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Citations de Michel Houellebecq (3696)


L'homme parle comme le chien aboie
Pour exprimer sa colère, ou sa crainte.
Le plaisir est silencieux,
Tout comme l'est l'état de bonheur.
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Non seulement [l'économie] n'était pas une science, mais ce n'était pas un art, ce n'était en définitive à peu près rien du tout.
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La modernité était peut-être une erreur, se dit Jed pour la première fois de sa vie.
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La valeur marchande de la souffrance et de la mort était devenue supérieure à celle du plaisir et du sexe.
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Je n'éprouve qu'un faible sentiment à l'égard de l'espèce humaine.
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Florent-Claude, c’est le prénom que Michel Houelbecq affuble a son personnage central et que lui-même, sous la plume de l’auteur trouve des plus ridicules. Florent-Claude est un raté ou plutôt un dépressif qui courre à sa perte et qui ne tient provisoirement le coup qu’en ingurgitant antidépresseurs sur antidépresseurs. Voilà le résumé du pseudo intérêt du livre.
En fait, un semblant d’intérêt semble naître vers la 200e page alors que le livre n’en comporte que 346. Avant cela on ne nous parle que de sexe et d’un semblant d’amour bien tumultueux. Le fait d’apparenter le héros à Houellebecq lui-même nous fournit le désagréable journal des aventures de sa bite et des chattes qu’elle visite quand ce ne sont pas les deux autres entrées ; la bouche étant la plus répandue. Mais c’est de Camille, l’une de ses conquêtes que Florent tombera amoureux sans pour autant donner un coup de canif dans le contrat qui entrainera leur rapide séparation.
Voilà, nous sommes rendus aux deux tiers du livre et commence la quête des retrouvailles et de la rapide déprime qui s’aggrave. Il la retrouvera mais bien entendu les choses ne sont pas aussi simples pour un mec qui marche au Captorix.
Ah oui, grand moment d’angoisse, lorsqu’un de ses amis agriculteur lui prête, avant de se donner la mort, une arme terriblement mortelle. Un fusil qui qui vous dépouille à plusieurs centaines de mètres.
Je ne détruirai pas ce livre mais ne compter pas sur moi pour vous le conseiller. Lisez la critique de « Lutvic » qui est parlante et cent fois meilleure que la mienne
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... Une petite vietnamienne qui pouvait contracter sa chatte à un point incroyable...
(p. 198)
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Je garde de cette période un souvenir étrange, je ne peux la comparer qu’à ces moments rares, qui ne se produisent que lorsqu’on est extrêmement apaisé et heureux, où l’on hésite à basculer dans le sommeil, se retenant à l’ultime seconde, tout en sachant que le sommeil qui va suivre sera profond, délicieux et réparateur. Je ne crois pas faire erreur en comparant le sommeil à l’amour ; je ne crois pas me tromper en comparant l’amour à une sorte de rêve à deux, avec il est vrai des petits moments de rêve individuel, des petits jeux de conjonctions et de croisements, mais qui permet en tout cas de transformer notre existence terrestre en un moment supportable – qui en est même, à vrai dire, le seul moyen.
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J’ai connu le bonheur, je sais ce que c’est, je peux en parler avec compétence, et je connais aussi sa fin, ce qui s’ensuit habituellement. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé comme disait l’autre, encore le terme de « dépeuplé » est-il bien faible, il sonne encore un peu son XVIIIe siècle à la con, on n’y trouve pas encore cette saine violence du romantisme naissant, la vérité est qu’un seul être vous manque et tout est mort, le monde est mort et l’on est soi-même mort
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De fait, l'auteur d'Un Roman Français n'avait à l'époque que cinquante et un ans, c'était sans doute un des premiers enterrements auxquels il avait l'occasion d'assister dans sa génération; et il devait se dire que c'était loin d'être le dernier; que, de plus en plus, les conversations téléphoniques avec ses amis ne commenceraient plus par la formule: "Tu fais quoi ce soir?", mais plutôt par: "Devine qui est mort...".
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"Je souhaite que les vers dégagent mon squelette", précisait-il, s'autorisant une notation personnelle dans un texte de facture par ailleurs très officielle; "j'ai toujours entretenu d'excellentes relations avec mon squelette, et je me réjouis qu'il puisse se dégager de son carcan de chair".
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 l’homme a toujours été terrorisé par la mort, il n’a jamais pu envisager sans terreur la perspective de sa propre disparition, ni même de son propre déclin.
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David se rendit vite compte que les satanistes les plus avancés ne croyaient nullement à Satan. Ils étaient, tout comme lui, des matérialistes absolus, et renonçaient rapidement à tout le cérémonial un peu kitsch des pentacles, des bougies, des longues robes noires ; ce décorum avait en fait surtout pour objet d’aider les débutants à surmonter leurs inhibitions morales.
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« J’ai peur des autres. Je ne suis pas aimé. » (p. 361)
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« Je ne respecte pas l’homme ; cependant, je l’envie. » (p. 262)
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« Une vache qui en saute une autre… Décidément, ces créatures ne doutent de rien ! » (p. 243)
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« Je me tourne vers toi qui as osé m’aimer / Viens avec moi, partons, je voudrais retrouver / Les traces de la nuit. » (p. 169)
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« Je ne jalouse pas ces pompeux imbéciles / Qui s’extasient devant le terrier d’un lapin / Car la nature est laide, ennuyeuse et hostile ; / Elle n’a aucun message à transmettre aux humains. » (p. 159)
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« La première démarche poétique consiste à remonter à l’origine. À savoir : à la souffrance. » (p. 11)
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Les dépressifs qui souhaitent s'isoler, passer quelques mois dans les bois pour "faire le point avec eux-mêmes", ça ne doit pas manquer ; mais des gens qui acceptent sans sourciller de se couper d'Internet pour un temps indéfini, c'est qu'ils filent un bien mauvais coton.
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