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Critiques de Pier Paolo Pasolini (116)
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L'odeur de l'Inde

Immersion complète dans ce pays aux milles et une traditions
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L'odeur de l'Inde

J'ai lu le livre de Pasolini après une immersion de deux mois en Inde et j'y ai retrouvé une foule de sensations et experiences vécues.



Ce livre est un voyage à lui tout seul et ouvrir ses pages nous donne effectivemment une bouffée de l'Odeur de l'Inde.



Excellente lecture courte



Axel Roques




Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Pier Paolo Pasolini,écrits sur cinéma

Pasolini c'est un cas unique dans l'histoire du cinéma . Trublion subversif , il à laissé une oeuvre extraordinaire . Cet ouvrage est plus que pertinent pour comprendre d'ou il vient . Des critiques il y en a beaucoup , peu présentent un intéret véritable , c'est pourquoi découvrir le regard de Pasolini est important . Et on compléte aussi la découverte de l'oeuvre remaquable de cet homme inclassable .
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Le rêve d'une chose

On n'est pas étonné que l'auteur ait été cinéaste : j'ai eu l'impression de voir une succession de scènes (en noir et blanc) de la vie difficile d'une bande de jeunes dans quelques villages du Frioul, juste après guerre. La misère (matérielle et sexuelle), les débuts hésitants et étouffés du communisme, et cette quête d'autre chose d'indéterminé, qui pourrait bien être l'appropriation de soi.
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Actes impurs - Amado mio

L'auteur est Pier Paolo Pasolini (1922-1975), le très célèbre réalisateur de cinéma, également écrivain et poète. le grand public le connait aussi pour son homosexualité, surtout depuis son assassinat dans des conditions scabreuses.



Ce récit très largement autobiographique, se rapporte à sa jeunesse, dans les années 1944-1945. Sa mère et lui vivaient alors dans un endroit champêtre au Nord de l'Italie. La région où ils croyaient avoir trouvé refuge était, en fait, encore sous le contrôle de l'armée allemande et des milices fascistes, aux abois et donc dangereux. Dans le même temps, l'aviation alliée effectuait des bombardements qui rendaient la vie encore plus difficile. On pouvait être tué tous les jours. C'est dans ce contexte d'apocalypse que Pier Paolo vit, en donnant des cours à de jeunes gens dans son village, tout se cachant (car il est réfractaire).



Le récit n'est pas toujours très facile à suivre, mais il est généralement captivant. Son sujet essentiel est la découverte de son homosexualité par Pier Paolo, et ses premières amours. D'ailleurs, le titre suggère bien le sujet, mais il a été choisi sottement car l'auteur écrit sans détours: «Je n'ai pas le sens véritable du remords, de la faute, de la rédemption; j'ai simplement un sens unique du destin, mais dans sa précarité et sa confusion ». Pasolini décrit, jour après jour, les affres de son attirance obsessionnelle pour les jeunes gens qui se trouvent être des fils de paysans naïfs ou frustes. Face à chacun, il fait tout son possible pour capter son attention amoureuse et il a le plaisir de constater que « il comprenait qu'il était uni à moi par quelque chose de particulier, une attention, une curiosité, presque une complicité que les autres ne remarquaient même pas ». Mais, quand il se retrouve au sommet de sa quête d'amour, il évoque son « état d'âme d'homme devenu presque fou ». En fait, il éprouve un violent désir qui l'emporte sur son attachement sentimental. Quand il rencontre une résistance durable de la part d'un jeune adolescent, son désir se trouve exacerbé: « Plus qu'une douleur, j'éprouvais une rébellion abasourdie contre la nature ou contre le destin ». A force de presser Bruno, ou Gianni, ou Nisiuti, ou encore d'autres garçons, Pier Paolo parvient (difficilement) à ses fins, jouissant sexuellement et nageant dans son bonheur de la soumission admirative de sa conquête. Que le lecteur éventuellement avide des passages pornographiques s'y résigne, la plume de l'auteur reste allusive: quand Nisiuti met un terme à ses refus réitérés, par exemple, l'auteur note sobrement: « il se rendit tout de suite ». Cependant, l'accomplissement ne lui apporte pas l'apaisement, et sa nature passionnée, tourmentée, reprend aussitôt le dessus; mais ce n'est jamais le remords qui le trouble.

Pour corser sa situation sentimentale, le narrateur se trouve aussi confronté à Dina, une jeune fille très amoureuse de lui, pour laquelle il n'éprouve évidemment aucun désir mais qu'il voudrait éviter de blesser.



Ce récit est un témoignage réaliste, particulièrement sincère, sans complaisance ni contrition. Je suppose qu'on trouve rarement ces qualités dans la littérature, sur un tel sujet - pour le moins délicat. Le lecteur pénètre dans la subjectivité de Pier Paolo, qui nous parait ni sympathique ni antipathique, mais simplement vrai; il doit admettre que tout questionnement moral est ici mis entre parenthèses. A cause de la guerre, les expériences de ce "héros" tourmenté s'insèrent dans une ambiance de fin du monde - un monde pourtant en plein devenir, car le narrateur est lui-même jeune et désireux de vivre, même si c'est dangereusement. Enfin, j'ajouterai que le décor somptueux de la campagne frioulane, indifférent à la violence des hommes, contribue à faire de ce récit un étonnant hymne à la vie.

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L'odeur de l'Inde

Le livre le plus vrai sur l'Inde que j'aie lu.
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Les terrains : Ecrits sur le sport

Quatre chapitres dans cet essai regroupant des écrits de Pasolini provenant de sources diverses: le sport en général, les Jeux Olympiques, le football et le cyclisme. On sent que l'auteur est profondément un amoureux de sport, il est conquis par sa symbolique et sa dimension populaire fédératrice, mais ne peut ignorer sa laideur: le sport business.

A travers plusieurs textes courts, on retrouve le regard de Pasolini: acerbe mais très humain.
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Écrits corsaires

Pasolini développe ici sa pensée concernant la société de consommation qu'il considère comme l'idéologie totalitaire par excellence. Il aborde le fascisme et l'anti-fascisme modernes démontrant que ces luttes, qui opposent des personnes appartenant au même monde, créent des oppositions stériles dont la seule fonction est de neutraliser notre pensée critique. Les intellectuels modernes ne sont pas épargnés... Il développe également une analyse de l'évolution de l'Eglise en tant que structure de pouvoir, de la religion catholique en tant qu'idéologie du peuple, de l'histoire de l'Italie pendant les années de plomb, et des critiques, certes provocatrices mais construites, concernant l'avortement, le divorce, l'homosexualité. Cocktail explosif! J'ai apprécié cet essai, bien que je n'adhère pas à tout son contenu, Pasolini est un intellectuel qui me semble "libre" de tout dogme et bien au dessus des clivages bien définis de notre époque.
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Théorème

Effectivement ce livre est inclassable... On y retrouve un thème fondamental dans la critique pasolinienne du monde moderne: la bourgeoisie, le petit peuple et leur rapport au divin. A lire tranquillement pour s'imprégner de la poésie de Pasolini qui nous immerge dans une ambiance unique.
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La Longue route de sable

Pour les amoureux de l' Italie... Pasolini nous décrit son parcours le long de la cote italienne. Descriptions courtes de scènes de vie a travers les yeux du poète.
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Actes impurs - Amado mio

L'extase amoureuse selon Pasolini.....
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L'odeur de l'Inde

Pier Paolo Pasolini part en voyage (avec Alberto Moravia) en Inde dans les années 60. Il livre dans ce très court carnet de voyage ses pensées sur les moeurs indiennes, décrit les paysages, évoque ses rencontres. A la fois poétique, et ethnologique, l'auteur parvient formidablement à embarquer son lecteur avec lui.
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Les Anges distraits

Ouvrage composé de dix-huit nouvelles très courtes, d'une sorte de "journal" intime sur la vie d'un enseignant et enfin de deux romans, l'on peut donc affirmer que ce recueil revêt de multiples étiquettes, ayant toutes un parfum d'autobiographie.



Se déroulant en Italie pendant la période de l'entre-deux-guerres ou, pour certaines, après la Seconde Guerre mondiale, Pasolini nous fait découvrir ici ce que fut l'ambiance, les conditions de vie de ces jeunes italiens (qu'il fut lui-même d'ailleurs), de ces métayers, des communistes faisant front contre le parti fasciste sans cesse grandissant ou des gens un peu plus aisés et ayant une situation un peu plus confortable.



Il est vrai que, en commençant cette lecture, j'ai été un peu déstabilisée par les nouvelles qui m'ont laissées un arrière goût de frustration. Ce que je n'avais pas compris, c'est que non seulement d'être des nouvelles, elles étaient plutôt des fragments de vie, des souvenirs et que je ne devais donc pas m'attendre à quelque chose d'achevé mais à un fait raconté tel un instantané, même si il n'y a ni début ni fin puisqu'il rend simplement compte d'un fait, dérisoire peut-être, mais qui a marqué l'auteur au cours de sa vie.



J'ai beaucoup plus accroché avec le premier roman retranscris ici et qui nous narre la vie de Don Paolo, un jeune aumônier muté dans la petite bourgade de San Pietro en 1947 où il fera bien plus que recevoir des confessions pour les habitants du village. En y créant une école, il aspire à rendre le monde meilleur en enseignant sa science aux jeunes garçons, dont l'un d'entre eux marquera d'ailleurs sa vie, plus qu'il ne l'aurait jamais imaginé, le jeune Cesare.



Dans le dernier roman intitulé "Pour un roman de la mer", le jeune narrateur, un garçon d'une douzaine d'années habitant à Crémone avec ses parents, il est également question d'éducation puisque notre jeune héros, qui n'a jamais vu la mer, se l'imagine grâce à ses nombreuses lectures qui lui permettent de voyager dans le monde entier et de rencontrer toutes sortes de gens. Ces lectures le remplissent de vie, d'espoir et le nourrissent.



Voilà donc bien le point commun entre tous ces textes : celui du plaisir de lire, du Savoir, d'apprendre, de la curiosité...

Point de vue assez mitigé il est vrai donc pour cette lecture mais qui est rempli de morale, extrêmement bien écrit et qui se doit d'être découvert !
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L'odeur de l'Inde

Pasolini a signé là sur l'Inde un de ses écrits les plus durs. Nous sommes en 1961, certes, et l'Inde a changé... mais il y a ce qui change, et les choses qui restent les mêmes. Ce récit, c'est des tranches de vie, des anecdotes, des aperçus furtifs, des rencontres de hasard, des personnages que l'on croise et dont on ne saura plus jamais rien. Et c'est ce dégoût qui monte, car rien de tout cela n'est supportable, ni la misère, ni la saleté, ni ce décalage invraisemblable entre notre mode de vie et de pensée et ce que l'auteur a sous les yeux. Et comme rien n'est supportable, on a mal pour lui et on a l'impression qu'il veut fuir, et ne plus jamais revenir, et ne plus jamais entendre parler de l'Inde, ne plus jamais voir cette saleté et cette misère ni respirer cette odeur de pourriture, de pauvreté et de cendres.

Mais c'est l'Inde, et c'est fascinant et magique sans qu'on puisse l'expliquer. Et ce qui explose à la fin de ce récit, c'est l'amour de l'Inde, et le sentiment que ce pays ne lâchera jamais ceux qu'il attrape dans sa magie.
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L'odeur de l'Inde

C'est le livre jumeau de celui de Moravia.

Invités à une commémorataion du poète Tagore en 1961, Pasolini, Moravia font une traversée de l'Inde. De Bombay à Calcutta, Cochin à Delhi et Bénarès.

Récit lyrique, carnet de voyage. "L'Odeur de l'Inde" diffère d'Une certaine idée de L'Inde" de Moravia.

Moravia analyse, presque froidement, tandis que Pasolini se laisse emporter par son humeur vagabonde, Pasolini est un piéton des villes. Il déambule dans les quartiers mal famés du port de Bombay, dans les rues de Delhi et de Bénarès, accueillant chaque rencontre de hasard.

Pour Pasolini, chaque passant, chaque mendiant, ou enfant est une personne dont il nous livre le nom et l'histoire. Il s'attache à un enfant Revi à qui il procure un abri, nous fait connaître la douceur de Sardar et Sundar qu'il compare aux jeunes calabrais venus chercher fortune à Milan, Et Mutil Lal, un brahmane, un "bourgeois" éduqué mais qui dort comme ses camarades sur le trottoir.....

C'est plus qu'un recueil d'anecdotes. Pasolini nous livre aussi des reflexions plus sociologiques, il s'oppose à Moravia qui voit de la religion partout en Inde. Plus critique vis à vis de Nehru aussi. Mais tous deux sont révoltés par le système des castes inacceptable pour un Européen. ,
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Les Ragazzi

Le titre original Ragazzi in vita que l'on pourrait traduire par "débrouillards" annonce un roman dur, extrême et fort. C'est le premier roman de Pier Paolo Pasolini écrit en 1955...
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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