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Critiques de Nadia Coste (567)
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Ascenseur pour le futur

Plus qu’un roman fantastique, somme toute assez basique (un aller-retour dans le temps via un ascenseur un peu spécial), c’est davantage la dimension humaine qui est intéressante dans ce roman. La complicité qui nait entre les différents protagonistes (le père et le fils à différents âges) est développée de manière intéressante.

Tout comme le message qui en ressort : prendre sa vie en main avec courage (par exemple pour Brett faire face à des persécuteurs), ne pas avoir peur de l’avenir et oser affronter les épreuves.

Enfin, les moments de surprise liés aux différences entre les époques (technologies, nourriture…) sont amusants.

Un roman optimiste et chaleureux.

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Ascenseur pour le futur

Qui n'a pas rêvé de voyager dans le futur.

Dans ce livre, pas de failles temporelles mais un ascenseur avec des boutons pour rejoindre certaines années.

Un chouette roman sur le voyage dans le futur et la découverte de ce que l'on va devenir.



Parfois un peu compliqué de s'y retrouver entre les personnages de 1991 et de 2015 qui sont les mêmes...
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Fedeylins, tome 1 : Les rives du Monde

J'ai offert ce livre il y a quelques années à la petite sœur pour Noël. Les avis sur internet étaient vraiment positifs, alors bien que ce ne soit pas son genre de lecture habituel, je lui avais pris en me disant, qu'au pire ça devrait me plaire ! Et, effectivement, elle n'a pas trop aimé et j'ai adoré (comme quoi, les cadeaux intéressés ont parfois du bon !).





L'histoire de ce livre m'a vraiment charmée. J'ai beaucoup apprécié découvrir l'univers des Fedeylins avec Cahyl : bien qu'ils soient pas très différents de nous, leur société l'est beaucoup de la notre et j'ai vraiment eu beaucoup de plaisir à découvrir comment ils fonctionnaient et particulièrement les castes. Je crois que c'est ce qui a particulièrement agacé les déçus de ce livre : dans Les rives du monde, l'on apprend à connaître les Fedeylins plutôt que l'on ne vit de grandes aventures.





L'autre chose qui m'a beaucoup plu, ce sont les liens qui unissent les différents personnages. La maman de Cahyl m'a beaucoup touchée dans sa façon d'aimer ses enfants. Melyna et Andara, les deux grandes sœurs de Cahyl m'ont beaucoup plu : j'ai beaucoup aimé la façon dont elles protégeaient leur petit frère.

L'amitié entre Cahyl et Glark m'a beaucoup plu : j'ai aimé le fait que Cahyl soit le seul à comprendre et a savoir certaines choses à travers Glark. Et puis c'est une jolie façon de rappeler qu'il faut connaître quelqu'un avant de se permettre de le juger.

Dayan, Ercham et Leütbald, les trois petits frères de Cahyl m'ont moins touchée. Ils sont beaucoup plus exclusifs et leur jalousie envers leur grand frère ne les montre pas non plus sous leur meilleur jour.





J'ai trouvé l'écriture de Nadia Coste très agréable : elle est très tendre ce qui va parfaitement avec son histoire douce, poétique et féerique. Elle a un style vraiment très chaleureux ! Il me tarde de découvrir le second tome qui m'attend dans ma PAL !

Fedeylins est un univers à découvrir :)
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Fedeylins, tome 1 : Les rives du Monde

Le Dor est le soleil, La Nooma est la lune.



Un fedeylins est une petite créature qui ressemble à un elfe, toute petite avec des ailes, et qui vit près des mares. De sa conception, sa naissance à sa maturité, il doit passer par trois étapes : Larveylin, Mydeylin et Fedeylin.



Sur un nénuphar, trois mille bulles ont été fécondées. Parmi elles, un larveylin lové dans cette source de chaleur et de douceur, attend depuis cinq ans. Il est empreint de sérénité, de confiance et d’espérance. Il perçoit les sons et la lumière. Tout au long de sa formation, il est attentif aux paroles des cinq Pères Fondateurs ; Litham, Reyvil, Tootlieth, Grahnius et Veralonh. L’apprentissage commence par la théorie, jusqu’à l’éclosion. Un mot revient durant l’instruction : Acceptation.



« Accepter la vie. La mort. Accepter la douleur.

Accepter le destin. La marque.

Etre fedeylin, c’est accepter. »



Lorsque l’épanouissement arrive, le larveylin entend son nom murmuré. N’étant toujours pas ailé, il choit dans l’eau et doit rapidement regagner la rive pour ne pas être mangé par des poissons ou des gorderives. Ces derniers sont des ennemis très dangereux. Une armistice a été négociée depuis trois cents ans et la paix, toute précaire et tangible, est maintenue grâce à l’indifférence et le respect des territoires ; un rivage de la mare pour les uns, un rivage opposé pour les autres.



» Cahyl ! C’était mon nom. Je l’entendais pour la première fois. Et la voix appartenait à ma mère. »



Pour notre petit larveylin, la rupture de la membrane de la bulle, ne se fait pas aussi facilement. Son nom est donné avec beaucoup d’amour, Cahyl. Au fond de l’eau, menacé de noyade, il est secouru par un étrange être qui, juste avant de le rejeter sur la berge, se présente… Il est Glark du peuple des Gorderines, un crapaud-grenouille, un gluant.

Sauvé, Cahyl se retrouve dans les bras de sa mère Delyndha et rencontre ses soeurs Melyna et Andara. Une autre étape se prépare, c’est celle de « La cérémonie de l’éveil ».

De façon solennelle, chaque larveylin doit comparaître face aux Pères Fondateurs pour recevoir une sorte d’adoubement. Les fedeylins ont cinq castes qui régentent leur univers : Les récolteurs, les transmetteurs, les prieurs, les bâtisseurs et les créateurs. Cette reconnaissance se fait par une marque derrière l’oreille.

Après avoir apposé les mains sur sa tête, c’est Veralonh qui instruit Cahyl de sa destinée. Il sera un futur transmetteur, pour la joie de tous. Mais le lendemain, Cahyl s’aperçoit qu’aucune empreinte tavelée n’est cachée sous sa chevelure. Ne pas avoir de trace, ne pas appartenir à un clan, ne pas avoir un destin tracé, la chose est anormale et Cahyl est désespéré. Heureusement, sa mère est là pour le consoler. Si les Pères cautionnent cet état, Cahyl ne doit pas s’inquiéter. L’intégration se fera et la famille gardera ce secret. Néanmoins, Cahyl se sent étranger à son peuple.



Enfant solitaire et précoce, Cahyl se lie d’amitié avec d’autres larveylins et revoit Glark en cachette. La camaraderie et l’affection entre les deux est très forte, voire fraternelle. Ensemble, ils s’aventurent dans des lieux interdits, jouent au daüm-daüm… « Tous les soirs, nous échangions nos points de vue, nos tracas quotidiens et nos connaissances sur nos sociétés respectives… ». Cahyl lui apprend « quelques bases de lecture et de calcul » et Glark lui enseignera le combat ; « Tu dois grandir d’abord. Veux pas te faire de mal ».

La journée, le temps se passe entre les cours intérieurs et extérieurs, le calcul, les lettres et la méditation dans la gabda mar. Toutefois, le sentiment de différence l’incite très souvent à s’isoler et c’est plus tard qu’il remarquera son don. Cahyl n’est décidément pas comme les autres. Des mots, des ressentis, des émotions le traversent. Relié aux pensées des fedeylins et des autres créatures, plus qu’une empathie, il est un écho-sensitif. Sensation de bonheur, de peine, de peur, de résignation, de colère, de surprise, de joie, de douleur, de chaleur, d’amertume, d’espoir… Cahyl subit et vit, jusqu’au jour où il deviendra un fedeylin.



Mon avis… Ce livre est un très beau conte pour les enfants, poétique, magique et sensible.

Je sais que beaucoup d’entre vous ont apprécié cette histoire, quant à moi, j’ai eu un peu de mal à pénétrer dans ce monde. Je suis désolée, mais j’ai trouvé le début du livre un peu soporifique. J’attribue cela à mon âge. Cependant, on ne peut que s’attacher à Cahyl, Glark et Naïlys. Naïlys est une laveyrin qui refuse sa condition de récolteuse. Elle va jusqu’à se scarifier la peau pour enlever le signe qui la désigne et la condamne à un avenir qui ne la séduit pas. Cahyl, quand il est en sa présence, ressent beaucoup de tristesse mais pas de capitulation. Son amie est une battante, elle aspire à plus de liberté et brigue une possible réinsertion. De son côté Cahyl est aussi un rebelle mais essaie de le taire. Il rêve d’évasion et d’émancipation. Les cycles du temps paraissent traîner jusqu’au jour de sa mutation en fedeylin. Parfois ma lecture me faisait penser au livre « Auprès de moi toujours » de Ishiguro ; le formatage des enfants, leur avenir déjà écrit, l’acceptation, la soumission et la renonciation. Dans cette forme, l’histoire paraît dure, c’est une des facettes de ce conte.

Le deuxième tome « Aux bords du mal » présage une grande aventure. Le monde de Cahyl ne sera plus le même, des évènements vont créer un chaos apocalyptique.

Un livre très bien écrit, à conseiller pour les jeunes.

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Fedeylins, tome 1 : Les rives du Monde

Dès la première page, on entre dans l’histoire en devenant Cahyl, avant même son éclosion.

L’histoire pleine de poésie déroule en nous entraînant et en début de chaque partie, des extraits de textes fondateurs nous en apprennent plus sur la société fedeyline de façon très naturelle. J’ai été prise au piège, sans plus réussir à lâcher le livre avant de l’avoir terminé.
Lien : http://lesmotsdepenelopeches..
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La cité du savoir

J'ai adoré ma lecture du début à la fin !



L'écriture est tellement fluide que j'ai lu ce roman quand même très rapidement, l'univers, l'histoire et les personnages sont très bien travaillé, bref une pure merveille !



Imaginez l'antiquité grecques, avec des personnes capables d'utiliser des mots bien particuliers qui se révèlent porteurs de magie.

C'est dans cet univers qu'on vas suivre Théo et Sophia, deux jeunes d'une petite île. Théo rêve de devenir marin pêcheur et Sophia d'intégrer l'école de Philopolis, la cité du savoir, pour devenir une grande penseuse et apprendre à manier les mots de pouvoir.



Le seul soucis, c'est qu'il y a un âge limite pour tenter d'y rentrer et depuis toute petite, on lui dit qu'être intelligente est un gros soucis. Tous ceux qui le sont trop échouent à l'examen final de l'académie et souffrent de la dispnoïa, une maladie mentale qui touche exclusivement les étudiants qui échouent.



Théo est bien décidé à protéger son amie et il vas tout faire pour tenter d'en savoir plus sur cette maladie, et éviter à son amie de finir dans cet état, puisqu'elle est bien décidée à suivre les enseignements de l'académie, après tout c'est son plus grand rêve.



Si vous ne connaissez pas ce livre franchement foncez. Il est pas compliqué à lire, on a une alternance de point de vues à tous les chapitres puisqu'on suis Théo et Sophia (même si on se concentre un peu plus sur Sophia) et surtout, comme je l'ai déjà dit, l'écriture est vraiment fluide. On est plongé dans l'univers dès le début et surtout, on a à peine le temps de respirer et pas du tout le temps de s'ennuyer !
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La cité du savoir

Carton plein pour ce roman de Nadia Coste, que je découvre !

D'abord, la couverture est incroyablement belle et nous emmène directement au large des îles grecques.

Ensuite, l'histoire est vraiment originale, très bien écrite, rythmée, pleine de rebondissements. Ses personnages sont terriblement attachants : Sophia est brillante et ambitieuse, Théo est débrouillard et déterminé. Leur amitié est profondément sincère et forte. Leurs familles et les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux sont tout aussi touchants.

J'ai été littéralement happée par ce récit, jusqu'à la dernière page. Je savais que j'aimerais cette histoire, je ne pensais pas que je l'adorerais au point d'avoir un tel coup de coeur !! Une vraie belle Surprise !
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Vendredi dans la peau de ma prof

J'ai beaucoup aimé ce roman plein de peps et d'humour qui fait prendre conscience à l'enseignante des "épreuves quotidiennes des collégiens" et à la jeune Hana que le métier de prof, "c'est fatigant"! Un logo indique le changement de point de vue, qui est assez régulier et dynamique. Les réactions et bévues des deux héroïnes sont très drôles et en même temps l'échange de corps a un côté intrigant: pourquoi le changement a-t-il eu lieu?



On comprend assez rapidement que cette expérience déstabilisante donne à Hana et Mme Morvant l'occasion de s'entraider: "On doit tenter de modifier une situation qui aurait eu une conséquence négative si nous étions restées dans nos propres corps". Ladite situation est en lien avec Marie-Charlotte, la meilleure amie d'Hana qui cache ses capacités derrière un petit air rebelle. Les autrices semblent bien connaître le milieu enseignant et véhiculent un joli message sur les méthodes d'apprentissage.



Et contre toute attente, Hana apportera aussi beaucoup à son enseignante à titre personnel, grâce à "une certaine insouciance et une légèreté" propres à l'adolescence. L'histoire montre ainsi qu'il peut exister une bienveillance complice entre prof et élève... y compris en restant dans son propre corps!
Lien : https://www.takalirsa.fr/ven..
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Sueurs froides

⛸️ 𝐀𝐯𝐢𝐬 : Un thriller qui mélange hockey, fantôme, homosexualité, vengeance et tueur en série... Oui c'est faisable. Et c'est ce que l'auteure a réalisé avec ce livre.



Le suspense que dégage le récit nous tiens en haleines jusqu'à la fin. Les chapitres sont courts pour rythmé le livre et c'est réussi. Je n'ai pas mis longtemps à terminé mon livre.

J'ai adorée le retournement de situation final, c'était inattendue.



D'ailleurs dans la partie final du livre, attendez vous à du gore et beaucoup d'hémoglobine.



⛸️ 𝐍𝐨𝐭𝐞 : J'ai eu quelques frissons dans le dos parfois.
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Comment je suis devenue un robot

Un récit plutôt court (200 pages), mais efficace et intelligent. J’ai beaucoup apprécié le temps passé aux côtés de ces deux adolescentes et les suivre dans leurs émotions, leurs questionnements, leur cheminement. On ne tombe pas dans le pathos sans jamais nier les souffrances – quelle qu’en soit la source.

Un récit sensible et touchant, triste mais plein d’espoir, féministe et intimiste sur le handicap, sur les combats du quotidien, sur le regard des autres et celui que l’on porte sur soi.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Comment je suis devenue un robot

Comment je suis devenu un robot , écrit par Nadia Coste , est un roman de société qui parle des différences .

C'est l'histoire de Margot qui a été victime d'un accident alors qu'elle traversait la rue se retrouve avec une main et un pied artificiels qu'elle a du mal accepter.

C'est un livre d'environ 200 pages qui se lit très vite (je l'ai lu en une après midi ) et qui est aussi tres simple à lire malgré son épaisseur

J'ai adoré lire ce livre car j'ai trouvé l'histoire captivante .

Ce livre bien écrit offre une lecture sympathique. Agathe R



Comment je suis devenue un robot , écrit par Nadia Coste, est un roman de société qui parle des différences. Une jeune fille, nommée Margot va au collège quand tout à coup ! Un gros fourgon noir lui rentre dedans ! Margot s’en sort mais elle va devoir réintégrer le monde avec ses deux prothèses... L'histoire est triste car on sent que le personnage se sent rejeté quand il revient au collège.. J'ai beaucoup aimé lire ce livre, car j'ai trouvé l'histoire intrigante. Ce livre au style original offre une lecture sympathique. Roméo

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Sueurs froides

Sueurs froides est un one-shot, un thriller horrifique pour jeunes adolescents. Il va à cent à l'heure, un rythme de fou, du suspense et des frissons, tout est réuni pour une belle lecture. Quelques bémols m'empêchent (pour une fois) d'en faire un coup de coeur, mais le roman reste cependant une belle découverte.



lire la chronique sur le blog:
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Comment je suis devenue un robot

Roman à deux voix, celle de Margot qui s’est vue amputée d’une main et d’un pied à la suite d’un accident de la route, et celle de sa meilleure amie Ambre qui la voit s’éloigner et devenir froide pour fuir sa réalité.

Original, bien écrit, sensible et touchant, une petite pépite.
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Fedeylins, tome 1 : Les rives du Monde

En soit, j’ai beaucoup aimé l’idée du roman. Trop de récits de fantasy se déroulent dans un contexte très sérieux où deux races surpuissantes s’affrontement, où il y a des magiciens hors du commun, des prophéties, des fins du monde…

Ici, c’est fondamentalement la même chose…

Mais à l’échelle d’une mare.

Les Fedeylins sont grands comme l’auriculaire, et les Gorderives, leurs ennemis héréditaires, sont des sortes de grenouilles. Pas de magie, en-dehors de celle des Pères fondateurs.



C’était un roman jeunesse sympa à lire avec lequel j’ai passé un bon moment. On y découvre une société originale et mystérieuse. Les Fedeylins vivent dans l’ombre de ces fameux Pères : cinq entités immortelles qui auraient sauvé leur espèce il y a de cela 250 ans. Absolument tout est régi par eux : sous leur surveillance, les femelles pondent des œufs sur un nénuphar dévolu à cette tâche, et ils ne seront fécondés que par les Pères. Les larveylins qui arrivent à naître sont deux fois plus nombreux que ceux qui arrivent à rejoindre le rivage vivants, sans se noyer ni se faire manger par les poissons. Ce tri prénatal est cruel, mais nécessaire. C’est pourquoi les Pères empêchent les mères de sauver leur progéniture.

Dès la naissance, chaque larveylin possède une marque derrière l’oreille qui indique la fonction qu’il sera amené à occuper dans la société. Il y a cinq castes : les récolteurs, les prieurs, les créateurs, les bâtisseurs et les transmetteurs. Ce sont (encore une fois) les Pères qui les marquent alors qu’ils sont dans leur bulle.

Un univers riche – et encore, je n’ai abordé que la société des Fedeylins. On ne peut pas reprocher à Nadia Coste de ne pas avoir assez développé son contexte !



Mais qu’en est-il de l’histoire ?

Cahyl est un cas particulier. Fait rarissime, sa mère n’a pondu qu’une seule bulle – la sienne. Il est donc « enfant unique ». En marge de sa génération à cause de sa solitude, en marge de son peuple à cause de son absence de marque, Cahyl devient clandestinement ami avec un gorderive et cherche les réponses à ses questions : pourquoi les Pères ne l’ont pas marqué ? Pourquoi les gorderives seraient des ennemis ? Comment se fait-il qu’il parvienne à lire les pensées de ses pairs ? Pourquoi n’a-t-il pas de frère et sœur ? On touche du doigt son prblème récurent : les frères et sœurs d’une même ponte partagent un lien psychique et affectif dont il est privé et qu’il jalouse beaucoup.



En réalité, le principal défaut du roman c’est lui : Cahyl. J’ai l’impression que sa vie n’est qu’une succession d’échecs sociaux. Personne ne veut de lui : ni les larveylins de sa ponte, ni les adultes. Comme il se complait beaucoup à ressasser sa différence, sa solitude, on a l’impression qu’il vit un enfer. Mais ce n’est pas comme s’il était le seul enfant unique. On nous le dit tout au long du récit : il y en a d’autres ! Pourquoi ne se sont-ils pas regroupés ? Pourquoi avoir autant victimisé le portagoniste ?

Et ce tome-ci est un tome de cadrage : on plante le décor pour familiariser le lecteur avec l’univers. Mais par conséquent, il ne se passe pas grand-chose. Les Rives du monde relate les vingt premières années de Cahyl, sa découverte du monde et de la société fedeylin, ses questions sur ses origines, sur sa mère, sur ses dons, sur les gorderives. On sent que les Pères cachent beaucoup de secrets, que l’un d’entre eux est hostile à Cahyl (pourquoi ?) et un autre très protecteur. Le rythme est lent, voire contemplatif. Les événements se recoupent à la fin, où tout accélère – ce qui présage un changement de ton pour les tomes suivants.



Un avis un peu mitigé pour ce premier volet. Ce livre reste une bonne découverte, mais je ne lirai pas la suite.
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L'empire des auras

L'Empire des Auras raconte l'histoire de Chloé alors qu'elle sort de son cocon familial fait d'auras bleues privilégiées et se mélange aux nuisibles rouges dans son nouveau lycée. Nous assistons à sa prise de conscience sur le fait que le monde réel est différent de celui auquel elle était confronté avec ses parents.



J'ai passé un très bon moment à lire L'Empire des Auras. J'ai particulièrement aimé ce qui se cachait derrière les auras rouges, mais je m'attendais à un autre dénouement final. J'aurais bien aimé que l'histoire s'étende sur un autre tome pour voir la vie après les révélations.



Un roman que je conseille dès la mi-collège, à avoir dans les CDI (il est d'ailleurs conseillé par l'Education nationale). Il peut permettre d'aborder entre autres la ségrégation, la prise d'indépendance de l'éducation reçue de ses parents à l'adolescence et les systèmes totalitaires. 4,5/5
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Papa de papier

Non, ce qu'il lui faut, c'est un héros rien que pour lui. Quelqu'un qui s'interesserait à ses problèmes, qui saurait tenir tête à son père et qui lui montrerait ce que c'est d'être un vrai papa. Quelqu'un d'aimant, de gentil et d'attentionné. Quelqu'un qui le prendrait dans ses bras, le complimenterait quand il réussirait et l'encouragerait quand il aurait des difficultés. Qui ne le disputerait pas pour trois miettes, qui le laisserait poser ses affaires dans le couloir et qui ne désinfecterait pas chaque fois qu'il s'assiérait quelque part, comme s'il était contagieux.



Ce récit très court peut être lu à de nombreux niveaux. Les collégiens qui le découvrent peuvent facilement s'identifier à Ayrton, ou à ses amis Lia et Romain. Ils peuvent reconnaître aussi leur entourage à travers les caractères de ces personnages.



Severine m'a touché. J'ai eu beaucoup de peine pour elle, j'ai ressenti pourquoi elle était enlisée dans cette situation. Son amour pour son mari est toujours là mais jusqu'à quel niveau? Quand la personne qu'on aime sombre en pleine dépression et commence à dénigrer tout rapport, à devenir violent verbalement et physiquement, cela rend le quotidien ô combien difficile.

Fabrice était révoltant, comment parler comme ça à son fils, ou comment traiter son épouse de cette façon? Et pourtant, cette vérité est encore bien trop actuelle.

Quant à Ayrton, il m'a touché par son courage, son optimisme, la façon dont il aborde la vérité et dont il comprend sa mère. J'ai été blessée pour lui, par les mots que son père lui a violemment balancé, par le fait qu'à cause de ses paroles, la confiance de cet enfant vacille, j'enrage à chaque fois que je vois des pères se comporter de la sorte, que l'enfant ait 5 ans ou 11 ans, le résultat est le même. La confiance en soi se fait au quotidien. Les enfants sont très réceptifs aux paroles des parents, leurs modèles....



Nadia Coste tente de montrer aux enfants en mal-être que rien n'est fatal, et qu'une aide peut être sollicitée, que ce soit via les professeurs, ou des voisins...

De plus, elle aborde de nombreux thèmes actuels à la fois difficiles comme le chômage, la violence conjugale et familiale, le développement de la confiance en soi et le passage à l'adolescence, mais elle fait également appel à des références culturelles et littéraires.. de quoi donner envie aux jeunes adolescents de découvrir, par exemple, la quête d'Ewilan ou Death Note !



J'espère que ce roman trouvera son public dans les milieux scolaires. Nadia Coste écrit aux jeunes adolescents de façon adulte, les met face à des problèmes du quotidien et leur insuffle de l'espoir et des solutions.

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Fedeylins, tome 3 : Sous la surface

/!\ Attention, spoilers sur les tomes précédents ! /!\



Présentée comme jeunesse voire enfantine, Fedeylins est surtout une série qui a ravi la très grande majorité des adultes qui l’ont découverte ! Après un premier tome qui avait été un coup de coeur, un deuxième un peu plus dynamique que j’avais aussi beaucoup aimé, j’ai mis du temps à me plonger dans Sous la surface… et je me demande bien pourquoi !



Ce troisième opus me semble être celui de la transition. Ou en tout cas celui qui laisse un peu de côté l’action et l’exploration pour se concentrer sur la recherche de réponses et la révélation de certains secrets. Car si Cahyl, notre jeune héros, était parti à la découverte du monde dans les tomes précédents et y avait rencontré de très nombreux dangers – en plus de nouveaux amis – il reste ici au cœur du village des Fedeylins et va gratter dans le passé de son peuple, découvrant qu’il se cache bien des choses sous la surface.



C’est donc un tome plus lent, plus dans la réflexion et la contemplation mais j’ai adoré que la curiosité et la détermination de Cahyl permettent aux lecteurs de suivre un jeu de piste qui met le doigt sur de nombreux mensonges. Les anciens de la tribu – les Pères Fondateurs – cachent bien des choses et si l’on avait déjà pu douter précédemment de l’honnêteté et de la bienveillance de certains d’entre eux, ce troisième tome nous apporte de nouvelles preuves de leur hypocrisie et sournoiserie.

Les dangers ne seront peut-être pas aussi visibles que dans le monde extérieur, mais Cahyl doit faire attention où il met les pieds… et ne pas trop montrer qu’il s’intéresse de trop près aux origines de son peuple.



Outre l’univers de Nadia Coste qui ne cesse de s’enrichir au fil des tomes et qui nous prouve que l’auteure a réussi à construire toute une mythologie, une société et un monde extraordinaires, Fedeylins c’est aussi et surtout l’histoire d’un jeune héros qui grandit et qui se cherche.

Différent des autres car né sans marque et donc, a priori, sans destin, Cahyl est parti en exploration, en quête de lui-même. Revenu au village comme un héros, il est dorénavant perdu, sans repère, sans but. Il ne sait plus quoi faire, plus pour quoi il est fait et il n’a aucune idée de ce que lui réserve la suite car maintenant que son destin est accompli, que lui reste-t-il à vivre ? Peut-être doit-il prendre au sérieux les émotions qui le traversent lorsqu’il se trouve en compagnie de Naï, une de ses amies d’enfance ? A quoi peuvent bien correspondre ces sentiments dont il n’a jamais entendu parler dans cette société des Fedeylins qui ne connaît pas la passion amoureuse et la sexualité ?



Nadia Coste aborde les thèmes classiques de la littérature jeunesse : quête identitaire, amitié interdite (avec un peuple ennemi), amour fraternel, premiers émois amoureux, différence et sentiment d’exclusion, révolte… et elle le fait avec beaucoup de tendresse, d’émotions, d’intelligence, de pudeur et de poésie. C’est doux. Vraiment doux. La plume est donc simple mais imagée et elle touche le coeur. Merci.



Après un deuxième tome tourné vers l’exploration et l’action, Nadia Coste recentre son histoire autour de l’univers qu’elle a réussi à construire : la « mythologie » des Fedeylins et tous les secrets et mystères qui l’entourent. Détenant dorénavant quelques révélations, Cahyl n’a plus qu’à reprendre la route pour rejoindre les origines de son peuple… et il me tarde de découvrir le fin mot de l’histoire dans le quatrième et dernier (plus maintenant) tome !
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Les Élémentaires

Ce livre m’a immédiatement suscité de l’intérêt, tant par son titre évoquant le médiéval fantastique que par la silhouette enflammée composant la belle couverture jaune orangée.

Les personnages possèdent des pouvoirs héréditaires liés à l’un des quatre éléments. L’histoire commence dans le vif du sujet : une jeune femme qui devient une véritable torche humaine incontrôlable à la moindre émotion, doit être escortée sous haute protection à l’autre bout du pays. Immédiatement, les notions de périple et de dangers viennent titiller l’imagination.

J’ai eu quelques craintes en cours de route : l’œuvre, clairement destinée à la jeunesse, dévoile très (trop) rapidement tous les secrets de ce monde, et les embuches se succèdent machinalement au rythme trop régulier des chapitres. Et puis c’est quoi cette histoire d’amandes pour usage abusif de sorts ?

Heureusement, l’histoire se renouvelle dès la moitié du livre et mène à de bonnes idées. L’autrice a pris grand soin de développer tant la personnalité des jeunes héros que leurs relations : c’est sans conteste le point fort du livre. Le thème du passage à l’âge adulte est intelligemment abordé en détail, et non sans humour (de jeunes mages aussi puissants soient-ils n’échappent ni à l’acné, ni aux règles douloureuses !).

Cet univers cohérent donne plutôt envie de s’y replonger si une suite venait un jour à éclore...



Livre découvert à l’occasion d’une opération Masse critique.
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Ascenseur pour le futur

Brett est un collégien qui se fait racketter son goûter part Jerémy Mazalet tous les jours depuis 2 mois .Dans les toilette Jeremy Mazalet et sa bande menacent Brett de le cogner s il ne lui ne donne pas son goûter à 16 h .Youri , étant présent a se moment là , a tout entendus mais ne peut rien faire car lui aussi se fait racketter. A la la sortie, Brett cour pour éviter la bande à Jeremy Mazalet mais étant asthmatique , il ne peut pas courir vite et longtemps.Il fait tout son possible, Jeremy Mazalet et sa bande le poursuivent. Brett arrive dans un entrepôt et se cache. Il voit un ascenseur fonctionnant sans courant électrique. Dedans il avait un jeune garçon, Lucas, qui venait pour le sauver. Brett monta dedans et arriva dans le futur .Lucas était, le fils de Brett.Il lui expliqua qu il devait trouvait une solution pour faire peur a Jérémy .Sinon il auras beaucoup de conséquences .Brett a pris une photo de sa famille du futur. Puis il retourna dans le présent ,Jeremy Mazalet l’attendait. Ils se retrouvèrent face à face. La sonnerie du téléphone de Lucas se déclenchait. C’était l’alerte à la police. De se fait ,Jérémy s’enfuyait en courant .L’ascenseur était en panne .Lucas me pouvait pas retourner chez lui dans le futur .Alors Brett l‘accueila en inventant que c’était son cousin. Le lendemain Brett, Youri, Farid montèrent un plan .Jeremy Mazalet alla demander son goûte. Les autres allèrent prévenir le principal pour qu’il se fasse prendre sur le fait avec sa bande. Ils furent tous renvoyés pendant trois jours et tout s’arrange .Comme tout était rentré dans l’ordre, Lucas pouvait repartir .Brett du futur ,ayant répare l’ascenseur,vint rechercher son fils Lucas pour laisser le temps continuer.



avis

Je vous conseille le livre car il y a du suspense, de l’imagination et ça vous permet de voyager, de prendre le rôle des différent personnages.
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L'effet Ricochet

Un roman jeunesse traitant des possibles dérives du clonage humain mais on est bien loin du "vrai" roman SF ou dystopique... Dommage car la thématique est vraiment sympa et l'idée de "ricochets" plutôt bonne mais pas assez exploitée à mon humble avis.

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Ascenseur pour le futur

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