Une compilation de textes qui permet de découvrir des auteurs et des œuvres.
Et ce petit livre m'a permis aussi de connaître cette collection.
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Ce roman est très poétique et d’une infinie tristesse. On s’attache très vite aux personnages. Il est très dur de ne pas le lâcher.
L’atmosphère est remplie de nature, d’animaux et on s’extasie de la vision du monde aux travers des deux personnages principaux. L’écriture sublime permet de suggérer l’indicible sans qu’il soit décrit.
Une magnifique lecture.
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la petite fille falaise oublie ses ailes
un ermite accusé s’exile plus loin de la bassesse
l’orphelinat de sévices déborde
des langues tues pourtant savent
la protection aux puissants les enfants saturent du poids des hommes faibles
des désirs sans vocation main devraient fondre dans les bois
les oisillons à gorges blessés dénoncent à plusieurs décennie
un petit garçon a oublié
sa sœur transformée lui chuchote des mots d’amour à travers fosse commune
un jour se raconte les déchirures
la mer ne protège pas les secrets si les langues déchaînées
il faut dire protéger il faut envelopper
les oiseaux construisent des chants pour enfants lacérés
Commenter  J’apprécie         30 ![L'heure des oiseaux par Simonnot L'heure des oiseaux](/couv/cvt_Lheure-des-oiseaux_1712.jpg)
De son enfance à l'orphelinat de Jersey dans les années 50, il n'a plus aucun souvenir. Soixante ans plus tard, un prénom lui revient en mémoire Lily.
Sa fille décide de se rendre sur l'île pour mener son enquête et découvrir le passé de son père.
Confrontée à des habitants au silence coupable, elle finira par lever le voile sur l'histoire sordide qui entoure l'établissement et sur cette mystérieuse Lily.
Lily, cette étrange petite fille qui protège le Petit et qui s'évade dans la forêt pour oublier un quotidien violent. Elle virevolte, elle danse avec les arbres, écoute le chant des oiseaux, rencontre l'ermite de l'île. Elle fuit un quotidien sordide. Jusqu'au jour où le malheur frappera.
En s'appuyant sur le fait divers de l'orphelinat du Haut de la Garenne, l'auteure explore le monde de l'enfance.
Un roman poétique et parfois brutal où la nature est omniprésente.
Ce roman est un bijou. Il laisse mon cœur en miettes...
Une lecture que je vous recommande.
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Au fil des chapitre, l’on suit l’histoire de deux points de vue, celui de Lily et le Petit, deux orphelins, puis d’une jeune femme, qui soixante ans plus tard va enquêter sur le passé de son père qui aurait connu cet orphelinat.
Lors du point de vue de Lily, l’histoire de l’orpheline va peu à peu s’éclaire avec les découvertes de la narratrice adulte. Et l’on finit par comprendre que le Petit est le père de la narratrice, et que traumatisé par son passage à l’orphelinat, il a tout oublié jusqu’au moment où il a vu un documentaire à la télévision sur l’orphelinat qui à alors fait resurgir le prénom de Lily. Sa fille va alors se lancer à la recherche de cette dernière, pour finir par découvrir comment cette dernière est morte et percer le mystère.
C’est un texte beau et plein d’émotions, dont la lecture m’a tenu captivée. Le sujet abordé est difficile, mais il est traité avec finesse, et l’horreur n’est jamais décrite explicitement. Lors de ma lecture, j’ai retrouvé le plaisir doux-amer que j’avais ressenti lors de ma lecture de Elle s’appelait Sarah lorsque j’étais en troisième.
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Une belle plume parfois poétique pour décrire l'horreur, la monstruosité, l'inimaginable. Lily raconte, en alternance, dans des chapitre courts, à petite dose, le quotidien de ces enfants placés, oubliés. Le silence des habitants, des employés du lieu....encore bien des années après sa fermeture.
Le rêve, l'imagination, le repli sur soi jusqu'à l'oubli seront la protection, l'armure,, l'espoir de la fuite, d'une vie ailleurs sur la note musicale du chant des oiseaux.
Un livre court aux saveurs amères sur une réalité plus que dérangeante....
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Sur l'île de Jersey, un orphelinat est tristement connu pour avoir fait subir à de nombreux enfants diverses violence dans l'après guerre. Dans ce roman, la narratrice prend le cap vers Jersey en quête d'une verité car sa famille à un lien avec cette terrible histoire.
Dans son nouveau roman, Maud Simonnot nous emmène à nouveau au coeur d'une Île du nord. Avec son écriture poétique et flottante, nous en apprenons plus sur ce fait divers et sur la raison du silence des jersiais. Nous rencontrons des personnages touchants, en voyageant entre deux époques au coeur d'une nature omniprésente avec sa mer et ses oiseaux.
J'ai tout de même trouvé que la "chute" sur le dernier chapitre était en trop, pas très cohérente et sortie de nulle part. A vous de vous faire un avis ! Une auteure à suivre néanmoins.
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Une jeune femme de 40 ans se rend sur l'île de Jersey pour enquêter sur le passé de son père qui a été pensionnaire à l'orphelinat de la honte.
Le brouillard se lève petit à petit sur l'histoire de son père et de Lily, pensionnaire également.
Un récit tout en finesse et en tendresse.
Encore un très beau roman de Maud Simonnot.
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Je découvre ce livre dans le cadre de la rentrée littéraire, C'est bien écrit, très poétique, c'est touchant de voir cette mère faire ce qu'elle fait pour son garçons mais il y a quelque chose qui manque. Je ne me suis pas embarquée dans cette histoire, dommage !
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L’heure des oiseaux est un livre extrêmement court et infiniment triste. Jersey sert de décor à une histoire fictive mais qui a un réel accent d’authenticité. Le récit alterne deux époques dans de très brefs chapitres : une qui date de soixante ans et qui raconte l’histoire de Lily et du Petit (respectivement 8 et 5 ans), abandonnés, oubliés dans un orphelinat de l’île. Comme tous les autres pensionnaires, ils subissent des violences physiques et psychologiques. Un jour le scandale éclate mais l’affaire est étouffée « au nom d’un principe absolu : la discrétion est l’ingrédient essentiel de la prospérité d’un paradis fiscal. » Et il y a aussi l’enquête actuelle de la narratrice : elle débarque sur l’île à la recherche des souvenirs de son père, hanté par une mémoire incomplète et tourmentée. Lui aussi a séjourné à l’orphelinat. Elle se heurte au mutisme des habitants et des témoins de cette période, plus enclins à enterrer un passé qu’à faire éclater la vérité : « Sous les banques et les tapis de primevères dorment le sang, les larmes et les anciennes peurs. L’île aux Fleurs cache la mort dans ses entrailles. »
L’horreur (sans trop de détails heureusement) est palpable à chaque page, pesante, étouffante. L’atmosphère, fort sombre, contraste cependant avec des instants de grâce. La présence de couleurs, d’odeurs, de gazouillis apporte un peu de baume à la vie misérable de Lily, à son quotidien sordide. L’enfant que la narratrice, ornithologue, présente « comme un oiseau en cage« , se connecte à la nature et surtout aux nombreux oiseaux qui « lui font fête » et mangent dans sa paume.
Les réponses à la quête de la narratrice semblent parfois trop faciles (mais peut-être que certaines consciences en fin de vie doivent être soulagées !), personnellement j’aurais aimé un peu plus de détails. Et même si la transidentité de Lily ne semble pas nécessaire, le récit est bouleversant, déchirant. Il souligne la noirceur de certains êtres inhumains, leur lâcheté, mais aussi et surtout la force des sentiments. Le lecteur éprouve un immense chagrin et une sensation de gâchis face à une enfance outragée et piétinée ainsi qu’une admiration sans borne devant l’amour inconditionnel des deux enfants dont l’un réussit à sauver l’autre, au péril de sa vie.
À voir : le documentaire d’ARTE sur Jersey, l’orphelinat de la honte diffusé en 2020 et disponible jusqu’au 11 décembre 2022.
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Inspiré de très sombres faits réels, ce court roman est aussi et malgré tout, empreint de poésie. Une fois ouvert, on ne le lâche qu'à l'ultime mot. Le cœur empli d'effroi et de tristesse à la pensée de toutes ces victimes qui, avec un début de vie bien malheureux, connaîtront la cruauté et l'innommable.
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Je viens peine de refermer ce livre, et j'ai envie de pleurer.
Dans le cadre des études de l'année dernière, nous avons dû choisir un livre de la rentrée littéraire. Une de mes amies avait choisi celui-ci. À la façon dont elle m'en a parlé, ça m'a tout de suite donné envie de le lire. Pourtant, ça fait presque un an qu'il traîne dans ma bibliothèque...
Les chapitres sont très courts et sont entrecoupés entre l'histoire de Lily et de la narratrice. Il s'agit d'un puzzle, d'une enquête, où il faut tout reconstituer, morceau par morceau, dans un ordre non-chronologique. Les révélations font autant de mal à la narratrice qu'à nous, lecteurs. C'est poignant, douloureux, sombre et chaque page nous enfonce un peu plus dans l'horreur.
Ce qui a failli m'achever, ce sont bien les sources à la fin, qui ont prouvé que si les personnages n'ont pas existés, l'orphelinat, oui.
Une descente en enfer douloureuse mais qui ouvre les yeux. Merci pour cette œuvre.
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J'ai lu en une soirée "L’heure des oiseaux" de Maud Simonnot paru aux éditions de l'Observatoire. Ce fut une lecture poignante et j'y ai découvert l'horrible histoire de l'orphelinat de Jersey.
En 1959, à l'orphelinat, Lily, qui puise son courage dans le chant des oiseaux, et le Petit subissent brimades et abus en tout genres.
Soixante ans plus tard, une jeune femme arrive sur l’île afin d'enquêter sur le passé de son père.
Un roman très bien écrit. Un récit partagé entre passé et présent. L'écriture est délicate et lumineuse. Impossible de rester indifférente aux sorts de ses enfants.
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Sur la forme le livre alterne un chapitre qui nous raconte l'histoire de Lily et du Petit dans cet orphelinat de la honte sis sur l'île de Jersey, fermé dans les années 80 et un chapitre qui nous relate la recherche d'une jeune femme qui se rend sur l'île pour enquêter sur le passé de son père. C'est désormais une structure classique pour faire évoluer en parallèle un événement historique réel et une recherche actuelle, menée par un personnage fictif, qui forcément est en lien avec ce passé. L'intérêt de ce procédé est d'alléger la tension sur cette histoire nauséabonde. Le livre prend parfois la forme d'un documentaire et les faits relatés sont bien réels.
Les oiseaux sont les bulles des respirations pour les enfants de l'orphelinat, l'ermite si injustement accusé et maltraité, le père admirateur de Messiaen le musicien qui a créé un langage des oiseaux et enfin la narratrice qui est sous leur charme. "Je repense au mystère de la transmission entre génération, est-ce que j'avais hérité de mon père mais aussi indirectement de cette enfant morte il y a 60 ans et dont je me sentais si proche. Et j'ai trouvé encore plus beau que ce qui nous relie soit les chants d'oiseaux."
L'heure des oiseaux, au petit matin, sera l'heure de la délivrance pour Lilly... Les êtres les plus fragiles ou différents sont souvent persécutés et leur salut vient de leur liberté ou de leur capacité à voir la beauté. Bien sûr ce n'est pas suffisant pour survivre.
Voilà une histoire poignante. Comme souvent la réalité dépassant la fiction, ce sont bien malheureusement des histoires de maltraitance d'enfants qui devaient être protégés, qui se sont répétées au 20 siècle, dans un silence complice et une indifférence coupable. Une écriture délicate pour un sujet qui ne l'est pas.
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Une femme arrive sur l'île de Jersey pour enquêter sur l'orphelinat dans lequel a séjourné son père et sur les crimes qui ont été commis. Bien sûr qui dit orphelinat sous entend crimes sexuels, enfants abusés et forcément les anciens employés seront taiseux et l'île battue par les vents gardera ses secrets. Voilà pour les clichés inévitables rencontrés dans cet opus du reste joliment écrit, qui se lit facilement, agréablement mais soit !
La construction qui alterne un chapitre à l'époque des enfants, un chapitre de nos jours est sans surprise. Au terme de 147 pages, je me demande ce qu'il m'en restera.
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J’étais pressée de lire ce livre et je le finis malheureusement déçue. Une enquête sur un événement passé, la révélation d’un scandale, tout était réuni pour me plaire. Pourtant à vouloir multiplier les sujets l’auteure m’a perdue. Les chapitres s’enchaînent beaucoup trop vite et on a pas le temps de s’attacher aux personnages. Pire malgré le sujet grave des maltraitances dans les orphelinats, l’écriture manque d’émotion. J’ai aussi regretté la rapidité avec laquelle l’héroïne trouve des réponses quand de longues enquêtes n’ont rien révélé. Dommage, je suis passé à côté et ce roman ne m’a pas emportée.
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L’heure des oiseaux de Maud Simonnot
C’est un tout petit livre que celui de Maud Simonnot, mais combien il restera marqué dans ma mémoire. Nous sommes en 1959, sur l’ile de Jersey à quelques encablures de Granville. Jersey c’est le paradis des millionnaires, de tout ceux qui fraudent le fisc sur la planète. Dans cette île anglo-normande d’où la référence à Granville, c’est aussi dans cet écrin de verdure, celui d’un orphelinat du Haut de la Garenne, qui dans les années 1950 à sa fermeture en 1986, a été le théâtre d’agressions sexuelles pédophiles, dans des pièces secrètes en sous-sol. A sa fermeture en 1986 la police découvre un fragment de crâne d’un enfant. A partir de cette découverte, des témoignages de plus de 160 personnes révèlent avoir été physiquement et sexuellement abusées par des personnes invitées par les responsables de cet orphelinat pour assumer leurs déviances sexuelles . Une partie du gouvernement de l’ile essayera d’étouffer l’affaire, lit-on dans un article du Monde du 1 juin 2021 : révélant que lorsque que Graham Power s’est saisi de l’affaire il a été à sommé de s’occuper des affaires courantes et de ne pas faire de vague. Evidemment, il sera limogé. Mais revenons à ce livre L’heure des Oiseaux de Maud Simonnot en suivant Lyly et Simon qui comme l’indiquera à la fin de son ouvrage sont des personnages fictifs dont leur histoire est librement inspirée des faits réels et des informations provenant d’articles de presse, de livres, de documentaires sur ce sujet. Pour survivre à la cruauté des responsables de cet orphelinat, Lily puise tout son courage et Dieu sait qu’il lui en faudra, dans le chant des oiseaux et en se liant d’amitié lorsqu’elle s’échappe de l’orphelinat, au risque de sanction les plus terribles, avec un vieil ermite vivant de la nature au fond d’un bois et en donnant un amour inconditionnel au Petit qui sera en fait Simon. Soixante plus tard, une jeune femme se rend sur l’ile pour enquêter sur le passé de son père. « Le jour où je suis arrivée dit-elle sur l’ile, il neigeait. J’avais rêvé d’azur, de voiliers et de soleil couchant. J’ai débarqué en pleine tempête dans un endroit où personne ne m’attendait. » Par facilité elle choisit un vieil hôtel dans un port Sud de Saint-Hélier, à quelques kilomètres du lieu du crime. « Dès le lendemain, j’ai voulu voir l’orphelinat. Une immense bâtisse victorienne en granit, rendue plus lugubre encore par son histoire et le fait que depuis des années elle est abandonnée aux vents et aux dégâts du temps. » Un des orphelins, parmi les témoins les plus important du procès avait souhaité voir démolir cet endroit symbole de son traumatisme. Dans ce sombre bâtiment bordant la forêt à la sortie du village des dizaines d’enfants placés par l’Assistance publique avait subi l’inavouable ; maltraitances physiques, humiliations, privations de nourriture de soin, punitions et sévices sexuels. Tout avait débuté en 2008 lorsqu’on avait dégagé les restes d’un corps enterré dans une cave de l’orphelinat sous une dalle de béton. Un appel téléphonique anonyme ayant précisé au commissariat l’emplacement des ossements. Les policiers ont tenté de dresser la liste des personnes impliquées et celle des victimes. L’une comme l’autre fût difficile à établir : de l’orphelinat fermé en 1986 on n’avait conservé aucun registre des employés ni des enfants. « En outre la police locale qui se divisait entre une police dite officielle et une police honorifique constituée de connétables, centeniers et vingteniers , des citoyens élus depuis le XIVe siècle par les paroissiens pour le maintien de l’ordre, débordée par une si grosse affaire , n’avait rien fait dans les règles. » Les preuves ont été égarées, les analyses et témoignages contredits, les informations confidentielles divulguées, des témoins intimidés et comme je l’ai dit plus haut, le chef de la police dont l’intégrité gênait les notables locaux, limogé. Dans l’ile Britannique l’onde de choc s’éteignit aussi vite qu’elle s’était levée et le baillage de Jersey put retrouver sa légendaire tranquillité, ses banques et son bocage verdoyant. Paragraphe par paragraphe en alternance, nous suivons les démarches conduites par cette jeune femme sur les traces de son père et celle de Lily, une très jeune enfant beaucoup plus mure pour son âge, qui comprendra bien avant tout ce monde les dangers dont elle va devoir faire face et notamment pour protéger le Petit, dans cet enfer que fut cet orphelinat à Jersey. L’on ne peut, ne pas faire référence à l’enquête de la commission CIASE, révélant que 216 000 mineurs ont été victimes de prêtres, de diacres et religieux depuis 1950. Grâce à l’écriture de Maud Simonnot, nous passons si j’ose dire de l’ombre à la lumière. L’ombre : celle obscure de cet orphelinat : la recherche des victimes mais aussi celle des auteurs leur interpellation. Auteurs des faits qui ont su se draper dans leur honorabilité séculaire. La lumière : celle de la poésie de la campagne, des bords de mer, celle de la rencontre avec ce vieil ermite et celle de la musique des chants des oiseaux narrée avec délicatesse par Maud Simonnot. L’heure des Oiseaux de Maud Simonnot, je vous invite à le découvrir pour ne pas oublier les enfants de cet orphelinat. Bien à vous.
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