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Critiques de Lisa Mandel (125)
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HP, Tome 1 : L'asile d'aliénés : De 1968 à 1973..

J'avais noté ce titre dans ma liste à lire il y a longtemps et ce que je découvre - avec l'actualité dans les EHPAD - fait froid dans le dos (même si ce premier volume traite d'avant les années 80). On pourrait lire cette bande dessinée comme des petits gags si ce n'étaient pas des anecdotes et témoignages d'un traitement déshumanisé et souvent dégradant des personnes humaines...
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La carotte se prend le chou : 4 enquêtes vita..

J’ai très envie de faire découvrir ce recueil de nouvelles policières à mes élèves, d’abord, parce qu’elles sont drôles, bourrées de référence et de jeux de mots, ensuite parce que leurs intrigues sont bien construites.



Plantigrad devrait être une ville calme. Devrait, et pourtant, les crimes s’enchaînent les uns après les autres. Louis le Citron est assassiné – bon, un assassinat peut survenir même dans les meilleures localités. Un cereal killer sévit, et là, c’est déjà nettement plus grave puisqu’on ne trouve pas des céréal killer si souvent, les spécialistes vous le diront. Je ne vous passerai pas sous silence la rivalité entre deux grandes familles de la ville, rivalité qui dure depuis un demi-siècle et empoisonne tout le monde, ce qui est le cas de le dire. Quant à l’idole des jeunes et des moins jeunes, Johnny le radis, il est en fâcheuse posture. De quoi rendre chèvre le commissaire Broccoli ! Heureusement pour lui, le fameux détective belge Achille Carotte est là pour lui prêter main forte.



Je me suis beaucoup amusée à la lecture de ses enquêtes, qui nous montrent aussi à quel point il est facile d’accuser un innocent, de se fier aux apparences, ou d’y accorder trop d’importance – n’est-ce pas, Johnny le radis, en couple avec une banane (normal pour un rocker, me direz-vous).



Sous la plumes d’Emmanuel Tredez, les histoires de légumes deviennent saignantes !
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Prézizidentielle

Cet album qui est le deuxième hors-série « Terrain » de la collection « Sociorama » se montre pertinent et intéressant. La construction de la vision du monde qui nous entoure débute assez  jeune. Il est assez intéressant de montrer l’influence de ce qui est appris consciemment et inconsciemment. Echanger et discuter avec les enfants semblent assez important pour développer leur esprit critique et les inciter à devenir curieux pour comprendre ce qui les entoure. Le dessin de Lisa Mandel porte avec énergie le dynamisme des enfants avec leur impertinence. Un trait vif qui nous plonge au plus près des rencontres avec les enfants sans oublier les pépites verbales et leurs dessins pleins d’innocence.



Le travail chercheuse/dessinatrice montre que la bande dessinée est un support idéal pour la vulgarisation scientifique. « Prézizidentielle » se montre très intéressant qui se dévore d’une traite qui pousse à se poser des questions. Merci.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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La carotte se prend le chou : 4 enquêtes vita..

Tous les ingrédients sont ici réunis pour faire saliver d'envie les plus jeunes.



Emmanuel Trédez nous dresse là quatre juteuses petites histoires.Quatre enquêtes, plus précisément, menées par le commissaire Brocoli, accompagné du détective privé, Achille Carotte ! L'assassinat de Louison le Citron, les meurtres en série, la guerre des fruits et légumes, le vol de tableaux... nos enquêteurs vont avoir du fil à retordre !



J'ai déjà eu le plaisir de lire un livre de l'auteur, Qui veut le coeur d'Artie Show ?, où, comme vous pouvez le déceler dans le titre, il y a une allusion à un légume - même si l'histoire ne traite pas des fruits et légumes. Avec La carotte se prend le chou, on peut clairement dire que l'auteur a une relation très particulière avec les fruits et légumes. Les personnages sont des fruits et légumes - Willy le Kiwi, Jacquot l'Abricot, Henri le Riz et j'en passe et des pas mûres. En plus de cela, l'auteur s'amuse à incorporer à son récit des allusions au vocabulaire de la nourriture. C'est bien pensé, c'est bien écrit, c'est drôle et créatif, j'aime beaucoup !



L'histoire est joliment illustrée par des petits dessins en noir et blanc, représentant avec humour les fruits et légumes cités dans le texte.



Beaucoup de jeux de mots, des enquêtes loufoques et décalées et des personnages acidulés, pour un livre au goût bien prononcé. A servir à température ambiante. A faire déguster aux plus petits, qui se délecteront de la saveur piquante de ces enquêtes délirantes.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Sociorama : La fabrique pornographique

Il fallait oser une telle approche et l'auteure l'a très bien réalisée tout en légèreté. On entre dans l'envers du décors pour comprendre comment fonctionne le monde de la pornographie. Il y a certes beaucoup de désillusions provoquées par ces fabricants de fantasmes.



A la base de cette oeuvre, il y a toute une étude sociologique. Fort heureusement, on n'aura pas droit à des données brutes mais à une petite intrigue qui nous tiendra en haleine durant ces 164 pages. L'auteure s'est en effet servie des différents témoignages pour les intégrer de manière subtile dans les dialogues. On comprend mieux la situation de ces salariés pas comme les autres et qui ont le minimum de droits. Pour un Rocco Sifredi, il y a mille hommes sous évalués et idem pour les femmes.



Visiblement, on entre un peu par hasard dans le monde du hard comme Howard le vigile d'un centre commercial ou Betty l'étudiante. On déchante assez vite devant les réalités de ce milieu et devant toute cette industrie pornographique. Le travail du corps peut vite s'avérer épuisant contrairement à ce qu'on pourrait penser.



L'oeuvre est parfois trash mais elle parvient à mettre le lecteur assez à l'aise en introduisant la distance nécessaire par la douceur du trait ou encore par l'humour des situations.
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HP, Tome 1 : L'asile d'aliénés : De 1968 à 1973..

Une bande dessinée édifiante sur les hôpitaux psychiatriques. Encore plus édifiante quand on sait qu'elle est inspirée d'histoires vraies.
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La carotte se prend le chou : 4 enquêtes vita..

Un court roman Jeunesse constitué de quatre histoires policières, criminelles, avec des personnages récurrents, tels, Charlie Brocoli, le commissaire ou Achille Carotte, le détective belge.

Et c'est parti pour décliner tous les légumes et tous les jeux de mots possibles, toutes les images et métaphores ou autres, tout y passe. C'est très drôle, inventif, mais cela finit par être systématique et répétitif. Les "classiques" sont aussi invités dans les histoires. On l'aura compris avec Achille Carotte (qui ne serait pas lié à Hercule Poirot) (elle est bonne)... !!! On a aussi Roméo le Pomélo de la famille des Agrumes en guerre avec la famille des Cucurbitacées dont Juliette la Courgette est une belle représentante.

On rigole, on rigole.

Donc première histoire, Simon le melon a des pépins avec Louison le citron qui aurait eu un zeste déplacé, et Gaston le poivron un peu porté sur l'épinard... oui vous avez compris le truc "il y a des mots qui endive long" et puis il y a un moment où "salsifis". "Quetsche" je veux dire ? Que, un peu c'est drôle, ensuite, c'est un peu redondant, et enfin c'est l'indigestion.

Par ailleurs, après avoir croisé "Agathe la tomate, faut se la farcir", les peintres "Goyave" et "Andy Scarole", on est dans l'indigestion. Tout cela part en ...ouille dirait mon ami le fenouil et l'auteur aurait peut être pu mettre la patate douce quant à tous ces jeux de mots (oui, moi aussi je peux en faire).

Pour conclure, je ne dis pas que ce n'est pas drôle. Mais en lecture à des enfants "à partir de 8 ans", comme l'imprime sur la couverture l'éditeur "Harry Cobeur, (ail ail)", (non, ça c'est les blagues Asaï), c'est abusé car la plupart des jeux de mots, calembours et références ne sont pas accessibles à ce jeune public.

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Se rétablir

Plongée au cœur de la santé mentale, si sujette aux préjugés. On découvre à travers les séquences des tranches de vie de personnes atteintes de pathologies psychiatriques plus ou moins connues, plus ou moins reconnues, plus ou moins répandues.



Et tandis qu’on découvre la réalité de la vie quotidienne avec ces pathologies, on questionne la notion de rétablissement en santé mentale, l’histoire, la considération, et tout ce qui peut ou devrait être mis en place pour traiter ces maladies. Le trait et la plume de Lisa Mandel rendent la lecture d’un sujet assez lourd passionnante.



C’est un essai humoristique et dessiné que je recommande à tout le monde pour s’immerger dans la santé mentale et ses troubles qui concernent bien plus d’individus qu’on ne le pense.

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Les nouvelles de la jungle (de Calais)

A l’occasion du dernier Festival Lyon BD, était distribué un numéro spécial Le Bouchon déchaîné consacré en grande partie à la bande dessinée comme média du réel avec plusieurs articles que j’ai trouvé très intéressants. La situation politique à Jérusalem avec Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle, la science vulgarisée par Marion Montaigne avec l’excellente série Tu mourras moins bête (si vous avez un moment jetez un oeil à une des vidéos comme Pourquoi les ados sont-ils si mous ? sujet susceptible de me concerner prochainement, mon fils rentrant au collège en septembre ), les figures du féminisme, la jungle de Calais ou les élections présidentielles, la bande dessinée explore depuis quelques années de nouveaux terrains de jeu, sortant de la fiction et touchant probablement de nouveaux lecteurs qui n’auraient pas lu de BD avant.



Cela ne marche pas à tous les coups, le piège du propos trop didactique n’est jamais très loin et on peut vite s’ennuyer (je pense à quelques bios qui, pour moi, auraient été beaucoup plus passionnantes et puissantes en « roman » qu’en BD) mais lorsque l’auteur sait y distiller de l’humour et un sens aigu de l’observation, cela peut s’avérer au contraire très percutant comme le souligne Lisa Mandel :



« Montrer c’est toujours plus efficace qu’expliquer. »





« La BD, ça oblige à la synthèse. »



Peut être aussi que cela fait mouche chez des personnes qui lisent peu d’essais (ce qui est mon cas…il semblerait que sociologiquement les hommes lisent plus d’essais et les femmes plus de romans).



Toujours est-il que Lisa Mandel et Yasmine Bouagga ont imaginé une collection Sociorama chez Casterman, collection qui présente des thèses en BD et dont les deux derniers titres sont Les nouvelles de la Jungle et Prézizidentielle.



Les nouvelles de la jungle est un reportage de longue durée (par rapport à un papier d’un journaliste sur le sujet). Lisa Mandel (la dessinatrice) et Yasmine Bouagga (la sociologue) sont en effet parties sur le terrain pendant 1 an, ce qui leur a permis de tisser des liens avec les personnes qu’elles ont côtoyé et d’avoir une analyse tout en nuances sans misérabilisme ni angélisme sur cette fameuse jungle de Calais.



Personnellement j’ai appris plein de choses dans Les nouvelles de la jungle, j’ai ri plusieurs fois alors que la situation de bien des personnes là-bas n’a rien de drôle et j’ai été admirative du travail des associations sur place qui tentent d’améliorer le quotidien de milliers de femmes, d’hommes, d’enfants qui fuient la guerre (non on ne paie pas des fortunes, on ne risque pas sa peau juste parce qu’on pense que l’herbe est plus verte ailleurs).



Depuis des années, j’ai tendance à penser que les petites et grandes améliorations dans notre société et notre environnement passeront par des associations et par des actes citoyens individuels et non par les politiques et lorsqu’on voit ici comme des hommes politiques au préfet, on se passe le bébé sans jamais vraiment vouloir affronter le problème (si ce n’est « il faut raser la jungle », ok mais on fait quoi des gens ?), cela me conforte dans cette idée.




Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Sociorama : La fabrique pornographique

Howard est vigile aux Galeries Farfouillettes. Célibataire, il occupe une partie de ses soirées à regarder des films pornos.

Lorsque la pulpeuse Pamela, alias « l'impératrice du X », tient une conférence sur un salon de l'érotisme, Howard n'hésite pas une seconde et fonce voir l'objet de ses fantasmes. Bien qu'impressionné et intimidé, il profite de la séance de dédicaces pour lui déclarer sa flamme, à savoir :

« J'aime trop ce que vous faites et je veux travailler avec vous ».

Banco ! lance alors Pamela. Howard saute sur l'occasion…

Grisé par son succès, le jeune acteur propose à une amante d'un soir de le suivre dans ses frasques.

« 4, 3, 2, 1, ça tourne ! »



Cette bande dessinée vous emmène alors dans les coulisses (et autres c*** plus ou moins lisses) de la réalisation d'un film porno. Le scénario classique répond à des schémas bien définis, à savoir la présence de scènes buccales, de pénétrations à l'envers, à l'endroit ♪♫, en double… – de préférence dans cet ordre. Bien sûr, le nombre de participants et participantes reste très ouvert. Le profil des actrices est également varié mais les jeunes débutantes ont plus la cote que les femmes "mûres" - plus de 25 ans…



J'ai trouvé la lecture agréable, surtout que le ton est plutôt humoristique malgré la gravité du sujet. Il me semble quand même que cet ouvrage édulcore la triste réalité des conditions d'emploi des travailleuses du sexe. Contrairement à l'amie recrutée par Howard, la plupart d'entre elles ne sont en effet probablement pas là par choix.
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Brune Platine, Tome 1 : Mon sang est plus n..

Brune et Platine sont les deux fondatrice d’une agence de détectives. Elles semblent très proches l’une de l’autre et pourtant il paraît difficile de trouver deux femmes plus différentes tant physiquement que dans leur attitude. D’un coté il y a Platine, aux formes généreuses, figure maternelle et fatale à la fois, de l’autre , il y a Brune, silhouette filiforme tendance casse-cou. Pendant que Platine reste à l’agence, Brune part sur le terrain !



Au départ, le lecteur, comme les deux enquêtrices, pense être face à une enquête de routine. Ce ne sera bien sûr pas le cas, puisque Marion Mousse et Lisa Mandel nous entraînent dans une histoire vraiment sombre. Il ne faut pas se fier au dessin, il s’agit bien d’un thriller qui risque de vous glacer le sang ! Et attention, une fois le premier tome refermé vous attendrez la suite avec impatience !
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HP, Tome 1 : L'asile d'aliénés : De 1968 à 1973..

Un récit sur l'hôpital psychiatrique dans les années 60 qui fait mal pour les malades et les soignants.

Tout cela a lieu avant l'arrivée des neuroleptiques qui ont aidé beaucoup de malades.

C'est une vision caricaturale mais triste de ces conditions de soins et de travail, où le malade n'est pas soigné dans sa globalité, où le soignant est "roi" et certains font mal les soins.

Tout ceci est douloureux et triste et heureusement que les soins en psychiatrie ont évolués, en prenant le malade en charge dans sa globalité et non dans l'unicité de sa maladie.



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Nini Patalo, Tome 3 : Catch, espace et poir..

Vous vous demandez si je n'ai pas pris des médicaments pour avoir écrit : Nini, une hallucination collective et la mort. Et bien non. L'imagination de Lisa Mandel me surprend toujours. Créer des personnages assez loufoques est une choses mais en plus leur donner vie avec des congénères complètement improbables, c'est une autre père de manche. Le plus surprenant c'est que l'histoire parait complètement logique et cohérente. Pourquoi Madame La mort ne s'ennuierait-elle pas toute seule dans son royaume? En plus, elle peut redonner vie aux morts. Elle a déjà sauvé Fritoune et a ressuscité à un accra de morue voyante. Par contre, j'ai été surprise qu'elle tue notre professeure de catch devenue Céleri. Je l'aimais bien cette femme habillée en jaune qui donnait des cours de catch pour des enfants. Que vont faire les filles maintenant? On en saura peut-être plus dans le tome suivant. D'ailleurs, va t'il avoir un nouveau personnage qui va la remplacer? Est-ce si utile? Un vent de folie peut sans souci souffler dans la famille singulière avec de nouveaux rebondissements insoupçonnables pour une personne lambda comme moi. Encore une aventure étonnante avec des voyages dans l'espace, des extraterrestres, des humains transformés en fruits... Bref vous l'aurez compris vous n'allez pas vous ennuyez en agitant vos zygomatiques.  
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Les nouvelles de la jungle (de Calais)

Je continue sur ma lancée des bandes-dessinées de la collection Sociorama. Cette fois-ci, je suis allée à la rencontre des habitants temporaires des "jungles" de migrants en France. J'ai ainsi pu découvrir toutes les faces cachées politiques, sociologiques et humanitaires de ces endroits particuliers.



Ici, l'illustratrice Lisa Mandel et la sociologue Yasmine Bouagga témoignent de ce qu'elles ont vu et de ce qu'elles ont entendu jusqu'au démantèlement de certaines de ces zones. Avec beaucoup d'humour mais aussi avec une vision critique des différentes situations, elles apportent des points de vue sincères et constructifs. Elles m'ont permis d'approfondir les informations que j'avais pu voir passer dans les médias mais aussi de connaître le traitement administratif de ces personnes. Car ce sont des personnes. Et c'est l'un des atouts de cette bande-dessinée : elle leur donne la parole, elle les montre tels qu'elles sont, sans les diaboliser et sans non plus en faire des martyrs. Toutes leurs facettes, ainsi que celles des associations, des forces de l'ordre et des représentants de la société, sont évoquées. Lisa Mandel et Yasmine Bouagga nous montrent des situations, des êtres humains, derrière les chiffres. Et c'est pertinent pour bien comprendre la situation.
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L'île du professeur mémé

Une BD jeunesse très drôle !



Le professeur mémé est une scientifique qui vit seule sur une île. Elle fait de drôles d'expériences comme créer une mouche de toutes pièces et la rendre vivante... Mais un événement va venir perturber son quotidien : son fils qu'elle n'a pas vu depuis 15 ans lui envoie sa propre fille (Tine) en vacances ! Mais Tine est une vraie gaffeuse qui va rendre la vie impossible à sa mémé...



Beaucoup d'humour dans cet ouvrage, de l'ironie, du sarcasme, bref, vraiment, on peut le lire à tout âge !
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Un automne à Beyrouth

Une lecture un peu étrange qui a glissé entre mes mains a la bibliothèque. En deux mots, je dirais que cette BD manque de cohérence. On passe de Beyrouth à Frankfur, de camps de Syriens à la salle de gym. Certaines planches sont pédagogiques et même bien marrantes parfois. Mais l'ensemble est assez brouillon.
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HP, Tome 1 : L'asile d'aliénés : De 1968 à 1973..

Dans ces lieux, souvent dans des états assez déplorables, étaient mélangés dans des dortoirs des individus avec des pathologies différentes. Pour optimiser les coûts, on négligeait l'hygiène, l'alimentation et surtout le respect. Les pratiques étaient d'une véhémence sans nom. Entre la violence physique ou moral, les doses importantes de médicaments, les électrochocs, les infections volontaires... le bilan n'était pas glorieux. Le but bien souvent était d'avoir le calme et la maîtrise, c'est tout. Malheureusement, cela donne l'impression à du personnel médical d'être surpuissant et de pouvoir abuser de privilège qu'ils devraient leur être du, selon eux. Donc frapper, humilier, violer, voler étaient choses totalement normal. C'était bien rare que ces comportements soient dénoncés. Au pire, on changeait juste la personne de service. Un royaume pour les sadiques.



L'autre soucis était d'ordre plus politique. C'était important d'être syndiqué mais pas n'importe où. Tout le monde devait souscrire à FO. Gare à ceux, les déviants qui osaient aller à la CGT voir pire, ne souscrire nulle part. Ceux qui avaient leur carte avaient le droit à plus d'avantage en tout genre. Le népotisme avait de beaux jours devant lui. La bédéaste explore le sujet entre 1968 et 1973. Cela devrait être moins vrai aujourd'hui. Même si l'actualité liée aux troubles psychiques post-covid a été très dense, l'Etat y a peu répondu. Les structures ne sont pas assez nombreuses et encore moins les professionnels pour accompagner les gens en détresse. Bien qu'il y a eu des évolutions non négligeables, on sent encore que le sujet reste tabou. On connaît le principe de communication, si on n'en parle pas, cela n'existe pas. La distinction sociale est encore plus marquée car seuls ceux qui ont les moyens peuvent se permettre des soins adaptés et dans le respect. Au final cette bd est très intéressante. Elle montre en dressant un constat du traitement de la folie, des troubles cognitifs à une période donnée. On ne reste pas insensible face à cette brutalité gratuite et égocentrique.
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Super rainbow

Lisa Mandel est une femme qui possède un imaginaire hors du commun. Déjà, j'étais tombée sous le charme de "Nini Patalo" avec cette petite fille vivant un homme Neandertal, une pomme de terre chien, des mini-pingouins et un truc qui ne dit que 'Patalo". Déjà, on attend un niveau d'absurde assez haut niveau. C'est complètement décalé et très drôle. Avec "Super Rainbow", elle monte d'un niveau dans l'extravagance drôle. D'ailleurs, cela commence avec le fait qu'elle se met en scène. Un jour avec sa copine, elles entendent les menaces d'un nuage qui prévoit de détruire le monde. Il faut prévenir la police. "- Il nous a parlé! Dans 22 heures, il va détruire la Terre. - Ouais, il a dit : je suis le terrible cunnilingus. - rh rh rh mais non, CUMULONIMBUS! t'es grave, toi!". Voilà, le ton est posé tout de suite. Bien entendu, certains prendront peur de cette audace créative. Mais les autres resteront et dévorerons toutes les aventures des Super Raibow. Le couple vole la tenue magique qui ne s'active qu'en faisant l'amour. Pas de sexe, pas de pouvoirs. On ne le sait que trop, de grands pouvoirs engagent de grandes responsabilités. Pour que tout passe bien, la bédéiste s'autorise toutes les régressions possibles et les jeux de mots faciles. Impossible de ne pas rire quand le commissaire pète littéralement le feu ce qui permet de faire fondre une porte. Dix histoires évoquant les difficultés d'être en couple et de s'entendre, l'importance d'une force de justice, l'imagination des méchants... Elles ont du boulot avec un knish géant, des postiches bombes ou une boule de neige géante. Le lecteur est toujours pris au dépourvu. Même constat au niveau du dessin ponctuel, dynamique et singulier. Les adeptes de la ligne claire risquent d'avoir mal à la rétine. Les autres s'amuseront encore plus de cette folie douce.
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Princesse aime Princesse

Voici un conte fantastique qui parle de rencontre, d'amour , d'exil, de parents toxique, de maladie mentale... et je crois que c'est tout... Ah non, il est aussi question de recherche scientifique, de concurrence économique.

C'est déjà pas mal.

Et donc, c'est une sorte d'aventure un peu folle, où il se passe quelque chose à chaque page. Je suis passée de rebondissement en rebondissement, un peu comme dans un rêve : chaque nouvelle scène était totalement imprévisible.
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La Famille Mifa

Une bd trouvée au hasard de ma bibliothèque, je connaissais la dessinatrice mais je ne connaissais pas cette série de dessin en lien avec l'actualité. J'ai apprécié le ton employé, je l'ai trouvé assez juste, j'ai souvent ri et apprécié les jeux de mots ou les traits d'esprit. Le cynisme n'empêche pas le traitement de l'actualité, cette BD fait réfléchir et dénonce, tout en dédramatisant des informations parfois révoltantes. Une belle réussite.
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C'est une erreur mais les joueurs d'accordéon Au grand jamais on ne les met au Panthéon Mon vieux tu as dû te contenter du champ de navets, Sans grandes pompes et sans pompons et sans ave Mais les copains suivaient le sapin le cœur serré En rigolant pour faire semblant de ne pas pleurer Et dans nos cœurs pauvre joueur d'accordéon Il fait ma foi beaucoup moins froid qu'au Panthéon Indice : Fallet

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