Critiques de Lily Haime (605)
Beaucoup de choses à dire...
L'histoire est intéressante, la relation Mathias/Eden est convaincante et touchante. Leur amour est sincère mais l'auteur parvient à montrer avec brio la complexité des relations amoureuses fusionnelles. Plus on aime l'autre et plus on est en proie au doute... Un bémol cependant, les personnages ne sont pas crédibles comme dans beaucoup de romans d'amour gay... Ils sont tous les deux d'une beauté extraordinaire, intelligents et ont des talents innés dans tous les domaines (musique, chant, composition, sports de combat, études...) Je n'ai pour ma part jamais pu rencontrer ce genre de personne ce qui amoindri l'aspect réaliste de la relation décrite.
La famille de Mathias et les principaux protagonistes sont attachants, on regrettera seulement qu'ils n'aient pas été développés davantage.
Contrairement à d'autres critiques, je n'ai pas été choqué par l'attitude de Mathias que je ne trouve en rien égoïste. Je l'ai trouvé courageux, il n'a pas peur d'être homo, il ne l'est clairement pas et il cède petit à petit toutes les choses auxquelles Eden aspire. Il va à l'encontre de tous ces principes alors qu'il est clairement décrit comme une personne fière et bornée. J'ai été bien plus contrarié par l'attitude d'Eden qui devant chaque abnégation de Mathias ne peut s'empêcher d'en demander plus sans pour autant appliquer le principe de réciprocité. Je veux bien être conscient de la peur qu'il a de perdre Mathias et je comprends en partie la raison de ses actes, mais certaines violences qu'il lui impose sont injustifiables et impardonnables. Je l'ai trouvé sadique, il se complaît à chercher la faille, l'action qui pourra faire souffrir M dans l'unique but de 'mesurer' l'amour que ce dernier lui porte. Un comportement autodestructeur que j'imputais à son incertitude quant aux sentiments de M à son encontre alors qu'en fait il s'agissait de la sienne (ce qui est clairement explicité à la fin du roman).
Bref, une belle histoire bien que les émotions et les personnages aient été un peu exagérés et un coup de coeur pour le personnage de Mathias (mention spéciale à ses répliques percutantes et à son humour)
L'histoire est intéressante, la relation Mathias/Eden est convaincante et touchante. Leur amour est sincère mais l'auteur parvient à montrer avec brio la complexité des relations amoureuses fusionnelles. Plus on aime l'autre et plus on est en proie au doute... Un bémol cependant, les personnages ne sont pas crédibles comme dans beaucoup de romans d'amour gay... Ils sont tous les deux d'une beauté extraordinaire, intelligents et ont des talents innés dans tous les domaines (musique, chant, composition, sports de combat, études...) Je n'ai pour ma part jamais pu rencontrer ce genre de personne ce qui amoindri l'aspect réaliste de la relation décrite.
La famille de Mathias et les principaux protagonistes sont attachants, on regrettera seulement qu'ils n'aient pas été développés davantage.
Contrairement à d'autres critiques, je n'ai pas été choqué par l'attitude de Mathias que je ne trouve en rien égoïste. Je l'ai trouvé courageux, il n'a pas peur d'être homo, il ne l'est clairement pas et il cède petit à petit toutes les choses auxquelles Eden aspire. Il va à l'encontre de tous ces principes alors qu'il est clairement décrit comme une personne fière et bornée. J'ai été bien plus contrarié par l'attitude d'Eden qui devant chaque abnégation de Mathias ne peut s'empêcher d'en demander plus sans pour autant appliquer le principe de réciprocité. Je veux bien être conscient de la peur qu'il a de perdre Mathias et je comprends en partie la raison de ses actes, mais certaines violences qu'il lui impose sont injustifiables et impardonnables. Je l'ai trouvé sadique, il se complaît à chercher la faille, l'action qui pourra faire souffrir M dans l'unique but de 'mesurer' l'amour que ce dernier lui porte. Un comportement autodestructeur que j'imputais à son incertitude quant aux sentiments de M à son encontre alors qu'en fait il s'agissait de la sienne (ce qui est clairement explicité à la fin du roman).
Bref, une belle histoire bien que les émotions et les personnages aient été un peu exagérés et un coup de coeur pour le personnage de Mathias (mention spéciale à ses répliques percutantes et à son humour)
Lill est un jeune garçon de – presque – dix-huit qui était sur une planche de surf avant même de savoir marcher. Son amour pour la mer est toujours là et conduit ses journées. La mer, qu’il respecte, qu’il vénère, et qui remplace un peu la mère qu’il n’a jamais connue, qui l’a abandonné pour vivre avec un autre homme. Même si Lill n’a jamais manqué d’amour, avec un père toujours présent, cette blessure ne s’est jamais vraiment refermée.
Et puis Lara débarque. Sa soeur, si parfaite, petite princesse new-yorkaise, qui était « assez » pour que leur mère l’emmène avec elle. Sa sœur, qui va briser le calme paisible dans lequel Lill vivait jusque là. Une sœur, qui va, un jour, ramener son petit ami, Aidan. Aidan, qui fait un peut trop battre le cœur de Lill…
Comment vous définir mon coup de cœur pour ce livre... Je ne m’attendais pas du tout à une telle construction, j’avais peur de tomber sur un triangle amoureux, ou encore que l’histoire se bloque un peu trop sur le coming-out (comme c’est très souvent le cas dans les M/M). Mais non. Lill est gay, certes, mais tout le monde le sait et… tout le monde s’en fout, tout simplement. Et j’ai aimé le naturel avec lequel Lily Haime installe ce fait, comme si c’était juste un simple élément supplémentaire de la biographie de Lill. Juste parfait.
Lill est un jeune homme que j’ai adoré. Il n’est pas parfait, un brin colérique, un ado normal quoi, mais qui fait preuve d’une maturité saisissante. Pourtant, il est plein de doutes, et c’est ce qui le rend si imparfaitement parfait. Je l’ai juste immédiatement aimé, un coup de foudre littéraire comme on en rencontre peu. Son amour pour l’océan est merveilleux, sa passion pour le surf le fait vibrer, et sa bande d’amis est juste délicieuse. Ils sont tous vivants, et apportent une vraie profondeur au récit. Ils ne sont pas là pour la déco, ils prennent leur place comme il se doit et nous profitons d’eux à chaque instant.
L’atmosphère du roman est toute aussi douce, comme si on regarde un cocher de soleil sur la plage, simplement accompagné du bruit des vague. J’ai rarement lu un roman si apaisant, je ne saurai pas vous dire pourquoi, mais c’est vraiment la sensation que j’avais. L’histoire ne vire pas au drame malgré les péripéties qui la construisent, il n’y a jamais un mot plus haut que l’autre, tout coule de source, comme une évidence. C’est doux, plein d’amour et ça m’a donné un sentiment de réconfort qui m’a bercée de la première à la dernière page…
Malibu fait parti de ces romans qui sont de vrais petits paradis. Lily Haime nous raconte son histoire avec simplicité, mais aussi une douceur et un naturel qui m’a émerveillée et apaisée dès les premiers mots. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai rougi, mais je me suis surtout incroyablement attachée à tous ces personnages. Lill, Aidan, Clay, Calliope, Peer, Iris, Manny, Vince, Ryan, Calliope.. Et même Lara, cette peste au cœur de glace. Je suis tombée amoureuse de « La Chose », des plages de Malibu, du surf et de l’Océan, si doux, si dangereux, si merveilleux… De La Déferlante, tout simplement…
Lien : https://aliceneverland.com/2..
Et puis Lara débarque. Sa soeur, si parfaite, petite princesse new-yorkaise, qui était « assez » pour que leur mère l’emmène avec elle. Sa sœur, qui va briser le calme paisible dans lequel Lill vivait jusque là. Une sœur, qui va, un jour, ramener son petit ami, Aidan. Aidan, qui fait un peut trop battre le cœur de Lill…
Comment vous définir mon coup de cœur pour ce livre... Je ne m’attendais pas du tout à une telle construction, j’avais peur de tomber sur un triangle amoureux, ou encore que l’histoire se bloque un peu trop sur le coming-out (comme c’est très souvent le cas dans les M/M). Mais non. Lill est gay, certes, mais tout le monde le sait et… tout le monde s’en fout, tout simplement. Et j’ai aimé le naturel avec lequel Lily Haime installe ce fait, comme si c’était juste un simple élément supplémentaire de la biographie de Lill. Juste parfait.
Lill est un jeune homme que j’ai adoré. Il n’est pas parfait, un brin colérique, un ado normal quoi, mais qui fait preuve d’une maturité saisissante. Pourtant, il est plein de doutes, et c’est ce qui le rend si imparfaitement parfait. Je l’ai juste immédiatement aimé, un coup de foudre littéraire comme on en rencontre peu. Son amour pour l’océan est merveilleux, sa passion pour le surf le fait vibrer, et sa bande d’amis est juste délicieuse. Ils sont tous vivants, et apportent une vraie profondeur au récit. Ils ne sont pas là pour la déco, ils prennent leur place comme il se doit et nous profitons d’eux à chaque instant.
L’atmosphère du roman est toute aussi douce, comme si on regarde un cocher de soleil sur la plage, simplement accompagné du bruit des vague. J’ai rarement lu un roman si apaisant, je ne saurai pas vous dire pourquoi, mais c’est vraiment la sensation que j’avais. L’histoire ne vire pas au drame malgré les péripéties qui la construisent, il n’y a jamais un mot plus haut que l’autre, tout coule de source, comme une évidence. C’est doux, plein d’amour et ça m’a donné un sentiment de réconfort qui m’a bercée de la première à la dernière page…
Malibu fait parti de ces romans qui sont de vrais petits paradis. Lily Haime nous raconte son histoire avec simplicité, mais aussi une douceur et un naturel qui m’a émerveillée et apaisée dès les premiers mots. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai rougi, mais je me suis surtout incroyablement attachée à tous ces personnages. Lill, Aidan, Clay, Calliope, Peer, Iris, Manny, Vince, Ryan, Calliope.. Et même Lara, cette peste au cœur de glace. Je suis tombée amoureuse de « La Chose », des plages de Malibu, du surf et de l’Océan, si doux, si dangereux, si merveilleux… De La Déferlante, tout simplement…
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Que d'émotions !
Ce roman/romance (MM) est un vrai bonheur.
L'autrice entremêle habilement cette histoire d'amour fictive à une histoire bien réelle qui est celle de la deuxième guerre mondiale.
Entre personnages fictifs et réels, nous cheminons cette partie sombre de l'histoire du monde. La réalité de cette époque, crue, sans détour, avec toutes ses horreurs. L'inconditionnel amour, sans vulgarité avec une pudeur à peine dévoilée, qui vous prend les tripes comme si vous y étiez. Pas de blanc ou de noir ici, beaucoup de gris, beaucoup de nuances. Une plume juste avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance, pour cette génération qui nous a offert notre liberté d'aujourd'hui...
Ce qui est sûr c'est que Julien et Enguel resteront longtemps dans un coin de ma tête...
Ce roman/romance (MM) est un vrai bonheur.
L'autrice entremêle habilement cette histoire d'amour fictive à une histoire bien réelle qui est celle de la deuxième guerre mondiale.
Entre personnages fictifs et réels, nous cheminons cette partie sombre de l'histoire du monde. La réalité de cette époque, crue, sans détour, avec toutes ses horreurs. L'inconditionnel amour, sans vulgarité avec une pudeur à peine dévoilée, qui vous prend les tripes comme si vous y étiez. Pas de blanc ou de noir ici, beaucoup de gris, beaucoup de nuances. Une plume juste avec beaucoup d'humilité et de reconnaissance, pour cette génération qui nous a offert notre liberté d'aujourd'hui...
Ce qui est sûr c'est que Julien et Enguel resteront longtemps dans un coin de ma tête...
Il y a des auteurs pour lesquels on n'hésite pas à se lancer les yeux fermés, pour lesquels on ressent une certaine frénésie en découvrant les premières lignes d'une histoire qui fera chavirer notre cœur.
Lily Haime est l'un de ces auteurs, et l'effet papillon n'est pas une exception, j'ai dévoré ce 1er tome.
Comme à chaque fois, j'ai été transportée, bouleversée par sa plume sensible et poétique.
Il est vrai que l'on est sur le schéma habituel d'un mec qui assume son homosexualité et d'un autre qui en prend conscience petit à petit. Mais chacun a sa propre histoire, sa propre douleur.
Les mots sont tellement percutants et les personnages tellement attachants, que l'émotion me submerge à chaque fois.
Ce 1er tome me laisse encore toute étourdie.
Une très belle lecture.
Lily Haime est l'un de ces auteurs, et l'effet papillon n'est pas une exception, j'ai dévoré ce 1er tome.
Comme à chaque fois, j'ai été transportée, bouleversée par sa plume sensible et poétique.
Il est vrai que l'on est sur le schéma habituel d'un mec qui assume son homosexualité et d'un autre qui en prend conscience petit à petit. Mais chacun a sa propre histoire, sa propre douleur.
Les mots sont tellement percutants et les personnages tellement attachants, que l'émotion me submerge à chaque fois.
Ce 1er tome me laisse encore toute étourdie.
Une très belle lecture.
Ce 2ème tome m'a bouleversé, je n'ai pu retenir quelques larmes devant l'intensité des émotions qui nous submergent.
Mathias n'arrive pas à surmonter l'absence d'Eden, et il a fallu des circonstances douloureuses pour qu'ils se retrouvent.
Mais Eden a du faire face lui aussi à ce vide de l'autre, il a perdu confiance en lui et Mathias ne le reconnaît plus.
C'est avec acharnement et tout son amour que Mathias se battra pour sauver Eden et son futur avec lui.
On se prend en pleine poire la force des sentiments, cet amour inconditionnel que Mathias porte à Eden, malgré sa souffrance.
C'est Mathias qui porte cette histoire, il veut se donner la chance de vivre avec la personne qui l'aime, alors peut importe que ce soit avec un homme.
Quelques longueurs peut être mais toujours une plume irrésistible.
Merci pour cette histoire magnifique, pleine d'humanité et de tolérance.
Mathias n'arrive pas à surmonter l'absence d'Eden, et il a fallu des circonstances douloureuses pour qu'ils se retrouvent.
Mais Eden a du faire face lui aussi à ce vide de l'autre, il a perdu confiance en lui et Mathias ne le reconnaît plus.
C'est avec acharnement et tout son amour que Mathias se battra pour sauver Eden et son futur avec lui.
On se prend en pleine poire la force des sentiments, cet amour inconditionnel que Mathias porte à Eden, malgré sa souffrance.
C'est Mathias qui porte cette histoire, il veut se donner la chance de vivre avec la personne qui l'aime, alors peut importe que ce soit avec un homme.
Quelques longueurs peut être mais toujours une plume irrésistible.
Merci pour cette histoire magnifique, pleine d'humanité et de tolérance.
Une magnifique histoire d'amour entre Eden, homo assumé mais discret et Mathias, hétéro opportuniste.
Celui ci, se retrouve en pleine confusion lorsqu'il prend conscience des sentiments qui naissent pour Eden.
Il aime répéter qu'il n'est clairement pas gay, alors pourquoi est-il attiré autant par Eden. Pas facile d'assumer ce genre de sentiments et d'accepter ce que l'on croit ne pas être.
Eden et Mathias ont la chance d'être entouré par la famille et les amis. Ils ont beaucoup d'importance dans cette histoire et on s'attache facilement à chaque personnage.
Eden et Mathias devront surmonter les doutes, apprendre à se faire confiance, entre coups de gueule et réconciliation, mais feront preuve aussi de beaucoup d'humour. Des sentiments bouleversants, comme à chaque fois avec Lily Haime.
Celui ci, se retrouve en pleine confusion lorsqu'il prend conscience des sentiments qui naissent pour Eden.
Il aime répéter qu'il n'est clairement pas gay, alors pourquoi est-il attiré autant par Eden. Pas facile d'assumer ce genre de sentiments et d'accepter ce que l'on croit ne pas être.
Eden et Mathias ont la chance d'être entouré par la famille et les amis. Ils ont beaucoup d'importance dans cette histoire et on s'attache facilement à chaque personnage.
Eden et Mathias devront surmonter les doutes, apprendre à se faire confiance, entre coups de gueule et réconciliation, mais feront preuve aussi de beaucoup d'humour. Des sentiments bouleversants, comme à chaque fois avec Lily Haime.
Une nouvelle fois emportée par la plume de Lily Haime.
Une envolée d'émotions à travers des personnages d'une sensibilité touchante.
Lillian et Aidan, 2 personnalités différentes mais complémentaires, qui n'ont pas besoin de mots pour se comprendre.
Une histoire bien exploitée entre sport et romance, bien rythmée. Stress, colère, peur, tristesse mais aussi l'espoir du renouveau nous submergent. Des sentiments si bien décrits et toujours avec des mots forts et percutants.
Encore un coup de coeur !
Une envolée d'émotions à travers des personnages d'une sensibilité touchante.
Lillian et Aidan, 2 personnalités différentes mais complémentaires, qui n'ont pas besoin de mots pour se comprendre.
Une histoire bien exploitée entre sport et romance, bien rythmée. Stress, colère, peur, tristesse mais aussi l'espoir du renouveau nous submergent. Des sentiments si bien décrits et toujours avec des mots forts et percutants.
Encore un coup de coeur !
Après la découverte de l'auteure à travers "Wild Heart", je me suis jetée sur Clair Obscur.
Une histoire tout aussi poignante, nous livrant à nouveau des personnages attachants qui nous transportent dans leur volonté de se donner une nouvelle chance malgré la rancœur et la culpabilité qu'ils éprouvent.
Sevan et Gwenn sont animés par des sentiments profonds mais aussi plein de doutes. Comment se pardonner et pardonner à l'autre ? Il faut se reconstruire malgré le passé, la souffrance, faire abstraction du jugement des autres.
L'auteur a su également donner de la consistance aux personnages "secondaires", chacun apporte sa touche au récit.
J'ai aimé la transcription des quelques pensées de Sevan au début des chapitres, quelques lignes d'ailleurs assez poétiques dans leurs tournures, dans lesquelles le sens des mots reflète l'intensité des sentiments éprouvés.
Une histoire tout aussi poignante, nous livrant à nouveau des personnages attachants qui nous transportent dans leur volonté de se donner une nouvelle chance malgré la rancœur et la culpabilité qu'ils éprouvent.
Sevan et Gwenn sont animés par des sentiments profonds mais aussi plein de doutes. Comment se pardonner et pardonner à l'autre ? Il faut se reconstruire malgré le passé, la souffrance, faire abstraction du jugement des autres.
L'auteur a su également donner de la consistance aux personnages "secondaires", chacun apporte sa touche au récit.
J'ai aimé la transcription des quelques pensées de Sevan au début des chapitres, quelques lignes d'ailleurs assez poétiques dans leurs tournures, dans lesquelles le sens des mots reflète l'intensité des sentiments éprouvés.
Lily Haime est une valeur sûre en romance M/M et une fois encore, elle m’a complètement emportée dans cette romance young adult qui vous plonge au cœur des vagues sentimentales et de l’univers des surfeurs de Malibu !
Lill est un jeune surfeur de dix-sept ans, cette année est la dernière avant le grand saut éventuel des études supérieures, la séparation d’avec les amis et la famille. Toutefois pour le moment il n’y pense pas et vit dans la quiétude du bruit des vagues, des pas ensablés, entourés d’amis et d’une famille aimants et d’une indépendance relative dans sa chambre au dessus du garage. Seule ombre au tableau, Lara sa grande sœur, Lara qui a été élevée par leur mère qui a renié son fils, Lara qui depuis quelques années s’est immiscée dans sa vie et celle de son père, Lara qui un jour a ramené Aidan à la maison, jour où tout a basculé…
Avec Lily Haime, c’est tout ou rien, toujours dans la passion et l’intensité, avec cependant un savoir faire pour nous uppercuter au moment où on est le moins préparé. Lily Haime, c’est tout ça à la fois, des émotions fortes, de belles histoires, beaucoup d’humanité, des personnages torturés, abîmés et maltraités, c’est comme l’océan, calme et apaisant, violent et dévastateur, mais toujours sublime. A l’image d’une déferlante…
PEACK : endroit où la vague commence à dérouler
Un personnage de dix-sept ans, Lill, un jeune homme magnifique, des cheveux d’un blond cendré, des yeux d’un bleu électrique, une passion, le surf. Des amis aimants qui l’entourent, un père présent et affectueux. Pourtant, tapit au fond de son cœur, vit le manque d’amour maternel, une mère qui a abandonné son enfant à son père. Une mère qui n’a jamais cherché à en savoir plus, qui n’a plus donné de nouvelles, un manque qui nuit à Lill et à sa confiance en lui, à ce doute d’être un jour « assez » pour quiconque. Pourtant Lill parait confiant, sûr de lui, assumant pleinement son homosexualité.
Et puis, il y a Lara, cette cœur qui a eu droit à l’attention et à l’amour de la mère, une sœur qui s’est imposée dans sa vie, une sœur qu’il déteste. Un jour, elle ramène un petit copain, Aidan. Aidan est un beau brun ténébreux aux yeux émeraudes, un artiste, animé par la sculpture et la photographie, Aidan a ce regard qui va bien au delà, il est sûr de lui, suffisant, parfois arrogant mais toujours patient, attentif, limite intrusif.
POINT BREACK : endroit où tombe la lèvre de la vague
Avec ce genre d’histoire, nos petits cœurs en prennent plein la figure, et les personnages aussi. Lill est un jeune presque parfait, pourtant sa rencontre avec Aidan va réveiller son côté obscur, se révélant colérique, s’emportant pour des broutilles, il est jeune et manque encore de maturité vis à vis de certaines choses. Aidan va devoir se montrer patient, très patient, ce personnage est dans sa bulle artistique, difficile à suivre, à cerner, voire à apprécier parfois mais on va vite comprendre son attitude, pas forcément l’accepter mais le comprendre.
Une rencontre qui va faire des éclairs, s’enflammer, quitte à faire voler en éclat toute bienséance et toute moralité, jusqu’à…
Évidemment, avec Lily Haime, il ne faut pas croire qu’une romance est linéaire, paisible, parfaite. Il y a ce crash, cet évènement violent, ce traumatisme ou cette épreuve difficile qui va venir ternir tout ça au moment où on s’y attend le moins pour certainement encore davantage magnifier l’ensemble.
CLOSE OUT : instant où la vague se ferme et s’écrase de tout son long
Lill va subir quelques métamorphoses irréversibles et il va falloir du courage à Aidan pour le garder…
Ces évolutions de chacun des personnages, ces maturités qui se font et se défont trop vite, ces colères qui ne s’apaisent pas, ce sentiment d’incompréhension, ce besoin de solitude, cet océan qui malgré tout l’amour que vous lui portez, toutes ces années à la pratiquer peut encore vous surprendre, vous bouleverser, sont comme l’auteure avec ses mots et les bouleversements de son histoire.
Dans cette romance, vous serez ballotter au gré des flots de mots de l’auteure, toujours pris dans ses filets émotionnels ascensionnels, inévitablement, il y a des choses trop faciles, trop parfaites, mais nullement indigestes. Et puis, il y a tout cet univers dans lequel nous baigne l’auteur, l’océan, les vagues, le surf, une passion qui transpire au cœur de ces pages et aisément transmise au lecteur, c’est passionnant et finement expliqué à l’appui d’un lexique concis et non exhaustif en début d’ouvrage.
En bref, une belle romance, de bons sentiments, des facilités peut-être, il y en a toujours, mais beaucoup d’émotions, beaucoup d’humanité, de l’amour inconditionnel et pour reprendre les termes de Lily dans ses remerciements, « A cette communauté Arc-en-ciel (…) et qui un jour, j’espère, pourra s’émanciper de toute forme de violence, de brutalité et de marginalisation. » Les plus belles histoires sont avec vous…
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
Lill est un jeune surfeur de dix-sept ans, cette année est la dernière avant le grand saut éventuel des études supérieures, la séparation d’avec les amis et la famille. Toutefois pour le moment il n’y pense pas et vit dans la quiétude du bruit des vagues, des pas ensablés, entourés d’amis et d’une famille aimants et d’une indépendance relative dans sa chambre au dessus du garage. Seule ombre au tableau, Lara sa grande sœur, Lara qui a été élevée par leur mère qui a renié son fils, Lara qui depuis quelques années s’est immiscée dans sa vie et celle de son père, Lara qui un jour a ramené Aidan à la maison, jour où tout a basculé…
Avec Lily Haime, c’est tout ou rien, toujours dans la passion et l’intensité, avec cependant un savoir faire pour nous uppercuter au moment où on est le moins préparé. Lily Haime, c’est tout ça à la fois, des émotions fortes, de belles histoires, beaucoup d’humanité, des personnages torturés, abîmés et maltraités, c’est comme l’océan, calme et apaisant, violent et dévastateur, mais toujours sublime. A l’image d’une déferlante…
PEACK : endroit où la vague commence à dérouler
Un personnage de dix-sept ans, Lill, un jeune homme magnifique, des cheveux d’un blond cendré, des yeux d’un bleu électrique, une passion, le surf. Des amis aimants qui l’entourent, un père présent et affectueux. Pourtant, tapit au fond de son cœur, vit le manque d’amour maternel, une mère qui a abandonné son enfant à son père. Une mère qui n’a jamais cherché à en savoir plus, qui n’a plus donné de nouvelles, un manque qui nuit à Lill et à sa confiance en lui, à ce doute d’être un jour « assez » pour quiconque. Pourtant Lill parait confiant, sûr de lui, assumant pleinement son homosexualité.
Et puis, il y a Lara, cette cœur qui a eu droit à l’attention et à l’amour de la mère, une sœur qui s’est imposée dans sa vie, une sœur qu’il déteste. Un jour, elle ramène un petit copain, Aidan. Aidan est un beau brun ténébreux aux yeux émeraudes, un artiste, animé par la sculpture et la photographie, Aidan a ce regard qui va bien au delà, il est sûr de lui, suffisant, parfois arrogant mais toujours patient, attentif, limite intrusif.
POINT BREACK : endroit où tombe la lèvre de la vague
Avec ce genre d’histoire, nos petits cœurs en prennent plein la figure, et les personnages aussi. Lill est un jeune presque parfait, pourtant sa rencontre avec Aidan va réveiller son côté obscur, se révélant colérique, s’emportant pour des broutilles, il est jeune et manque encore de maturité vis à vis de certaines choses. Aidan va devoir se montrer patient, très patient, ce personnage est dans sa bulle artistique, difficile à suivre, à cerner, voire à apprécier parfois mais on va vite comprendre son attitude, pas forcément l’accepter mais le comprendre.
Une rencontre qui va faire des éclairs, s’enflammer, quitte à faire voler en éclat toute bienséance et toute moralité, jusqu’à…
Évidemment, avec Lily Haime, il ne faut pas croire qu’une romance est linéaire, paisible, parfaite. Il y a ce crash, cet évènement violent, ce traumatisme ou cette épreuve difficile qui va venir ternir tout ça au moment où on s’y attend le moins pour certainement encore davantage magnifier l’ensemble.
CLOSE OUT : instant où la vague se ferme et s’écrase de tout son long
Lill va subir quelques métamorphoses irréversibles et il va falloir du courage à Aidan pour le garder…
Ces évolutions de chacun des personnages, ces maturités qui se font et se défont trop vite, ces colères qui ne s’apaisent pas, ce sentiment d’incompréhension, ce besoin de solitude, cet océan qui malgré tout l’amour que vous lui portez, toutes ces années à la pratiquer peut encore vous surprendre, vous bouleverser, sont comme l’auteure avec ses mots et les bouleversements de son histoire.
Dans cette romance, vous serez ballotter au gré des flots de mots de l’auteure, toujours pris dans ses filets émotionnels ascensionnels, inévitablement, il y a des choses trop faciles, trop parfaites, mais nullement indigestes. Et puis, il y a tout cet univers dans lequel nous baigne l’auteur, l’océan, les vagues, le surf, une passion qui transpire au cœur de ces pages et aisément transmise au lecteur, c’est passionnant et finement expliqué à l’appui d’un lexique concis et non exhaustif en début d’ouvrage.
En bref, une belle romance, de bons sentiments, des facilités peut-être, il y en a toujours, mais beaucoup d’émotions, beaucoup d’humanité, de l’amour inconditionnel et pour reprendre les termes de Lily dans ses remerciements, « A cette communauté Arc-en-ciel (…) et qui un jour, j’espère, pourra s’émanciper de toute forme de violence, de brutalité et de marginalisation. » Les plus belles histoires sont avec vous…
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C’est toujours un plaisir de lire Lily Haime. Sa plume très douce, agréable et addictive nous transporte dés les premiers mots, et nous emmène exactement là où elle veut.
La nouvelle se déroule sur 3 ans. Nous sommes à la fac donc, en compagnie de Harley et de Phoenix. L’un fait des études de neurosciences, l’autre de littérature comparée. L’un est fils de loubards, l’autre gosse de riche. L’un a un destin tout tracé, un plan qu’il s’évertue de réaliser, l’autre souhaite simplement vivre de sa passion. Les deux partagent une chambre à l’Université de Princeton. Les deux sont gays. Les deux s’apprécient beaucoup. Suffisamment pour mettre à mal les plans et promesses qui les ont amenés jusque là ?
Encore une fois, on regrette que l’histoire ne soit pas plus longue tant elle se lit vite. Lily Haime donne tellement de réalisme à ses personnages, tellement de caractère, et une histoire, une vie, qu’on y croirait presque.
Ce n’est pas un coup de cœur, je n’ai pas été aussi touchée que par Dix instants de toi, mais ça me donne toujours autant envie de lire un véritable roman de cette auteure.
La nouvelle se déroule sur 3 ans. Nous sommes à la fac donc, en compagnie de Harley et de Phoenix. L’un fait des études de neurosciences, l’autre de littérature comparée. L’un est fils de loubards, l’autre gosse de riche. L’un a un destin tout tracé, un plan qu’il s’évertue de réaliser, l’autre souhaite simplement vivre de sa passion. Les deux partagent une chambre à l’Université de Princeton. Les deux sont gays. Les deux s’apprécient beaucoup. Suffisamment pour mettre à mal les plans et promesses qui les ont amenés jusque là ?
Encore une fois, on regrette que l’histoire ne soit pas plus longue tant elle se lit vite. Lily Haime donne tellement de réalisme à ses personnages, tellement de caractère, et une histoire, une vie, qu’on y croirait presque.
Ce n’est pas un coup de cœur, je n’ai pas été aussi touchée que par Dix instants de toi, mais ça me donne toujours autant envie de lire un véritable roman de cette auteure.
A Agora, grande citée des Nébuleux, il est courant de rencontrer des créatures fantastiques, sorciers, lycans ou vampires peuplent la capitale, chaque être, vivant dans l’ignorance des êtres humains qui ne connaissent pas leur existence. Kimon est l’un d’entre eux, l’homme aux pouvoirs magiques est aussi un keeper, un chasseur d’âmes appelées « Stray », elles peuvent être aussi pacifiques que violentes, Kimon s’occupe du second type. Campé sur sa moto avec son look de punk, il arrive à Jackson bien décidé à remplir sa mission rapidement. Mais rien ne se passe comme prévu. Kimon fait d’abord la connaissance de Sullivan un être humain, journaliste bien trop curieux et perspicace qui ne cesse de le dévisager à chaque rencontre et lui porte rapidement sur les nerfs, ensuite la stray chassée se révèle très violente et bien différente de celle chassée habituellement. Il n’aura alors pas le choix de faire équipe avec Sullivan pour atteindre son but.
Le roman propose deux aspects, le premier axé sur le fantastique avec un univers riche et des créatures à foison vivants dans une cité futuriste. Les auteures ont bien pensé leur univers, si l’ensemble des êtres issus de l’imaginaire s’inspire des classiques du genre, elles y ont toutefois ajouté leurs petits grains de sel qui viennent quelque peu nous sortir des sentiers battus. Cet aspect est plutôt sympa avec notamment la chasse du Keeper qui se heurte à une stray récalcitrante et particulièrement néfaste, laquelle déborde sur une enquête intrigante accompagnée d’une multitude de scène d’action et de combats. Il y a tout une dynamique qui s’installe au cours du récit avec son lot de secrets et de révélations qui viennent rapidement densifier le tout. Le roman devient alors rapidement haletant, déroutant et on baigne dans une ambiance sombre et violente où les plus viles créatures sévissent. Agora, c’est aussi tout une histoire d’un peuple mené par une politique bien précise et rodée que personne ne semble contester si ce n’est ceux que les nébuleux surnomment terroristes, un aspect qui prend toute sa dimension à la fin, j’avoue avoir hâte de découvrir les révélations et les vérités sur ce côté obscure dans les prochains tomes !
Le second est axé sur une romance gay. Les deux personnages principaux sont des hommes. On a d’un côté Kimon, un nébuleux fraîchement débarqué à Jackson afin de capturer une stray qui a pris possession d’un adolescent et faisant des ravages funestes en commettant de nombreux meurtres. Kimon est sûr de lui, assumant pleinement son homosexualité avec des histoires courtes et succinctes, il vit entre Agora et l’univers des humains qu’il dévale à moto couvert d’un blouson de cuir. Il a clairement un look de bad boy avec une moue menaçante loin d’être avenante, vit perpétuellement dans une forme de violence liée à son activité qui met aussi chaque jour sa vie en danger. Et par dessus tout, Kimon travaille en solo, aussi quand son contact lui fourre dans les pattes, un être humain, journaliste, au charme ravageur et aux yeux incroyables qui n’a pas la langue dans sa poche, cela va venir fissurer sa carapace, surtout que Sullivan va aussi réveiller en lui, de troubles affaires du passé. Sullivan, parlons-en, de base il est hétérosexuel, il vit seul dans un hangar bordélique, se paye un joint avec le dealer du coin de la rue de temps en temps, rien de bien méchant, et supporte souvent les coups de fil alambiqués des deux énergumènes que sont sa mère et sa grand-mère, prétendues médium aux visions toujours alarmantes (cela dit, elles sont à mourir de rire !), lui aussi travaille toujours en solo, il n’aspire pas au journalisme médiatique mais plutôt à une quête de vérité. Il est têtu, très (trop) curieux et loin d’être idiot ! Et, il ne supporte pas les regards lubriques de Kimon.
Bref, ces deux là sont différents de bien des points de vue, pourtant leur relation est vraiment drôle mais aussi tout en intensité, du moins au début, on pourra reprocher que cela va trop vite entre eux, c’est un peu dommage, car la partie où ils se cherchent, se disputent et s’envoient des piques est plutôt plaisante à suivre. Après la passion va vite prendre le pas sur leur relation avec le lot d’embûches, de révélations et de secrets qui va venir mouvementer tout ça. Cet aspect plus doux et plus ancré dans l’amour, l’humour et l’amitié, vient contrebalancer le premier. Du côté de la fusion des écritures et des styles des deux auteures, le challenge est franchement réussi, il n’y a jamais cette impression de lire deux personnes différentes, car les points de vue des deux personnages s’alternent au cours du roman, le tout est homogène et très fluide à lire.
En bref, un premier tome qui décrit un univers fantastique divertissant et sympathique tout en développant une romance intense et passionnelle, c’est très prometteur pour la suite. Quant à la fin, elle est juste frustrante et donne bien sûr très envie d’en lire davantage !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
Le roman propose deux aspects, le premier axé sur le fantastique avec un univers riche et des créatures à foison vivants dans une cité futuriste. Les auteures ont bien pensé leur univers, si l’ensemble des êtres issus de l’imaginaire s’inspire des classiques du genre, elles y ont toutefois ajouté leurs petits grains de sel qui viennent quelque peu nous sortir des sentiers battus. Cet aspect est plutôt sympa avec notamment la chasse du Keeper qui se heurte à une stray récalcitrante et particulièrement néfaste, laquelle déborde sur une enquête intrigante accompagnée d’une multitude de scène d’action et de combats. Il y a tout une dynamique qui s’installe au cours du récit avec son lot de secrets et de révélations qui viennent rapidement densifier le tout. Le roman devient alors rapidement haletant, déroutant et on baigne dans une ambiance sombre et violente où les plus viles créatures sévissent. Agora, c’est aussi tout une histoire d’un peuple mené par une politique bien précise et rodée que personne ne semble contester si ce n’est ceux que les nébuleux surnomment terroristes, un aspect qui prend toute sa dimension à la fin, j’avoue avoir hâte de découvrir les révélations et les vérités sur ce côté obscure dans les prochains tomes !
Le second est axé sur une romance gay. Les deux personnages principaux sont des hommes. On a d’un côté Kimon, un nébuleux fraîchement débarqué à Jackson afin de capturer une stray qui a pris possession d’un adolescent et faisant des ravages funestes en commettant de nombreux meurtres. Kimon est sûr de lui, assumant pleinement son homosexualité avec des histoires courtes et succinctes, il vit entre Agora et l’univers des humains qu’il dévale à moto couvert d’un blouson de cuir. Il a clairement un look de bad boy avec une moue menaçante loin d’être avenante, vit perpétuellement dans une forme de violence liée à son activité qui met aussi chaque jour sa vie en danger. Et par dessus tout, Kimon travaille en solo, aussi quand son contact lui fourre dans les pattes, un être humain, journaliste, au charme ravageur et aux yeux incroyables qui n’a pas la langue dans sa poche, cela va venir fissurer sa carapace, surtout que Sullivan va aussi réveiller en lui, de troubles affaires du passé. Sullivan, parlons-en, de base il est hétérosexuel, il vit seul dans un hangar bordélique, se paye un joint avec le dealer du coin de la rue de temps en temps, rien de bien méchant, et supporte souvent les coups de fil alambiqués des deux énergumènes que sont sa mère et sa grand-mère, prétendues médium aux visions toujours alarmantes (cela dit, elles sont à mourir de rire !), lui aussi travaille toujours en solo, il n’aspire pas au journalisme médiatique mais plutôt à une quête de vérité. Il est têtu, très (trop) curieux et loin d’être idiot ! Et, il ne supporte pas les regards lubriques de Kimon.
Bref, ces deux là sont différents de bien des points de vue, pourtant leur relation est vraiment drôle mais aussi tout en intensité, du moins au début, on pourra reprocher que cela va trop vite entre eux, c’est un peu dommage, car la partie où ils se cherchent, se disputent et s’envoient des piques est plutôt plaisante à suivre. Après la passion va vite prendre le pas sur leur relation avec le lot d’embûches, de révélations et de secrets qui va venir mouvementer tout ça. Cet aspect plus doux et plus ancré dans l’amour, l’humour et l’amitié, vient contrebalancer le premier. Du côté de la fusion des écritures et des styles des deux auteures, le challenge est franchement réussi, il n’y a jamais cette impression de lire deux personnes différentes, car les points de vue des deux personnages s’alternent au cours du roman, le tout est homogène et très fluide à lire.
En bref, un premier tome qui décrit un univers fantastique divertissant et sympathique tout en développant une romance intense et passionnelle, c’est très prometteur pour la suite. Quant à la fin, elle est juste frustrante et donne bien sûr très envie d’en lire davantage !
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Que dire sur ce roman ! Encore une magnifique romance écrite par Lily Haime. Il n’y a qu’un seul livre de cet auteur que je n’ai pas lu (car le thème abordé ne m’intéresse pas) mais j’ai adoré, voire eu des coups de cœur, pour tous ses romans. Donc forcement quand j’ai vu qu’elle sortait un nouveau roman, il a atterri rapidement dans ma PAL.
Julien, 91 ans, se remémore ses souvenirs et va raconter son histoire à ses enfants, petits-enfants. L’histoire de Julien commence en 1941, en pleine Seconde Guerre mondiale, en France. C’est un jeune homme qui survit et prend soin de sa famille malgré l’armée allemande qui a envahi la ville et sa maison. Il rencontre Engel, un soldat allemand, pour qui il éprouve une attirance.
L’histoire d’amour entre les deux hommes que tout oppose est magnifique. Je ne suis pas passé loin du coup de coeur. L’auteur prend le temps pour nous faire découvrir les personnages et la romance arrive lentement mais c’est cela qui est beau. On suit ces personnages sur plusieurs années de leur vie (pendant la guerre et après).
J’avoue avoir totalement adoré Engel, ce soldat allemand qui tombe amoureux d’un français et fait tout pour qu’ils soient ensemble, même si l’histoire est principalement du point de vue de Julien. Lui par contre m’a un peu agacé de temps en temps.
Lily Haime a toujours une plume sublime et arrive à nous faire passer par toute une palette d’émotions. Ces romans sont toujours une réussite et dès qu’il y en a un nouveau, je l’achète.
En bref, une romance magnifique pendant la Seconde Guerre mondiale entre deux hommes que tout oppose.
Lien : https://leslecturesdeluna.wo..
Julien, 91 ans, se remémore ses souvenirs et va raconter son histoire à ses enfants, petits-enfants. L’histoire de Julien commence en 1941, en pleine Seconde Guerre mondiale, en France. C’est un jeune homme qui survit et prend soin de sa famille malgré l’armée allemande qui a envahi la ville et sa maison. Il rencontre Engel, un soldat allemand, pour qui il éprouve une attirance.
L’histoire d’amour entre les deux hommes que tout oppose est magnifique. Je ne suis pas passé loin du coup de coeur. L’auteur prend le temps pour nous faire découvrir les personnages et la romance arrive lentement mais c’est cela qui est beau. On suit ces personnages sur plusieurs années de leur vie (pendant la guerre et après).
J’avoue avoir totalement adoré Engel, ce soldat allemand qui tombe amoureux d’un français et fait tout pour qu’ils soient ensemble, même si l’histoire est principalement du point de vue de Julien. Lui par contre m’a un peu agacé de temps en temps.
Lily Haime a toujours une plume sublime et arrive à nous faire passer par toute une palette d’émotions. Ces romans sont toujours une réussite et dès qu’il y en a un nouveau, je l’achète.
En bref, une romance magnifique pendant la Seconde Guerre mondiale entre deux hommes que tout oppose.
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#CoupCoeur
Ce n'est pas mon premier livre de cette auteure et pourtant elle réussit toujours à m'impressionner et à conquérir mon cœur. Et oui, je le reconnais je suis une grande fan de cette plume. Et encore le mot est faible. Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'elle s'essayait dans un tout autre genre de romance. Et la première chose qui me vient à l'esprit c'est...
Encore un chef d'oeuvre signé Lily Haime.
J'ai beau le répéter mais c'est un fait, Lily manie les mots comme personne. Elle possède ce don inouï qui fait qu'elle arrive à se démarquer des autres auteurs. Une prose incomparable et remarquable qui vous envoûte et vous percute en plein fouet. Et elle le prouve à nouveau avec ce Romantic Suspens à couper le souffle. Une intrigue qui est brillamment construite. Des émotions brutes de coffrage qui sont dépeintes avec une grande adresse. Un ton palpitant et un rythme transcendant où l'on plonge malgré nous dans une enquête épineuse où la tension est à son comble et où le danger est omniprésent...
Le plus épatant ?
Lily sait comment nous rendre littéralement dingues et accro en nous mettant face à des meurtres sanguinaires sans jamais tomber dans le morbide. Elle nous manipule psychologiquement du début à la fin en nous donnant juste ce qu'il faut pour captiver notre attention et affoler nos pauvres nerfs au plus haut point. On pense avoir résolu cet effroyable énigme. Mais Lily brouille les pistes et sème le doute en nous. Et lorsqu'on comprend enfin l'envers du décor on est sous le choc... car c'est à ce moment que le titre "En miroir" prend tout son sens... quand je disais que Lily ne fait rien au hasard...
Les petits plus ?
Le choix de narration ainsi que des narrateurs. Et je dois bien le reconnaître que c'est bien joué. Cela nous permet de mieux comprendre la situation des faits ainsi que les personnages qui tous sans exception sont réussis et ont leur importance dans l'histoire. Un duo attachant et haut en couleurs qui vous réserve bien des surprises. L'un, son lourd et terrifiant passé ne va pas vous laisser indifférent. Indiana. L'autre est un mystérieux inspecteur au fort tempérament qui cache bien des secrets. Souleymane. Quand aux personnages secondaires, certains sortent du lot... comme cette famille de cœur qui sera d'un grand soutien ou ce collègue qui sera de bons conseils... Mais un seul va vous donner froid dans le dos... ce psychopathe prêt à tout pour mener à bien sa mission...
En bref
Pour un premier essai, c'est un pari réussi haut la main. Une fois n'est pas coutume, la magie Lily Haime a encore opéré. Comment fait-elle cela ? Je ne sais pas mais tout ce que je sais c'est que je ne m'en lasse pas et j'en redemande encore ! Lily Haime conforte sa place number 1 dans mes auteurs préférés MM. Et je finirai avec ces petits mots à Lily : BRAVO & MERCI à toi Lily pour ce petit bijou...
Lien : http://wp.me/p5AuT9-2O8
Ce n'est pas mon premier livre de cette auteure et pourtant elle réussit toujours à m'impressionner et à conquérir mon cœur. Et oui, je le reconnais je suis une grande fan de cette plume. Et encore le mot est faible. Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'elle s'essayait dans un tout autre genre de romance. Et la première chose qui me vient à l'esprit c'est...
Encore un chef d'oeuvre signé Lily Haime.
J'ai beau le répéter mais c'est un fait, Lily manie les mots comme personne. Elle possède ce don inouï qui fait qu'elle arrive à se démarquer des autres auteurs. Une prose incomparable et remarquable qui vous envoûte et vous percute en plein fouet. Et elle le prouve à nouveau avec ce Romantic Suspens à couper le souffle. Une intrigue qui est brillamment construite. Des émotions brutes de coffrage qui sont dépeintes avec une grande adresse. Un ton palpitant et un rythme transcendant où l'on plonge malgré nous dans une enquête épineuse où la tension est à son comble et où le danger est omniprésent...
Le plus épatant ?
Lily sait comment nous rendre littéralement dingues et accro en nous mettant face à des meurtres sanguinaires sans jamais tomber dans le morbide. Elle nous manipule psychologiquement du début à la fin en nous donnant juste ce qu'il faut pour captiver notre attention et affoler nos pauvres nerfs au plus haut point. On pense avoir résolu cet effroyable énigme. Mais Lily brouille les pistes et sème le doute en nous. Et lorsqu'on comprend enfin l'envers du décor on est sous le choc... car c'est à ce moment que le titre "En miroir" prend tout son sens... quand je disais que Lily ne fait rien au hasard...
Les petits plus ?
Le choix de narration ainsi que des narrateurs. Et je dois bien le reconnaître que c'est bien joué. Cela nous permet de mieux comprendre la situation des faits ainsi que les personnages qui tous sans exception sont réussis et ont leur importance dans l'histoire. Un duo attachant et haut en couleurs qui vous réserve bien des surprises. L'un, son lourd et terrifiant passé ne va pas vous laisser indifférent. Indiana. L'autre est un mystérieux inspecteur au fort tempérament qui cache bien des secrets. Souleymane. Quand aux personnages secondaires, certains sortent du lot... comme cette famille de cœur qui sera d'un grand soutien ou ce collègue qui sera de bons conseils... Mais un seul va vous donner froid dans le dos... ce psychopathe prêt à tout pour mener à bien sa mission...
En bref
Pour un premier essai, c'est un pari réussi haut la main. Une fois n'est pas coutume, la magie Lily Haime a encore opéré. Comment fait-elle cela ? Je ne sais pas mais tout ce que je sais c'est que je ne m'en lasse pas et j'en redemande encore ! Lily Haime conforte sa place number 1 dans mes auteurs préférés MM. Et je finirai avec ces petits mots à Lily : BRAVO & MERCI à toi Lily pour ce petit bijou...
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Lily Haime change de registre avec ce livre puisqu’il s’agit d’un policier. Mais elle réussi haut la main dans ce registre aussi. C’est un juste mélange d’enquête, de glauque, de noirceur, de doute, de violence, mais aussi au milieu de tout cela, de romance. L’auteure n’épargne pas son personnage principal Indiana : un frère psychopathe et tueur en série, rejeté par son père, plusieurs années à vivre dans la rue, un nouveau meurtrier, 2 fois accusé de meurtres… Une vie loin d’être tranquille. Mais du coup, on obtient un personnage intéressant, complexe, avec un sacré caractère. Forcément, quand il rencontre Souleymane, le flic chargé de la nouvelle enquête, deux caractères fort s’oppose. Et surtout, Souleymane pousse Indiana dans ses retranchements.
Je me suis laissée porter par l’intrigue originale, que j’ai trouvé bien menée, prenante, par les personnages bien travaillés et intéressants. J’ai adoré Indiana, j’ai eu peur, j’ai souffert, douté, rit avec lui. J’ai aimé Souleymane aussi, dans un autre genre, même si parfois j’aurais eu envie de lui mettre des coups de pieds au c**. Et tous les autres aussi car chacun à son importance dans l’histoire.
Un petit bémol, malgré tout : j’aurais aimé savoir ce qu’Indiana a vécu pendant ces années à vivre dans la rue, l’auteure en dévoilant beaucoup trop peu.
Je me suis laissée porter par l’intrigue originale, que j’ai trouvé bien menée, prenante, par les personnages bien travaillés et intéressants. J’ai adoré Indiana, j’ai eu peur, j’ai souffert, douté, rit avec lui. J’ai aimé Souleymane aussi, dans un autre genre, même si parfois j’aurais eu envie de lui mettre des coups de pieds au c**. Et tous les autres aussi car chacun à son importance dans l’histoire.
Un petit bémol, malgré tout : j’aurais aimé savoir ce qu’Indiana a vécu pendant ces années à vivre dans la rue, l’auteure en dévoilant beaucoup trop peu.
Coup de Cœur
D'habitude, je n'aime pas lire ce genre de livre sur la 1ère ou la 2nde Guerre Mondiale, aussi détaillé, je n'ai d'ailleurs jamais réussi à finir Les Enfants de la Liberté de Marc Levy dont j'ai lu la plupart des livres. Mais là, avec ce roman, Lily Haime a réussi à me faire aimer ce genre. On voit qu'il a eu beaucoup de recherches de faites. Et les personnages sont extraordinaires dans leurs imperfections, leurs faiblesses, leurs colères, leur amitié, leur courage, leurs amours. Comme à chaque fois, chaque personnage à son importance, aucun n'est inutile. Et comme souvent, l'histoire n'est pas vraiment belle, c'est la guerre, les blessés, les morts, les trahisons, c'est un enchaînement d'émotions diverses, tout ce qui fait un livre de Lily Haime. Et au milieu, il y a deux hommes qui n'aurait jamais dû s'aimer, l'un français (et pas que ...), l'autre allemand et SS, un amour doublement interdit. C'est un amour fort, dangereux, tendre mais aussi violent. Une lecture dont on ne peut ressortir indemne, qui ne s'oublie pas.
D'habitude, je n'aime pas lire ce genre de livre sur la 1ère ou la 2nde Guerre Mondiale, aussi détaillé, je n'ai d'ailleurs jamais réussi à finir Les Enfants de la Liberté de Marc Levy dont j'ai lu la plupart des livres. Mais là, avec ce roman, Lily Haime a réussi à me faire aimer ce genre. On voit qu'il a eu beaucoup de recherches de faites. Et les personnages sont extraordinaires dans leurs imperfections, leurs faiblesses, leurs colères, leur amitié, leur courage, leurs amours. Comme à chaque fois, chaque personnage à son importance, aucun n'est inutile. Et comme souvent, l'histoire n'est pas vraiment belle, c'est la guerre, les blessés, les morts, les trahisons, c'est un enchaînement d'émotions diverses, tout ce qui fait un livre de Lily Haime. Et au milieu, il y a deux hommes qui n'aurait jamais dû s'aimer, l'un français (et pas que ...), l'autre allemand et SS, un amour doublement interdit. C'est un amour fort, dangereux, tendre mais aussi violent. Une lecture dont on ne peut ressortir indemne, qui ne s'oublie pas.
Je pense que pour donner un avis complet de ce livre, je vais spoiler, donc si vous comptez le lire, ne lisez pas ma review. Sinon bienvenue.
Tout avait super bien commencé avec ce livre. On tombe dans la vie d’Alex, qui, autant le dire, a un mauvais père. Méchant, égoïste, alcoolique, abusif et violent (sans compter sa haine pour tout ce qui est différent de lui), il a toutes les qualités pour lui pour faire le pire père possible. Je l’ai détesté absolument tout de suite, et j’ai eu peur pour Alex, parce que chaque fois qu’il se retrouvait face à ce père, j’avais vraiment l’impression qu’il allait s’en prendre une.
Mais j’aimais bien Alex. J’aimais bien ses amis. Hugo, Max et surtout Gaël. J’aimais leur éclectisme à tous, la façon dont ils étaient différents mais s’entendait super bien. J’aimais Aurélia, la seule fille du groupe (passons sur Cindy, vu qu’elle ne reste pas vraiment). J’ai gagatisé comme une malade sur la rencontre d’Alex et de Jamie. L’électricité entre eux, la fuite d’Alex (qui a la trouille de son père normal), la façon dont il se sent attiré malgré lui. La manière dont ils se regardent, la manière dont l’orage éclate entre eux. Ça, vraiment, j’ai adoré.
Comme je l’ai dis, ce début m’attirait vraiment. Je ne pouvais plus me séparer du livre, les pages se tournaient à une vitesse affolante et le livre ne voulait plus se fermer. C’était bien écrit, c’était doux, avec des moments vraiment durs à cause du père d’Alex.
Si vous me suivez, vous devez savoir que j’adore les relations homosexuel(les). Souvent je m’y attache beaucoup plus, je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que la plupart des couples hétéros me paraissent fades, trop facilement écrits (quand d’autres me rendent dingues, disons le, Elizabeth et Darcy par exemple, pour ne citer qu’eux). En fait c’est surtout que j’adore les relations lentes et difficiles, peu importe la sexualité du couple. Comme dirait une amie, les relations « Slow Burn » donc.
Et voilà pourquoi j’adorais ce livre, c’était lent, électrique, doux.
Et puis.
ET PUIS. Tout à changé, et une fois la porte passée, et bien la relation est devenue, disons-le, assez chiante.
Une fois qu’Alex a accepté Jamie près de lui, qu’il le touche, et bien il n’avait plus que le mot « queue » à la bouche. J’crois pas avoir autant lu ce mot dans un livre que dans celui-ci. Même pour aller pisser, Alex nous décrit ce qu’il fait avec sa queue. Merci bien, mais je me serais largement passé de ce genre de détail. À partir de là, je n’ai plus cru à leur amour, je voyais juste du cul entre eux. Ils ne pouvaient pas s’échanger un simple baiser sans avoir des érections (sérieusement?), et ça se tripotait la queue, et ça se masturbait à tout va, et ça se suçait au milieu d’une ruelle et bon sang comment l’auteure a pu penser que c’était une bonne idée ça? Ou même romantique?
Passé l’écœurement, j’ai surtout passé mon temps à lever les yeux au ciel. Oui, les scènes de cul, c’est pas trop ma tasse de thé, je vais râler quand je vais tomber dessus, mais selon comment ce sera écrit, je passerai l’éponge. Là j’ai vraiment eu l’impression que leur relation ne tenait qu’au sexe. Qu’il n’y avait rien d’autre. La baise et c’est tout, et c’était pas génial.
Pourtant l’histoire me plaisait vachement, j’avais envie d’en savoir plus, et j’adorais Gaël (l’ami Geek d’Alex). Hugo était un peu chiant au fur et à mesure mais bon. Ils étaient marrants tous ensemble, j’aimais leur relation, et dans ces cas là j’appréciais aussi Alex et Jamie ensemble. Leurs regards, leur jalousie, la façon dont ils se cachent mais qu’ils n’ont pas envie de le faire. C’était amusant, plus d’une fois je me suis fendue la poire.
J’ai aussi adoré l’évolution de l’oncle d’Alex, Frank. J’ai aimé voir que, malgré son alcoolisme, il avait décidé d’aller mieux, de changer et d’aider Alex avec son taré de père. J’étais contente de voir l’évolution d’Alex aussi, de voir qu’il se confiait petit à petit à Jamie, essayait de sortir de cette vie de merde, essayait d’être lui-même, de s’accepter.
Franchement, sans tous les passages de cul, j’aurais passé mon temps à être enthousiaste et sourire bêtement, rire ou être en colère contre le père d’Alex, et vouloir qu’il se barre et fasse sa vie. Donc c’est que le livre était bon, mais vraiment gâché par une relation mal dépeinte et reposant trop sur le sexe à mon goût. D’ailleurs, on dirait que le sexe n’est que ce qui repose dans les couples, que ce qui compte… Et je trouve ça dommage, parce que non, le sexe n’est pas le ciment d’un couple. Pas forcément. Le sexe n’est pas forcément important (merci pour tous les asexuels de la terre), et perso je préfère largement les relations qui reposent sur l’échange de l’esprit et du cœur, plutôt que de « suce moi » « baise moi », « j’aime ta queue », merci bien.
Bien au delà de ça, j’ai trouvé que certains propos étaient pas mal sexistes et les filles représentées aussi. Déjà elles sont pas mal effacées, et à part Aurélia, les autres sont vraiment montrés comme des garces, et ça m’a un peu embêté. Oui il y a des garces, oui il y a des connards aussi, mais ça ressemblait pas mal à une généralité et ça m’a un peu gonflé. Ce n’est qu’un détail, mais je suis une femme et parfois j’aimerais qu’elles soient un peu mieux représentés, même dans une romance mxm.
Enfin bref. J’ai pris ma patience avec moi et j’ai continué à lire, pour tous les moments intéressants et biens et pour savoir ce qu’il allait advenir d’Alex. Allait-il pouvoir s’en sortir avec son père? Je n’en étais pas sûr du tout, et j’avais peur pour lui. Parce qu’Alex, quand il parlait pas de sa queue ou de celle de Jamie, ben je l’aimais bien. Il avait peur de devenir comme son père, il essayait de se raccrocher aux bonnes choses de sa vie – dont Jamie -, et il était fou amoureux (même si c’était trop sexualisé, bref). J’avais envie qu’il s’en sorte moi ce gamin, mais je craignais. Il allait forcément arrivé un truc horrible à un moment, son père allait tout découvrir et il allait le tuer. Je le voyais comme ça et j’avais la trouille.
On en apprends plus sur la vie d’Alex, son enfance etc., c’était bien, ça aussi. Et puis franchement, c’était un bon gamin, rien qu’à le voir avec la mère de Jamie, il est cool. Il n’est pas comme son père, même s’il a des tendances à la crise de nerfs et qu’il n’est pas patient.
La fin m’a un peu foutue sur le cul. Dans un sens, tout allait trop bien pour que je ne le vois pas venir, mais en même temps woh ! Je suis restée assez dubitative et je suis allée lire le résumé du tome 2 afin de savoir de quoi il parlait et me rassurer ou pas.
Pour conclure, est-ce que j’ai aimé ce livre ? Je ne l’ai pas détesté en tout cas. Beaucoup de choses m’ont plu. J’aurais simplement voulu que la relation soit plus mignonne et tendre, plus douce et subtile. Quelque chose qui m’aurait foutu le cœur à l’envers comme au début plutôt que de me laisser froide comme la neige et plutôt exaspérée. Dommage.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Tout avait super bien commencé avec ce livre. On tombe dans la vie d’Alex, qui, autant le dire, a un mauvais père. Méchant, égoïste, alcoolique, abusif et violent (sans compter sa haine pour tout ce qui est différent de lui), il a toutes les qualités pour lui pour faire le pire père possible. Je l’ai détesté absolument tout de suite, et j’ai eu peur pour Alex, parce que chaque fois qu’il se retrouvait face à ce père, j’avais vraiment l’impression qu’il allait s’en prendre une.
Mais j’aimais bien Alex. J’aimais bien ses amis. Hugo, Max et surtout Gaël. J’aimais leur éclectisme à tous, la façon dont ils étaient différents mais s’entendait super bien. J’aimais Aurélia, la seule fille du groupe (passons sur Cindy, vu qu’elle ne reste pas vraiment). J’ai gagatisé comme une malade sur la rencontre d’Alex et de Jamie. L’électricité entre eux, la fuite d’Alex (qui a la trouille de son père normal), la façon dont il se sent attiré malgré lui. La manière dont ils se regardent, la manière dont l’orage éclate entre eux. Ça, vraiment, j’ai adoré.
Comme je l’ai dis, ce début m’attirait vraiment. Je ne pouvais plus me séparer du livre, les pages se tournaient à une vitesse affolante et le livre ne voulait plus se fermer. C’était bien écrit, c’était doux, avec des moments vraiment durs à cause du père d’Alex.
Si vous me suivez, vous devez savoir que j’adore les relations homosexuel(les). Souvent je m’y attache beaucoup plus, je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que la plupart des couples hétéros me paraissent fades, trop facilement écrits (quand d’autres me rendent dingues, disons le, Elizabeth et Darcy par exemple, pour ne citer qu’eux). En fait c’est surtout que j’adore les relations lentes et difficiles, peu importe la sexualité du couple. Comme dirait une amie, les relations « Slow Burn » donc.
Et voilà pourquoi j’adorais ce livre, c’était lent, électrique, doux.
Et puis.
ET PUIS. Tout à changé, et une fois la porte passée, et bien la relation est devenue, disons-le, assez chiante.
Une fois qu’Alex a accepté Jamie près de lui, qu’il le touche, et bien il n’avait plus que le mot « queue » à la bouche. J’crois pas avoir autant lu ce mot dans un livre que dans celui-ci. Même pour aller pisser, Alex nous décrit ce qu’il fait avec sa queue. Merci bien, mais je me serais largement passé de ce genre de détail. À partir de là, je n’ai plus cru à leur amour, je voyais juste du cul entre eux. Ils ne pouvaient pas s’échanger un simple baiser sans avoir des érections (sérieusement?), et ça se tripotait la queue, et ça se masturbait à tout va, et ça se suçait au milieu d’une ruelle et bon sang comment l’auteure a pu penser que c’était une bonne idée ça? Ou même romantique?
Passé l’écœurement, j’ai surtout passé mon temps à lever les yeux au ciel. Oui, les scènes de cul, c’est pas trop ma tasse de thé, je vais râler quand je vais tomber dessus, mais selon comment ce sera écrit, je passerai l’éponge. Là j’ai vraiment eu l’impression que leur relation ne tenait qu’au sexe. Qu’il n’y avait rien d’autre. La baise et c’est tout, et c’était pas génial.
Pourtant l’histoire me plaisait vachement, j’avais envie d’en savoir plus, et j’adorais Gaël (l’ami Geek d’Alex). Hugo était un peu chiant au fur et à mesure mais bon. Ils étaient marrants tous ensemble, j’aimais leur relation, et dans ces cas là j’appréciais aussi Alex et Jamie ensemble. Leurs regards, leur jalousie, la façon dont ils se cachent mais qu’ils n’ont pas envie de le faire. C’était amusant, plus d’une fois je me suis fendue la poire.
J’ai aussi adoré l’évolution de l’oncle d’Alex, Frank. J’ai aimé voir que, malgré son alcoolisme, il avait décidé d’aller mieux, de changer et d’aider Alex avec son taré de père. J’étais contente de voir l’évolution d’Alex aussi, de voir qu’il se confiait petit à petit à Jamie, essayait de sortir de cette vie de merde, essayait d’être lui-même, de s’accepter.
Franchement, sans tous les passages de cul, j’aurais passé mon temps à être enthousiaste et sourire bêtement, rire ou être en colère contre le père d’Alex, et vouloir qu’il se barre et fasse sa vie. Donc c’est que le livre était bon, mais vraiment gâché par une relation mal dépeinte et reposant trop sur le sexe à mon goût. D’ailleurs, on dirait que le sexe n’est que ce qui repose dans les couples, que ce qui compte… Et je trouve ça dommage, parce que non, le sexe n’est pas le ciment d’un couple. Pas forcément. Le sexe n’est pas forcément important (merci pour tous les asexuels de la terre), et perso je préfère largement les relations qui reposent sur l’échange de l’esprit et du cœur, plutôt que de « suce moi » « baise moi », « j’aime ta queue », merci bien.
Bien au delà de ça, j’ai trouvé que certains propos étaient pas mal sexistes et les filles représentées aussi. Déjà elles sont pas mal effacées, et à part Aurélia, les autres sont vraiment montrés comme des garces, et ça m’a un peu embêté. Oui il y a des garces, oui il y a des connards aussi, mais ça ressemblait pas mal à une généralité et ça m’a un peu gonflé. Ce n’est qu’un détail, mais je suis une femme et parfois j’aimerais qu’elles soient un peu mieux représentés, même dans une romance mxm.
Enfin bref. J’ai pris ma patience avec moi et j’ai continué à lire, pour tous les moments intéressants et biens et pour savoir ce qu’il allait advenir d’Alex. Allait-il pouvoir s’en sortir avec son père? Je n’en étais pas sûr du tout, et j’avais peur pour lui. Parce qu’Alex, quand il parlait pas de sa queue ou de celle de Jamie, ben je l’aimais bien. Il avait peur de devenir comme son père, il essayait de se raccrocher aux bonnes choses de sa vie – dont Jamie -, et il était fou amoureux (même si c’était trop sexualisé, bref). J’avais envie qu’il s’en sorte moi ce gamin, mais je craignais. Il allait forcément arrivé un truc horrible à un moment, son père allait tout découvrir et il allait le tuer. Je le voyais comme ça et j’avais la trouille.
On en apprends plus sur la vie d’Alex, son enfance etc., c’était bien, ça aussi. Et puis franchement, c’était un bon gamin, rien qu’à le voir avec la mère de Jamie, il est cool. Il n’est pas comme son père, même s’il a des tendances à la crise de nerfs et qu’il n’est pas patient.
La fin m’a un peu foutue sur le cul. Dans un sens, tout allait trop bien pour que je ne le vois pas venir, mais en même temps woh ! Je suis restée assez dubitative et je suis allée lire le résumé du tome 2 afin de savoir de quoi il parlait et me rassurer ou pas.
Pour conclure, est-ce que j’ai aimé ce livre ? Je ne l’ai pas détesté en tout cas. Beaucoup de choses m’ont plu. J’aurais simplement voulu que la relation soit plus mignonne et tendre, plus douce et subtile. Quelque chose qui m’aurait foutu le cœur à l’envers comme au début plutôt que de me laisser froide comme la neige et plutôt exaspérée. Dommage.
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Je ne suis pas très partiale concernant les livres de cette auteure, mais cette nouvelle est à nouveau du grand Lily Haime. Je l’ai dévorée en 2 heures, impossible de la lâcher. Une histoire d’un amour de jeunesse, puis d’une rencontre qui peut tout changer… ou non. L’histoire d’un choix, de seconde chance, de pardon. Mais surtout d’amour.
Un gros coup de cœur pour le personnage de Phoenix qui m’a beaucoup ému. Et comme à son habitude, mais dans ce format court, tous les personnages de l’auteure ont leur importance et leur rôle à jouer. Pur moment de bonheur que cette lecture.
Un gros coup de cœur pour le personnage de Phoenix qui m’a beaucoup ému. Et comme à son habitude, mais dans ce format court, tous les personnages de l’auteure ont leur importance et leur rôle à jouer. Pur moment de bonheur que cette lecture.
Les romances se succèdent sur le blog, mais ne se ressemblent pas. "Clair obscur" de Lily Haime est une romance qui a su me captiver, me bouleverser et me remuer.
Dès que mon regard a croisé le chemin de ce roman je suis tombée sous le charme de sa couverture. Et je dois bien reconnaître que cela m’a souvent joué des tours, car les romans sont rarement à la hauteur de leurs emballages. Heureusement, cette fois-ci ce ne fût pas le cas, bien au contraire.
Au début du roman nous découvrons Gwenn un jeune homme sympathique à l’aube d’une vie où tout lui sourit. En effet, il a réalisé son rêve d’intégrer l’une des plus prestigieuses écoles de danse et s’apprête à déclarer sa flamme à l’élu de son cœur (Sevan).
Seulement, un événement tragique le fauche en plein envol et l’oblige à faire le deuil de ses rêves.
Et si la vie lui offrait une seconde chance d’obtenir tout ce qu’il désir aurait-il la force de la saisir ?
Il est difficile de ne pas s’attacher aux personnages de Gwenn et Sevan. Leur histoire est tellement belle et triste à la fois qu’elle ne peut que vous toucher et vous marquer. Cela fait des mois que j’ai lu ce roman et pourtant il continue à me hanter.
Quant à la plume de l’auteure elle est tout simplement sublime. Elle arrive avec beaucoup de pudeur et de justesse à nous narrer cette histoire où rancœur, non-dit, espoir et acceptation de soi se mêle.
Vous l’aurez compris je suis tombée sous le charme de ce roman qui a su me remuer les tripes comme cela ne m’arrive que très rarement. Car "Clair obscur" n’est pas un roman qu’on se contente de lire ! C’est un roman qu’on vit, qui nous bouleverse et nous marque à jamais (j’exagère, mais à peine!). J’ai vraiment hâte de me plonger dans un autre roman de Lily Haime afin de vérifier si l’alchimie sera de nouveau de mise.
Pour conclure, "Clair Obscur" est, à n’en point douter, l’un de mes romans coup de cœur 2016.
Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..
Dès que mon regard a croisé le chemin de ce roman je suis tombée sous le charme de sa couverture. Et je dois bien reconnaître que cela m’a souvent joué des tours, car les romans sont rarement à la hauteur de leurs emballages. Heureusement, cette fois-ci ce ne fût pas le cas, bien au contraire.
Au début du roman nous découvrons Gwenn un jeune homme sympathique à l’aube d’une vie où tout lui sourit. En effet, il a réalisé son rêve d’intégrer l’une des plus prestigieuses écoles de danse et s’apprête à déclarer sa flamme à l’élu de son cœur (Sevan).
Seulement, un événement tragique le fauche en plein envol et l’oblige à faire le deuil de ses rêves.
Et si la vie lui offrait une seconde chance d’obtenir tout ce qu’il désir aurait-il la force de la saisir ?
Il est difficile de ne pas s’attacher aux personnages de Gwenn et Sevan. Leur histoire est tellement belle et triste à la fois qu’elle ne peut que vous toucher et vous marquer. Cela fait des mois que j’ai lu ce roman et pourtant il continue à me hanter.
Quant à la plume de l’auteure elle est tout simplement sublime. Elle arrive avec beaucoup de pudeur et de justesse à nous narrer cette histoire où rancœur, non-dit, espoir et acceptation de soi se mêle.
Vous l’aurez compris je suis tombée sous le charme de ce roman qui a su me remuer les tripes comme cela ne m’arrive que très rarement. Car "Clair obscur" n’est pas un roman qu’on se contente de lire ! C’est un roman qu’on vit, qui nous bouleverse et nous marque à jamais (j’exagère, mais à peine!). J’ai vraiment hâte de me plonger dans un autre roman de Lily Haime afin de vérifier si l’alchimie sera de nouveau de mise.
Pour conclure, "Clair Obscur" est, à n’en point douter, l’un de mes romans coup de cœur 2016.
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Alors que l’auteure nous achevait à la fin du tome 1, roman par ailleurs sublime, ce second opus est différent, si l’on reprend où l’on s’était arrêté dans le premier opus, après avoir suivi l’évolution d’Alex, de ses idées, de ses sentiments et de son couple avec Jamie, on suit ici une quête de soi, une rédemption, une reconstruction également avec ce que ça inclut de douleur, de blessures mais aussi d’espoir et de bonheur. Un second tome donc moins émotionnel plus psychologique mais d’une aussi grande intensité.
Alex est à l’hôpital après avoir été battu à mort par son père, ce dernier est en prison, et sa mère, grande absente, n’a pas du tout assumé sa responsabilité dans le comportement de son mari, qu’elle semble étonnamment encore soutenir. Alex ne peut donc compter que sur Jamie, ses amis, son oncle et son médecin, Mathias (joli clin d’oeil…). Il doit se soigner, se rééduquer et apprendre à se remettre de cette grave blessure psychologique. Il s’installe comme convenu avec Jamie, mais si d’apparence, Alex tente de paraître plus serein, il en est tout autre en réalité et la pression finit par exploser, les disputes et les incompréhensions s’accumulent, les non dits aussi et Alex finit par prendre une décision radicale. Il quitte Jamie, il quitte Bordeaux et part sans rien dire à personne, ayant un grand besoin de s’éloigner de tout ce qui nuit à son épanouissement pour se reconstruire et peut-être un jour mieux revenir.
Si il y a un petit reproche à faire à ce roman, c’est peut-être le manque de détails dans la reconstruction du personnage principal, globalement le roman s’étale sur deux années, il est fait d’une succession d’événements, de moments certes importants et décisifs dans sa quête de lui – même mais on aimerait en savoir plus sur sa vie nantaise. Mise à part cela, le roman est superbe comme d’habitude avec Lily Haime.
Alex est vraiment un personnage au bon cœur, s’il quitte tout, c’est pour lui bien sûr mais surtout pour Jamie qu’il voit dépérir à petit feu. Il se retrouve alors à Nantes, en coloc chez une amie, Vanessa. Il poursuit ses études en mathématique, voit une psychologue trois fois par semaine, s’épanouit peu à peu, se retrouve, tente de faire la part des choses sur ce qu’on lui a inculqué depuis son enfance, bref il se reconstruit. Les années passent, les rancœurs aussi, Alex a fini par ouvrir les lettres de ce père qui n’en est pas vraiment un, depuis des échanges épistolaires entre eux tentent de construire un semblant de relation, quelque chose d’invraisemblable pour beaucoup et pourtant cela démontre toute la bonté et la belle personne qu’est ce personnage.
Quant à Jamie, c’est vraiment difficile pour lui, Lily Haime n’épargne pas Alex mais Jamie en prend aussi beaucoup dans la figure, aimer follement quelqu’un, ne pas savoir comment l’aider, être là, toujours, pardonner les incartades, tenter d’être un peu plus docile, accepter l’inacceptable, Jamie est là pour Alex, mais il souffre tout autant de voir celui qu’il aime se noyer dans son mal être, sa tristesse et sa haine de lui… La chute est violente pour lui quand Alex quitte tout… Et deux ans plus tard, la blessures est toujours aussi profonde mais l’amour est intense, vif, difficile de passer outre deux ans de silence toutefois, et ça c’est plutôt bien, car avec Lily Haime rien n’est facile et encore moins d’aimer simplement quelqu’un.
Les amis d’Alex s’éloignent aussi peu à peu ne sachant pas quoi faire pour aider Alex, ayant du mal à accepter l’attitude du personnage. Mais, il y en a un qui sort du lot, Gaël, le petit discret, s’épanouit et c’est aussi un ami en or pour Alex. Je l’aimais déjà beaucoup dans le premier tome, je l’adore ici ! Les autres, leurs apparitions restent assez succinctes, le roman étant vraiment ciblé sur le personnage d’Alex et ses épreuves personnelles pour se sortir de son drame psychologique. Il y a aussi un gros clin d’oeil à Mathias et Eden, Mathias étant l’interne qui s’est occupé d’Alex à l’hôpital et qui garde un œil sur notre jeune homme après.
En bref, un second tome bien différent du premier, on n’est pas dans la répétition des choses mais bien dans une évolution des personnages et de leur histoire. Des émotions, il y en a mais c’est surtout encore une fois, un roman empli d’espoir. L’auteure sait parfaitement achever ses romans sur une note extrêmement positive et heureusement car quand on voit comment elle nous en fait baver avant !
Le truc aussi avec cette auteure, c’est aussi que quand vous avez terminé un titre vous avez soit envie de vous jeter sur un autre roman de l’auteure ou, si aucun autre roman d’elle ne traîne dans votre PAL, avez beaucoup de mal à passer à autres choses !
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Alex est à l’hôpital après avoir été battu à mort par son père, ce dernier est en prison, et sa mère, grande absente, n’a pas du tout assumé sa responsabilité dans le comportement de son mari, qu’elle semble étonnamment encore soutenir. Alex ne peut donc compter que sur Jamie, ses amis, son oncle et son médecin, Mathias (joli clin d’oeil…). Il doit se soigner, se rééduquer et apprendre à se remettre de cette grave blessure psychologique. Il s’installe comme convenu avec Jamie, mais si d’apparence, Alex tente de paraître plus serein, il en est tout autre en réalité et la pression finit par exploser, les disputes et les incompréhensions s’accumulent, les non dits aussi et Alex finit par prendre une décision radicale. Il quitte Jamie, il quitte Bordeaux et part sans rien dire à personne, ayant un grand besoin de s’éloigner de tout ce qui nuit à son épanouissement pour se reconstruire et peut-être un jour mieux revenir.
Si il y a un petit reproche à faire à ce roman, c’est peut-être le manque de détails dans la reconstruction du personnage principal, globalement le roman s’étale sur deux années, il est fait d’une succession d’événements, de moments certes importants et décisifs dans sa quête de lui – même mais on aimerait en savoir plus sur sa vie nantaise. Mise à part cela, le roman est superbe comme d’habitude avec Lily Haime.
Alex est vraiment un personnage au bon cœur, s’il quitte tout, c’est pour lui bien sûr mais surtout pour Jamie qu’il voit dépérir à petit feu. Il se retrouve alors à Nantes, en coloc chez une amie, Vanessa. Il poursuit ses études en mathématique, voit une psychologue trois fois par semaine, s’épanouit peu à peu, se retrouve, tente de faire la part des choses sur ce qu’on lui a inculqué depuis son enfance, bref il se reconstruit. Les années passent, les rancœurs aussi, Alex a fini par ouvrir les lettres de ce père qui n’en est pas vraiment un, depuis des échanges épistolaires entre eux tentent de construire un semblant de relation, quelque chose d’invraisemblable pour beaucoup et pourtant cela démontre toute la bonté et la belle personne qu’est ce personnage.
Quant à Jamie, c’est vraiment difficile pour lui, Lily Haime n’épargne pas Alex mais Jamie en prend aussi beaucoup dans la figure, aimer follement quelqu’un, ne pas savoir comment l’aider, être là, toujours, pardonner les incartades, tenter d’être un peu plus docile, accepter l’inacceptable, Jamie est là pour Alex, mais il souffre tout autant de voir celui qu’il aime se noyer dans son mal être, sa tristesse et sa haine de lui… La chute est violente pour lui quand Alex quitte tout… Et deux ans plus tard, la blessures est toujours aussi profonde mais l’amour est intense, vif, difficile de passer outre deux ans de silence toutefois, et ça c’est plutôt bien, car avec Lily Haime rien n’est facile et encore moins d’aimer simplement quelqu’un.
Les amis d’Alex s’éloignent aussi peu à peu ne sachant pas quoi faire pour aider Alex, ayant du mal à accepter l’attitude du personnage. Mais, il y en a un qui sort du lot, Gaël, le petit discret, s’épanouit et c’est aussi un ami en or pour Alex. Je l’aimais déjà beaucoup dans le premier tome, je l’adore ici ! Les autres, leurs apparitions restent assez succinctes, le roman étant vraiment ciblé sur le personnage d’Alex et ses épreuves personnelles pour se sortir de son drame psychologique. Il y a aussi un gros clin d’oeil à Mathias et Eden, Mathias étant l’interne qui s’est occupé d’Alex à l’hôpital et qui garde un œil sur notre jeune homme après.
En bref, un second tome bien différent du premier, on n’est pas dans la répétition des choses mais bien dans une évolution des personnages et de leur histoire. Des émotions, il y en a mais c’est surtout encore une fois, un roman empli d’espoir. L’auteure sait parfaitement achever ses romans sur une note extrêmement positive et heureusement car quand on voit comment elle nous en fait baver avant !
Le truc aussi avec cette auteure, c’est aussi que quand vous avez terminé un titre vous avez soit envie de vous jeter sur un autre roman de l’auteure ou, si aucun autre roman d’elle ne traîne dans votre PAL, avez beaucoup de mal à passer à autres choses !
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Si Wild Heart était une sensation se serait indéniablement un coup de cœur. Ce roman est magique, poignant, fort émotionnellement et psychologiquement, c’est une prise de conscience, je l’ai refermé en ayant vraiment l’impression de m’être pris une grande claque. La puissance des mots, des sentiments, bons comme mauvais, de Gabriel mais aussi de Vicky, c’est un roman qui vous retourne complètement, sans vous laisser le temps de véritablement comprendre comment ni pourquoi. Vous recevez tout simplement ce que l’auteur veut faire passer en un claquement de doigt, vous prenez tout cela de plein fouet et ne pouvez faire autrement que d’en être bouleversé au plus profond de votre cœur, de votre âme. Je ne saurais comment vous dire autrement, qu’il faut lire ce roman, c’est un énorme coup de cœur pour moi et cela fait longtemps que je n’en avais pas eu en lisant. Ce livre est dans le don, il donne tout ce qu’il a, de la rage, de la haine, de la douleur, de la tristesse, de la culpabilité, de la violence mais aussi beaucoup d’amour, de la passion, de la sensualité et tout cela est si sincère, réel sous la plume de Lily Haime, c’est le premier roman que je lis d’elle mais ce n’est certainement pas le dernier.
Si Wild Heart devait être un seul personnage se serait bien entendu Gabriel Perez, le héros de ce roman. Gabriel est un jeune homme de 18 ans lorsque nous le rencontrons au début du roman, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas eu une enfance des plus heureuse, ni conventionnelle jusqu’à l’âge de 10 ans. Son père l’a façonné à son image, celui d’un gangster, ne jamais se montrer faible, ne pas baisser les yeux et en toutes circonstances ressentir de la haine et de la rage «Frappe Gabriel, encore, plus fort, plus vite». Pas étonnant qu’à l’âge de 15 ans il se retrouve en centre correctionnel après un «accident», malgré l’amour de sa sœur et de son beau-frère qui prennent soin de lui depuis qu’il a 10 ans. Gabriel est une bombe à retardement, il m’a vraiment touché, je me suis, étrangement, bien retrouvée en lui, dans sa peine, sa douleur, sa sensation de n’être invariablement pas à sa place où qu’il se trouve. Sa culpabilité et sa colère ne peuvent que vous toucher, il ne cesse de se remettre en question, se demande pourquoi il en veut tant à Vicky alors que ce dernier ne faisait rien d’autre que lui sourire et s’assumer pour finalement comprendre que c’est contre lui-même qu’il est si en colère.
Si Wild Heart était un sport, se serait la boxe. Il suffit de voir la première de couverture pour le comprendre, j’ai adoré cet aspect du livre, qui en fait autre chose qu’une romance MxM, ces scènes de violence pure sont exceptionnelles, elle reflète tant de chose en si peu de mots, juste la rage, les sentiments confus de Gabriel, cette rage qui couve constamment en lui et qui explose à travers les coups qu’il donne, c’est brutal, mais d’une réalité, d’une sincérité qui vous bouleverse une fois encore. On ne peut qu’approuver le choix de l’auteur de nous mettre face à cette brutalité pure à travers ces matchs.
Si Wild Heart devait être un sentiment se serait ... tellement de chose. Comme je l’ai déjà dit on retrouve à travers ses pages tout ce qu’il est possible de ressentir en une vie entière, leur lecture n’est pas sans conséquence, on n’en ressort pas indemne, c’est purement impossible. Souvent les romances ont un schéma-type, la rencontre, l’idylle, le retournement, les retrouvailles et le happy end. Mais ici, comme dit plus haut, ça n’a rien de conventionnel, à une centaine de pages de la fin, on se dit que l’auteur aurait pu s’arrêter là, que le happy end était parfait, mais non, on a invariablement le pressentiment qu’il va arriver quelque chose d’horrible à nos héros et... j’en ai eu le cœur brisé, vraiment, ce retournement alors que tout commencé enfin à changer pour Gabriel, cet événement... (non je ne vous dirais pas de quoi il s’agit) pour l’histoire c’est tellement parfait mais à la fois parfaitement atroce...
Si la lecture de Wild Heart devait se résumer en un adjectif se serait, parfaite. Un moment de lecture inoubliable, si bouleversant, prenant, ce livre vous attrape et ne vous lâche plus jusqu’à la dernière ligne et vous vous en souviendrez encore longtemps après. Je dis souvent que tout est réuni pour en faire un bon moment de lecture mais ici c’est multiplié par 100 si non plus, nous avons la représentation de la famille parfaite, à laquelle Gabriel ne veut pas se mêler plus que quelques minutes par mois de peur de brouiller ce bonheur, mais la réalité et ses sentiments pour son neveu et sa nièce vont surpasser cela, de l’amitié sincère qui va plus loin que ce que l’on pourrait espérer pour nous-même, de l’amour, et quel amour plein de passion et d’amitié mêlées, malgré leur différence raciale, sociale et... le reste, ils sont finalement l’opposé l’un de l’autre mais c’est d’une telle évidence, ils sont complémentaires, ils ont un besoin primal l’un de l’autre. On passe par le plus sombre des sentiments, des ténèbres de la solitude à la lumière éblouissante de ce que l’amour, quel qu’il soit, peut apporter dans une vie, j’ai des frissons rien qu’en repensant à ce que j’ai ressenti lors de ma lecture. Ce roman est simplement parfait !
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Si Wild Heart devait être un seul personnage se serait bien entendu Gabriel Perez, le héros de ce roman. Gabriel est un jeune homme de 18 ans lorsque nous le rencontrons au début du roman, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas eu une enfance des plus heureuse, ni conventionnelle jusqu’à l’âge de 10 ans. Son père l’a façonné à son image, celui d’un gangster, ne jamais se montrer faible, ne pas baisser les yeux et en toutes circonstances ressentir de la haine et de la rage «Frappe Gabriel, encore, plus fort, plus vite». Pas étonnant qu’à l’âge de 15 ans il se retrouve en centre correctionnel après un «accident», malgré l’amour de sa sœur et de son beau-frère qui prennent soin de lui depuis qu’il a 10 ans. Gabriel est une bombe à retardement, il m’a vraiment touché, je me suis, étrangement, bien retrouvée en lui, dans sa peine, sa douleur, sa sensation de n’être invariablement pas à sa place où qu’il se trouve. Sa culpabilité et sa colère ne peuvent que vous toucher, il ne cesse de se remettre en question, se demande pourquoi il en veut tant à Vicky alors que ce dernier ne faisait rien d’autre que lui sourire et s’assumer pour finalement comprendre que c’est contre lui-même qu’il est si en colère.
Si Wild Heart était un sport, se serait la boxe. Il suffit de voir la première de couverture pour le comprendre, j’ai adoré cet aspect du livre, qui en fait autre chose qu’une romance MxM, ces scènes de violence pure sont exceptionnelles, elle reflète tant de chose en si peu de mots, juste la rage, les sentiments confus de Gabriel, cette rage qui couve constamment en lui et qui explose à travers les coups qu’il donne, c’est brutal, mais d’une réalité, d’une sincérité qui vous bouleverse une fois encore. On ne peut qu’approuver le choix de l’auteur de nous mettre face à cette brutalité pure à travers ces matchs.
Si Wild Heart devait être un sentiment se serait ... tellement de chose. Comme je l’ai déjà dit on retrouve à travers ses pages tout ce qu’il est possible de ressentir en une vie entière, leur lecture n’est pas sans conséquence, on n’en ressort pas indemne, c’est purement impossible. Souvent les romances ont un schéma-type, la rencontre, l’idylle, le retournement, les retrouvailles et le happy end. Mais ici, comme dit plus haut, ça n’a rien de conventionnel, à une centaine de pages de la fin, on se dit que l’auteur aurait pu s’arrêter là, que le happy end était parfait, mais non, on a invariablement le pressentiment qu’il va arriver quelque chose d’horrible à nos héros et... j’en ai eu le cœur brisé, vraiment, ce retournement alors que tout commencé enfin à changer pour Gabriel, cet événement... (non je ne vous dirais pas de quoi il s’agit) pour l’histoire c’est tellement parfait mais à la fois parfaitement atroce...
Si la lecture de Wild Heart devait se résumer en un adjectif se serait, parfaite. Un moment de lecture inoubliable, si bouleversant, prenant, ce livre vous attrape et ne vous lâche plus jusqu’à la dernière ligne et vous vous en souviendrez encore longtemps après. Je dis souvent que tout est réuni pour en faire un bon moment de lecture mais ici c’est multiplié par 100 si non plus, nous avons la représentation de la famille parfaite, à laquelle Gabriel ne veut pas se mêler plus que quelques minutes par mois de peur de brouiller ce bonheur, mais la réalité et ses sentiments pour son neveu et sa nièce vont surpasser cela, de l’amitié sincère qui va plus loin que ce que l’on pourrait espérer pour nous-même, de l’amour, et quel amour plein de passion et d’amitié mêlées, malgré leur différence raciale, sociale et... le reste, ils sont finalement l’opposé l’un de l’autre mais c’est d’une telle évidence, ils sont complémentaires, ils ont un besoin primal l’un de l’autre. On passe par le plus sombre des sentiments, des ténèbres de la solitude à la lumière éblouissante de ce que l’amour, quel qu’il soit, peut apporter dans une vie, j’ai des frissons rien qu’en repensant à ce que j’ai ressenti lors de ma lecture. Ce roman est simplement parfait !
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