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Critiques de Nicolas Jarry (1307)
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

– Comment me suis-je retrouvée à lire cette BD, Monsieur le Commissaire ? Je n’en sais rien ! Ça m’a pris comme ça, une impulsion !



– Et depuis quand les BD de ce genre vous intéressent-elles, vous qui avez été élevée aux Astérix, aux Tintin et autres Léonard Génie ?



– Tout est de la faute de Cannibal Lecteur !



– Hannibal Lecter ? Mais que vient faire cet assassin dans l’histoire ? dîtes-donc, vous ne vous moqueriez pas de moi par hasard ? Va falloir se mettre à table ma petite dame, et vite !



– Cannibal, pas Hannibal ! C’est un site tenu par une certaine Belette…



– Vous êtes sous l’emprise de quelque chose, ma parole ! Une belette, maintenant ! Et c’est aussi la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu ? Bon, allez, on reprend tout depuis le départ : papiers d’identité, permis d’écrire, NFS-chimie-iono… Dépêchons, il y a Urgences !



– Ah, vous connaissez vous aussi cette série !



– Ça suffit maintenant ! Vous allez tout nous avouer où je vous boucle pendant trois jours !



– Oh, ça va, pas besoin de s’énerver ! Belette a fait paraître la critique du tome 13 dernièrement. Et elle m’a menacée de me donner une fessée (c’est interdit, ça, commissaire, hein ?) si je ne lisais pas cette BD. Je l’ai donc fait et j’avoue à ma grande surprise que les aventures de ce jeune Redwin, le fils du forgeron (clin d’oeil au sketch des Inconnus… comprenne qui pourra), m’ont plu.



– Vous m’en direz tant !



– D’abord pour l’atmosphère et les lieux : on ne sait pas quand ça se passe mais cela pourra très bien être pendant la période médiévale. Puis vient se mêler un peu d’ésotérisme avec les runes et de fantastique dans la création des tranchoirs. Vous allez dire que je délire avec mon Moyen Âge mais après tout, Durendal était enchantée elle aussi, non ?



– Je ne sais pas si elle était enchantée mais vous, on peut dire que vous en tenez une sacrée couche !



– C’est bien pour ça que je suis copine avec Belette !



– Sortez !
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Brocéliande forêt du petit peuple, tome 7 : Le ..

Si vous êtes persuadé / persuadée que les « romans graphiques » sont réservés à l'élite et que les BD sont destinées aux teubés, et bien foutez le camps d'ici ! Dans ce septième et dernier tome de la série, Nicolas Jarry reprend, inverse et améliore le récit qu'il nous avait conté dans le tome 3 car on passe d'un enfant en deuil d'un parent à un parent en deuil d'un enfant...



Après avoir perdu Soizig son épouse il y a 3 ans, Yvon le Gern perd Lenaïg sa petite fille de 6 ans… Hanté par un père violent, c'est pour ne pas devenir comme lui qu'il s'était tenu à écart des siens en se réfugiant dans le travail et l'argent, pour se rendre compte qu'au final il ne lui reste plus rien ! C'est en désespoir de cause qu'il passe un pacte avec les petites être du Hêtre du voyageur, mais il s'agit un marché de dupes : le petit peuple ramène Lenaïg d'entre les morts, mais pour un jour par an seulement !

Dans le film "Un Jour sans fin" le personnage principal incarné par Bill Murray essayait de réaliser la journée parfaite pour ne plus vivre le même jour, ici Yvon le Gern essaie de réaliser la journée parfaite pour revivre le même jour. Il renonce à refaire sa vie pour rattraper le temps perdu, et c'est ainsi qu'année après année nous suivons ses efforts pour être un bon père mais aussi pour effectuer le chemin qui le mènera vers le pardon et l'acceptation de sa douloureuse situation… Un magnifique histoire sur le deuil, d'autant plus élégante que son efficacité réside dans simplicité. Nicolas Jarry est très inspiré dans ses phylactères, François Gomès ne cesse s'améliorer dans ses dessins, et le tout est mis en valeur par la reine des couleurs Élodie Jacquemoire : nous tutoyons la perfection avec cette histoire très humaine et très universelle qui parlera autant aux enfants qu'aux parents !
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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

C'est un tome 17 tranquille dans lequel il se passe pas grand-chose, et pourtant c'est excellent de bout en bout. L’ado en colère contre la terre entière qui se trouve / retrouve un père, David Gemmell nous a fait le coup 30 fois et ça a marché à chaque fois ; le vieux briscard qui défie la mort pour un ultime combat, David Gemmell nous a fait le coup 30 fois et ça a marché à chaque fois… Donc quand Nicolas Jarry qui connaît tout ça par cœur et qui nous a déjà fait le coup 30 fois remet le couvert, et ben ça marche encore très bien !
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Le trône d'argile - Intégrale, tome 1

Voilà une série qui m'a longtemps résisté depuis le temps que je voulais la lire. Je dois bien avouer que ce fut un plaisir à la lecture car il y a là un riche travail historique avec des dessins magnifiques avec ce trait réaliste et fluide.



L'aventure évite la narration pesante et ennuyeuse. La guerre de 100 ans devient en quelque sorte passionnante à lire. C'est une période que je ne connaissais pas bien. Je ne savais pas à quel point le royaume de France était divisé entre les armagnacs et les bourguignons alors que le danger d'une menace extérieure atteignait son paroxysme.



En effet, dans ce contexte de guerres civiles, l'Angleterre rêve de reprendre les destinées du royaume et il faudra le courage de certains hommes pour s'y opposer. Pourtant, le roi est fou et son premier connetable a fait assassiner ses deux héritiers pour mettre sur le dos des ennemis au parti.



Attention, le trône d'argile n'est pas un livre d'histoire mais une oeuvre de fiction avec son scénario propre. En ce qui concerne le fameux mystère Jeanne d'Arc, les scénaristes vont faire appel à l'alchimie comme pour rationaliser cette thèse parmi d'autres. Pour autant, je trouve que c'est la plus crédible.



En conclusion, une excellente série qui évite les pièges du genre didactique. Une lisibilité parfaite associé au charisme des personnages feront le reste. Magistralement dessiné et mise en scène, le trône d'argile ne pourra que vous séduire.



Rares sont désormais les séries que j'achète. J'ai atteint un point de saturation et il me faut surtout compléter toutes les séries existantes. Et pourtant, j'ai fais une réelle exception pour le trône d'argile que j'ai découvert bien tardivement. Une récente relecture n'a fait que confirmer tout le bien que je pense de cette série historique. C'est l'une des meilleures d'un genre que j'affectionne.



Note Dessin:4/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.25/5
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Nains, tome 20 : Svara du bouclier

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

"Retour vers l'enfer" de Ted Kotcheff ou "Il faut sauver le soldat Ryan" de Steven Spielberg ? Non, "La Quête des héros perdus" de David Gemmell !!! On nous livre un formidable portrait de femme avec Svara à la fois fille et soeur, épouse et mère. Mais elle est d'abord et avant tout Perceval dans la Quête du Graal ! Pour elle et ses compagnons qui ont choisi de braver l'ordre établi pour aller sauver quelqu'un au-delà des lignes ennemies, il n'y a que la mort ou la rédemption... Avec Nicolas Jarry et Nicolas Demare, Svara, Volgrir, Erodur et Burlock vont vous mener au sommet de l'humanité pour mieux vous faire pleurer. Mais comme moi vous connaissez l'histoire de la Boîte de Pandore : quand on a tout perdu, il ne nous reste plus que l'espoir !
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Orcs et gobelins, tome 17 : Azh'rr

BD FANTASY / HUMOUR.



Nicolas Jarry est très bon dans l’épique et le tragique, mais il est aussi très bon dans le comique comme ici avec ce 17 de la série "Orc & Gobelins" consacré au personnage d’Azh’rr (mais pas que)…

Azh’rr est à la fois le loser et le fanfaron de son village de gobelins qui se fait racketter par un groupe de bandits orcs. Il est tellement crédible que quand il propose de se révolter contre les orcs, personne ne le croit y compris les orcs qui croient à un spectacle comique. A cause du grabuge occasionné il est banni de son clan, donc fini ses rêves d’amour avec la gironde Irxa fille du chef Gz’odr… Mais il se réveille avec un marteau trop lourd pour lui au milieu d’orcs morts : le voilà obligé de cohabiter avec le fantôme de Tuldum fils de Borum, un héros nain pas si noble que cela. Car le premier prêtre venu lui conseil de racheter ses nombreux péchés pour avoir une chance de rejoindre la table d’Yjad la grande divinité du peuple nain…



Tout l’humour donc tout le charme de l’album vient du numéro de duettiste formé par le petit gobelin roi de la course donc de la fuite et le grand guerrier nain redouté et redoutable dont on découvre les frasques au fur et à mesure de l’album. Car si le premier possède une âme de héros mais pas les moyens de ses ambitions, le deuxième a les moyens de ses ambitions mais possède une âme de connard (grosso modo il a fait et couvert toutes les conneries du monde)…

Pour ne rien gâcher, les dessins de Simone Buonfantino colorisé par Vincent Powell font bien le taf sur 48 pages. Donc je n’ai pas boudé mon plaisir et j’ai passé un bon moment de lecture…
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Sixième fils de la fratrie, né le sixième jour de la sixième lune, un bien funeste présage pour Ordo... le jour de son sixième anniversaire, tandis qu'il se réjouit à l'avance de ce jour et des cadeaux qu'il recevra, c'est un tout autre chemin que le jeune enfant va suivre. Attablée, la famille reçoit la visite de maître Abekash, venu chercher Ordo, destiné à être offert à la Loge noire de l'Ordre du Talion. Emmené de force, des larmes plein les yeux et le coeur déchiré, il s'est juré de se venger. Formé pour devenir assassin du talion, le jeune garçon apprend, tout comme les autres enfants voués au même destin que lui. Des années plus tard, Ordo est devenu l'un des meilleurs guerriers. Pour autant sa haine envers l'ordre du talion ne s'est pas amenuisée, bien au contraire. le jeune homme qu'il est devenu songe toujours à se venger...



Après avoir côtoyé Redwin de la Forge, nous faisons ici connaissance avec Ordo. Un nain qui, à l'instar de son prédécesseur, est voué à un destin qu'il n'aura pas choisi. Contraint par l'Ordre de devenir un assassin aguerri, il n'aura de cesse de se libérer de ses chaînes. Nicolas Jarry nous offre une deuxième histoire de vengeance tout aussi fouillée, campée par des personnages à l'esprit vengeur. le scénario ne manque pas de rebondissements et de rythme. le dessin de Stéphane Créty manque parfois de précision mais ses décors et sa mise en page dynamique donnent du souffle à cet album.
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Tout ce qui est petit est mignon a-t-on coutume d'entendre. Là, on serait plutôt dans le registre petit mais costaud. Très, très costaud même...



Redwin, petit par la taille mais dévoré par l'ambition, se voyait déjà plus gros que le boeuf.

Issu de l'ordre de la forge, son destin, tout comme celui de son père auparavant, est déjà tout tracé.

Travailler inlassablement le métal incandescent, rien de déshonorant en soi.

Premier obstacle, un paternel refusant obstinément de l'initier au travail des armes.

Deuxième, et non des moindres, devenir un seigneur des runes contre l'avis de tous pour avoir l'honneur de combattre au nom de son clan en cas de conflit.

Les obstacles seront nombreux, les coups douloureux mais le plus éprouvant d'entre eux sera bien de renier cette filiation honteuse tout en contenant sa rage primaire pour l'un de ses congénères, Rom, l'ennemi héréditaire aux semblables aspirations .



Un petit homme, au potentiel hors du commun, semblant rêver trop grand pour lui.

Ce parcours hors norme, c'est celui de Redwin.

Il y a un peu de Conan le Cimmérien dans cette trajectoire de vie, notamment dans cette période faste évoquant son diplôme chèrement acquis de Dr ès massacre en tout genre dans l'arène.

Un trait de caractère notoire et commun, la détermination.

Sûr de son fait et de sa destinée, Redwin, aidé par son oncle, force l'admiration à grands coups d'épée bien sentis.

Et la tendresse bordel me direz-vous ?

Incarnée par la prévenante Enïme, elle ne saurait contrebalancer ce monde en furie mais parviendra partiellement à apaiser le feu intérieur qui dévore notre seigneur en devenir.



Le dessin est toujours affaire de goût.

La subjectivité fait loi.

Un seul mot à dire, sublimissime !

Aussi chaleureux que la forge paternelle, aussi rageur que les combats qui parsèment ce récit.



J'ai pris un panard monstrueux à dévorer ce premier opus.

Qu'une envie, me jeter sans plus attendre sur le suivant !
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Troie, tome 1 : Le peuple de la mer

Après s’être attardé aux légendes septentrionales dans son cycle "Le Crépuscule des dieux", Nicolas Jarry s’attaque avec son cycle "Troie" aux légendes méridionales. Sa grande idée, qui est aussi excellente que kiffante, c’est d’introduire la démarche tolkienienne dans un peplum mythologique. Dans un résultat résolument high fantasy Cronos remplace Sauron dans le rôle du méchant millénaire, l’Empire Hittite et le Royaume d’Égypte remplace le Gondor et le Rohan, et la Team Achille en route pour le Tartare remplace la Team Aragorn en route pour la Montagne du Destin… Il renonce à raconter en parallèle la guerre des hommes et la guerre des dieux, mais comme il y a toujours connexion entre les deux cela l’oblige à multiplier les explications pour remplacer ce qu’il aurait aimé montré (à part quand Bès et Bastet demandant à Pharaon de se retirer de la Grande Alliance de l’Ouest en guerre contre la horde sauvage orientale) : « show, don’t tell » dit la maxime anglo-saxonne...

Le problème vient qu’on veut absolument caser tous les personnages et toutes les situations de l’Iliade et qu’à force de s’éparpiller les personnages principaux finissent par devenir secondaires, jusqu’à ce tome final précipité qui enchaîne les ellipses y compris dans les scènes clés avec des personnages qui changent de caractère comme de chemise, sans parler du trope comics de Nicolas Jarry déjà constaté dans "Le Crépuscule des dieux" (avec ici les éléments traditionnels d’une saga cosmique à la Jim Starlin, et une grande confrontation entre Hulks et Loki dans la plus grande tradition des "Avengers"). Pas convaincu également par la représentation des forces du chaos : monstres ou démons, morts vivants ou fous vivants, ces créatures qui vaincues se transforment en cendres ne sont guère convaincantes visuellement… Tout cela est fort dommage car il y avait un fort potentiel !





Dans ce tome 1 d’introduction et de mise en place intitulé "Le Peuple de la mer", tout commence avec un mystérieux mentor magicien déguisé en Assassin’s Creed au féminin qui déboule de nulle part pour déclamer « ça commence » (ou peu s’en faut hein)… On suit Achille et Léonidas en Égypte qui cherchent à acquérir l’acier hittite pour s’opposer à Agamemnon et Ménélas, mais le roi spartiate et ses hommes tombent sous les coup d’un mal maléfique. Cela oblige Achille amoureux d’Hélène à rentrer en Grèce pour soutenir sa bien-aimée dans son deuil et sa succession, mais Agamemnon et Ménélas sont déjà là pour s’emparer de tout le Péloponnèse : nous sommes dans la tragédie shakesperienne, puisque pour le bien de son royaume la nouvelle reine doit abandonner ses désirs de femme… l’Érinye joue le rôle de Loki et Ménélas celui de Hagen : visiblement Nicolas Jarry a encore dans l’esprit les légendes vikings ! Dans le même temps les forces du chaos déferle sur l’Anatolie et le souverain hittite doit organiser la résistance face au méchant millénaire… Les dessins de d’Erion Campanella Avdisha mis en couleur par Vyacheslav Panarin sont satisfaisants : To Be Continued ?
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Elfes, tome 22 : Le gardien des racines

Dans ce tome 22 intitulé "Le Gardien des racines", nous sommes dans les séquelles de la guerre des goules : une pandémie frappe le peuple des elfes sylvains et leurs gardiens sylvestres sont devenus fous… La jeune Laëdyss ne supporte plus son impuissance et part à la recherche de Llwënn la maîtresse des herbes, mais quand elle retrouve son équipe massacrée elle rentre chez elle pour retrouvée sa communauté massacrée (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Traumatisée elle erre par monts et par vaux avant d'être recueillie par le Gardien des racines Beloënn qui vit isolée hanté par un triste passé (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Une sombre menace plane sur le monde, et le groupe formé le maître Beloënn, son ami nain Kadra et son apprentie Laëdyss décide de partie en quête pour l'en éloigner (tiens ça me rappelle quelque chose ^^)…



Alors oui c'est très classique, et j'ai été un peu déçu qu'on ressorte des tiroirs la guerre des goules et la nécromancienne elfe, d'autant plus que Nicolas Jarry pioche largement dans sa boîte à outils et que les graphismes de Maconi et Benoit assistés aux couleurs de Lamirand manquent de détails, de précision et de finition dans la plus pure tradition des comics mainstream. Et pourtant la magie opère car nous sommes dans plus vieille et la plus belle histoire du monde : celle de la Quête du Héros aux mille et un visages (évidemment conspuée de tous les côtés par les bobos hispsters à la con et les petits cercles intellos prout prout qui enragent d'appartenir au commun des mortels et qui ne ménagent pas leurs efforts pour se placer au-dessus de l'humanité)… Mieux encore on reprend le projet d'origine de "Star Wars IV : Un Nouvel Espoir" ! Car au départ le chef-d'oeuvre universel de George Lucas devait mettre en scène la quête d'une adolescente guidée par un vieux baroudeur : les personnages furent scindés en deux parties, devant ainsi Luke Skywalker et Leia Organa d'un côté, Obi-Wan kenobi et Han Solo d'un autre côté, et la face du monde entier en fut changée ! ^^

L'évolution des personnages est ainsi aussi importante voire plus importante encore que leur quête commune, et Kadra le nain géomancien joue les médiateurs entre l'ancien maître hanté par son passé et la nouvelle apprentie terrifiée par son présent : la premier doit trouver la rédemption et la seconde la maturité. Car ce qu'il y a d'intemporel et d'universel c'est que la Quête du Héros aux milles et un visages s'adressent à tous ceux qui ont un coeur : il faut grandir, évoluer et s'adapter pour devenir adulte et affronter la dure réalité, mais sans pour autant abandonner ses rêves et ses espoirs pour devenir quelqu'un de plus grand et de plus noble (les homines crevarices détestent cela, mais nous autres êtres humains les conchions avec nos plus respectueuses salutations ^^)

Au bout du bout le trio druidesque parvient à exorciser la Reine Ora des mânes vengeresses de la Sorcière Rouge (oh on dirait le "Claymore" de Norihiro Yagi), mais pour cela il a fallu le sacrifice volontaire du mentor magicien appelé aussi le Code Gandalfien. Beloënn a dû laisser Laëdyss trouver sa propre voie, et c'est ainsi qu'Ora choisi de faire de même en laissant son peuple trouver sa propre voie. Nous sommes dans la transmission entre les générations, dans le passage de témoin entre êtres humains : la dernière case est magnifique, puisqu'une nouvelle héroïne nait sous nos yeux pour sans doute flamboyer ultérieurement de mille feux ! Décidemment l'univers des Terres d'Arran est de plus en plus intéressant et de plus en plus plaisant et il se prêterait merveilleusement à moult adaptations multimédias : OMG si ces bandes dessinées étaient adaptées en séries animées je serais mort et au paradis des geeks !!! (France de Merde qui fait chier où les producteurs n'ont d'autres ambitions que de singer les Yankees en produisant du temps de cerveau disponible pour vendre des produits dérivés)



J'ai gardé le meilleur pour la fin : merci bien à Nicolas Jarry de nous faire oublier l'espace d'un moment plein d'humanisme et d'optimisme toutes les insupportables conneries ploutocratique de la Macronie dirigée par l'héritier autoproclamé de cette sorcière de Margaret Thatcher qui a su amener tous les Anglais et dans les ténèbres les lier…
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Conquêtes, tome 3 : Decornum

Après les germains et les latins de nos premiers opus; on a le droit cette fois-ci avec le tome 3, aux sujets de l’empire du soleil levant. Comme pour les armadas des vaisseaux spatiaux précédents, ce qui reste du Japon a décidé de quitter une Terre moribonde pour se rendre vers une exoplanète géante pleine d’avenir et qui répond au doux nom de Decornum. Mais bien vite, nos colons vont s’apercevoir que celle-ci abrite une race peu disposée à accepter la colonisation humaine. Pire, ses habitants possèdent une technologie simple mais efficace et capable de résister à notre envahisseur nippon.



« Les Dominants… Selon nos premières estimations, ils représentaient à peine un pour cent des autochtones vivant sur Decornum, moins d’une dizaine de millions d’individus éparpillés sur deux fois la surface de la Terre…Une paille, ou du moins une source d’emmerdes tout à fait gérable, surtout que notre colonie disposait de plus d’un millénaire d’avance technologique sur leur civilisation et que le reste de leur population, les serfs, était disposé à nos accueillir les bras ouverts… C’est du moins ce qu’on pensait jusqu’à ce qu’on se frotte à eux. »



Deux personnages principaux marquent ce troisième volume de Conquêtes : La capitaine Astuka Neru qu’on peut définir comme un véritable samouraï des temps modernes et Keïto Abe, un jeune civil rebelle qui vivait auparavant dans la banlieue de Tokyo. On va assister ainsi à un amour impossible entre cette jeune guerrière et ce garçon voyou et banlieusard mais aussi un peu poète. Une relation qui deviendra de plus en plus difficile entre ces deux caractères bien trempés.



« C’était super convaincant, ton petit numéro Astuka devant tes copines…Ce n’était pas un numéro, Keïto. Tu dois apprendre à respecter les ordres. Et ce ne sont pas mes copines, ce sont des pilotes et elles aussi sont sous ma responsabilité »



Le scénario de Nicolas Jarry est à mis parcours entre l’Avatar de James Cameron et le Pacific Rim de Steven S. DeKnight. On y trouve ainsi un terrien infiltré incognito chez les gentils serfs, puis des combats de méchas de l’armée japonaise contre les robustes Dominants de Decornum. Tous les poncifs habituels des relations entre colonisés et colonisateurs sont présents comme l’absence de morale, l’incompréhension des cultures, le génocide des peuples autochtones…



« Alors pourquoi accepter d’être leurs esclaves? Parce que combattre les dominants est un sacrifice sans espoir de victoire. Nos scientifiques…Nos hommes-savoirs travaillent à créer une armure capable de les détruire. Mais il faudra des bras, beaucoup de bras fort et déterminés pour brandir ces armes. Tu es venu ici en prétendant que tu voulais découvrir notre peuple, puis tu as dit que tu voulais en apprendre plus sur les Dominants, et maintenant tu voudrais mener nos fils et nos filles à la guerre ? »



Les planches de Stéphane Créty sacrifient l’esthétique aux mouvements. Ces scènes de combats sont très dynamiques mais la qualité du dessin en souffre un peu. Heureusement il sait se rattraper sur la beauté des paysages qui composent la planète Decornum. Le bémol pour justifier ma note : des personnages qui ont presque tous la même tête et qui rend difficile au départ la compréhension de l’histoire. Un troisième volume qui peine un peu à être au niveau des autres et qu’on va vite oublier pour passer au quatrième opus de Conquêtes.



« Bientôt cette planète ne sera plus qu’un caillou glacé…Et pourtant, je suis enfin en paix. »

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Elfes, tome 27 : Les maîtres Ogham

Déjà pour commencer, force est de constater que l’univers des Terres d’Arran s’est largement agrandi durant la pandémie du Covid-19 (je vous laisse la surprise de la découverte en 2e de couverture, véritable invitation à l’aventure contrairement au credo des littéros concernant les cartes en fantasy). Ensuite ce tome 27 intitulé "Les Maîtres Ogham" met en avant les Elfes Verts de la Forêt de Torunn alors que les tomes précédents consacrés à ce peuple mettaient en avant ceux des Forêts de Daëdenn et de Duhann. Et ici nous découvrons des Ayatollahs Verts partisans de la décroissance qui refusent toutes les formes de progrès technologique, sauf que pour combattre les Nains et leurs armes de métal recouverts de runes magiques il leur a fallu avoir recours à des armes de bois recouverts d’oghams magiques avant que leur société radicalisée ne se centre sur la loi du plus fort en excluant les plus faibles… (Hoplites spartiates, samouraïs japonais, Melnibonéens de Dark Fantsy ou Nazis d’uchronie mêmes combats suprématistes ?)



Comme David Gemmell le regretté maître anglaise de l’heroic fantasy, Nicolas Jarry raconte toujours la même histoire, mais il le fait tellement bien qu’il pourrait ainsi continuer indéfiniment… Donc nous retrouvons ce bon vieux schéma de l’adolescent en colère contre la terre entière qui doit se trouver un père. J’arrête tout de suite les féministes enragées déconnectées de la réalité qui vont dégainer leurs éléments de langage contre « les hommes blancs cis hétéros qui défendent la tyrannie du patriarcat » (sic) : le schéma marche très bien qu’elle que soit le sexe ou le genre des personnages, ou quel que soit leur « race » ou leur « religion » par ailleurs parce qu’il est universel et envoie chier tous ceux qui ne savent que mépriser pour exister et diviser pour régner (voire par exemple les tomes 12 et 17 eux aussi consacrés aux Elfes Verts). Père naturel ou de substitution / mère naturelle ou de substitution, les parents sont des mentors et des modèles qui nous accompagneny dans la vie en vous offrant une vision de la vie…



Au sein des Elfes Verts de la Forêt de Torunn, Kaënn (Cain ?) est l’étoile montante de son clan. Non seulement il a un don, mais il fait aussi fi de la tradition donc c’est le parfait pion… Mais en plus d’être un rebelle qui cultive son altérité c’est aussi une pièce rapportée. Son père était un guerrier errant qui est mort en défiant Yaëva la championne du clan : depuis l’enfance il maudit ce père qui l’a abandonné et il aime comme une mère celle qui l’a recueilli avant de tout lui apprendre de la force et de la magie, de l’épée et de la sorcellerie. L’inverse n’est pas forcément vrai car malgré sa force dans une civilisation qui ne respecte que la force elle lui préfère quand même sa fille naturelle Alorënn (elle lui demande de veiller sur elle : espère-t-elle que c’est un couple et un non un individu qui lui succédera à la tête du clan ? nous ne le saurons jamais !). Tout bascule le jour où l’artiste martial Adermenör vient défier Yaëva : dans une civilisation qui ne respecte que la force le challenger n’a aucune pitié pour la championne affaiblie non par la vieillesse mais par la maladie (remember Toki : les vrais savent). Kaënn aurait dû se plier à la tradition et se rallier au vainqueur sans sourciller, mais il place les sentiments au-dessus de la raison et c’est pour cela qu’il pète les plombs et qu’en châtiment on le condamne à un sort pire que la mort (OMG l’Arbre-Ogre !)…

Kaënn est sauvé in extremis mais mutilé dans sa chair et dans son âme il doit tout réapprendre auprès du centaure D’Arn’Rör qui devient son ami et de la guerrière-sorcière Syriënn qui devient sa maîtresse. Comme Edmond Dantès il s’engage sur la voie de la vengeance, et comme vous le savez ceux qui l’arpentent doivent se préparer à creuser pas mal de tombes… Car il est acteur de sa propre vengeance, mais aussi le pion d’une deuxième vengeance avant de découvrir parmi les fantômes du passé qui tentent de communiquer avec lui que depuis toujours il est porteur d’une troisième vengeance qui le dépasse et le transcende… Il n’est pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et il n’est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : on n’a pas menti à Kaënn, c’est Kaënn qui s’est menti à lui-même car produit de son passé et de sa société il ne peut pas échapper au code d’honneur qu’il n’a jamais cessé de critiquer. Est-il prêt à perdre à son avenir pour honorer les promesses du passé ? Heureusement que comme Edmond Dantès avant lui il peut compter sur un Abbé Faria pour arpenter sa propre voie… To Be Continued ?!



Il y a tellement de choses à dire… (déjà je pense avoir été suffisamment explicite sur le thème la vengeance)

D’abord on développe le thème de l’apprentissage, et Nicolas Jarry reprend pas mal ce qu’il avait déjà fait dans le tome 17 en développant un chouette relationship drama avec un personnage inexpérimenté angoissé par l’avenir et un personnage expérimenté hanté par son passé (les millions de lecteurs de David Gemmell savent). Ici Kaënn souhaite découvrir son passé pour se libérer alors que D’Arn’Rör veut lui l’oublier pour s’en libérer : on ne nous délivre aucune information sur le centaure certes, mais gageons qu’il y aura une place à l’avenir dans une autre bande-dessinée consacrée aux Terres d’Arran...

Ensuite avec ses clans féodaux, ses dojos d’arts martiaux, ses samouraïs et ses rônins, la Forêt de Torunn s’inspire totalement du Japon des films chanbara. Mais arts martiaux un jour arts martiaux toujours, le chanbara n’est lui-même que la version japonaise du genre beaucoup plus vaste du wuxia. Je pourrais écrire une thèse sur tout cela, mais je vais tout résumer par une seule idée. Ce tome comme la trilogie "Star Wars" suit à la lettre les fondamentaux de la trilogie de "La Rage du Tigre" car nous devons vivre comme des frères ou mourir comme des idiots (les ayatollahs verts ressemblant de plus en plus aux fascistes bruns)… Car dans ce tome nous suivons un jeune guerrier arrogant et insouciant qui est défait et mutilé avant de devoir tout reprendre à zéro, et d’être tenté par un Côté Obscur plus rapide et plus facile alors qu’il doit faire face à des choix déterminants…

Mais on peut aller plus loin ! Tout pouvoir peut un jour rencontrer un pouvoir plus grand encore (remember la philosophie de Dokho de la Balance : les vrais savent)… C’est pour cela que tous les partisans de la loi du plus fort sont constamment coincés entre les plus forts qu’eux prêts à tout pour les écraser et les plus faibles qu’eux prêts à tout pour se venger d’eux. La civilisation des Elfes de la Forêt de Torunn est donc une dystopie, pire encore un véritable enfer sur terre qui broie sans pitié les altérités, les individualités et les personnalités. Difficile de ne pas penser à l’idéologie hypercapitaliste et néo/ultralibérale de la ploutocratie mondialisée actuelle avide de compétitivité mortifère où tout le monde est en guerre contre tout le monde et où les faibles sont voués au chômage et à la pauvreté quand on ne les invite parfois pas carrément à se tuer (dixit les élus macronistes applaudissant des deux mains les suicides de paysans car « il faut être digne et se suicider discrètement pour 300 euros par mois, plutôt que de manifester bruyamment pour obtenir 1500 euros par mois »)



Le point faible de ce tome reste les graphismes à 6 mains de Maconi, Benoit et Aquaro. J’ai beau apprécié les dessins très satisfaisants des artistes qui pleins de bonne humeur et de bonne volonté ne cessent de progresser, oh oui on doit acter qu’ils sont en dessous du récit qui nous est conté !
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Elfes, tome 26 : Raïten-Kalhaal

Dans le calendrier de la saga des Terres d’Arran, les Elfes Bleus sont généralement mis en scène par Jean-Luc Istin au scénario et l’espagnol Kyko Duarte aux dessins, mais pour des raisons qu’on finira bien par savoir un le premier laisse son histoire à Nicolas Jarry et le deuxième laisse son story board à l’italien Giovanni Lorusso. D’habitude ce genre ce truc n’aboutit pas à de bons résultats, mais ici l’honneur est sauf (sauf que me demande qui va s’attaquer au tome 27 dédié aux Elfes Sylvains puisque les auteurs qui y étaient préposés ont dû suppléer ceux ceux de ce tome 26)...



Dans ce tome 26 intitulé "Raïken-Kahlaal", nous retrouvons Athé’non prince elfe bleu en exil qui ne plus d’être au bout du rouleau n’est plus que l’ombre de lui… Le héros du Siège de Kastennroc et de la dernière bataille contre les goules n’a plus la haine pour le faire tenir debout et le faire avancer. Un expédient peut en chasser un autre, et il tombe sous l’influence de la drogue dénommé kicha pour oublier son chagrin d’avoir perdu Valamen l’unique amour de sa très longue vie qu’il a du tuer de ses propres mains pour lui épargner une horrible agonie. Il sombre de plus en plus bas, jusqu’au jour où il est condamné pour vol avant d’être vendu comme esclave aux arènes la très prospère et très racistes Cité-Etat de Kasatell dirigé par un roi suprématiste et sadique qui veut joindre l’utile à l’agréable en transformant son programme de nettoyage ethnique en jeux du cirque. Au gagnant des jeux cruels et pervers qu’il a organisé la promesse illusoire de la liberté…

En prison il retrouve les Orcs Killrock et Rank en deuil de leur compagnon d’armes Tarrec (voir "Elfes" tome 16), ainsi qu’Akaryon un compatriote elfe bleu et ensemble ils jurent d’aller le plus loin possible dans les délires d’un crevard qui n’est pas sans rappeler le Baron Sukumvit de sinistre mémoire pour ceux qui ont connu la grande aventure des "Défis Fantastiques". Ils vont devoir affronté la perversité de leurs goelizers, les monstres capturés spécialement à leur intention pour les lâcher sur eux, mais aussi un maître nain adepte du « chacun pour soi et Dieu pour tous ! », un Elfe Blanc aussi arrogant et aussi raciste que le vilain of the week, et des gangsters peaux-vertes revanchards. Tomber 7 fois, se relever 8 ! Nicolas Jarry reprend sa narration à la première personne et sa structure en flashbacks : Athé’non se souvient d’avoir échoué au rituel du Raïken-Kahlaal, d’être tombé plus bas que terre au point de vouloir tout abandonner, et comment il a su se relever pour réussir là où il avait échoué et là où son père avait lui aussi échoué. L’injustice provoque la colère : Athé’non trouve la force de redevenir ce qu’il a été, mais il se demande s’il pourra sauver quelqu’un, y compris lui-même, de ce « Hunger Game » génocidaire. Oh oui il ne doit en rester qu’un, mais si jamais celui-ci s’avère être un Spartacus elfique en colère, les crevards ploutocratiques vont devoir se chier et se pisser dessus !!! Que les élites autoproclamées qui éliminent les contestataires par l’épée périssent elles aussi par l’épée…



Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ces auteurs à devenir pessimistes et dépressifs les uns après les autres ? Est-ce qu’ils anticipent déjà qu’avec toutes ses conneries l’extrême-droite économique de Macron va réussir à amener au pouvoir l’extrême-droite nationaliste de Le Pen ??? Tous les tomes de l’apocalypse zombie étaient moins sombres, moins violents et moins nihilistes que ce tome-ci, gore et glauque où le sang, les tripes et la cervelle giclent de tous les côtés. Ah ça, on sent que les auteurs se sont faits ou se sont refaits le "Spartacus" de Steven S. DeKnight : on reconnaît les situations, les dialogues est les poses de la série qui a envoyé la lutte des classes dans la gueule des téléspectateurs...

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Mages, tome 4 : Arundill

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Nicolas Jarry frappe encore avec un Bojan Vukic en grande forme : c'est encore un bon tome pour l'univers des Terres d'Arran ! Arundill veut se venger de ceux qui ont fait d'elle ce qu'elle est devenue. Et ceux qui veulent se venger doivent se préparer à creuser deux tombes. Comme naguère Edmond Dantès, Arundill super-héroïne ou super-vilaine en gestation a le choix de devenir Dieu ou de devenir Diable. Mais son Abbé Faria peut aussi bien être Gandalf que Sauron, Yoda que Palpatine, et comme vous le savez les voies menant vers l'enfer sont pavées de bonnes intentions... Que la Force soit avec nous !!!

(avec plus de tomes donc de pages, on aurait pu avoir un combo ultime : "Sans Famille" + "Comte de Monte-Cristo" + "Star Wars" + "Fullmetal Alchemist"... J'aurais été mort et au paradis des geeks)
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Nains, tome 18 : Ararun du Temple

BD FANTASY / POLAR.

En moins de 50 pages on réécrit ce qui fut une légende pour les masses stallonniennes... Ce tome 18 est carrément un action movie fantasy : nous retrouvons Martin Riggs et Roger Murtaugh sous les traits d'une jeune elfe tête brûlée et d'un vieux nain blasé. Et pour ne rien gâcher ils sont sur la même longueur d'onde quand ils partent ensemble en croisade contre les forces obscures du Grand Capital et de la Bête Immonde ! OMG quel kif : il faut que cela soit le début et non la fin de leurs aventures !!!
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Orcs & Gobelins, tome 3 : Gri'im

Entre survie et horreur, ce tome 3 de la série "Orcs et Gobelins" s'avère être un mix entre Conan et King Kong : trop cool !!!

Nous découvrons un colosse peau verte vétéran de nombreuses aventures et de nombreuses batailles à la fois en cavale, traqué par chasseurs de primes du Roi de Talhance qui veut sa tête, et en quête de vengeance, pour tuer le sorcier qui les vendu lui et ses compagnons d'armes... En route vers le nord, il rencontre la jeune Syll et la prend en otage pour obliger son père Obern à le recueillir le temps qu'il soigne ses blessures guérissent. Comme le chef de caravane n'a qu'une parole, il se retrouve à accompagner toute une expédition armée jusqu'aux dents en route vers le la Cité d'Aspen, ville fantôme abandonnée par les hommes et par les dieux depuis qu'elle fût la première et tragique victime de la peste zombie et de la guerre contre les goules... Sauf qu'au sein de l'expédition la tension monte inexorablement entre les honnêtes gens qui sont là pour exploiter à nouveau le nombreuses mines de la région et les crevards qui sont là juste pour le pillage ! Alors qu'Obern identifie les restes de la caravane de son frère, on apprend qu'une horreur sans nom s'est abattue sur la région depuis qu'on a découvert une série de tombeaux tout autant cyclopéens qu'antédiluviens... Se met alors en place un bon vieux survival des familles où l'homme s'avère une fois de plus un loup pour l'homme !

Alors on retrouve la narration riche en phylactères de Nicolas Jarry, car en plus des dialogues tout est raconté à la première personne par Gri'im qui nous fait partager ses émotions et ses réflexions, et force est de constater qu'il emprunte peu ou prou à Conan version R.E. Howard ou version John Milius ! Et on retrouve les graphismes de Stéphane Créty assisté aux couleurs de J. Nanjan : alors oui tout n'est pas parfait, mais je suis obligé de signaler que depuis qu'il a commencé à travailler sur l'univers des Terres d'Arran il n'a cessé de s'améliorer et que c'est vraiment de mieux en mieux à tous les niveaux (avec quelques planches carrément très réussies) ! Ce qui empêche la fête d'être parfaite, c'est qu'il y a beaucoup de sous-intrigues qui s'entremêlent pour un stand alone de 60 pages, et que les ressemblances visuelles entre plusieurs personnages n'aident pas non plus à s'y retrouver... Alors on a au final :



Mais au final je n'ai pas boudé mon plaisir et je reverrai les survivants de ce survival avec plaisir : décidément c'est dans une veine très gemmellienne que Nicolas Jarry est devenu une valeur plus que sûre de la French Fantasy !
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Village de Boronn. Ulrog, l'un des nains les plus doués de l'ordre de la Forge, a enseigné à son fils, Redwin, l'art de forger. Au grand dam de ce dernier, il ne lui a jamais appris à forger les armes, refusant de voir sa magie runique au service de la mort et de la destruction. Aussi, n'en faisant qu'à sa tête, Redwin se construit une forge, avec l'aide d'Enïme et, en secret, il apprend seul. Malgré sa force de travail et sa volonté, déterminé plus que jamais à laver l'honneur de sa famille – lui que l'on traite de fils de lâche – et la rancoeur envers un père qu'il ne comprend pas, le jeune homme ne parvient pas à forger une arme puissante. Un soir, il reçoit dans sa forge la visite de son oncle Jarsen. Ce dernier se propose de l'aider dans sa quête, à savoir devenir Seigneur des Runes et ainsi avoir l'honneur de combattre au nom des siens. Avant cela, il devra apprendre la forge de bataille et le combat...



Dérivée de la série Elfes, Nains voit le jour, dans ce premier tome, sous le personnage de Redwin. Ce jeune homme sera Seigneur de la magie runique, il en est convaincu, quitte à se mettre à dos son père et à tourner le dos au siens. Avec l'aide de son oncle, il lui faudra vaincre bon nombre de combattants et vaincre ses propres démons. Nicolas Jarry nous offre un premier volet original et enlevé au scénario implacable. Une quête initiatique rondement menée portée par un personnage charismatique et volontaire. Niveau graphisme, Pierre-Denis Goux réalise de superbes planches fouillées et finement travaillées, au trait délicat et à la mise en page dynamique.

En bonus, des esquisses et un glossaire, histoire de ne pas passer pour un courtard!
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Elfes, tome 2 : L'Honneur des Elfes sylvains

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :

http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/

Après un tome 1 séduisant sur la forme (sans être exempt de tout reproche sur ce point) qui péchait plutôt sur la forme, on a un tome 2 séduisant sur le fond (sans être exempt de tout reproche sur ce point) qui pèche plutôt sur la forme... Car mine de rien cette BD possède un vrai souffle en alternant action, émotion et humanisme (nous assistions alors au début de la gemmellisation de Nicolas Jarry). Llali a envie de croire en la bonté des Elfes quitte à rompre à les siens, Yfass a envie de croire en la bonté des Humains quitte à combattre les siens, et la tragédie est inéluctable avec le Grand Capital et la Bête Immonde !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Elfes, tome 7 : Le Crystal des Elfes sylvains

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Dans ce tome 7 on complique bien les choses avec un récit divisé en deux points de vue décalés dans le temps qui finissent par se rejoindre (remember la Bataille du Rohan), avec des narrations à rebours encore plus décalées dans le temps qui finissent par se rejoindre (remember la Bataille du Rohan). N'aurait-il pas été plus simple de faire deux albums en narration directe consacrés à chacun des points de vue ? Tout cela est bien dommage, car au final on a une bonne histoire sur le fond mais inutilement compliquée dans la forme...
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Mages, tome 2 : Eragan

Eragan a tout de l'apprenti mage.

Tout jeune padawan au potentiel hors norme mais aux piètres résultats.

Faut dire qu'il n'arrive même pas à équilibrer ses runes, waouh l'aut', hé.

C'est flanqué d'un Nain bougon, d'une Elfe facétieuse, d'une princesse qui a le bon goût de ne pas bêler ♫libérééééééée délivrééééée♪ inlassablement comme le fit une reine en des temps aujourd'hui ancestraux et de son capitaine de l'ordre des Ombres qu'ils débarquent au monastère des Drahanan où se trament de biens sombres desseins.

Notre futur Gandalf en herbe parviendra-t-il à s'affirmer comme il se doit ?

Et si oui, comment ?

Saura-t-il reléguer aux oubliettes de l'histoire ce vilain virus qui fait rien que nous confiner ?

Vous le saurez en découvrant Mages 2, le retour.



Pouf, pouf, changement de scénariste et de dessinateur pour ce deuxième opus, version confinement dans un château, non pas hanté, mais gangrené par une magie qui ne vous veut pas que du bien.



Si j'ai trouvé le coup de crayon bien moins enthousiasmant et le scénario d'apprentissage en terrain hostile pas follement original, je dois dire que la pilule passe, somme toute, assez aisément pour peu que l'on ne soit pas en quête de must-have absolu.



Direction le retour du retour pour infirmer cette fourbe mouture.

Enfin, c'est qu'est-ce que j'espère...
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