vous comprenez qu'on ne va pas faire dans le trip intello. Les hyperménoréens sont à la recherche d'un péléen pour apprendre ses techniques de combat afin de contrer la prophétie qui annonce que les hyperménoréens seront exterminés par les péléens. Cette quête va se poursuivre dans une ambiance loufoque un grand maelström d'humour noir de burlesque et d'absurde se mélangent pour notre plus grand bonheur. le dessin est vif, dynamique, coloré, lumineux, les décors fantastiques avec toute une palanquée de créatures originales dans des situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres. L'univers fantasy décalé et déluré de Trondheim et Sfar a dans cet opus toujours plus de folie, j'ai adoré.
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Infinity 8, tome 8 : Jusqu'au dernier

J'avais hâte de lire ce dernier tome, le dénouement de cette géniale saga de science fiction.

Cet ultime opus m'a marqué.

Là où l'on s'est pris d'affection pour les protagonistes « secondaire » de l'histoire, on découvre finalement qu'ils ont tous une part d'ombre plus ou moins prononcée.

Et l'histoire fait mal au coeur car inévitablement nous devons prendre parti pour l'un des personnages…

Sinon, coté dessin, Killofer a un trait paraissant plus simpliste mais plus propre que ses confrères pour les autres tomes. Certaines vignettes sont aussi admirablement détaillées. Les pleines pages ou double pages sont somptueuses.



J'ai beaucoup aimé.
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Je vais rester

Dès que j'ai vu la couverture de ce roman graphique, il m'a intriguée, attirée par ses couleurs, franches, nettes, par ce personnage qui se tient derrière cette femme assise sur la plage. Je ne connaissais rien de l'histoire mais cela m'intriguait.



Ma bibliothèque ayant eu la bonne idée de le proposer, je n'ai évidemment pas hésiter et j'ai été conquise par ce récit.



Chacun se fait sa petite histoire à lui, à elle mais on suit Fabienne dans sa déambulation dans cette ville de vacances. Fabienne elle parle peu, elle regarde, elle observe beaucoup, elle ressent, elle découvre cette parenthèse inattendue qu'elle va faire en solitaire. On sait très peu de choses de son passé, quelques effets de Roland, un petit carnet où il a consigné tout ce qu'il avait prévu, tout réglé. Je me suis posée la question : était-elle heureuse avec lui, ne réalise-t-elle pas que cette semaine seule est l'occasion de se découvrir elle-même.



Entre ce que Roland proposait et ce qu'elle aime n'y a-t-il pas un fossé ? Ne préfère-t-elle pas flâner dans les rues, s'allonger sur la plage, nager plutôt que d'aller dans les arènes, regarder le monde qui l'entoure. Elle ne voulait pas venir ici, lui voulait retrouver le lieu de ses vacances d'enfant.



Ou alors est-ce une manière de rester encore un peu auprès de lui, parce qu'il avait tout prévu et que c'est une manière de vivre encore quelques instants auprès de lui. Il reste près d'elle comme une ombre (comme sur la couverture), comme un fantôme mais qui la guide dans le dédale de cette ville inconnue pour elle.



J'ai beaucoup aimé les illustrations qui retranscrivent tellement bien l'ambiance de ces villes touristiques, l'arrivée de toute une population qui veut profiter au maximum des vacances, les plages avec les différentes activités et surtout les visages tellement expressifs, tellement vrais des scènes de la vie mais aussi de ce que ressentent les gens.

 

Pas d'abondance de textes et bizarrement leur sobriété n'est pas pénalisant : quand on y regarde de plus près ou qu'on en fait une deuxième lecture comme je l'ai fait, on lit tellement de choses sur les visages, sur les situations que tout texte supplémentaire aurait été de trop. C'est un roman graphique de sensations : c'est du ressenti, des impressions, des souvenirs qui se gravent, des pensées ou simplement l'absence de pensées, simplement vivre l'instant, ressentir les choses



Fabienne est-elle dans le déni, en état de choc, Fabienne comprend-elle réellement ce qui lui arrive ou décide-t-elle de refermer une page de sa vie, à sa manière, de commencer une autre vie en respectant les derniers projets de son compagnon. On ressent totalement l'évolution du personnage au fil des pages, elle a fait un chemin, son chemin, moi je l'ai trouvé plus légère à la fin du récit, comme si elle avait pris sa vie en main, qu'elle décidait désormais de ses choix.



Le fait que les auteurs ne donnent pas les clés de leur histoire, permet à chaque lecteur (ou lectrice) de se faire sa propre interprétation, de s'interroger, comme Fabienne qui oscille dans ses décisions, évoluant au fil des jours, changeant d'avis parfois au dernier moment. Pourquoi ? La réponse il n'y a qu'elle qui la connaît, c'est sa vie, c'était son couple, c'est sa façon de vivre la situation.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Monstrueux Noël

C'est une BD pour jeune public. Racontée en voix off par les enfants de l'histoire, on dirait presque une histoire directement directement sortie de l'imagination des enfants, avec un second degré complice, à la manière des histoires du Petit Nicolas de Goscinny. Les dessins sont simples et dynamiques, les planches sont sur un fond bleu clair, les cases n'ont pas de cadre, le graphisme au trait limité au juste nécessaire, les aplats de couleurs ajoutent la pointe de dynamisme aux vignettes. les évènements s'enchaînent à grande vitesse, un peu loufoques, surréalistes.

La famille part en vacance à la neige, avec leur monstre Jean-Christophe. Arrivés à la montagne, il vont faire de drôles de rencontres : le Père Noël poursuivi par un montre jaune...

Une histoire pleine de peps.
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L'atelier Mastodonte, tome 1

J'ai aimé les dessins de cette bande dessinée et surtout le fait que les planches proviennent de différents auteurs, cependant je doit avouer qu'en tant que novice de la bande dessinée j'ai du passer à côté de certaines choses.



Je suis heureuse en tout cas d'avoir pu voir les dessins d'auteurs jusqu'alors inconnu à mes yeux et j'ai passé un bon moment de détente. Le plus de cette bande dessinée les auteurs se répondant les uns aux autres en dessins.
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Coquelicots d'Irak

J'ai beaucoup aimé cette bd aussi bien le dessin que le texte, on apprend pas mal de chose sur l'Irak, cependant on passe des fois du coq à l'âne.



Il y a par exemple de petites brèves sur les coutumes de l'Irak et puis on replonge dans un récit plus biographique.



Des photos personnelles sont aussi présentes dans cet ouvrage et le point de vue de l'auteur de son enfance est très intéressant et instructif.



Un trait de crayon très enfantin mais qui fonctionne de son mari Lewis Trondheim et la couleur de la part de Brigitte Findakly.



Une jolie découverte pour cette bd choisi au hasard dans ma bibliothèque.
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Les petits riens de Lewis Trondheim, tome 1..

Trondheim se met en scène. La quarantaine passée, il nous fait vivre quelques petits moments de sa vie, avec un côté potache de l'adulte toujours gamin et ses angoisses absurdes. Sympathique et rafraichissant.
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Donjon Zénith, tome 1 : Cœur de canard

Donjon, c'est une BD d'heroic fantasy plutôt singulière. Certes on retrouve des codes propres au genre comme un univers médiéval et des batailles même les personnages ne sont pas les héros ni les méchants qu'on imagine, tous sont assez bêtes et maladroits. A commencer par le personnage principal, Herbert, un canard qui se voit obliger de se faire passer pour un puissant barbare et d'aller combattre des monstres qui veulent attaquer le donjon. Dans sa mission, il est accompagné de Marvin, un dragon végétarien.

Le duo de dessinateurs Sfar / Trondheim réussissent le pari de créer une BD de fantasy qui plaira aux amateurs au tant qu'aux novices du genre. Ici il n'y a pas de roi, de reine ni de grandes guerres menées, mais seulement la défense du Donjon racontée avec beaucoup d'humour et de dérision.
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Donjon Monsters, tome 9 : Les Profondeurs

Graphiquement, c'est peut-être le plus délirant, le plus baroque de la série, avec son monde sous marin, corail et étranges bestioles, ses citées sous marines et couleurs chatoyantes... rien que pour ça, j'ai adoré. Et l'histoire est dans la veine de la série, avec un peu de magie, de personnages glauques, de gentil héros, de manigances...
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Coquelicots d'Irak

Premier coup de cœur de la rentrée littéraire 2016.

En un mot, c'est magnifique !



Avec beaucoup d'humour et par petites touches, Brigitte Findakly nous raconte son enfance en Irak. Dans ce pays, tel qu'il était avant. Avec des libertés, avec un patrimoine. Avant que tout ne soit détruit.

(J'ai particulièrement apprécié les petits apartés sur les coutumes tel le fait que la maitresse de maison doivent insister pour resservir ses invités.)

Lorsque l'Irak commence à devenir vraiment dangereux à la fin des années 70, l'auteur et sa famille viennent s'installer en France et c'est un nouveau monde à découvrir alors que le leur perd peu à peu ses droits. Irakiens en France, français en Irak, ce n'est jamais facile.



Dans ce strip, nous abordons l'actualité, le terrorisme, les attentats de janvier 2015, l'islamophobie, les religions... Tout en restant léger. C'est frais mais cela reste très instructif. Que vous vous intéressiez à ces sujets ou pas, vous serez j'en suis certaine, aussi conquis que moi par cet ouvrage.

C'est une pépite.

C'est à lire d'urgence !

(Sans parler des dessins qui sont absolument magnifiques !)
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Les Trois Chemins, tome 1

Les trois chemins est une BD très drôle, ou il faut d’abord suivre un personnage, et quand on a terminé avec ce personnage, on recommence l'histoire avec un autre. Voila le secret des trois chemins ! Cette histoire parle d'un méchant John Mc Mac et son assistant très gentil. John Mc Mac veut tout avoir rien qu'avec de l'argent, même la Lune à lui tout seul ! Mais son assistant, Robert, lui, regarde les richesses de la nature, et dit que tout ce qui se trouve dans la nature n'est pas obligé d'être acheté.

Sinon, l'histoire de Roselita, c'est qu'un matin comme les autres, elle va aller chercher du pain avec son nuage à pain. Mais celui-ci lui lance des cailloux ! Elle va donc parcourir le tour du monde pour aller voir le maitre des nuages.

Et enfin le dernier personnage un robot du nom de H.Deuzio, qui lui est un robot qui est dans une barque et qui ne le sait même pas pourquoi.



Et avec ses trois personnages réunis, ils vont faire une grande aventure...



J'espère que d'autres personnes vont lire cette BD super drôle, que moi j'ai eu grâce à mon école.
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Chassé-croisé au Val doré

Les éditions Dupuis ont réuni dans un même coffret 4 livres signés Lewis Trondheim et Sergio Garcia Sanchez.



le premier , le garçon qui ne voulait pas de chat c'est "l'histoire d'un garçon qui voulait désespérément un chien mais auquel on a offert un chat ".. Un chat qui a peur du chien qui lui appelle à l'aide mais on ne le saura que plus tard. A noter que chez moi c'est le chat qui attaque le chien ..

le second: Une vie de chien c'est

" l'histoire d'un chien qui voulait sauver sa maitresse mais qui fait peur à tout le monde.. et sa maitresse ? que devient elle? va t'elle se transformer en fantôme ?''

le troisième : la petite fille fantôme c'est

" l'histoire d'une petit fille fantôme qui découvre ses pouvoirs et les nouveaux habitants de sa maison".. tient le président qui débarque !

le quatrième et dernier livre: Un président pas comme les autres c'est

" l'histoire d'un président de la république qui traque les créatures surnaturelles partout où elles se cachent".



Voilà, voilà me voici bien perplexe incapable de dire à quelle tranche d'âge proposer ce coffret , et est-ce à proprement parler de la littérature jeunesse au vu des sujets abordés ? J'en doute.

Si le graphisme en adéquation avec les histoires m'a convaincue de la qualité de la forme je suis beaucoup plus réservée sur le fond. Un ressenti très personnel bien sûr qui n'engage que moi .



Merci aux éditions Dupuis pour ce partage

#chassécroiséauvaldoré #NetGalleyFrance !



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Donjon antipodes, tome 3 : Rubéus Khan

On quitte le Fantasy Médiéval pour un récit de science-fiction entre dystopie et urban fantasy. Donjon Antipodes nous envoie dans un futur très éloigné de la période du Donjon. On sort des canons de la série, j’avoue avoir été un peu décontenancé par ce grand saut qui ne m’avait déstabilisé autant dans l’autre sens (L'armée du crâne).





Rubeus Khan est un descendant des Vaucanson, il est rouge comme Marvin Rouge, et comme son caractère impétueux et violent. Il travaille pour un oncle éloigné, autre membre de la famille Vaucanson, propriétaire d’une usine de robots. Un soir de garde, Rubeus Khan va contrecarrer une attaque de l’entreprise, et il parvient à éviter le sabotage de son centre de recherche. Son acte d’héroïsme va malheureusement se retourner contre lui.





Cet épisode propose beaucoup de violence, dans un univers faisant penser aux films d’action, genre Stallone ou Schwarzenegger, avec une pointe de Fantasy, une flopée de combats en tout genre, MMA, bagarre de rue, combat entre robot et dragons, et aussi magouilles et corruption, bercé par une pointe de cynisme et d’humour noir, tout en offrant un nouveau panel intéressant de personnages écorchés ou en marge. Mis en valeur par un dessin pêchu, cet épisode déborde d’énergie, encore plus sauvage que ceux de la série classique, avec toujours cette ironie si particulière, en utilisant des personnages aux silhouettes disneyennes dans un récit ultra-violent et outrageusement cynique.





Putain, Donald, qu’est-ce qu’il leur met dans la gueule !





Malgré tout, je regrette qu’il y ait un peu moins d’inventivité, de magie loufoque. Ça reste une lecture très plaisante, super dynamique, pleine de vie (et de mort), mais on n’est pas au sommet du génie créatif de ses auteurs.
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Je vais rester

C'est un été ensoleillé à Palavas-les-Flots, il y a un peu de vent.

Roland, la cinquantaine, pointilleux, hyper organisé, et sa femme Fabienne ont loué un appartement aux Acacias, dans un immeuble standard des années 70 situé légèrement en retrait du front de mer. Il est bien indiqué dans les papiers que l'accès à la location ne sera pas possible avant 14 heures…

Alors, pour patienter, Roland se gare à deux pas de la plage et propose à sa femme une promenade.

Mais le vent fripon, le vent maraud, ne lui laissera aucune chance. A peine cinq minutes se sont-elles écoulées que… COUIC !... la tôle d'un panneau publicitaire mal attaché et emporté par une violente bourrasque vient lui décoller le chef.

S'en est fini ; à peine arrivé, Roland n'est déjà plus qu'un cadavre et sa mort, un fait divers d'une terrible absurdité.

Passé la stupeur et le déni, Fabienne va faire le choix de rester à Palavas pour suivre scrupuleusement les consignes de son ex-époux afin d'occuper cette semaine de congés ; son carnet de voyage – qui apparait comme un bien étrange legs posthume – lui sera précieux et ses pas l'amèneront à faire d'étonnantes découvertes…

Quelques personnages principaux, quelques personnages secondaires et une foule de figurants, des jean-foutre et des gens probes, tous aussi intéressants les uns que les autres.

Les dessins d'Hubert Chevillard sont d'une grande beauté et d'une grande humanité. Ils sonnent juste et exsudent de tendresse.

C'est au fond un très bel album sur la condition humaine !
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Texas Cowboys, tome 1

Après mon enthousiasme avec les versions de Lucky Luke par Matthieu Bonhomme, je suis tombé là dessus dans ma médiathèque. Je découvre avec étonnement qu’il n’était pas à ses premiers westerns. Lewis Trondheim au scénario, voilà qui titille encore plus ma curiosité. La couverture nous met tout de suite dans le bain, il s’agit d’une parodie de Comics Western, un genre de bande dessinée inspirée du cinéma, bourré de clichés, un genre de bandes dessinée en noir et blanc, populaire, qui a surtout marché des années 30 aux années 60. On retrouve dans cette histoire, tous les stéréotypes du genre, braqueurs de banques, bagarres dans les saloons, parties de poker, femmes fatales, cavalcades, fusillades… L’ensemble est monté comme une suite de saynètes, pas forcément dans l’ordre chronologique, à nous de reconstituer l’histoire, qui finalement a assez peu d’importance. Chaque chapitre démarre avec une couverture vintage, et les auteurs parviennent en quelques pages à intégrer la quasi-totalité des stéréotypes du western, c’est plutôt un exercice de style, plein d’ironie, d’humour décalé, tout en ne sortant jamais des ornières du genre. Le graphisme de Matthieu Bonhomme s'inspire des classiques des années 60, mais avec quelque chose de pétillant en plus, cadrages dynamiques, cinématographiques, soucis du détail, trait soigné. Les couleurs mettent en valeur cette atmosphère, jouant entre l’aspect vintage, en aplats, comme des couleurs vives un peu passées par l’usure.

Ce qu’il faut en retenir, c’est l’ambiance, le style et l’utilisation réjouissante des clichés et des stéréotypes. L’intrigue est volontairement fourre-tout, n’en déplaise à ceux qui en attendent un récit monolithique, moi, au contraire, j’aime ça. À lire au second degré, avec un brin de nostalgie pour la grande époque du western.
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Castelmaure

Trondheim est au scénario et Alfred aux pinceaux pour nous entrainer dans une légende bien noire et cynique dans un Moyen-Age fantastique plutôt bien pensé.

Nous avons ici tous les éléments d'un conte : une sorcière, un couple royal dans l'espoir d'un enfant, un magnifique château, des sorts, une malédiction.

Mais comme les contes des origines, les ressauts de cette histoire plurielle sont cruels et ténébreux.

Trondheim nous livre son récit à travers le regard et le vécu de plusieurs personnages complexes et tourmentés.

Ca se lit très bien et ne manque ni d'originalité, ni de teneur.

Le dessin d'Alfred est très sympathique et porte judicieusement le récit.

Une très bonne lecture.
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Kräkændraggon

Les nouveaux programmes scolaires : QUE DES JEUX VIDÉO !

Imaginez donc les têtes de nos gamins si on leur proposait ça. Lewis Trondheim et Mathieu Sapin dépeignent nos lycéens pour une année scolaire qui devient alors un joyeux foutoir hilarant, à se tenir les côtes !
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Carnet de bord, tome 2 : 22-28 janvier 2002..

J'aime bien ces carnets de bords faits de petites notes crayonnées racontant ses périples. Lewis Trondheim nous fait partager ses humeurs, sa parano chronique avec humour, détachement sur lui-même. Ce volume contient deux récits, son voyage à Angoulême pour le festival de bande dessinée et les vacances de ski avec ses enfants. Dessin brut, crayonné simple, direct, sans corrections, au trait noir, c'est pris sur le vif, un reportage en direct, drôle et pétillant.
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Carnet de bord, tome 1 : 1-10 décembre 2001

Lewis Trondheim raconte son voyage à la Réunion, pour un festival de bande dessinée. C’est crayonné directement, sans corrections tipex ou autre, le texte est parfois raturé, livré à l’état brut, nous lisons directement ses prises de notes. Il nous livre un récit sans concessions, surtout pas avec lui-même, il se dévoile tel qu’il est, avec son humour franc, ses petites lâchetés, et nous découvrons la Réunion sous un aspect pas très réjouissant, un voyage qui ne semble pas l’avoir vraiment enthousiasmé. J’aime ce type d’humour, direct, ou l’auteur n’a pas peur de se dévaloriser. Cette bande dessinée est un petit moment d’humeurs, simple mais réaliste, où Lewis Trondheim se présente en “Monsieur Tout le monde” et où le tourisme est loin de faire rêver. C’est assez cynique, aussi très juste et plutôt drôle.
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