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Critiques de Maud Simonnot (211)
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L'Enfant céleste

Un joli roman poétique qui se lit sans difficulté. Nous sommes transportés dans les questionnements de Mary et l'amour qu'elle porte a son garçon. Ce petit garçon "pas comme les autres" mais avec qui on a envie de decouvrir la nature qui nous entoure Chaque chapitre est une ode à decouverte d'une petite ile de Norvège et je crois que c'est ce que je vais faire.
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L'heure des oiseaux

Encore un très délicat roman de Maud Simonnot. Poétique, difficile sans être intolérable, nécessaire.

Tout en pudeur et via des personnages de fiction, l'autrice nous révèle une histoire assez méconnue. Ce roman reste en marge des histoires qui font peur sur les orphelinats.

On retrouve également une très belle écriture sur l'enfance et les perceptions de cet âge.
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L'heure des oiseaux

Une petite pépite de la rentrée littéraire 2022. Maud Simonnot imagine dans ce roman l’entrecroisement du destin de deux orphelins sur l’île de Jersey en 1959, Lily et Simon, et la quête de vérité d’une jeune femme qui, plusieurs décénnies plus tard, cherche à en savoir plus sur son père qui n'est autre que l'un de ces enfants. Si le sujet peut paraître dur, car il y est question de sévices passées sous silence, l’écriture lumineuse et très poétique de l’autrice contraste merveilleusement avec la mélancolie ambiante. L’alternance entre les deux temporalités dans une succession de très courts chapitres donnent du rythme à l'enquête de la narratrice et aux évocations du passé des deux enfants, ce qui nous empêche de lâcher ce roman avant la dernière page. A découvrir absolument.
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L'heure des oiseaux

Il y a des livres qu’on aimerait aimer, des rendez-vous manqués qu’on regrette tellement. Tous les ingrédients semblaient réunis pour que ce livre me plaise, pourtant l’émotion n’est pas survenue, la magie n’a pas opéré et je suis restée sur ma faim. Alors, je vais essayer de vous expliquer pourquoi je suis passé à côté de ce texte qui aurait dû me plaire.



Jersey, avec ses fleurs et ses banques, fait figure de paradis terrestre. Pourtant, dans les années soixante pourtant, dans l’orphelinat de l’île, les enfants vivent un enfer. Ils subissent sévices et cruautés en tout genre. Soixante ans plus tard, la narratrice arrive sur l’île pour enquêter sur le passé de son père. Elle tente de comprendre ce qui s’est passé dans cet orphelinat mais se heurte au silence des habitants. Progressivement, elle tente de reconstituer le puzzle de l’enfance brisée de son père.



Le décor de l’île de jersey, un sujet douloureux et un récit qui alterne entre deux époques : je ne pouvais qu’être emportée. Pourtant j’ai eu la sensation de toujours rester en surface, de ne jamais réussir à entrer véritablement dans l’intrigue. Les passages d’enquête à l’époque contemporaine sont pour moi trop rapides et les ficelles employées trop grosses. Je n’y ai pas cru. La narratrice rencontre les bonnes personnes du premier coup, réussit à faire tomber les masques en quelques mots. Les chapitres racontant l’orphelinat m’ont davantage touchés sans que je sois néanmoins complètement convaincue. L’autrice suggère les sévices mais de manière tellement délicate qu’ils me semblent totalement édulcorés. Si j’ai aimé les descriptions de nature et le lien d’attachement entre les deux enfants que nous suivons, je n’ai pas ressenti l’effroi de l’orphelinat.



Ces derniers temps j’ai lu plusieurs livres traitant des internats pour enfants autochtones au Canada, notamment le poignant Maikan de Michel Jean et l’inoubliable Jeu blanc de Richard Wagamese. Est-ce que ces lectures récentes et bouleversantes ont joué un rôle dans mon incapacité à être émue par ce livre ? Est-ce qu’à force de lire des livres fouillant la noirceur des hommes, je ne suis plus touchée quand cette noirceur est seulement suggérée ? Ou bien est-ce que le roman de Maud Simonnot aurait gagné en intensité à être plus long et plus détaillé ? Ce qui m’a manqué dans ce livre finalement c’est du temps pour voir se créer la tension, se déployer l’intrigue. J’aurai aimé davantage explorer la relation entre les deux enfants et l’hostilité des îliens envers l’enquête de la narratrice. J’aurai aimé sentir le poids du secret sur les âme et celui de l’innocence brisée.



Je suis néanmoins contente d’avoir lu ce livre pour l’incroyable personnage d’ermite qui s’y trouve. Alphonse Le Gastelois, roi des Ecréhous, est de ces marginaux qui me fascine tellement ! Que mes regrets ne vous empêchent pas de découvrir L’heure des oiseaux. Beaucoup ont été émus par cette histoire, je suis peut-être juste devenue complètement insensible d’avoir trop lu de romans américains…
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L'heure des oiseaux

Je me suis ennuyée dans ce roman. Le chapitre sur la vie de Lili, le chapitre sur cette adulte qui enquête sur les méfaits commis dans l'orphelinat de Jersey m'ont faite bailler. Je m'attendais à plus de mystère, plus de poésie ? Là, j'étais trimballée dans chapitre à l'autre sans grande conviction. Dommage.
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L'heure des oiseaux

Nouvelle découverte de la rentrée littéraire et… nouvelle déception pour ce roman qui avait pourtant tout pour me plaire ! Comment expliquer ce rendez-vous manqué ? Tout d’abord par la brièveté du récit. Alors que le sujet abordé par l’autrice semble riche d’histoire, de contexte et d’événements, j’ai eu le sentiment de passer complètement à côté de ce fait divers et du scandale lié à l’orphelinat de l’île de Jersey. Tout est suggéré, on n’entre pas dans le détail, comme si cette loi du silence qui a protégé les coupables pendant des années, étouffait encore le récit. J’ai trouvé dommage de ne pas en savoir plus sur ce lieu qui a défrayé la chronique, et de rester en surface de l’histoire.



Je ne me suis attachée à aucun des personnages, et l’enquête de la narratrice ne prend pas vraiment d’ampleur. On sent venir la fin dès les premières pages. C’est d’autant plus dommage que l’écriture de Maud Simonnot retranscrit à merveille l’ambiance nébuleuse et bruineuse de l’île anglo-normande, cette atmosphère propice au mystère et aux secrets.



Le charme n’a pas opéré mais le roman a eu le mérite de me faire découvrir cette histoire !
Lien : https://fildespages.wixsite...
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L'heure des oiseaux

Le roman croise deux temporalités : celle de l’enquête et le quotidien de deux orphelins de Jersey en 1959. A la fébrilité de la narratrice, délicate et inquiète pour son père fait écho une écriture tenue qui a du tact.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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L'heure des oiseaux

L'heure des oiseaux est un court roman qui raconte deux histoires fictives. Celle de Lily et « le Petit », deux enfants abusés, et celle de la narratrice, une ornithologue partie sur les traces de l'enfance de son père dans l'espoir de comprendre les maux de celui-ci.





L'affaire réelle reliant ces deux histoires est celle de l'orphelinat de Jersey. Des centaines de témoignages affluaient depuis le printemps de l'année 2006 après un appel à témoins, accusant les encadrants de l'établissement de privations et sévices sur les enfants entre les années 50 et 80. En 2008, le scandale finit par exploser dans les médias britanniques (l'île de Jersey appartenant à la Couronne) puis européens.





Le roman alterne les deux récits fictifs. Cela se passe en 1959 pour les enfants. L'autrice dépeint leur effroi et leurs efforts pour supporter leur réalité dès les premières pages. On comprend rapidement qu'ils sont victimes d'abus de la part des adultes censés les encadrer - d'abord moraux, puis physiques, et enfin sexuels. le point de vue adopté est celui de Lily, enfant pas comme les autres de huit ans, qui se fait le devoir de protéger le Petit, bien plus jeune. La gamine aura dans son malheur la chance de rencontrer un ermite bienveillant et cultivé, son seul ami dans cet enfer. Son personnage est directement inspiré d'Alphonse le Gastelois, pêcheur injustement accusé d'abus sexuels sur les enfants, cible facile pour éclipser les vrais coupables de l'île de Jersey, qui finira par s'exiler pendant plus de dix ans sur un archipel proche.





La narratrice, nouvelle venue sur l'île de Jersey à notre époque actuelle, enquête sur une période absente de la mémoire de son père, quand celui-ci était interné à l'orphelinat. Artiste et homme raffiné, cette figure paternelle si calme se braque le jour où un documentaire télévisé lui fait redécouvrir ce lieu expulsé de ses souvenirs. Face aux profondes crises d'angoisse qu'il subit, sa fille ornithologue tente de remonter aux racines du mal en se rendant sur place.





Les oiseaux sont partout présents : dans les observations de la narratrice, qui, déformation professionnelle oblige, nomme tous les oiseaux qu'elle peut apercevoir durant son séjour sur l'Île aux fleurs. Et dans les tentatives de fuites mentales de Lily, qui se plonge dans leurs chants dès que possible.





J'ai lu ce roman car j'ai depuis quelque temps un intérêt pour les îles de Jersey et Guernesey (le cadre naturel, la curiosité pour ces îles étrangères si proche des frontières de la France métropolitaine, la culture et les langues locales, le fantôme de Victor Hugo). Je ne connaissais pas le scandale de l'orphelinat, bien réel. de fait, ce roman est important, car il rappelle ou fait découvrir une affaire gravissime qui n'a pourtant jamais été élucidée. Malgré un nombre écrasant de témoignages concordants d'anciens pensionnaires, et plusieurs accusations envers des personnalités plus ou moins célèbres, aucun coupable officiel n'a été désigné, et on a régulièrement accusé les institutions, locales et nationales, d'étouffer l'affaire.





Maud Simonnot réactive ce dossier avec une fiction bien documentée, où la noirceur du sujet laisse néanmoins la place aux paysages naturels de Jersey, et à sa faune ornithologique. L'autrice semble vouloir éviter à tout prix de faire passer son roman pour un thriller, la quête de la narratrice étant un peu expédiée, notre protagoniste amassant les plus précieux témoignages sans presque aucune difficulté... Quant aux enfants, on comprend difficilement cette liberté qui leur est régulièrement (quotidiennement ?) donnée de se promener sur l'île sans surveillance, alors qu'on croit comprendre leur situation de détention dès qu'ils sont dans l'orphelinat. Ces quelques zones d'ombre et facilités entachent la qualité d'un récit court et efficace qui fait réapparaître une histoire injustement tombée aux oubliettes.
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L'Enfant céleste

Avec L’Enfant Céleste, Maud Simonnot signe son premier roman. L’auteure nous offre une grande respiration, une parenthèse enchantée inspirée de ses années en Norvège. Ce récit est avant tout celui d’une guérison, celle de Mary et de son fils Célian.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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L'Enfant céleste

Une mère en crise apres une rupture et son fils surdoue s'offrent une parenthese magique dans une ile au large de la Suede. Un roman signe Maud Simonnot.




Lien : https://www.lepoint.fr/livre..
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L'Enfant céleste

Tout à la fois cristallin et mystérieux[].
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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