Nicolas Jolivot

" Depuis quelques heures de promenade, j'ai envie de dire que les Japonais sont des Chinois fabriqués au Danemark ", un des premières phrases de ce livre illustré, qui est un carnet de voyage au Japon, et déjà ça me rebute. Ca veut dire quoi " des Chinois fabriqués au Danemark"? Un japonais n'a rien à voir avec un chinois, et leur politesse, leur discipline ou autres n'a rien à voir avec un danois. Déjà avec un tel apriori, cynique, je doute que ce petit livre ait un quelconque intérêt pour moi, grande amoureuse du Japon.

De plus le seul mot qu'il connaît en japonais , merci , "Arigatô!" , il le prononce "Aligatô", le minimum qu'il aurait pu faire comme effort. Je suis aussi curieuse dans quelle langue il s'est débrouillé sur l'île de Kyushu où trouver même un anglais rudimentaire relève de l'exploit, vu qu'il ne sait que dire merci en japonais, et encore, "Aligatô!" 😁

Que dire aussi de son alimentation, il achéte du poulet pané chez Family Mart, alors que les supérettes vendent des onigiris ou autres boulettes de riz etc...délicieux et sains pour trois fois rien.....

Les dessins sont jolis, le format du livre superbe, mais le texte laisse vraiment à désirer....il parle trop de lui-même, et donne l'impression qu'il a atterri sur cette île pas touristique du tout sans aucune préparation ou expérience antécédente. Déjà la pluie qui est un élément fixe naturel sur cette île le surprend, que les gens ne le regardent pas avec surprise coiffé de son curieux chapeau le surprend ( les japonais sont polis, même s'ils le voulaient ils ne le regarderaient pas ). Son parcours est assez restreint à moins qu'il n'ait pas relaté une grande partie de son voyage, car manque dans ce carnet, la majorité des plus beaux sites de l'île: le plus beau parc national de l'île, Kirishina, son volcan et son lac de cratère Onami le plus haut du Japon / la fameuse station balnéaire Ubusuki , ses bains de sables volcaniques et son île Chiringashima, qu'on peut atteindre à pied qu'à marée basse / l'île d'Aoshima et sa "Planche à laver du démon", un ensemble de rochers qui l'entoure,évoquant des marches sur les vagues / la magnifique vieille ville-château surnommée la petite Kyoto de Kyushu, Obi , au sud de la préfecture de Miyazaki, une charmante bourgade avec ses vieilles maisons de marchands d'antan, loin des foules de visiteurs / un des plus beaux temples du Japon celui de Udo Jingo , sur une falaise,avec une vue à vous couper le souffle.......et surtout il a oublié et ca c'est impardonnable, les magasins de wagashis, les pâtisseries traditionnelles, particulièrement une spécialité de l'île avec un choix incroyable, en plus on vous fait tout goûter et c'est extrêmement bon !

Bref 23 Euros pour quelques dessins et un texte narcissique, cynique et peu intéressant, c'est beaucoup trop pour moi !

Nicolas Jolivot déroule dans ce beau livre d'images l'histoire de son jardin et la vie de celui-ci de jour en jour au fil des saisons. C'est un voyageur qui a choisi justement de voyager au sein de ce jardin où il fera en une année une multitude de découvertes parmi les plantes, les insectes, les oiseaux,les batraciens, les hérissons, bref tout le peuple du jardin.



Ce jardin a une histoire. C'était celui de la maison de ses grands-parents qu'il a rachetée. Il évoque donc de nombreux souvenirs familiaux et l'évolution de l'environnement du jardin.



Chaque page présente de très beaux dessins réalistes de toutes les espèces du jardin, avec des précisions sur leur culture s'il s'agit de plantes, sur leur mode de vie s'il s'agit d'animaux, principalement oiseaux et insectes.



Bien sûr il se lie d'amitié avec celui qui est effectivement l'ami du jardinier, le rouge-gorge, mais il observe aussi le merle, la grive musicienne, la mésange, les libellules et les grenouilles.



Fleurs, fruits, légumes sont les héros de ce livre. D'intéressantes anecdotes à propos des semis et de surprises qu'ils peuvent réserver, des précisions sur les évolutions climatiques, les températures au fil des saisons, tout cet ensemble génère une perception de tranquillité mélancolique en parcourant ces pages épaisses qui sentent presque aussi bon que le jardin.

Souhaité ardemment pour Noël, voeu réalisé et quelle merveille, ce livre! Merci, Pierre.



Dessinateur de formation, Nicolas Jolivet a arpenté la planète pendant trente ans, et créé de très beaux carnets de voyage, que j'aimerais aussi découvrir. Mais cette fois, il a décidé de rester sédentaire et d'observer mois après mois, au fil des quatre saisons, son jardin.



Outre les magnifiques illustrations de la flore, les dessins précis des différents occupants du jardin, et toutes les explications naturalistes passionnantes, Nicolas Jolivet présente également l'histoire du lieu. La maison appartient à sa famille depuis le début du 20 ème siècle, elle a été construite en 1873, mais le jardin est plus ancien, datant du 19ème siècle.



J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur parle de celui-ci:" " Mon jardin" existe seulement par la somme des moments où je m'y retrouve. Il est à mes prédécesseurs aussi bien qu'à mes successeurs car un lieu ressemble à un galon infini, les bonhommes, eux, sont de simples motifs imprimés dessus. Je ne suis que l'élève et le passeur de ce minuscule bout de planète."



Il évoque avec tendresse son grand-père, qui était le maitre des lieux, et l'adorable Jean-Noël, le rouge-gorge , petite âme du jardin.



Tout est poétiquement retranscrit dans cet album, les scènes de vie au coeur des arbres, des plantes, le déroulement du temps, avec justesse et profondeur de réflexion . Je vais souvent revenir m'imprégner de la beauté sereine et simple des images en ce jardin, c'est sûr.

Sublime . En cette période bien pourrie, une invitation au voyage comme il en existe peu. Belle, déroutante, envoutante, originale, hors des sentiers battus, infusée dans la culture et les coutumes locales, faites de rencontres, de souffrance et d'émerveillement.

Entre une arrivée et un départ à Osaka , l'auteur va arpenter les routes de Kyushu, la plus méridionale des grandes îles japonaises.

Il va vivre au rythme des volcans , à la vitesse que ses jambes peuvent insuffler à son parcours. Parallèlement, il va croquer ce qu'il voit et coucher ses dessins au milieu de ses textes.

le livre aura un format "paysage" pour encore plus nous surprendre et nous faire rêver.

C'est juste magnifique , plein de douceur, de poésie , de réalisme , d'émerveillement, mais aussi parfois d'humour.

Merci pour cette balade pédestre dont l'authenticité, le désintéressement ne peuvent qu'encore plus nous charmer.

Il y aurait bien d'autres choses à faire, des livres sérieux sur lesquels réfléchir, des critiques à écrire sans compter tout le reste. Mais voilà, ces derniers temps, l'humeur au vague à l'âme porte mal à l'élaboration intellectuelle et j'ai préféré me plonger à nouveau dans un livre que j'aime et que je connais bien.



C'est une amie très chère qui me l'a offert il y a quelques temps déjà, étonnée et ravie de voir que je ne le connaissais pas. Un grand livre au beau papier mat et aux couleurs presque passées dans lequel Nicolas Jolivot dessine, mois après mois, les plantes, vues et bestioles de son jardin.



Intercalée à ce carnet de voyage domestique, l'histoire du terrain en bord de fleuve, de cette maison qui fut celle de lavandières au début du 20e siècle et qui reste depuis dans la famille de l'auteur. En pierre de tuffeau, « avec son ordonnancement tripartite, dont une pièce de part et d'autre de l'escalier central, la bâtisse ressemble à celles de la ville construites à la même époque, mais avec des dimensions si modestes qu'elles lui donnent des airs de maison de poupée. » A côté de ce texte, des vues de la façade principale, du côté est et de ces cale-volets « bergère » que je connais bien.



Au fil des pages, l'histoire du lieu, de la terre arable qu'il était au jardin tel que nous le découvrons. On nous raconte les crues de la Loire, celle de 1866, spectaculaire, il reste d'ailleurs dans les murs du clos la marque des eaux et la date qui a associé quelqu'un selon une pratique fréquente « dans ce pays d'eaux mouvantes et de pierre facile à creuser ». Mais aussi la vie de ses habitants, génération après génération, les lingères, le petit Jacques, le souvenir jusqu'au présent où nous déambulons aussi.



Selon que l'on y cherche le récit de la transformation sur le temps long, une organisation des rapports entre l'homme et les flux de son environnement, les croquis de scènes ordinaires, l'attention botaniste à la faune et la flore de nos pays, on se perdra différemment dans ces pages, on y rêvera de ceci ou de cela.



« le jardin vu du ciel » m'emmène dans le mouvement des eaux récupérées des toits, conduites dans des bassins où poissons, alvins, crapauds et libellules suscitent autant d'observations émerveillées. Je caresse les vignes, feuilles brillantes et drues des acanthes, écoute l'histoire des anémones du Japon, corètes et clématites, celles qui disent les modes passantes, le goût d'un temps pour les chinoiseries. Je souris aux mésanges à longue queue, rouge-gorge, chardonnerets qui peuplent les pages parmi les gendarmes, loches rouges, coccinelles et patiences à feuilles obtuses à côté du mouron des champs.



Je jubile aussi quand je lis : « quatre ! Je suis sidéré, tout aussi ravi ; quatre petits hérissons se promènent en traînant leur jupes de poils sur les feuilles mouillées. Une portée entière ! » Les petits sont nés au jardin, « dans le tas d'herbe oublié depuis des mois au pied du vieux cerisier ». Magie de ce qui se produit sans qu'on fasse rien et nous offre les splendeurs de son humble déploiement. Pinsons et troglodytes mignons répondent à ceux, croisés ce matin, dont l'intensité du chant, si puissant relativement à leur petite taille, me stupéfie toujours.



Puis, pour clore cette promenade revigorante au jardin, je parcours les pages qui me parleront des temps présents, remonte juste en février pour cueillir la stupéfiante évolution des iris – ils sont plus précoces que les miens dont on ne voit aujourd'hui pas encore même le premier stade – en trois semaines et cinq dessins, du bouton à peine deviné comme prolongation d'une feuille à l'exubérante fleur dont je crois saisir le parfum doucement enchanteur alors que sa profondeur d'encre indigo me transporte d'un soupir extasié. Nicolas Jolivot les a ramenés du toit d'un moulin où ils avaient été plantés pour retenir la terre et absorber de leurs robustes racines les excès d'eau. A défaut d'un moulin à restaurer, ce que sa bourse ne lui permet pas, ces « iris, une façon de penser au tout par le détail » qui me parle bien.



Mars, je cherche les plantes et les insectes que j'héberge aussi chez moi : coccinelles, muscaris, heuchères et anémones. Les premières tulipes, l'herbe à Robert, le myosotis qui n'oublie pas. Jacinthes et giroflées encore en bouton. Narcisses, Hellébores finissantes.



Tourner et tourner les pages encore, revenir en arrière, chercher dans l'index, ouvrir le livre au hasard, découvrir un croquis qui m'avait échappé jusque-là, dans les pas familiers de lieux connus, s'émerveiller des entrelacs d'un temps long et d'une maturation toujours en cours, saluer la dextérité tant de l'insecte saisi par le pinceau que de l'artiste qui la rend, devenir pour quelques minutes, rassénérée, l'hôte bienvenu d'un jardin de mots et d'aquarelles.

De retour d'une énième excursion avec la résolution de se poser, Nicolas Jolivot, écrivain illustrateur-voyageur, a rangé Wilson, son fidèle sac à dos, sans savoir que le confinement imposé allait lui ouvrir les portes d'un nouveau voyage aussi passionnant que tous ceux qu'il a déjà effectués.

"Je compris que mon jardin de 300m2 pour un observateur attentif est aussi vaste que la Chine", écrit-il.

Nicolas Jolivot ne se prétend ni botaniste ni entomologiste et entretient son jardin avec modestie, patience et surtout avec un regard attentif et artistique sur les plantes et les petites bêtes.

Dans ce magnifique album, il nous raconte ce bout de terre et son histoire. D'un terrain cultivé ni bâti ni clôturé de murs acquis en 1824 par un certain Jacques, macon de profession, en passant par Léon, négociant en charbon, qui y a fait bâtir une modeste mais élégante maison en tuffeau, la famille de Nicolas Jolivot s'est installée dans ce lieu dès le début des années 1900 avant que lui-même et sa compagne n'y fassent leur nid.

Histoire familiale touchante par ses secrets, ses habitudes, Nicolas Jolivot la raconte avec des dessins magnifiques et plein de tendresse pour ses grands-parents. Histoire de relais de savoir, de gestes répétés au fil des générations, ce Voyage dans mon jardin est un livre somptueux, que je ne cesse de parcourir, éblouie par la beauté des illustrations, la précision des détails, l'élégance de la mise en page.

Mésange à longue queue, Mémère la crapaude, Véronique de Perse, Hanneton de Saint-Jean, Jean-Noël le rossignol, renoncule aquatique, fraises, salades, chalef d'Ebbing, Tino le merle, tomates, papillon Vulcain et Benoîte, etc., une multitude de fleurs, plantes, insectes, oiseaux et batraciens (que l'on peut retrouver facilement grâce à un index) sont croquées avec grâce sur un doux et épais papier sépia.

Gros coup de coeur pour cet album qui donne furieusement envie de se réfugier dans la nature et de prêter attention à ce qu'elle nous offre.

Ce carnet de voyage aux dessins joyeux et enfantins m'a beaucoup plu.

L'auteur a parcouru la Chine durant plusieurs mois et il nous propose une découverte des us et coutumes qui concernent les repas.

Nous allons découvrir des cuisiniers de restaurants, des vendeurs de rue, des serveuses, et surtout ceux qui mangent des bols entiers de nouilles, de riz ou de bouillon, ceux qui dégustent des plats raffinés embaumant les épices, ceux qui ingurgitent des aliments étranges tels que les brochettes de scorpions ou des larves d'insectes, ceux qui s'empiffrent de plats à base de viande dégoulinants de jus et de graisse, ceux qui savourent une simple tranche de pastèque ou qui boivent des litres de baijiu…

On apprendra par exemple que dans certains restaurants on vous apporte une paille pour manger la moelle des os, que l'on peut déguster des pieds de cochon ayant longuement baigné dans une marmite d'escargots d'eau, que les oeufs durs peuvent être cuits dans un bouillon de sauce de soja et de thé noir, que les pommes de terre sont parfois servies avec des feuilles de menthe ou que les desserts n'existent pratiquement pas sur les menus des restaurants…

J'ai passé un très bon moment à découvrir les coutumes des chinois, que ce soit des employés de bureau ne disposant que de peu de temps pour se restaurer, des moines, des hommes d'affaire, des familles fêtant un mariage…

Une très jolie découverte, où les dessins et les touches d'humour sont un vrai plus.

Ce livre est vraiment très très beau. Les grands dessins à l'encre, noir, gris, avec des touches de blanc ou de rouge sont tout simplement magnifiques, nous plongent dans la Chine d'aujourd'hui. Une Chine coincée entre traditions ou modernité.

On voyage en Chine comme si nous y étions : l'auteur ne cherche pas à nous faire un cours sur la Chine, mais nous partage ses impressions : ses étonnements, ses émotions, ses sourires. On part à la découverte des paysages de cheminées, du port de pêche, du bruit des routes, de la gymnastique matinale, des meilleurs raviolis du monde, des joueurs de badminton...

Un voyage totalement dépaysant, pour la jeunesse mais pas que !

J'ai commencé ce livre en me disant que j'allais le déguster à petite dose. Je n'ai pas pu, je l'ai dévoré jusqu'à la dernière page ( la page de garde est superbe).

Ce livre est délicieux, il sent bon, son format et son papier sont agréables. Et surtout, c'est un enchantement du début à la fin. Nicolas Jolivot raconte et dessine les petits restaurants, dans une bonne trentaine de villes chinoises de Harbin à Wulumqi, de Pékin à Huchun et c'est plein d'humour autant dans l'écriture que dans le dessin. Sourire garanti à chaque page!

Maintenant je le laisse à portée de main, c'est un livre qui ne peut qu'éclairer les jours gris.

Je le recommande vivement.

Superbe ! Ces carnets de voyages en Ouganda et en Ethiopie sont passionnants ! les illustrations, dessins de l'auteur, remplissent les pages, encadrent les textes ! Un beau livre à lire, à offrir, à mettre dans une bibliothèque, ou à portée de la main au coin du canapé ! à feuilleter sans modération !

Carnet de voyage en forme de promenades dans la ville de Shangaï.



Quartier par quartier, au fil d’un tracé défini, de rue en rue, l’auteur dessinateur nous ouvre les portes de cette ville étonnante, à partir de crayonnés très réalistes et qui fourmillent de détails



Nous visitons ainsi les principales attractions de cette métropole comme la Perle de l’Orient, bâtiment en forme de bilboquet mais aussi et c’est le plus intéressant tous les petits lieux et gestes qui font deviner la vie quotidienne des habitants.



L’auteur est aussi au centre de son récit avec un texte à la première personne et des précisions sur son ressenti comme par exemple ses mains froides qui par moment l’empêchent de dessiner autant qu’il le voudrait, ce qui donne l’impression qu’il est à côté de nous et qu’il nous parle.



Le lecteur appréciera, outre les magnifiques panorama, les esquisses qui fleurissent sur la page comme autant de zooms à savourer. On sent par ailleurs une grande attention aux hommes, femmes et enfants qui peuplent cette jungle moderne.



Carrom, cerf-volant, grenouille géante, raviolis vapeur, lilongs, navette, art, maison, parc, fils électriques, tigres, écoliers, marchands, le Sheng, le tofu, le métro, les parapluies, les “incidents”...sont par exemple évoqués.



Les trajets sont toutefois pensés et encadrés par des chapitres, des titres et des repères de lecture qui aident à implanter et partager l’ambiance des différents espaces. En fin d’ouvrage il y a une carte et un index, notes et repères avec dates clés.



Enfin, l’auteur glisse sous le portrait de cette cité cosmopolite hors norme des considérations plus humaines comme la question de la destructions de centaines de maisons afin de permettre l’émergence de tours plus commerciales.



Il semble en définitive que Shangaï soit constitué de plusieurs mondes juxtaposés…



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Découvrir la Baltique à pied, c'est rencontrer ses habitants et profiter pleinement de la beauté de ses îles...



Un album au format carte postale, que l'on déroule à la manière d'un calendrier. La lecture est chronologique et offre un périple d'un mois qui se déploie sous la forme d'un carnet de voyage.



Les illustrations sont très belles et réalistes, comme des photos à l'aquarelle. Elles saisissent un paysage, avec des teintes particulières, mais aussi une âme.



De l'Allemagne à la Suède, d'île en île, on perçoit de magnifiques lieux mais aussi une autre manière de vivre.



Ainsi, les habitants misent sur la confiance afin de permettre une plus grande qualité d'existence. Les échanges peuvent se faire librement et chacun peut vaquer à ses occupations sans subir le poids du regard des autres.



L'auteur trace ainsi un chemin simple et attrayant, où le temps s'étire différemment, loin de notre société consumérisme, basé sur le respect.



Un joli récit de vie pour rencontrer une zone géographique peu connue et pour entrapercevoir une autre manière d'occuper notre espace-temps.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Amateurs de Chine, de carnets de voyage ou simplement amoureux de livres offrant une belle évasion, ce livre est pour vous.

Il est le fruit d'un important travail réalisé par Nicolas Jolivot lors de ses voyages successifs dans l'Empire du Milieu depuis 10 ans.

Ce passionné de Chine a visité les grandes métropoles côtières, les campagnes reculées du centre et du sud, a parcouru en hiver le nord jouxtant la Sibérie. Comme il l'évoque dans son texte « nous serons chasseurs et cueilleurs de beaux instants, promeneurs éveillés qui avanceront de lieu en lieu ».

Il ressort de ses périples : un carnet des plus chaleureux qui soient. Les dessins, peintures nous embarquent au cœur de cette culture pluri-millénaire. Le ton, les teintes évoluent en fonction des lieux traversés. Un grand plaisir pour les yeux.

Autres particularités et pas des moindres concernant ce livre : d'abord il est d'un format atypique (40cm X 30cm). Ensuite, la reliure est cousue, ce qui donne un bel effet. Le livre est donc beau. Il ne peut laisser personne insensible.

Coup de foudre pour le talent de Nicolas Jolivot que j'ai découvert avec le magnifique album Voyage dans mon jardin (critique à venir... je le déguste encore) déniché dans la bibliothèque de ma ville. Ni une ni deux, je me suis procuré un autre ouvrage de cet auteur, également au catalogue de l'excellente maison d'édition HongFei.

Format à l'allemande et signet de soie rouge, ce carnet de voyage incite tout de suite à la contemplation par la beauté et la qualité des illustrations.

"Voyage au pas lent " sur l'île de Kyushu (la plus méridionale des quatre îles principales du Japon) à la découverte de ses trois plus grands volcans " avec pour tout bagage un carnet, un crayon, un bob ridicule et Wilson le sac à dos ", dixit Nicolas Jolivot, auteur, illustrateur et voyageur

Parfois déboussolé, chafouin à cause de la météo, Jolivot ne perd pas son humour et son crayon pour fixer la beauté de cette nature belle mais dangereuse car, rappelle-t-il en épilogue, ceux qui vivent au pied de ces volcans toujours en activité encourent de grands risques. Parfois interloqué par ceux qu'ils croisent avant de comprendre que leur apparente indifférence à son égard n'est que respect de son intimité, Nicolas Jolivot les dessine sur le vif, et cela donne de jolis portraits.

La mise en page, parsemée de tampons, véritable institution au Japon, est belle et les illustrations sublimes invitent au Voyage.

Dans ses remerciements, Nicolas Jolivot cite Hiroshige, peintre japonais du 18eme siècle, grand maître des estampes auquel il rend hommage avec une palette dominée par le vert et le bleu.

Belle découverte et hâte de découvrir le voyage au bord de la Baltique de Nicolas Jolivot, toujours avec son compagnon Wilson, le fidèle sac à dos ainsi nommé en référence au ballon confident de Tom Hanks dans le film de Zemeckis, Seul au monde.

Énorme coup de cœur pour ce Voyages dans mon jardin tout juste paru aux Éditions Hongfei.

Dans ce gros livre, Nicolas Jolivot partage le quotidien de son jardin, à travers des beaux dessins de ses plantes et des insectes qui y habitent. Quelques textes viennent nous expliquer l’histoire de cet endroit, qui évolue selon les générations.

J’ai adoré lire ce livre, d’abord d’un bout à l’autre et puis en le picorant. Et je sens que ses pages m’accompagneront au fil des saisons, et que j’aurais envie de le ressortir à chaque visite de Georges (notre Jean-Noël le rouge-gorge à nous)

Patiemment construit en plus de vingt ans, je profite quotidiennement de mon grand jardin. Il est devenu un sanctuaire dans un quartier dénaturé par les constructions aux toits noirs et aux piscines bleues. Il est aussi mon observatoire d'une faune et d'une flore que je photographie, faute d'avoir le courage et le talent de les dessiner.

C'est dire mon bonheur lorsque mon ami m'a offert ce superbe ouvrage de Nicolas Jolivot.

Chaque page est un émerveillement.

Plantes, oiseaux, insectes y sont dessinés, coloriés tantôt avec une minutie d'entomologiste, tantôt avec la fraîcheur et la naïveté d'un regard d'enfant.

Trois récits parallèles se constituent au fil du livre celui de l'évolution d'un grand jardin, celle de ses habitants non humains et humains. Les trois récits sont faits de sincérité, de poésie et d'humour aussi.

Je ne peux que vous conseiller de créer votre jardin aussi modeste fut-il. Mais de l'enrichir du vivant et non de pelouses synthétiques et d'arbustes encagés dans des blocs de béton gris.

Celui qui possède un jardin et une bibliothèque bien garnie est un homme heureux et ce n'est que mille fois vrai.

Et si vraiment, vous ne pouvez pas avoir votre jardin, visitez celui des autres ou bien enfin allez vite acheter le livre de Nicolas Jolivot.

En ces temps de confinement....

Quel plaisir de se replonger dans ses souvenirs ....

Un mois pour découvrir le Danemark, tout le Danemark pas seulement Copenhague....

il y a eu le Jutland puis les îles Fyn, le Sjælland, Møn, Falster, Lolland et bien sûr Bornholm .... pour nous, il n'était pas question de marche et notre Wilson était bien calé dans notre voiture !

Nous n'avions pas choisi comme thème une découverte d'une partie de la Baltique, un passage Danemark Suède a toutefois été nécessaire pour pouvoir partir pour Bornholm, le ferry Kobe Rønne n'étant pas en service à nos dates du mois de juin, il aura été nécessaire de passer par Ystad, histoire de faire un petit coucou à Wallander en passant !

Quel plaisir de redécouvrir ces paysages si contrastés .... ces impressions d'un autre temps, les Danois et leur mode de vie tranquille, apaisé prêt à profiter du moment présent sans le gâcher en pensant aux lendemains incertains.

Ce roman graphique peut être un apéritif avant de vous décider à alller explorer ces contrées pas si lointaines que ça.

De très belles illustrations, des textes accompagnant agréablement les dessins, un très agréable apéritif vous disais je !

Quel plaisir de découvrir une nouvelle aventure de Nicolas Jolivot à travers le continent asiatique ! Et celle-ci m’a particulièrement mis l’eau à la bouche car il s’agit des coutumes culinaires qui régissent le pays chinois. De spécialités en spécialités, on se balade dans les rues embaumées d’odeurs succulentes, on s’assied dans des restaurants familiaux, seul ou accompagné, on cueille des fruits à même les arbres, bref tout est bon pour découvrir la nourriture locale. Les dessins typiques de l’auteur m’ont émerveillé de la première à la dernière planche, je me suis baladée le nez en l’air pendant toute cette aventure et ma seule envie a été de succomber à la tentation en remplissant mon estomac et en voulant m’envoler pour découvrir moi-aussi ces paysages et traditions. Un ouvrage très beau et qui plaira aux curieux et aux amoureux des voyages dès 13 ans !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Un livre dans le style carnet de voyage en relié couverture toilée cartonnée qui est vraiment un très bel ouvrage.

Ce livre est fait de texte court et d’illustrations sur la découverte des pratiques du « manger et boire » en Chine, c’est aussi une exploration originale du pays, l’esprit de rencontre et l’humour de l’auteur.

Les illustrations font la force de cet ouvrage, ils ont été réalisés lors des séjours en Chine.

Le texte est découpé en six chapitres, Manger dans la rue, Au restaurant en cuisine, Les serveuses, Manger en tête à tête avec son bol, Manger à deux c’est mieux !, A plusieurs on se régale !

Personnellement je suis fan de la Chine, et franchement ce livre est vraiment très bien si bien que si je pars en voyage là-bas, je serais tenté de prendre les adresses mentionnées dans cet ouvrage pour découvrir des choses.

Bravo à l’auteur pour cet ouvrage tout simplement magique.

Je suis une grande fan du travail de Nicolas Jolivot mais je reconnais avoir pensé spontanément en découvrant ce livre que c’était la tuile en terme de timing. En fait c’est tout le contraire ! Il est toujours enrichissant de connaître un peu mieux les cultures différentes de la sienne, et on entend tellement tout et n’importe quoi sur les habitudes alimentaires chinoises que ce carnet de croquis, initialement destiné à divertir, se révèle un précieux pourfendeur d’idées reçues. On n’y voit aucune chauve-souris ni serpent se faire dévorer tout cru et l’auteur n’est jamais passé par Wuhan lors de ses nombreux séjours. Il a su, en revanche, déclencher l’appétit avec ses évocations de chips de menthe (pour accompagner les pommes de terre) ou de jiaozi (raviolis farcis) d’un petit restaurant de Danba, par exemple. Avec toujours beaucoup de bienveillance, Nicolas Jolivot nous raconte comment il a vu la société chinoise changer au fil des années et énumère quelques manières de faire qui passeraient difficilement en France (par exemple, quand il fait chaud, les hommes enrobés relèvent leur tee-shirt par-dessus leur ventre au restaurant). Il prêchait de toute manière une convaincue, la façon de manger en raconte beaucoup sur une société, c’est évident, et ça intéresse tout le monde ! A lire à tout âge et dès 13 ans.