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Critiques de Patrice Ordas (324)
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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Séries de 5 belles BD sur la première guerre mondiale, je préfère poster une critique globale sur le dernier volume afin d’évite les redites au sujet des personnages.

L’horreur quand on est chirurgien sur le front, dans la gadoue des tranchées, dans le no man’s land après les combats. L’horreur des tirs des balles ou des obus, amis ou ennemis.

Première ‘’guerre moderne’’ à faire autant de dégâts, cette BD illustre la mise en œuvre du service de santé des armées, qui se met vraiment en place pendant cette période.

Dans ces livres, se mêlent la petite et la grande histoire, la vie des soldats au quotidien sur fond de discussions politique à l’arrière, autour d’un personnage central, l’aspirant Bouteloup. Fils de famille de la haute société, son père est député, entre autre, et avec des ennemis, il se retrouve pris entre sa volonté de faire sa guerre sur le terrain près des hommes en tant que chirurgien, et la volonté de son père de faire de lui un pion.

On côtoie l’amour, l’horreur, la trahison…et Marie Curie.

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La Vénitienne, tome 2 : La damoiselle du gran..

Loin des clichés faisant de Venise un paradis à fleur d’eau, La vénitienne en offre une lecture plus noire, toute en ambiguïté et contradictions à l’image de ce mystérieux Comte de Palomanera.
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Le fils de l'officier, tome 1 : La tête abimée

Ce premier tome relate l’enfance difficile de Sidoine, notre héros qui tient son nom de sa mère Sidonie, en Bretagne avec un tuteur, ancien soldat, facteur de métier et malheureusement alcoolique. Son vrai père est un officier de l’armée basé en Cochinchine et sa mère est morte peu de temps après sa naissance. Il est brillant à l’école mais pour son malheur son tuteur n’a pas beaucoup d’argent et malgré les honneurs qu’il reçoit en fin d’étude il ne pourra intégrer le lycée, c’est une grande déception pour Sidoine mais la vie continue et part donc travailler pour un grand propriétaire terrien qui traite ses employés mieux que ses cochons.



Las de se soumettre Sidoine se révolte, prononce des mots durs et blesse définitivement son tuteur, qu’il retrouvera pendu en rentrant chez lui.



Un geste de compassion lui fait avouer sa responsabilité dans cette pendaison afin que son tuteur puisse être enterré conformément à la religion catholique, il se retrouve dans un pénitencier pour jeune. Une fois libéré il prend la route sur un vélo de fortune direction le village de son enfance, mais rien ne se passe comme prévu.



Sidoine est un personnage étrange, il est impossible dans ce premier tome de le cerner. Son visage reste dur malgré les épreuves et on n’y lit aucune compassion. L’histoire est sombre c’est un fait, victime d’injustice ce jeune garçon tente de prendre sa vie en main mais apparemment il y a plus d’un bâtons dans ses roues. Je suis tentée de lire le second tome par curiosité même si celui-ci ne m’a pas séduite plus que ça, toutefois l’histoire semble intéressante et le dessin étant plaisant je me lance donc.
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Hindenburg, tome 3 : La foudre d'Ahota

Une intrigue très intelligemment menée, avec des dessins classiques qui font largement le boulot !
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L'oeil des dobermans, tome 1 : Pour la gloi..

L’idée selon laquelle Hitler est un féru de sciences occultes mène l’ensemble du récit. Selon la croyance nazie, les Allemands sont les descendants des Aryens qui seraient venu d’une autre planète pour vivre sur Terre. Alors on retrouve des éléments de mysticisme, d’occultisme qui permettent de se dire que le régime nazi n’avait rien de très équilibré.



A côté des éléments de surnaturel, il y a des éléments tristement vrais : couvre-feu, déportations, exécutions sommaires. Le personnage d’Arno est celui d’un libre penseur pacifiste et grande gueule. J’ai toujours eu peur qu’ile n dise trop face aux nazis et que cela pourrait lui coûter des plumes.



C’est un premier volume très accrocheur tant par le thème que par son personnage principal.
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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

"Sainte mère de Dieu, où est passé votre fils ?", telle est la question tandis que la bataille de Verdun fait rage, que les morts s'accumulent dans les tranchées et qu'Isabelle de Ferlon attend le peloton d'exécution qui doit mettre fin à sa jeune vie : "C'est mieux de mourir un matin de pluie. On a moins de regrets.".

Isabelle a-t-elle peur à la pensée de mourir exécutée ? Sans doute, mais elle se dit aussi que ce n'est rien comparé à la mort qui attend les soldats dans les tranchées boueuses : "Il n'y a pas de vrai courage sans peur véritable.".

Des morts, il ne va presque y avoir que ça dans ce nouveau tome qui s'avère sombre, très sombre.



Après l'entrée en jeu de Marie Curie dans le tome précédent, cette fois-ci elle se rend sur le front avec sa machine et c'est l'occasion pour la jeune et dégourdie Emilie de revoir son sous-lieutenant Bouteloup.

Et c'est là que je me rends compte que je n'ai jamais abordé cette seconde figure féminine qui entoure le personnage principal, Emilie, la jeune fille pauvre qui se débrouille dans la vie, qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui n'a aucune illusion quant à son amour non réciproque pour ce jeune homme de la haute société.

Emilie, c'est aussi la femme à la morale irréprochable qui sait si bien mettre leurs torts à la face des hommes, mais je le pressens, même si elle est droite dans ses bottes comme on dit, elle ne fera pas partie du clan des vainqueurs.

Disparition également de la première figure féminine entourant le sous-lieutenant Bouteloup, Isabelle de Ferlon disparaît, sacrifiée sur l'autel de la politique.

Alors que reste-t-il dans cette guerre ?

L'entente entre les hommes de l'Ambulance 13, qui va pourtant être mise à mal par la dureté des combats, et celle plus générale des soldats sur le front.

Première fois que les soldats des colonies intégrés aux bataillons français apparaissent dans l'histoire, et un constat : le racisme vis-à-vis d'eux des dirigeants des bataillons, mais la mort elle ne fait pas de distinction : "C'est sûr, la mort elle s'en fout. Arabe, juif, nègre, socialiste, elle met tout le monde d'accord.".

Un autre constat est fait également en fin de volume, les soldats gênent des civils restés à l'arrière qui aimeraient bien que l'on arrête de parler d'eux, de les glorifier, sans doute parce que cela leur renvoie à leur condition d'hommes plus en âge ou pas en capacité de partir combattre : "Faites donc attention, jeune homme. Ce n'est pas parce que vous portez un uniforme que vous pouvez prendre toute la place ! Vous, les poilus, vous devenez encombrants, vous savez ?".

Je ressors de cette lecture bouleversée et triste, avec un monde qui ne sait plus qui le dirige ni où il va, simplement que les morts s'accumulent et que bientôt toute la terre ne sera qu'un vaste champ de ruines.

Un sentiment sans doute partagé par le personnage principal qui a vu en peu de temps disparaître des personnes auxquelles il s'était attaché, des personnes de valeur connues par le passé qui étaient brillantes et promises à un bel avenir et dont le destin s'est brutalement arrêté dans une tranchée de Verdun ou fusillé par un peloton d'exécution.

Une nouvelle fois, le scénario est de grande qualité, tout comme les dialogues; et les dessins sont irréprochables et mettent en valeur de façon saisissante la dureté et l'horreur des combats.

Il y a des têtes qui volent, des membres arrachés, du sang, un ciel gris qui crache une pluie discontinue qui transforme en bourbier la moindre parcelle de terre.

Parce que c'était ça les tranchées, parce que c'était ça la Première Guerre Mondiale.



"Des morts sans nom" est un quatrième tome au titre tristement évocateur de l'envers de celle sale guerre qui clôt avec brio le deuxième cycle de "L'Ambulance 13", une série littéraire de qualité qui s'attache à retracer le quotidien des soldats de la Première Guerre Mondiale, une lecture de circonstance en cette période de commémoration.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Nous sommes en janvier 1916, cela fait plus d'un an et demi que la guerre a commencé et nul ne sait quand elle finira.

Ce que tout le monde ou presque sait en tout cas, c'est qu'elle est meurtrière et qu'elle laisse des deux côtés des milliers de morts, de mutilés, de blessés.

C'est ce que va découvrir Louis-Charles Bouteloup, jeune diplômé de la faculté de médecine et sous-lieutenant.

Ce qu'il va trouver sur le front, il ne pouvait pas l'imaginer, par contre il se doutait bien que la position haut placée de son père lui attirerait des ennemis, un père avec qui il ne se s'entend pas et qui tient vis-à-vis des soldats des propos de haut gradé n'ayant jamais mis les pieds dans l'enfer des tranchées : "Il y a un député qui dit là-d'dans que les balles ne causent pas de réel délabrement des chairs et que les blessés peuvent se rendre à pied à l'hosto après s'être fait moucher.".



Cette bande dessinée s'attache à retracer le parcours d'un chirurgien dans les tranchées pendant la Première Guerre Mondiale, un homme qui va se battre, désobéir, pour essayer d'apporter le plus d'humanité et de secours dans ces tranchées où les plaies physiques côtoient celles morales.

Louis aurait pu faire jouer les relations de son père et être un planqué, mais il décide d'aller au combat, de n'être qu'un soldat parmi les autres, à la différence près qu'il est un soldat aux doigts d'or et dont le savoir va lui permettre de sauver des vies humaines, de réparer des chairs brisées, éclatées, pulvérisées par la violence des armes utilisées.

Louis va découvrir un monde d'horreur : "Louis est maintenant debout devant les barbelés, en pleine vue des allemands. Il découvre ce qu'un combattant de première ligne n'envisage que rarement de toute sa hauteur. Le champ de bataille ! C'est la vision privilégiée du maître dominant sa classe, celle de l'orateur à l'assemblée nationale. Mais Louis n'a plus vraiment peur. Il est au-delà de ce sentiment ... il s'attend tellement à mourir, là, maintenant, que chaque seconde gagnée est une vie entière !", et va aussi se découvrir.

Il va aussi croiser la troublante sœur Isabelle, une jeune femme qui ne le laissera pas indifférent, la réciproque étant vraie, mais elle vient de prononcer ses vœux, et elle est ici en tant qu'infirmière pour l'assister dans sa tâche quotidienne de blesser, soigner, amputer parfois.

En choisissant le personnage de Louis Bouteloup, les auteurs immergent à la fois leur personnage et le lecteur dans le quotidien des tranchées, au milieu des soldats.

Il y a ainsi une proximité qui se crée, et c'est l'un des atouts de cette bande dessinée, qui met également en avant les relations qui se nouent entre les personnages, les relations de confiance et d'autorité, les caractères qui se dessinent dans l'affrontement : les courageux, les lâches, ceux que l'on admire et ceux que l'on déteste.

L'horreur des combats n'est pas retranscrite qu'à l'image, elle l'est aussi dans la narration : "Dans leur dos, tandis qu'ils tanguent et roulent de trous en fossés et de ravines en talus, la bataille s'intensifie. L'artillerie s'est mise de la partie, et des obus de tous calibres retournent la terre, exhument des morts et ensevelissent des vivants. Le ciel est en feu. Il fait jour comme en enfer.".

Et c'est là que réside l'autre atout incontestable de cette série : le scénario déploie une narration importante et beaucoup de dialogues qui sont tous de grande qualité, car ils sont écrits à l'image de chaque personnage, et si le châtié de la noblesse s'y retrouve, le langage propre aux soldats dans les tranchées également.

Voilà un savant mélange qui permet d'apprécier cette période de l'histoire dont les commémorations du centenaire ont débuté il y a quelques mois.



Alain Mounier et Patrick Cothias signent à quatre mains l'excellente série "L'Ambulance 13" qui avec ce premier tome présente la Première Guerre Mondiale sous un regard original : celui des soldats et non des combats, une bien belle et intéressante bande dessinée dont je vais m'empresser de découvrir la suite.
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S.O.S. Lusitania, tome 2 : 18 minutes pour ..

Le premier volume m'avait beaucoup plu, celui-là un peu moins. Cela dit, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi. Il est dans la même veine que le premier. Pendant tout le début du récit, sur le paquebot, les voyageurs vaquent à leurs différentes occupations (piano, dessin, jeux...) tandis que les matelots tentent de découvrir où se cachent la bombe. Peine perdue, le bateau ne sera pas sauvé. Touché par une torpille qui fera exploser la bombe à bord, le paquebot coule. De nombreuses victimes sont à déplorer. On retrouve ici tout ce qui a fait le Titanic : pas assez de canots de sauvetage, des canots qui partent à moitié pleins... Un petit groupe est recueilli par un pêcheur et ceux-ci ne sont pas dupes : ce torpillage cache autre chose. Pourquoi les autorités n'ont rien fait alors qu'elles étaient au courant ? Pourquoi avoir demandé au commandant d'avancer très lentement alors qu'il aurait pu être arrivé à bon port avant l'explosion ? Autant de questions qui restent sans réponses mais que les personnages comptent bien résoudre (dans le volume 3 probablement).



Un point de vue différent et peu connue sur la 1ère guerre mondiale...
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

Une suite à la hauteur des deux autres tomes. Les références à des moments marquants du conflit (comme le début de l'attaque de Verdun auprès de Driant) et l'introduction de personnages historiques sont bien amenés et permettent de bien suivre l'ampleur de l'impact de la guerre. Les personnages continuent leur avancée dans leur destin et on aime à les y suivre.
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Le fils de l'officier, tome 1 : La tête abimée

Le tome 2 est paru en juin 2012, il est critiqué maintenant sur Babelio.



Mais de qui donc est-il le fils ? Rebondissement ...



De qui tombe-t-il amoureux ? Surprise ...
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

Non, dans la "vraie" vie, Anastasia n'a pas survécu au massacre de la famille Romanov. Pourtant il y a eu, au cours des années, des espoirs qui se sont révélés être des fantasmes ou des supercheries.



Cette BD nous offre une version "qui aurait pu être" si ... l'amour et le destin avaient été au rendez-vous.



Les dessins sont précis et réalistes, les dialogues crédibles, la scène de la tuerie particulièrement poignante ... mais j'émettrais deux réserves : d'abord cette BD ne peut être vraiment appréciée et comprise si l'on ne connaît pas l'Histoire (avec un grand H); ensuite, il lui manque un petit "je ne sais quoi" pour être passionnate et réellement accrocher le lecteur ...
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La rafale, tome 1 : Les rails rouges

Documentée et peuplée de personnages au destin singulier, leur bande dessinée ne décolle hélas jamais.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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L'école buissonnière

Nous sommes en hiver 1944 et Jean Jacques et François se préparent pour passer leur bac en fin d'année. Mais la présence allemande commence à peser et toutes ces interdictions et brimades doivent cesser. Après un geste impulsif de la part de Jean pour sauver la jeune Colette, ils se trouvent dans l obligation de quitter Paris et se mettre au vert.

Un scénario qui entrade très jeunes gens dans la guerre et les actes résistants. Le récit est très bien mené et graphiquement il en est de même. C'est assez plaisant d avoir des personnages assez différents les uns des autres, mais Mounier à tendance à avoir un style où il n est pas toujours aisé de reconnaître les protagonistes.

Le binôme Ordas et Mounier est plutôt connu et fonctionne plutôt bien car ils ont collaboré ensemble sur ambulance 13 avec un style assez proche. La particularité de cet album est qu Ordas est décédé alors que Mounier commençait à peine le travail sur quelques planches.

Le carnet graphique en fin d album est un plus où on voit la multitude de couverture proposée avant de trouver la bonne.
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Le journal, tome 1

Ouvrir cette bande-dessinée, c’est se retrouver projeté dans les arcanes de ce que l’on appelle désormais le « quatrième pouvoir » : ici, on assiste en effet à la mise en place de la presse telle que nous la connaissons aujourd’hui.



Dès les premières pages, nous sommes plongés au sein de l’armée et sur les champs de bataille. La mission de Nathan Prius pourrait correspondre à ce que l’on appelle aujourd’hui « reporter de guerre ». Pas d’arrangements avec la réalité, le jeune rédacteur relate avec justesse les événements en cours. Mais cette histoire est encore plus profonde que la simple description d’une opposition entre rebelles et anglais, elle met en lumière la naissance d’une nation, la naissance de l’Amérique.



Et puis forcément, c’est avec un gros pincement au cœur que j’ai lu cette BD car le scénario est signé par Patrice Ordas qui nous a quitté il y a quelque temps. Il est celui grâce à qui j’ai vraiment découvert la BD et, depuis, tout ce que je lis de lui est une réussite ! Le scénario est tiré au cordeau, on en a vraiment pour notre argent ! Entre guerre, amour, politique, naissance de la presse, on brasse énormément de thèmes, c’est tout simplement captivant !



Quant aux dessins de Philippe Tarral, on ne peut qu’apprécier la qualité et le côté très propre de ce qu’il nous propose, la mise en couleur est parfaite et j’adore sa façon de jouer avec la saturation. Bref à chaque page, on s’extasie ! Mais le gros coup de cœur pour moi, c’est la couverture de cet album, je vous avoue que j’ai passé de longues minutes à la décortiquer, quelle pépite !



Je n’ai qu’une chose à dire, espérons que le tome 2 arrive prochainement !
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Critique de Matheo :



De jeunes chirurgiens diplômés en médecine, au service de de santé opèrent au front.



Cette BD m'a plu car elle parle de la Première Guerre mondiale.



En janvier 1916, le lieutenant Louis, peu aimé des soldats, doit faire ses preuves. Très vite il est confronté à la dure réalité des combats. Louis va tout donner pour sauver ses soldats quitte à y laisser sa peau. Fidèle à ses engagements de médecin va faire preuve d'humanisme. Louis tentera de faire face...



Dans "Ambulance 13", l'histoire nous raconte aussi et nous fait comprendre ce qu'enduraient les soldats au cours de la Première Guerre mondiale.



J'ai adoré cette BD, c'est pourquoi je lui ai mis 4 étoiles. Une BD simple et facile à lire, mais plus compliquée à comprendre. Les images nous aident à mieux comprendre. de plus, je l'ai aimé car elle parle de la Première Guerre mondiale, un sujet que j'adore et qui me fascine. Avec les images ont voit toutes les atrocités de la guerre : "Des corps partout, agenouillés, étendus, roulés en boule, démembrés, effondré en tas au fond des trous d'obus...".



Seul bémol, le thème du livre n'est pas simple à comprendre : j'aurais aimé des explications plus poussées .Mais d'autres tomes sont disponibles avec sûrement d'autres explications. J'ai quand même adoré ce livre.





Critique de Théo :



L'ambulance 13 est une bande dessinée parut en novembre 2010 aux Bamboo Édition et imaginée par Patrick Cothias, Patrice Ordas et Alain Mounier.



Cette bande dessinée m'a plu pour l'histoire de la Première Guerre mondiale et les rôles des médecins dans cette guerre, l'apparence de la BD est séduisante pour le charme des dessins et de la page de couverture. C'est une bande dessinée plutôt simple à lire pour adolescent de 15 ans mais pour moi cette bande dessinée ne conviendrait pas aux enfants de moins de 12 ans. Une chose compliquée dans cette BD est le sens de lecture, c'est ce petit défaut qui parfois bouleverse la lecture.



Un petit extrait qui m'a beaucoup plu est celui du ramassage des blessés. Louis-Charles Bouteloup est jeune médecin diplômé parti au front avec ses collègues pour récupérer les victimes. Arrivés au front, ils dressèrent un drapeau blanc et demandèrent au loin s'ils pouvaient pendant quelques heures d'arrêter l'assaut pour récupérer les victimes. Le chef des allemands et les médecins français, au milieu du champs de bataille, accordèrent ce temps pour sauver les victimes. Ce moment m'a plu, car on voit une fraternité entre les deux camps.



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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Critique de Lénaïc :



Ce tome-ci se passe en l'an 1917, pendant la Premières Guerre mondiale. Le jeune médecin de première ligne Louis-Charles Bouteloup est un officier particulier car il refuse de se taire face aux "aberrations" de ses chefs.

Il est donc affecté en Alsace, où il a pour mission de former les futurs chirurgiens américains qui s'apprêtent à entrer en guerre et à faire face à l'horreur et aux désastres de la guerre.

Il va leur donner des "exercices" comme en situations réelle pour les confronter le plus tôt aux circonstances de la guerre.

Je n'ai personnellement pas aimé cette BD car le style d'écriture et difficile à lire pour les personnes dyslexiques, je n'arrivais donc pas à retenir le texte, le dessin est particulier, ce qui n'aide donc pas plus. Un exemple plus concret : je n'aime pas le domaine de la guerre, cela dit, ça m'a permit de découvrir de nouvelle œuvres et d'autres types de lectures.
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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Ce tome est intéressant par le sujet très rarement rapporté ou mis en avant par les américains. En effet, avec l' entrée en guerre des états unis de nombreux soldats ont déferlé sur le front français. Ce n'est pas que des blancs ou des afros américains qui se battent mais aussi des indiens qui ont été enrôlés et qui jusqu'à présent étaient combattus pour leurs terres. On trouve par endroit des signes de leur passage notamment dans l'Aisne à la carrière de froidmont.

Le sujet est toujours très bien documenté mais reste cette faiblesse récurrente sur les ressemblances entre les personnages.
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

Avec ce tome on arrive à la fin de la série et à l'armistice. Le 11 novembre après le cessez-le-feu jules sauve une nouvelle fois ses amis de l'ambulance 13, d'une fin funeste. Mais comme souvent une chasse aux sorcières s'installe et tous les moyens sont bons pour se venger.

Ce tome est pour moi l'un des meilleurs par sa conclusion et son regard assez intéressant sur la grande guerre. Les problèmes graphiques déjà énumérés n'entachent pas cette belle série si on s'accroche un peu . Un dossier reportage est présent depuis quelques temps et apporte toujours un peu plus et appuie sur cette fiction qui n'en paraît que plus crédible.
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L'Ambulance 13, tome 8 : D'un enfer à l'autre

Louis revient de Thessalonique avec son équipe et des poilus décédés dans les cales d'un navire hôpital. Le trajet est long jusqu'à Marseille et le navire est une cible pour les sous marins allemands.

Toujours dans la même veine et bien documenté. Le seul réel soucis est la ressemblance des personnages.
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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

Dans ce tome Louis Bouteloup est grièvement blessé et il attend son tour dans un hôpital de campagne. C'est un blessé de la face et devient une gueule cassée. Il a beaucoup de mal à accepter sa nouvelle identité car la guerre lui a retiré une partie de lui-même. Émilie toujours éprise de son jeune médecin veut lui porter son aide qu'il accepte que très difficilement.

Le service de santé pendant la grande guerre est très bien traité. Graphiquement ce tome est conforme aux précédents avec certains points faibles comme un encrage des fois trop prononcé et des ressemblances entre les personnages.

On trouve aussi à la fin de ce tome un très bon reportage sur l'évacuation des blessés du front à l'arrière.
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