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Critiques de Mitsuru Adachi (131)
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Touch, tome 3

Avec deux tomes à installer doucement le décor, l'oiseau déploie ses ailes maintenant.



Adachi découpe ce volume en deux parties distinctes autour du même thème : le baseball et la rivalité entre les deux frères. Des moments jouissifs en perspectives et une dynamique plus positive où bien que l'humour soit au rendez-vous celui-ci se fait un brin plus discret au profit d'autres enjeux.



Il est vraiment plaisant de voir enfin le baseball occuper la place qu'il mérite dans cette série. J'ai ainsi beaucoup aimé la première partie du tome mettant en scène Tatsuya appelé en remplacement dans un match de baseball amateur. Tout est là en germe au cours de ce match : le mauvais rôle qu'on veut lui faire jouer, son manque de confiance en lui malgré ses possibilités, et la conviction que son jeune frère a qu'il a les capacités pour réussir. C'est magique ! La confrontation est alors parfaite.



Puis ce sommet atteint, l'auteur recule pour mieux repartir. Il nous embarque à nouveau dans les petites histoires des héros au collège. On découvre un nouveau personnage qui sera clé dans l'histoire : Harada, le voyou au grand coeur, ami de Tatsuya. On s'amuse de toutes les nouvelles mésaventures qui arrivent au héros à cause de lui mais c'est sympa de lui voir enfin un ami avec qui traîner et puis Harada est un peu comme lui à se traîner une réputation non justifiée. L'auteur s'amuse d'ailleurs à faire des parallèles entre les deux, même sentimentalement parlant.



Adachi revient donc aux sources avec ce tome. Il nous offre une douce comédie romantique pour nous amuser avec quelques moments banals de la vie de tout lycéen japonais. Mais à côté, il commence enfin à rendre plus consistance l'intrigue sportive autour de la passion de Katsuya pour le baseball, sa future intégration à l'équipe de Meisei et le groupe qui va se constituer autour de lui pour tenter d'aller au Koshien, ce tournoi lycéen dont ils rêvent tous. J'ai tellement hâte de le voir plus jouer !
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Touch, tome 1

Lu dans le cadre de l’opération Restez chez vous avec un manga des éditions Glénat.

Je pense être une des rares personnes de ma génération à ne pas connaître l’animé qui est tiré de ce manga – avantage, je n’ai pas eu de mal avec les noms japonais, francisé pour l’animé. En effet, cette série était diffusée sur France 5, et dans le petit village où je vivais (où je vis toujours, d’ailleurs) nous ne captions pas la 5, ni la 6, et il a fallu de longues années pour que cela change. Je découvre donc ce manga, qui parle de sport mais aussi de gémellité.

Distinguer les deux frères n’est pas facile, si ce n’est que des places leur ont été assignés. L’aîné ne réussit pas grand chose, alors que le cadet est le frère, le fils, l’ami, le sportif, le collégien parfait – au point que lui seul reconnaît des qualités à son frère, et un seul défaut, celui de ne pas être persévérant.

Je n’ai pas été charmée, intéressée, le graphisme m’a rappelé celui des premiers animés japonais programmés en France. L’intrigue, qui ne décolle pas vraiment, m’a à moitié intéressée, parce que l’aboutissement de la traditionnelle rivalité entre jumeaux finit trop souvent de la même façon (je n’ai lu que le tome 1, je ne sais donc pas si j’ai raison ou tort).

Il est aussi beaucoup question de sport, d’entrainement, de rigueur, de la nécessité aussi d’obtenir des résultats, de gagner, de faire gagner son équipe. Bref, un sujet qui ne me concerne pas vraiment. Cependant, le confinement aura eu un avantage : me faire découvrir beaucoup de mangas.
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Bôken shônen : rêves d'enfance

Depuis qu'adolescente j'ai découvert l'adaptation télé de son manga Touch, Adachi est l'un de mes mangaka préférés. Sous ses dehors d'auteur un peu fainéant qui publie toujours la même chose, c'est en fait un mangaka génial qui a capturé comme personne l'adolescence et ses émois, sentimentaux ou sportifs. Quel bonheur alors de voir Nobi Nobi le remettre au goût du jour cette année ! 



Adachi, c'est l'un des trois auteurs de manga se vendant le plus au Japon. Voyez un peu l'aura du monsieur ! Il a publié chez nous ses sagas cultes : Touch, H2, Rough, Katsu et d'autres plus confidentielles comme Short Program, Mix, Q&A ou Nijiiri Togarashi. C'est avec la parution simultanée d'un recueil de nouvelles et de la réédition de Katsu qu'il nous revient en 2023 après une longue pause et quel bonheur ! 



Ce mangaka est pour moi un maître de la narration et il nous livre ici la quintessence de tout son talent ici à l'aide de 7 histoires qui pourraient sembler anecdotiques mais qui sont des modèles d'écriture et de découpage. Avec cette narration silencieuse qui m'est si chère où sans un mot, grâce à son découpage, il accentue et transmet ses intentions, il m'a encore ravie au cours de chacune de ses histoires. Histoires, qui, comme toujours reprennent les thèmes qui lui sont chers : la jeunesse et le regret de celle-ci une fois adulte, tandis que nous restons de grands enfants. 



Avec une parfaite maîtrise des histoires courtes, comme il avait su montrer une parfaite maîtrise des sagas fleuves avec Touch ou H2, ses deux chefs d'oeuvre, il nous raconte l'enfance comme il sait la capturer, avec émotion, tendresse et nostalgie, sur fond d'histoires de coeur et de sport, avec de jolis clins d'oeil à ses oeuvres précédentes ou à des titres de la pop culture japonaise comme Doreamon. Ça fleure bon le bon vieux temps que ce soit dans cette narration tranquille qu'il entretient et qui lui est propre, dans le design tellement rétro et limite naïf des personnages, dans le décor tellement années 80 des lieux croisés et même dans cette utilisation récurrente du voyage dans le temps et des flashbacks. Ça fleure bon le passé qu'on a aimé, qu'on regrette et ne veut pas oublier. 



Pourtant ce sont des histoires toutes simples. Il nous parle de rendez-vous manqués, d'arnaqueurs, d'enfant voulant susciter l'admiration de leurs parents, d'amis regrettant un geste passé, de femme que de grands timides maladroits peinent à séduire, d'amis d'enfances, de regrets passés qui nous poursuivent des années après et plus simplement de courage ordinaire. Mais tout fait mouche, tout sonne juste, tout est gentiment désuet et puissamment touchant. C'est là tout l'art du maître et je suis ravie que de nouveaux lecteurs puissent ainsi le découvrir, prendre goût à sa plume et avoir envie de lire le restant de son oeuvre. Je croise juste les doigts qu'ils dépassent son dessin extrêmement simple dans cette rondeur enfantine qui fleure bon les années 70-80 et qui peut sembler désuet. Pour ma part, lire et relire cet auteur me semble indispensable !



Quintessence du style Adachi, de recueil de 7 histoires courtes sur le thème d'une enfance où tout était et est encore possible, me semble une excellente porte d'entrée pour découvrir cet auteur majeur de la bande dessinée japonaise qui est un grand conteur et un puissant narrateur. Si vous êtes nostalgique de votre enfance, si vous avez le coeur tendre, si vous aimez les histoires où la narration graphique compte, Adachi est fait pour vous !
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Touch, tome 20

Que dire si ce n’est que même lors des tomes qui semblent être juste de transition, Adachi est un vrai maître de l’émotion et de la mise en scène qui fait mouche. J’ai encore vécu un grand moment dans ce tome qui annonce l’entrée de Meisei dans le quart final avant le Koshien.



Après une ouverture un peu étrange avec deux chapitres que j’ai eu du mal à comprendre sur Harada, on revient à fond sur l’équipe de Meisei, ses matchs, sa star et son coach. Les indices concernant ce derniers sont de plus en plus mis en avant, tout comme sa haine explosive envers l’ancien club et ses membres. Mais il a beau avoir cette figure d’antagoniste détestable, ça ne prend pas avec moi. Toute la rage et la colère dont il fait preuve envers ses anciens coéquipiers est justifiée et on sent bien que l’exutoire qu’il trouve dans la nouvelle génération n’est pas aussi cruel qu’il voudrait le faire croire. C’est donc assez douloureux de le voir ainsi sur le banc de touche, ne rien faire pour les aider et juste au détour d’une case, bam sortir la petite phrase qui fait mouche, alors qu’on ne s’y attend pas. Quelle tension !



Ce même sentiment, nous le retrouvons avec Tatsuya, notre héros si imprévisible et pourtant pas tellement. L’auteur nous offre un moment magique avec lui où il dit tout haut qui il est vraiment avec ses forces et ses craintes. L’analyse qu’il fait de la situation, de la façon dont les autres le considère, comme une sorte de doublure de son frère, et dont lui se considère, juste le Tatsuya qu’on connaît depuis toujours, est déchirante. J’ai été très touchée comme Minami, on dirait.



Puis vient l’heure des matchs et je dois reconnaître que bien que j’adore ceux-ci, je ne leur trouve pas cette fois tout à fait le même impacte que dans le dessin animé. Celui-ci avait eu le loisir de développer bien plus les phases de jeu et en dehors donc on ressentait encore plus de stress et d’émotion autour de leurs enjeux et surtout des personnages qui gravitent autour. Ici, par exemple, j’ai trouvé que Nishimura, le lanceur de Seinan, n’avait fait figure que de figurant et qu’on n’avait pas bien ressenti son rôle de rival de Tatsuya contrairement à l’animé. Du coup, quand il va le voir après sa défaite, ça tombe un peu à plat, tout comme le parallèle qu’il fait entre leurs amies d’enfance et manager, puisqu’on n’a presque pas vu la sienne… Il manque un petit quelque chose quand on compare les deux oeuvres.



Cependant, je ne peux pas dire que ce n’est pas excellent. L’art de l’auteur de malaxer et mélanger tout ça pour donner une oeuvre aussi riche et émouvante est incroyable. Il a vraiment l’art de la petite phrase qui tombe à pic, de la mise en scène banale mais qui fait mouche, de la chute qui touche ou fait rire. C’est une bouffée d’émotion à chaque fois et quand on prend le recul pour voir l’évolution de Tatsuya, de son jeu, de ses relations aux autres et celle de son équipe, on est soufflé !



A 7 tomes de la fin, quelle grande série encore !
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Touch, tome 15

Tome consacré à l’arrivée du nouveau coach, il a un ton résolument plus sérieux et sombre que les précédents même si bien sûr l’auteur continue à faire de l’humour et à jouer sur les non-dits entourant ses personnages pour les faire grandir.



L’arrivée du coach Eijiro, c’est vraiment quelque chose ! L’auteur nous offre direct un chapitre ultra percutant où il arrive tambours battants et s’impose de manière fort rude. Encore bagarre avec Tatsuya, maltraitance des autres joueurs, entraînements à la dure et Minami qu’il vire, on se demande vraiment sur qui on est tombé. Le tome se partage donc entre les souffrances des joueurs et le mystère qui règne sur cet homme. Une excellente dynamique.



Bien sûr avec Adachi, cela referme un secret lourd de sens qu’on va découvrir peu à peu et que va faire écho avec la situation de Tatsuya. L’auteur met donc face à lui l’image de celui qu’il aurait pu devenir s’il avait fini aigri à cause du succès de son frère. Mais derrière cette carapace très rude pour ne pas dire brutale du coach semble se cache un homme plus sensible comme le montre ce petit chien qui le suit et qu’il protège. Ainsi, cela annonce de rudes moments mais de beaux progrès de l’équipe qui va arrêter de jouer les dilettantes, ce qui lui reprochait le regard expert de la soeur de Nitta.



Moins porté par l’humour, moins léger et moins émotionnel que les précédents, ce tome annonce pourtant un tournant majeur dans la série avec l’arrivée du coach Eijiro sorte de fantôme du futur (cf Un chant de Noël de Dickens) de Tatsuya, qui va beaucoup lui apporter en tant qu’homme et joueur. J’ai hâte de suivre leurs relations houleuses et les progrès accomplis.
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Touch, tome 9

La nouvelle vie de nos deux héros marqués par la tragédie sur poursuit sur le ton doux et tendre d'une comédie sportive pour adolescent.



Il est frappant de voir comme Adachi semble nous avoir fait passer à autre chose. Le triangle amoureux qui était à la base de tout dans les premiers tomes semble totalement oublié et l'amour aussi, on n'en entend plus parler. Les héros préfèrent se consacrer au sport qu'ils ont choisi tel un dérivatif pour faire croire qu'ils ont plus important à penser, mais cela ne dupe personne.



Néanmoins, on aime voir Tatsuya faire vraiment de son mieux pour progresser encore et encore, lui qui part de rien. On aime le voir s'entraîner en douce, avoir des fulgurances lors des matchs, commencer à tisser quelque chose avec Kotaro, son receveur. C'est touchant et en même temps, l'auteur le garde fidèle à lui-même tel qu'il a toujours été, cabotin et farceur, un peu looser sur les bords mais avec un grand coeur.



Pour Minami, c'est la GRS où elle montre un talent inattendu. Nous sommes donc partager entre le plaisir de voir la jeune femme s'épanouir dans un rôle autre que celui de femme supportant son homme, et le fait de la voir un peu abandonner le club de baseball qu'elle soutenait tant avant. Elle a en plus une relation assez particulière avec Tatchan. Je ne sais pas si j'aime ou déteste la façon dont elle le pousse sans tenir compte de ce qu'il veut vraiment ou de ce qu'il peut. Quant à Tatsuya, il est lui aussi bien embêté, partagé entre le plaisir de la voir réussir et l'envie de la garder pour lui. Adachi nous offre vraiment une relation complexe entre les deux.



Le lecteur, lui, prend plaisir à alterner scènes au lycée avec baseball, GRS et nouveaux "amis" dont un jeune fan de Tatchan assez perturbant, avec les scènes de leur vie quotidienne à deux chez eux où là leurs sentiments enfouis repointent le bout de leur nez sous le regard attendris de leurs parents. Une ambiance douce et chaleureuse qui me fait chaud au coeur.



Touch est donc aussi bien une comédie romantique séduisante et amusante, qu'un titre sportif où on se plaît à assister à la naissance de star de leur sport respectif. Passionnant et émouvant !
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Q and A, tome 1

Un lycéen revient dans sa ville natale après 6 ans d’absence avec ses parents. Il faut dire qu’ils sont partis après un terrible drame familial à savoir la perte d’un enfant suite à un accident. Ainsi, notre jeune héros va croiser la route du fantôme de son frère qui a gardé le même âge qu’au moment de sa mort. Comme il y avait 6 ans de différence, cela tombe bien.



Je ne veux pas être méchant mais c’est du déjà vu ainsi que de l’exploitation d’un événement dramatique dans un cadre plutôt léger. Cela ne le fait pas car les personnages n’ont aucune profondeur.



Certes, on pourra sans doute se familiariser avec les deux personnages principaux Q and A mais cela ne produit pas l’effet escompté avec toute la bonne volonté du monde. On n’échappera pas à toutes les niaiseries du genre comme si c’était une marque de fabrique.



J’ai trouvé également que le graphisme n’était pas assez détaillé avec un trait lourd qui rend l’ensemble un peu vieilli. On recroise d’ailleurs les mêmes têtes pour la plupart des personnages d’où une certaine confusion possible. Si on ajoute une édition de papier de mauvaise qualité, on obtient un piètre résultat au niveau de la forme.



Il faut savoir pour la petite histoire qu’on a essayé d’introduire absolument ce mangaka en France mais il n’a pas eu de succès. Du coup, on a insisté avec ce titre. Pour moi, il faut arrêter les frais.
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Mix, tome 17

Je me questionnais un peu dans le tome précédent sur le but de l'auteur de reprendre autant son précédent univers et de faire autant appel au passé, la réponse est ici avec une superbe mise en abyme qui permet à sa nouvelle équipe de se transcender.



J'ai été ravie de voir dans ce tome, un Adachi encore hyper à l'aise dans sa narration qui a pourtant l'air terriblement simpliste. Mais ce magicien de la vie lycéenne et surtout du sport lycéen transcende tout cela pour nous offrir de superbes moments.



En utilisant depuis plusieurs tomes la légende de Meisei, il fait monter une espèce de tension, nous faisant craindre le pire pour eux : accident, défaite, que sais-je. Mais en fait il s'en sert plutôt comme levier pour susciter l'émotion et faire naître une nouvelle génération qui va écrire sa propre légende en se défiant de celle de ses aînés. C'est très bien écrit, très bien mené.



Pour cela, il crée dans un tome un mélange parfaitement équilibré entre moments de tension, moments sportifs et émotion du quotidien. Il développement notamment une trame toute mignonne autour de la famille, que ce soit de l'attachement d'Otomi envers Toma (qui est peut-être plus que familial au passage vu les allusions, mais c'est fait de manière si drôle et adorable), ou celui de Ryo et son grand frère, où on retrouve des questionnements intéressants sur les familles recomposées et les liens qui s'y font. C'est émouvant, et c'est sans parler du volet adulte où l'auteur évoque avec subtilité la douleur de la perte de l'être aimé et le bonheur de retrouver quelqu'un pour sortir la tête de l'eau et revivre. Il est doué le bougre pour évoquer des sujets durs comme ça l'air de rien, avec un tendre humour et pourtant beaucoup d'émotion.



Il en va de même sur le terrain car nous sommes après tout dans une série sur le baseball ! Meisei enchaîne les matchs contre les équipes qui racontent quelque chose sur leur passé, Eishin en tête. Il est beau alors de voir les joueurs actuels se défaire de ce passé pour écrire leur propre histoire et nos deux frères avec leurs coéquipiers le font très bien grâce à leur amour de ce sport et la confiance qu'ils ont su gagner. Ça nous laisse alors le temps d'admirer la mise en scène sur et hors du terrain de l'auteur, cet échange de coups sûrs et d'apprentissage, ce mélange de nouveauté et de clins d'oeil à autrefois, notamment encore grâce au nom des équipes comme Seinan et Kenjo (ex Sumi) ou au nom des personnages comme Nishimura et Harada. Fan de Touch, je me régale de ces références encore une fois, surtout qu'elles semblent désormais avoir un but, ce que je cherchais un peu avant.



Côté édition, si je salue depuis deux tomes la présence de la page couleur d'ouverture absente autrefois (était-elle dans l'édition japonaise ?), je regrette toujours cette traduction remplie de coquilles et autres maladresses. Symptôme de cela, une page repris sur le rabat de la jaquette a une traduction différente de la page qu'on retrouve telle quelle dans le volume... Oups. Ça gâche un peu le plaisir.



Amateur de sport et de tranche de vie lycéenne, Mix est vraiment un titre qu'il fait bon lire où on apprécie de suivre ces personnages attachants qu'on voit peu à peu écrire leur propre histoire, une histoire différente de celle de leurs aînés dont on leur rabâche les oreilles. C'est beau, c'est tendre, c'est amusant. C'est du Adachi !
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Bôken shônen : rêves d'enfance

Sept histoires courtes pour mettre en scène les souvenirs de l’enfant que nous avons été, les rêves et les espoirs qui nous habitaient alors. Sept histoires courtes mais riches, dans lesquelles on se saisit très vite de l’histoire personnelle des enfants qu’elles mettent en scène et des adultes qu’ils sont surtout devenus. Sept histoires simples qui parlent de la maladresse, du désir d’admiration, des regrets, d’amitié, … C’est touchant et un peu nostalgique. J’avais parfois envie de découvrir un peu plus les personnages et leur passé mais j’ai trouvé les sept histoires très belles à lire. J’ai une préférence pour certaines histoires : celle qui parle de “seconde chance”( la première), celle autour d’une malédiction et celle qui met en scène un étonnant kidnapping.
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Touch, tome 17

Après un focus sur le nouveau coach de l’équipe, l’auteur revient à ses amours, les relations entre les personnages et c’est une leçon magistrale qu’il nous offre.



Le tome s’ouvre sur un duel au sommet entre l’ancienne et la nouvelle manager de l’équipe. L’occasion de découvrir un peu plus la soeur de Nitta afin qu’elle ne soit pas juste la petite peste qu’on voit depuis les débuts, ni seulement la rivale amoureuse de Minami pour le coeur de Tatchan. C’est touchant de la voir tenter de tout donner pour ce club et le parallèle fait avec Minami, à qui tout sembler réussir facilement, est judicieux. Ça permet de faire le lien avec la suite du tome qui est consacrée, une nouvelle fois, à la relation Minami-Tatsuya.



J’ai à nouveau beaucoup aimé le développement des sentiments complexes de nos héros passés au crible du regard d’Harada. Vraiment heureusement que celui-ci est là. Il pointe à Tatchan les failles de sa relation avec Minami, le fait qu’à la fois à se comporter comme un gamin il l’empêche de déployer ses ailes, et que celle-ci est tellement attachée à lui que ce n’est qu’en sa présence qu’elle peut tout donner. Il plaide donc pour un équilibre difficile à trouver, celui qui mène à la vraie indépendance dans un couple : le fait de savoir se débrouiller seul mais aussi d’être là pour encourager celui/celle qu’on aime pour qu’il/elle se dépasse. J’ai adoré ! La mise en scène est en plus une nouvelle fois hyper percutante avec des chutes justes tendres et hilarantes à la fois, montrant la grande tendresse et le grand humour de l’auteur.



Mais ce tome n’est pas que ça, c’est aussi un amoncellement de petits détails qui préparent la suite. Il y a par exemple l’arrivée sur le devant de la scène, de manière assez discrète, un nouveau personnage près de Yuka, un jeune homme effacé mais très sérieux et opiniâtre qui m’a beaucoup plu. Et il y a surtout ces indices que l’auteur expose de plus en plus sur le coach et un trouble dont il souffre. Ils sont dépeint la plupart du temps de manière muette, Adachi les glissant à l’intérieur de sa narration l’air de rien, mais leur répétitivité doit interpeler le lecteur et le faire se questionner.



En tout cas, nos héros de l’équipe de baseball poursuivent leur rude entraînement. S’étant fait à la rudesse de leur coach, c’est leur appétit qui était en danger cette fois. Après un affrontement au sommet, très drôle et bon enfant mais fort symbolique, entre les deux managers, ils en ressortiront rassasié et en bonne voie pour la suite, tout comme leur lanceur vedette assimile de plus en plus de choses sur les relations de couple grâce aux conseils de son bon ami Harada. Quelle douce comédie sportive et romantique.
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Touch, tome 12

Cet auteur est un génie ! Après un tome archi intense plein de baseball, il repasse avec une facilité folle dans de la comédie romantique adolescente pure avec un humour plein de bonhommie qui donne un grand sourire, mais sans oublier pour autant une petite dose de stress avec un nouveau rival, plus près du héros qu’il ne le croyait !



Je me suis à nouveau régalée avec ce douzième tome. C’était tellement agréable de retrouver le récit de si belle mais compliquée relation entre Tatchan et Minami. J’ai adoré le chapitre d’ouverture où le héros se livre sur ce qu’il a sur le coeur avec tellement d’honnêteté, allant jusqu’à admettre qu’il ne sait pas trop comment nommer leur relation. Terriblement émouvant.



Puis la comédie prend le pas dans le restant du tome. On alterne entre petite pique pour se pousser à avancer, jolie valse amoureuse avec un tantinet de jalousie quand des rivaux et surtout UN rival se pointe près de Minami. Alors il ne veut peut-être pas reconnaître ses sentiments mais ils sont bels et bien là, et c’est mignon tout plein de le voir réagir ainsi. Il va juste falloir voir jusqu’à quel point Minami va être capable de l’attendre, mais après leur trauma originel dû à la mort de Katsuya, on peut comprendre.



Reste qu’Adachi dépeint comme personne la vie des lycéens japonais entre temps passé à la maison, ici avec de drôles de parents irresponsables, temps passé au lycée, où les corvées sont présentes et mêmes les reportages pour les magazines – quelles stars ! – et le temps passé dans les clubs sportifs. Cela m’a enchantée de voir le changement qui s’opère chez le second lanceur de l’équipe qui va tenter de venir titiller Tatsuya pour lui prendre sa place de leader même si celui-ci n’en a que faire car il se bat contre bien plus fort au fond de lui : son frère disparu.



L’émotion est d’ailleurs palpable partout, que ce soit dans la nouvelle relation qu’il entretient avec Kotaro car ce dernier est conscient de ses efforts, ou dans cet entraînement qu’il s’impose et qui est le même que celui que suivait Katsuya. Quant à son nouveau rival : Nitta, qu’on voit de plus en plus, lui aussi a été attiré par son côté « frère de… » avant de réaliser qu’il était différent.



Adachi avec brio une nouvelle fois nous fait repartir dans les délices de la vie lycéenne fait de compétition et de rivalité sur tous les plans, sportifs et amoureux. C’est tendre, c’est drôle, c’est mignon et c’est passionnant. J’adore l’ambiance de cette série !
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Touch, tome 10

Baseball, baseball, baseball à fond ! L'auteur passe la seconde pour faire basculer son shonen en récit sportif mais sans en oublier pour autant son très beau développement des personnages.



Ainsi on se retrouve avec un tome définitivement sous le signe du sport. Pour cela, petit bond en avant avec des héros qui avancent d'une année au lycée. Minami continue à être populaire grâce à ces belles performances en GRS. Tatsuya est définitivement le lanceur star de son club alors que c'est encore un débutant. Un face à face intéressant.



On aime voir le héros plongé dans le grand bain, ce qui l'oblige à se remuer. On rit cependant de son caractère cloonesque et gaffeur qu'il conserve, faisant des farces et voyant le sort s'acharner contre lui parfois. Mais quand il est sérieux, c'est beau de le voir se mettre vraiment à jouer et c'est touchant de voir ses talents inexploités commencer à poindre aux yeux de tous.



Pour souligner cette évolution de Tatsuya, l'auteur lui met enfin en face des rivaux d'une toute nouvelle carrure par rapport à précédemment. En effet, les grands clubs arrivent avec leurs stars : Nitta et Nishimura, que l'on suivra pendant toute la série. Il est amusant de voir la manière cocasse dont l'auteur les introduits, l'un perdant un chifumi contre Tatsuya, l'autre craquant pour une Minami qui ne le calcule pas. Cela en dira long sur la suite mais surtout ce seront de bons éléments pour motiver un héros qui a besoin de cela pour se bouger et ne pas stagner.



On aime ainsi voir Tatsuya tour à tour obéir au coach et se contenir ou tout donner sur le monticule. On aime voir les stratégies de son équipe et assister à des bouts de matchs. On aime voir ses rivaux arriver et voir des joueurs plus forts au lancer et à la batte. Cela promet de beaux matchs avec plus de tension et d'enjeux.



Ce virage parfaitement négocié par l'auteur permet à la série de gagner en consistance, gardant son intérêt pour le couple/non-couple des héros qui se tourne autour, mais ajoutant plus d'enjeux sportifs pour l'accompagner. On aime ça !
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Touch, tome 8

Le tome d'après, un virage qu'Adachi maîtrise parfaitement avec beaucoup d'émotion et de justesse sans en faire trop, en gardant le tendre humour et la gentille légèreté de la série mais avec une pointe de tristesse poignante.



Nous suivons donc le rétablissement ou plutôt la vie qui continue pour Minami et Tatsuya après le drame de la perte de Katsuya. On aurait pu d'attendre à beaucoup de pathos mais ce n'est pas la marque de fabrique de l'auteur, ainsi à la place nous voyons comment chacun d'eux fait face à gardant tout en lui.



Tatsuya tente de reprendre en quelque sorte le flambeau en faisant rêver sa douce voisine mais il ne se transforme pas pour autant. Il reste lui-même ce gentil cabotin qui aime faire des farces, mais on sent bien combien c'est lourd pour lui derrière ses pitreries. Il prend sur lui pour donner le change et aider les autres. Minami fait de même en se montrant forte et sérieuse, aidant toujours les autres, mais la mélancolie et la tristesse ne sont jamais bien loin.



Cependant, ça fait plaisir de voir combien le sport vient au coeur de l'histoire, que ce soit avec Minami se tournant peu à peu vers la GRS, étant désormais libérée du poids qu'était tout de même Katsuya, ou Tatchan qui se donne plus dans la boxe, le sport qu'il a choisi. Mais on s'amuse du renversement de situation attendu avec un héros qui va rejoindre le club de son frère pour prendre la relève. C'est évident, c'est classique et pourtant ici cela prend un sens que ça n'a pas ailleurs. Pourquoi ? Parce que depuis le début il se réfrénait et qu'enfin il ose se montre. Parce que aussi ce n'est pas un long fleuve tranquille et que malgré ses capacités, il va avoir besoin d'un sérieux entraînement.



En tout cas, cela relance l'histoire pour notre plus grand bonheur et on voit combien il est important pour Adachi de travailler ses personnages, leur caractères, leurs failles et leurs aspirations, mais aussi les relations qui se nouent entre eux. On apprécie ainsi l'ami boxeur de Tatchan (Harada) qui est toujours là pour l'encourager. On sourit de la ténacité du capitaine de l'équipe de baseball (Kuroki) qui fait tout pour le recruter. On est émue par la tristesse de Kotaro, le receveur et ami de Katsuya que Tatchan essaie de distraire de sa tristesse en l'embêtant. Tout ça commence à créer une jolie atmosphère qu'il me tarde de voir fructifier.



Après un tome clé, l'auteur rebondit avec majesté dans un tome qui peut sembler banal dans sa construction et ses aspirations mais en dit long sur ce que l'auteur cherche à nous transmettre comme valeurs et émotions. Moi, je suis touchée, la balle a atteint mon coeur.
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Touch, tome 6

Quel travail magnifique sur les personnages encore une fois. Adachi nous gâte vraiment et en ajoutant une bonne dose de baseball cela devient encore plus passionnant !



J'avais vraiment beaucoup aimé la double thématique de ce tome, avec d'un côté le triangle amoureux des jumeaux avec Minami et de l'autre le rêve d'aller au Koshien que Kazuya est en passe de réaliser.



Du côté de la romance, la narration toute en sous-texte de l'auteur est géniale ! On se régale de tous ces non-dits et aveux à demi-mots. Cela progresse avec une Minami plus offensive et un Tatchan qui entend ce qu'elle dit même s'il se refuse encore à bouger. Quel superbe personnage d'ailleurs imaginé par Adachi, un garçon qui aime tellement son petit frère qu'il est prêt à tout pour lui. Heureusement cette abnégation est sue et comprise par son entourage, ce que l'auteur nous montre avec humour et tendresse.



Du côté du baseball, nous avons enfin droit à un extrait de match bien plus long que précédemment avec de vraies phases de jeu où le résultat est critique pour l'équipe de Meisei. Adorant ce match, j'adore la manière drôle et dynamique dont l'auteur découpe ce match y insérant les enjeux fraternels et sentimentaux qu'on connaît, cela rythme et séquence tout le match de manière pertinente et originale. En plus, le jeu est vraiment bien rendu grâce à un dessin montrant bien l'impact des points et la stratégie des lanceurs et des équipes. Certes, un petit glossaire final ou un guide sur les règles du baseball n'aurait pas été de trop mais on prend déjà beaucoup de plaisir à suivre cela.



Avec un bel équilibre entre romance et sport, Adachi écrit une oeuvre qui a fait date et ce n'est pas pour rien. C'est fou de voir l'écriture incroyable qu'il a des personnages, la mise en scène drôle, rythmée et impactante qu'il sait créer et tous les jalons pour la suite qu'il pose déjà. Je suis et reste fan.
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Rough, tome 1

J’ai lu Rough. Personnellement, je ne vais pas crier au chef d’œuvre. Il est vrai que l’auteur est un mangaka bien célèbre et adulé dans son pays pour ses comédies romantiques ancrées dans un environnement sportif. Le style m’a paru épuré et assez sobre. Les relations que nouent les personnages sont également marquées par une certaine forme de sobriété.



Rough est sorti en France dans les années 2005-2006 alors qu’au Japon, il était déjà paru entre 1987 et 1989. Une lecture en 2015 : cela m’a paru d’un vieillot du genre qui ne passe pas l’épreuve du temps. Mais bon, si la mode est de se replacer dans le contexte de l’époque, oui 3 étoiles au lieu de 2. Je suis gentil, hein ?



A noter que c'est l'un des rares titres de l'auteur à ne pas avoir connu d'adaptation en dessin animé. Le thème sera celui d’un Roméo et Juliette à la sauce nippone, ce qui peut créer une indigestion. Je préviens juste. Manifestement, on ne trouve pas la grâce et l’élégance.



Ce shonen ayant pour thème la natation se laisse tout de même bien lire. C’est agrémenté d’un humour un peu particulier. On s’y fait. On appréciera surtout l’évolution des deux personnages centraux que tout semblait opposer au départ. Une série qui se bonifie au fil des tomes. Ce n’est pas d’emblée la joie.



A déconseiller à ceux qui veulent commencer par ce titre pour découvrir les mangas. J’ai bien peur que cela les décourage pour la suite.
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Mix, tome 10

Suite et fin du match épique de Meisei pour la demi-finale. Heureusement que j'aime le baseball et les petites phrases parce que sinon je me serais ennuyée comme un rat mort. Adachi signe un tome assez plat avec un match interminable. Lui-même avoue qu'il se répète, c'est dire ! Après moi, comme j'aime bien ce sport, ça passe mais ce n'est pas l'euphorie non plus. Heureusement, on a droit à quelques phrases humoristiques du mangaka et pas mal de dérision de sa part. On sent vraiment le manque d'inspiration. C'est dommage parce qu'on sent régulièrement qu'il y a de quoi faire avec ses personnages comme lorsqu'on parle de l'évolution de Tôma au fil du match ou de la façon dont Sô gère la stratégie. Je ne sais pas où Adachi veut nous conduire, mais ce serait bien qu'il se réveille.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Q and A, tome 1

Après 6 ans d'absence, la famille d'Atsushi (surnommé "A"dans son enfance) revient vivre dans leur ancienne maison. Ce retour va provoquer l'apparition du fantôme du fils ainé, Hisashi (surnommé "Q" dans son enfance) décédé accidentellement 6 ans plus tôt. Et il n'a pas vieilli. Il est donc sous sa forme et sa mentalité d'écolier, ce qui ne va pas manquer d'apporter son lot de problèmes à Atsushi qui semble être le seul (pour le moment) à pouvoir le voir et interagir avec lui … Thèmes : amour, humour, mort, fantastique, sport.

Ce qui m’a plu : on le lit avec plaisir avec toujours le sourire au coin des lèvres tant la relation entre un grand frère resté écolier et un petit frère devenu lycéen sont facteurs de quiproquo

Ce qui m’a moins plus : des paratextes un peu maladroits (“voir chapitre 1), la confusion qu’entraîne la pensée de l’auteur du manga dans la bouche de ses personnages.

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Q and A, tome 1

A l'entrée au lycée, A revient dans sa ville après six ans d'absence. Il retrouve son ancienne maison et le fantôme de son frère, resté écolier pour toujours.



Il fait la rencontre de Yuho, une jeune fille dynamique avec qui il était à l'école et de Jinno, un ancien camarade de son frère Q, qui va essayer de se venger...



Entre romance et tristesse, un manga d'un jeune adolescent qui doit trouver sa place alors même qu'il est hanté par son frère qui lui ne grandira jamais.



Un scénario intéressant et une lecture agréable. A poursuivre.
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Bôken shônen : rêves d'enfance

Lire ce recueil d’histoires courtes de Mitsuru Adachi, c’est comme revenir en enfance, il souffle un vent de nostalgie plus que bienvenue !



Pour tout vous dire, j’adore ce mangaka, et ce, de longue date ! Peut-être depuis le jour où j’ai vu le dessin animé « Une vie nouvelle » (Hiatari Ryōkō! En VO) sur La Cinq. J’ai toujours aimé le style de ce mangaka et son incroyable talent de narration qui peut vous raconter une histoire par de simples scènes sans aucun dialogue ! Il est fort, très fort. Après, on aime son style de dessin, ou pas, avec des personnages qui se ressemblent toutes et tous, et leurs oreilles en forme d’amphore. Dans mon cas, j’adore ! Vraiment.



Ce mangaka a un talent de dingue, soyons clairs !



Bref. Et pour ce qui est de ce recueil ? Eh bien, il parle autant aux adultes que nous sommes qu’aux enfants que nous étions. C’est toujours très poétique et onirique à souhait ! Le point fort de ces petites histoires réside bien évidemment dans la chute, le dénouement. J’ai adoré celui du premier chapitre… Non, en fait, je les ai tous aimés, et ce, pour des raisons différentes.



Dans le premier, c’est une histoire de seconde chance. Notre héros revient chez lui, dépité, parce qu’il croit avoir ruiné la vie de la fille qu’il aime… et la sienne par extension. Et il y a cette petite histoire sur un jeune salarié à l’allure imposante, mais qui semble être un vrai nounours… Derrière cette nonchalante attitude se cache un homme qui sait ce qu’il veut ! Une autre qui m’a marquée est celle de ce père qui désespère de voir son fils nul au baseball, ou encore cette petite fille enlevée pour obtenir une rançon par deux bandits pas si bandits que ça… Oui, vous l’aurez compris, il n’y a pas une nouvelle que je n’ai pas aimé !



Un chef-d’œuvre !



Le graphisme « made in » Adachi est reconnaissable entre mille et j’aime tellement ! J’ai toujours trouvé ça frais, et reposant. Ce recueil ne déroge pas à la règle. C’est simplement parfait. Ça frappe en plein dans le mille à chaque fois et même s’il y a certains récits qui m’ont moins emballé que d’autres, l’ensemble est parfait et se tient.



Bôken Shônen, Rêves d’enfance est un recueil qui donne envie de redécouvrir ou de découvrir (si vous ne connaissez pas) le travail de ce très grand mangaka ! Le style, la narration, les points de chute… je me suis régalée et j’en redemande ! Vive Mitsuru Adachi !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Bôken shônen : rêves d'enfance

📚Bôken signifie "aventure" alors que Shônen se traduit par "petit garçon".

Avec ce recueil de petites histoires, Mitsuru Adachi raconte les aventures de jeunes adultes qui redécouvrent leurs souvenirs de petits garçons





🖊Bôken Shônen est une chouette porte d'entrée vers l'univers de Mitsuru Adachi.

Tendre, drôle et attachant, on y découvre une écriture qui laisse la place au silence ou aux "non dits" pour exprimer des émotions.

Si les récits ne sont pas tous du même niveau ( Home run sous un ciel bleu, le message, le héros et carnet de croquis faisant partie des meilleurs ), la plupart ont cette touche si caractéristique du mangaka qui saura attendrir même le plus dur des coeurs de pierre.





🧔chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/boken-s..
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