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Citations de Michel Onfray (2309)


Nul ne l'ignore, la devise de la République française est Liberté, Égalité, Fraternité.

La triade a son importance, car la Liberté sans l'Égalité, c'est la licence; l’Égalité sans la Liberté, c'est la tyrannie ; or la Liberté et l'Égalité avec la Fraternité, voilà qui évite les impasses dans lesquelles conduisent la Liberté seule ou l'Êgalité seule. Les États-Unis, par exemple, ont le souci de la Liberté sans l'Égalité et Cuba celui de l'Égalité sans la Liberté. La droite aime la Liberté mais ne se soucie guère de l'Égalité ; la gauche vénère l'Égalité mais se moque bien souvent de la Liberté.

Mais qui parle de la Fraternité ? Qui et quand ? C'est le parent pauvre de la République, or ce devrait être la valeur cardinale autour de laquelle réconcilier les Français des deux bords et d'ailleurs. Si l'on veut, comme c'est mon cas, défendre la liberté comme la droite et l'égalité comme la gauche, alors une politique de la fraternité permet de réunir les deux rives du même fleuve.
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Aucune raison ne vient à bout d'une croyance...
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Quand le réel donne tort aux progressistes, c'est le réél qui a tort, ils changent donc de réel, c'est la raison généalogique de l'idéologie. D'où leur passion pour les idées, les concepts, la rhétorique, la sophistique, la dialectique qui permet de dire que le blanc est noir et noir le blanc si besoin est pour entretenir la fiction de leur idéologie.
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Regarder travailler un jardinier au jour le jour nous en apprend parfois beaucoup plus que de lire d'interminables livres de philosophie. Le livre n'est grand que lorsqu'il apprend à se passer de lui, à lever la tête, à sortir le nez du volume pour regarder le détail du monde qui n'attend que notre souci.
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C'est dans ce beau noir qu'avec une diététique appropriée j'ai jeté le plus de dix kilos de chagrin qui avaient colonisé mon corps. Peut-être que ce ne sera pas suffisant pour éviter quelque réplique qui pourrait être fatale - ou semi-fatale, ce qui serait plus fatal encore, la mort ayant au moins le mérite d'effacer toute déchéance.
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La philosophie est d'abord un art de de penser la vie et de vivre de sa pensée, une vérité pratique pour mener sa barque existentielle.
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Je crois en effet qu'une spiritualité non religieuse est possible et qu'elle permet d'apaiser l'âme et le cœur de celui qui doit faire face au néant avec sa seule raison et son intelligence. La philosophie antique a proposé nombre de directions pour mener une vie philosophique débarrassée des angoisses, des craintes, des peurs, autant de négativités sur lesquelles prospèrent les croyances qui fournissent les matériaux des constructions mythologiques, fabuleuses, mythiques.Ces propositions faisaient l'économie de Dieu, elles ne le niaient pas et le laissaient à la discrétion de chacun, mais elles affirmaient qu'on peut être moral indépendamment de Dieu, voire sans Dieu.
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Le ciel étoilé offre une leçon de sagesse à qui sait le regarder : s'y perdre, c'est se trouver.
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Les fleurs sont des sexes avec des lèvres de velours, des chairs finement pliées, des ventres de fourrures végétales qui contribuent aux langages silencieux de tous les éléments de la nature.
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En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion pour l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme et l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré...
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La biographie d' un philosophe ne se résume pas au seul commentaire de ses oeuvres publiées, mais à la nature de la liaison entre ses écrits et ses comportements. L' ensemble seul se nomme une oeuvre.(p95)
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Il faut aimer ce qui advient."Amor Fati" : "Aime ton destin". Voilà ma formule pour tout chose. C'est d'ailleurs la formule du bonheur... Du moins la conjuration du malheur. C'est la plus haute sagesse.
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La mort de ceux qu'on aime, voilà les seules justifications des larmes.
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Michel Onfray
Je préfère effectivement éviter un certain nombre d’émissions où on perd son âme. Ruquier, Ardisson, d’autres endroits où on est coincé entre un chauffeur routier transsexuel et un gardien de but qui n’a pas écrit ses livres, […] un comédien qui n’a pas écrit ses livres non plus.
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Michel Onfray
Les mangas, ce n’est pas de l’art. D’ailleurs ce n’est même pas de la culture !
(juste après avoir reproché à Eric Zemmour d’avoir déclaré que l’art contemporain n’était pas de l’art, et même pas de la culture)
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Nous disons que l’homme descend du singe, ce qui n’est pas rendre justice exactement à ce qu’affirme (Charles Darwin) : Nous sommes le produit d’une évolution d’un singe primitif, puisqu’il a donné homo sapiens sapiens. Mais ce singe nous le sommes encore et nous le serons toujours, quoi que nos fassions. L’hominisation semble nous éloigner de la nature, mais elle en réalise le plan, comment pourrait-il en être autrement ? Ruse de la raison : nous croyons mette de la distance entre les animaux et nous, et c’est en agissant ainsi que nous montrons que nous sommes des animaux et que nous obéissons, comme eux au tropisme de l’évolution créatrice.
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Michel Onfray
Qui disconviendra aujourd’hui que le portrait du totalitarisme brossé par Orwell fait songer peu ou prou à une peinture de notre époque ? La liberté y est en effet mal portée, la langue est attaquée, la vérité abolie, l’histoire instrumentalisée, la nature effacée, la haine encouragée et l’Empire est en marche.

Ce qui nous est présenté comme un progrès est une marche vers le nihilisme, une avancée vers le néant, un mouvement vers la destruction. Car, de la même manière qu’on peut parler d’un progrès du cancer ou d’une autre maladie qui conduirait inexorablement à la mort, le culte actuellement voué au progrès du simple fait qu’il est progrès par ceux-là même qui, de ce fait, se disent progressistes, ressemble à une génuflexion devant l’abîme avant le moment suivant qui consiste à s’y précipiter – comme les moutons de Panurge dans les flots… Le progrès est devenu un fétiche et le progressisme la religion d’une époque sans sacré, l’espérance d’un temps désespéré, la croyance d’une civilisation sans foi. On peut ne pas souscrire à cette religion nouvelle et lui préférer l’athéisme social tragique qui ne s’agenouille devant aucune transcendance. Ce refus de la foi qui sécurise constitue le libertaire.
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La révolution bolchevique qui devait apporter la liberté, la fin de l'esclavage et de la servitude, la prospérité, le bonheur de l'humanité, le règne de la justice, l'homme nouveau, une société débarrassée de ses contradictions, la fraternité universelle, a apporté exactement le contraire : la tyrannie, la servitude généralisée, la famine, la guerre civile, les camps de concentration, le Goulag, la déportation, les pleins pouvoirs du caprice et de l'arbitraire révolutionnaire, le triomphe de ce qu'il y a de plus primitif en l'homme, une société policière, la haine généralisée.
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Alors que Voltaire invite ses complices épistoliers à lui rendre visite pour goûter « un dindon aux truffes de Ferney tendre comme un pigeonneau et gros comme l’évêque de Genève », du pâté de perdrix, des truites à la crème et du vin fin, Rousseau vante les mérites du laitage, des fruits et des légumes. En matière de mise en scène des repas, il donne dans le champêtre et sacrifie aux joies du pique-nique. L’idéal est d’arranger la dînette « près d’une source vive, sur l’herbe verdoyante et fraîche, sous des touffes d’aulnes et de coudriers (…) on aurait le gazon pour table et pour chaise, les bords de la fontaine serviraient de buffet et le dessert pendrait aux arbres ».
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Comment être un indien dans un monde où il n'y a plus d'indiens ? En faisant table rase des principes enseignés par la morale dominante, par l'époque, par les religieux, les pasteurs, les prêtres, les intellectuels, les philosophes, les penseurs, les journalistes et autres farcisseurs de crâne. (p. 50)
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