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Critiques de Pierre Pouchairet (302)
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L'or vert du Sangha

Cher Vous,

Pouchairet nous emmène dans un polar captivant en Afrique avec un sujet peu usité, le trafic de bois précieux.

Une économie parallèle aussi importante que celle des stupéfiants, qui nourrit de nombreuses familles, certaines survivent grâce à ça, d’autres s’enrichissent en participant à la mort de la planète.

Le tout mêlé avec une campagne électorale loin d’être claire que doit couvrir une journaliste, Claire Dorval, qui va tenter d’investiguer par la même occasion sur la mort d’un de ses confrères.

Dès son arrivée, on lui fait bien comprendre qu’elle n’est vraiment pas la bienvenue, peu lui importe, elle va aller jusqu’au bout.

Un polar rythmé et efficace.



Stanislas Petrosky




Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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L'or vert du Sangha

Le Sangha est un pays imaginaire d’Afrique centrale. Ce n’est pas la première fois que Pierre Pouchairet invente un pays ( souvenez-vous du Beyazstan en Asie centrale ) cela lui permet de dénoncer la sombre réalité sévissant dans certaines parties du globe. Le Sangha n’échappe pas à la règle car tout ce qui s’y passe est un condensé de la situation géopolitique et criminelle que le lecteur curieux peut retrouver dans l’actualité africaine.



Les multiples facettes de ce roman vont combler les lecteurs les plus exigeants. Le début voit se succéder une cascade d’évènements, à priori sans lien entre eux et qui se rejoignent à la fin pour mettre en évidence la corruption, le pillage des ressources naturelles et les organisations criminelles qui profitent de zones où le droit est bafoué par exemple pour asseoir le trafic de cocaïne, l’Afrique est une étape vers l’Europe. J’ai beaucoup apprécié revoir des personnages du SPJ de Nice déjà croisés dans les romans de Pierre Pouchairet : Johana Galji, Gabin Mournet sont des noms familiers des procédures policières comme je les aime.



La situation au Sangha est particulièrement complexe mais très crédible et bien racontée par l’auteur ( en quatrième de couverture il est indiqué qu’il a séjourné quatre ans en Afrique centrale ). Cela sent le vécu ! La France ancienne puissance coloniale est très présente en Afrique centrale, le français y est parlé. Les richesses naturelles y sont nombreuses et la France confère donc à cette région une importance stratégique. Pas étonnant que des réunions à l’Élysée soient mises en scène et que des avions Rafale soient prêts à intervenir. Ce passé a également facilité l’installation de mafias françaises notamment corse. L’auteur parle de la Corsafrique et ce n’est pas lui qui a inventé ce mot ! Dans les domaines économiques ou criminels, la concurrence est rude. Les chinois sont là, les turcs aussi …



Pour mettre les multiples facettes du Sangha en musique il y a le polar et deux enquêteurs aussi attachants que différents. Il y a Claire Dorval, journaliste française, curieuse comme tout bon journaliste d’investigation et envoyée sur place pour couvrir les élections présidentielles. Rien d’exceptionnel au Sangha, tout est normal : un président sortant, réélu depuis des décennies. Il représente la stabilité pour les intérêts étrangers. Il y a face à lui un nouveau en politique, un ex-footballeur passé par la chanson et le cinéma. Ses motivations sont difficiles à cerner et son passé comporte bien des zones d’ombre. Comment et par qui a-t-il été propulsé dans la politique ? Et puis il y a le flic local, le commissaire Gilbert-Bécaud Kuate, un personnage haut en couleur ( normal quand on est « sapé comme jamais » ), enquêteur incorruptible, perspicace et sans doute un peu protégé par son père haut fonctionnaire. Il n’a pas la tâche facile dans un pays voyou où l’argent et la violence règlent tout.



Il y a dans le récit de Pierre Pouchairet le petit plus qui fait vrai. Le lecteur sent que l’auteur lorsqu’il parle du quotidien local se réfère à son vécu. J’y ai découvert ce qu’est une chefferie avec son roi ! Les hôtels, les lodges, l’auteur connait. Un chantier d’exploitation forestière en forêt équatoriale, il connait. Les montagnes de containers empilés dans un port en eau profonde, il connait. Et puis il y a l’or vert, le Kevazingo. C’est une espèce d’arbre protégée dont le bois est très recherché ( en dehors de l’Afrique ) et objet de tous les trafics notamment à destination de la Chine. Il est surexploité et risque de disparaître des forêts d’Afrique centrale. Mais c’est aussi un arbre sacré profondément encré dans les traditions et croyances locales. Polar d’investigation, récit d’aventure mais aussi polar écologique. Il y a tout cela à la fois dans les romans de Pierre Pouchairet. Et c’est ce pourquoi il ne faut pas passer à côté de ce polar africain. Lorsque Kuate s’attaque aux exploitations frauduleuses de bois, il ne sait pas qu’il va découvrir un Kevazingogate ( identique au vrai, celui qui a été dénoncé au Gabon ). Kuate va déclencher un véritable cataclysme dont le Sangha se sortira … à l’africaine.



Pierre Pouchairet – L’or vert du Sangha . Parution en septembre 2022, Éditions Alibi. ISBN 9782491507701 .
Lien : http://romans-policiers-des-..
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L'or vert du Sangha

Avec "L'or du Sangha", Pierre Pouchairet nous offre un polar exceptionnel, politique au meilleur sens du terme.

L'Afrique est l'un de ses terrains d'affaires. L'industriel breton est un ami écouté du Président. Par son cynisme, le court chapitre qui se passe à l'Elysee est un pur bonheur. Mais ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel c'est le post-colonialisme qui pille littéralement l'Afrique. Un livre fort qui ne fait aucun cadeau, un livre qui éclaire. Du grand, du très grand Pierre Pouchairet, servi par une écriture efficace et un suspens qui ne vous quitte qu'à la dernière page.

Exceptionnel, vraiment.
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L'or vert du Sangha

Je viens de terminer la lecture de ''L'or vert du Sangha'' que j'ai adoré.



Une jeune journaliste Claire Dorval se rend en Afrique pour couvrir l'élection présidentielle. En parallèle, son boss lui demande d'essayer d'en savoir plus sur la mort de son confrère Jean-Pierre Mounier.

Entre l'Afrique et la France, le travail journalistique de Claire dérange et les menaces fusent...



Un gros coup de coeur pour ce livre de Pierre Pouchairet ❤📖



Je vous le recommande vivement, un polar exceptionnel et captivant !!!
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L'or vert du Sangha

Pierre Pouchairet nous emmène en Afrique sur les traces des trafiquants de bois rares.

On s'immerge du même coup dans les républiques un peu opaques de ce continent.

L'héroïne est journaliste et part enquêter sur la mort de l'un de ses confrères. Elle va également rencontrer un prétendant à l'élection présidentielle du Sangha. Et se lier avec un policier atypique.



C'est très réaliste, comme toujours avec cet auteur. Il nous met en lumière toutes les magouilles dont on se doute. Également pourquoi toutes les grandes puissances officielles ou non, ne veulent pas voir ces pays africains se développer, afin de mieux piller leurs richesses.



C'est un roman très prenant, déstabilisant aussi, mais totalement réussi !

J'ai juste adoré cette lecture.



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L'or vert du Sangha

Le premier coup de coeur de l’année🖤

Avec l’or vert du Sangha Pierre Pouchairet nous offre un roman de politique fiction plus vrai que nature.

Et ce qu’il y a de bien avec Pierre Pouchairet c’est que l’on est jamais déçu. En effet quand il traite un sujet, il en montre tous les aspects et c’est encore le cas ici avec L’or vert du Sangha.

Mais alors que nous raconte « L’or vert du Sangha »

Les élections présidentielles approchent au Sangha, la journaliste Claire Dorval est mandatée par son rédacteur en chef pour aller couvrir les élections dans ce pays africain.

Le vieux président, dont les sondages prédisent la victoire avec 80 % des suffrages, se prépare sans crainte à son sixième mandat.

Pourtant Luc Otsiemi, un ancien footballeur coaché par un directeur de campagne français, gagne en popularité.

Alors que Claire réalise des reportages sur place,l’un de ses collègues est retrouvé décapité dans la jungle. Cet assassinat va mener l’héroïne sur la piste d’un trafic de bois précieux.

Vous l’aurez compris Le Sangha est un pays imaginaire. Ce qui est certains c’est qu’il pourrait ressembler à n’importe quel pays d’Afrique Centrale ou presque Un pays fictif situé quelque part entre le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Gabon.

Cet fiction est, on le sent, basées sur des réalités tangible. C’est certain, notre auteur a du faire de nombreuses recherches, sans doute a-t-il aussi habité ou fait un long séjour en Afrique subsaharienne.

En effet on sens ici toute l’âme de l’Afrique ancestrale, mais on voit surtout la réalité de l’Afrique d’aujourd’hui. Ce continent le plus jeune de la planète, plein d’espoirs mais aussi de désenchantements.

Dans son roman, Pierre Pouchairet nous parle sans détour des trafics et de la corruptions en tous genres qui sont légions sur le sol africain.

Il nous propose donc là une enquête sanglante au cœur du trafic de bois, qui met à découvert les intérêts français, hérités de la France-Afrique, comme ceux étrangers, notamment chinois. Mais pas que, les russes sont aussi à l’affut !

C’est sans concession, c’est totalement immersif et addictif, un excellent Pierre Pouchairet comme je les aime !

Alors vite découvrez L’or vert du Sangha et venez me dire ce que vous en avez pensé.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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La Consule assassinée

Bonjour les ami(e)s



Voici mon ressenti sur le roman de Pierre Pouchairet



La consule assassinée.



À découvrir impérativement.

Belle journée 😘😍❤️



La consule assassinée

Pierre Pouchairet

382 pages

Sorti le 24/09/2021



En 1er lieu, je m'excuse auprès de l'auteur et de sa maison d'édition pour le retard que j'ai eu pour publier ce post.

Par contre, je ne me suis pas trompé, j'ai passé trois excellentes soirées de lecture intensives.



Guenola Fontaine, consule générale à Schimansky (Asie Centrale) est découverte morte dans son bureau après le passage de Baha Babaef qui faisait le ménage dans le consulat et de suite les soupçons, se porte sur lui !



Poursuis par les services de sécurité, une chasse à l'homme commence.



Un policier et un diplomate à la retraite partent de France pour enquêter discrètement...

Et là....



OH mon dieu, je peux vous dire que plusieurs fois, ma mâchoire s'est décroché, avec des nons, ce n'est pas possible, p..... Ce sont vraiment des pourris... Et j'en passe des vertes et des pas mûres. C'est une atmosphère et une vie assez spéciale qui se déroule dans les ambassades et consulats.



Dès le début, j'ai été propulsé en Asie Centrale, j'ai vu de mes yeux et surtout entendue, toutes les choses dites pas cette consule, et pour être franche, je crois que je l'aurais tué, moi-même, si elle m'avait parlé comme ça.



J'ai découvert grâce à cette histoire, les métiers de consul, ambassadeur, leurs magouilles etc.... Ça a confirmé les idées que j'avais déjà avant.



Cette intrigue va à une vitesse vertigineuse. On va de rebondissements en rebondissements et ça, c'est génial.



Et je vais vous dire que j'ai adoré le duo policier, ambassadeur. Complètement opposé, mais tellement Unis.



Les chapitres sont courts, prenants et très intenses. On a toujours envie de tourner les pages encore et encore...

Ça, c'est l'effet Mr Pouchairet !

J'adore vraiment son écriture fluide, tranchante, réaliste.



Des personnages et des descriptions parfaites, tout est bien détaillé, net et précis.



Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer d'excellents moments de lecture.

Et je ne désespére pas d'avoir cet auteur à mon salon.



À lire absolument, frissons garantis.



Description, 4eme de couverture et bio de l'auteur Dans une ex-république soviétique, la consule de France est retrouvée morte dans son bureau au petit matin. Acte terroriste? crime commandité par les services secrets locaux? Pour le Quai d'Orsay, il faut diligenter une enquête au plus vite en collaboration avec la police. L'ancien ambassadeur Delaroque et un flic chevronné de la PJ parisienne, Girard sont dépêchés sur place. Deux manières de fonctionner, d'enquêter pour ses deux hommes rompus au métier...



Quatrième de couverture

Une consule de France retrouvée morte. Une enquête épineuse en haut lieu. Une traque international contre le meurtrier présumé.



Biographie de l'auteur

Pierre Pouchairet est le lauréat du prix du Quai des orfèvres 2017 avec Mortels trafics (Fayard). Cet ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, a été en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie. Il a publié plusieurs polars chez Jigal, dont La Filière afghane, Une terre pas si sainte, La Prophétie de Langley, couronné par le prix polar Michel-Lebrun. Son dernier roman, Tuez-les tous...mais pas ici, est disponible chez Points.
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La Consule assassinée

J'avais bien aimé "Overdose", j'ai aimé "La consulté assassinée".

Désormais, il faudra compter sur Pierre Pouchairet dans le monde du polar.

La consule d'un pays imaginaire de l'ex-bloc soviétique, le Beyastan, est assassinée comme l'indique le titre et ce n'est que dans les dernières pages que l'on découvre le pourquoi et le comment.

Rebondissements en cascades, plongée dans le monde des services secrets, de la corruption et de la drogue.

Un récit très réaliste même si le pays est fictif.

Bref, c'est une histoire qui monte en puissance lentement au fil des pages mais qui ne s'arrête jamais.

D'autre part, les principaux investigateurs, un flic et un ancien ambassadeur sont bien campés.

Alors laissez-vous tenter...
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La Consule assassinée

La Consule assassinée

de Pierre Pouchairet



Chronique de Bruno Delaroque (alias : Monsieur l'Ambassadeur ! )



Il y a quelque chose de pourri au royaume des diplomates et de la diplomatie ; c'est ce que semble dire cette histoire racontée avec brio par Pierre Pouchairet. Oh je vous rassure ; 95% font certainement un travail remarquable et font briller l'étoile de la France aux quatre coins du globe. Mais comme dans toutes branches ou corps de métier, il y a des exceptions et le pouvoir peut rendre fou, désagréable et provoquer des comportements inappropriés.



Pour nous, le monde diplomatique est opaque et se rapproche plus ou moins du monde de l'espionnage, des pions que l'on pousse discrètement et de jeux d'influences.



« La Consule assassinée » débute au Beyazstan, une république fictive des anciens pays de l'Est. Froid glacial dehors ; au Consulat de France, un agent d'entretien aux dents longues (Baha Babaef), le KNB (version beyane du KGB), des espions, du personnel local, des ressortissants français ; on se retrouve directement dans une espèce d'ambiance digne de l'ancienne « Guerre Froide ».



La découverte du corps de la Consule assassinée dans son bureau va donner lieu à une belle embrouille et des tractations en tous genres, entre affolements des huiles du pouvoir et constatations très terre à terre. Sexe, argent, pouvoir, on reconnaît bien le réalisme froid de Pierre Pouchairet, ancien commandant de police et c'est un plaisir de mettre les pieds là où nous n'aurions jamais pu y glisser ne serait-ce qu'une phalange !



Baha notre homme d'entretien n'est pas le pire des hommes, mais pas un ange non plus. Il va s'embarquer dans une aventure dangereuse qu'il n'avait même pas calculée.



Pierre Pouchairet démarre un récit qui semble simple au départ mais va s'avérer de plus en plus complexe et haletant. Avec pas mal d'humour, il va même donner quelques coups de griffes ici et là sur l'éducation nationale, les institutions policières et les relations entre ministères et différents services. C'est un préambule riche qui permet de bien poser les bases et le contexte de cette histoire.



Un duo improbable constitué de Patrick Girard (le flic) et de Bruno Delaroque (le diplomate) est constitué pour mener les investigations. Oui oui, Bruno Delaroque, un ambassadeur retraité, vous avez bien vu (sourire). Merci Pierre Pouchairet ; vais-je être obligé d'acheter des « Ferrero Rochers » ?



Plus sérieusement, beaucoup de choses opposent nos deux enquêteurs désignés. Ils ne dépendent pas des mêmes ministères, n'ont pas du tout la même éducation, ne côtoient pas le même monde et il vont devoir s'apprivoiser pour travailler de concert.



L'auteur s'amuse et nous dévoile des parcours de vie, d'études et d'ambitions : comment on passe des étapes pour finalement devenir diplomate. Ayant été en première ligne pendant de nombreuses années au cœur de ces systèmes à l'étranger, Pierre Pouchairet nous propose un récit qui est le fruit d'observations mêlées à une solide expérience de terrain.



« La Consule assassinée » est un formidable roman sur la diplomatie internationale. Comment ce monde fonctionne avec ses rouages et ses usages ; et comment il peut dérailler aussi selon les personnes en poste. Coups de fil entre amis, coups de pouces, relations secrètes et avantages divers, c'est un monde feutré évoluant au grès de rencontres dans des cabinets confortables où l'épaisseur de la moquette contribue à absorber discussions et secrets.



Les investigations commencent doucement à Paris pour notre duo, histoire de déblayer le terrain...et de se jauger ! C'est une collecte d'informations précises et nécessaires qui permettent de profiler la victime et de faire connaissance pour le diplomate et le flic.



Ce couple d’enquêteur, drôle d'attelage au demeurant, est une des grandes réussites du scénario. Le duo fonctionne bien et donne beaucoup de crédibilité à cette enquête « non officielle ». C'est drôle, finement rapporté et leurs différences deviennent une force et un atout.



On peut lire « La Consule assassinée » comme un polar classique, mais on peut se dire aussi que comme Olivier Norek, Claude Cancès ou Danielle Thiéry, le fond de ce récit est constitué de fortes doses de vérités. Ça sent le vécu chez Pierre Pouchairet et il y a en plus un côté géopolitique dans ses écrits où la réalité n'est jamais bien loin (« La Filière Afghane » (Jigal Polar, 2015)).



Vous découvrirez aussi que Pierre Pouchairet est fidèle à ses personnages. J'ai beaucoup apprécié les interactions avec la série des 3 Brestoises et Léanne Vallauri. L'auteur est vraiment à l'aise dans l'écriture maintenant et cette publication aux éditions Filatures m'a réellement emballée.



Je ne vous dis pas cela par complaisance parce que mon nom apparaît tout au long de ces pages, mais parce l’auteur nous livre un récit addictif plein de rebondissements qui mériterait lui aussi une adaptation cinématographique. « Mortels trafics » du même auteur (prix Quai des Orfèvres 2017), est en cours de tournage (titre « Overdose ») sous la direction d'Olivier Marchal pour une diffusion future sur Amazon.



Les 380 pages de ce roman défilent à grande vitesse et c'est un coup de cœur incontestable pour Whoozone.com. Bravo pour ce scénario au réalisme parfait qui nous plonge dans bien des mondes inconnus du grand public !
Lien : https://www.whoozone.com
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La Consule assassinée

Dans le Beyazstan, un pays imaginaire issu de l’ancienne URSS en Asie centrale… "Un contexte financier contraint" élément bien réel de la litanie des difficultés de la France … C’est le contexte choisi par Pierre Pouchairet dans ce polar diplomatique.



Gwenola Fontaine la consule générale de France à Schimansky, ville perdue au sud du Beyazstan à plusieurs heures d’avion de la capitale Gulmada, a été assassinée, son cadavre retrouvé dans son bureau par Baha Babaef homme d’entretien beyaze qui préfère prendre la fuite après avoir piraté un ordinateur du consulat car il est aussi chargé de renseigner le KNB, le service de sécurité du Beyazstan issu de l’ancien KGB. En guise de récompense, il devient le coupable idéal pour les autorités locales. Il doit prendre la fuite, c’est un ancien militaire soviétique, il ne sera pas facile de le retrouver.



La France ne se satisfait pas de la version officielle beyaze. Mener une enquête même informelle dans un pays souverain ne s’annonce pas facile. Pour infirmer ou confirmer la version officielle beyaze, le Quai d’Orsay missionne sur place un ambassadeur, jeune retraité, Bruno Delaroque, et le commandant Patrick Girard un flic dont la réputation n’est plus à faire au 36, quai des Orfèvres. Un diplomate un peu guindé et un flic décomplexé, ce binôme qui fonctionne bien, apporte une touche d’humour dans un récit où se mêle le sérieux de la géopolitique et la gravité de la criminalité.



Pierre Pouchairet mène trois récits de front. Avec celui de Baha, c’est la face sombre de l’Asie Centrale qui défile avec la corruption, les conflits d'intérêts, le blanchiment d’argent sale, les trafics d’héroïne venue d’Afghanistan et à destinée à l’Europe occidentale. C’est aussi l’action pour échapper aux services secrets beyazes et la violence des gangs. Le portrait de Gwenola Fontaine est une véritable immersion dans une facette de la diplomatie française. Le parcours professionnel et la vie privée de Gwenola sont détaillés et son ambition rend crédible ses dérives lorsqu’elle a été en poste dans un coin perdu d’Asie centrale. Le quotidien du consulat de Schimansky est passé au crible, action culturelle, délivrance de visas véritable monnaie d’échange avec les notables beyazes, et recherche de « sponsors locaux » pour compenser « un contexte financier contraint » mais le tout sans occulter l’importance et l’utilité de la présence française dans tous les points du globe. Gwenola et son mari ne faisaient pas l’unanimité dans leur entourage en mêlant vie professionnelle et vie privée et étaient soupçonnés de trafic d’influence. L’enquête de Girard et Delaroque offre un autre regard sur l’Asie Centrale, découverte d’un quotidien insoupçonné et de procédures policières locales encadrées par un KNB inquisiteur. Le binôme français travaille avec une jeune enquêtrice du KNB. Le dénouement permet de croiser des personnages récurrents de l’auteur, Johana Galji et Léanne Vallauri. Le lecteur n’est pas au bout de ses surprises.



Le Beyazstan est un pays imaginaire situé au nord de l’Ouzbékistan et du Kirghizistan à l’emplacement du Kazakhstan. Pierre Pouchairet n’a pas son pareil pour faire voyager ses lecteurs et tout ce qu’il raconte reste fortement ancré dans la réalité. C’est ce qui me plait dans ses polars, ils sont instructifs et lucides, distrayants et ses scénarios s’inscrivent dans des contextes géographiques exotiques bien dépeints. Je l’ai déjà dit « cela sent le vécu ».



Pierre POUCHAIRET – La consule assassinée. Parution en septembre 2021, Éditions Filature(s). ISBN 978-2-4915-0719-0 .
Lien : http://romans-policiers-des-..
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La Consule assassinée

Pour son second titre publié aux éditions Filature(s), Pierre Pouchairet s’appuie en effet sur son vécu, son expérience et ses connaissances afin de nous entraîner à ses côtés sur une enquête au cœur de l’Asie Centrale et ses Républiques encore profondément marquées par l’ère soviétique, déroulant une intrigue tout à la fois prenante et enrichissante, pleine de suspense et de rebondissements, dans laquelle chaque détail est redoutablement maîtrisé jusqu’à un dénouement tout simplement ahurissant.

Une enquête qui s’annonce d’autant plus délicate qu’elle est menée tambour battant par une poignée de personnages particulièrement bien croqués, d’une crédibilité à toute épreuve et d’une fascinante complexité. Parce que la victime n’était pas appréciée, parce que son entourage, tant personnel que professionnel, semble avoir des choses à dissimuler, parce que le KNB entend imposer sa propre vérité… Ainsi Pierre Pouchairet nous dévoile les arcanes de la diplomatie sans ciller ni sourciller avec une aisance qui ne manque pas de nous emballer… Sans oublier de faire un petit clin d’œil à ses personnages croisés au détour d’autres romans, d’autres pages, et notamment ses trois fameuses brestoises que je ne saurais trop vous conseiller de rencontrer !

Mais si l’intrigue s’avère aussi palpitante, c’est aussi parce qu’elle est servie par une plume, certes dure mais indéniablement fluide, élégante et attrayante, un style vif et efficace, pour un moment de lecture savoureusement intense.
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La Consule assassinée

Ce livre a été pioché dans ma PAL par une participante à un challenge babelio, sans cela je crois qu'il y resterait encore longtemps, car à la base ce n'est pas un genre de polar que j'ai l'habitude de lire ( et oui , il s'est quand même retrouvé mysterieusement dans ma PAL) , je suis plus adepte du serial killer que du polar géopolitique

Je connaissais éejà l'auteur a travers son roman mortels trafics ( prix du )Quai des orfèvres, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable

Dans La consule assassinée, l'intrigue nous plonge dans l'univers particulier de la diplomatie , un univers que je croise peu dans mes lectures, et que je connais peu d'une manière générale La version ici est celle d'un univers impitoyable, ou les magouilles sont monnaies courantes à l'image de la consule , absolument imbuvable, immorale, hautaine, détestée de beaucoup de monde, et dont le meurtre fait plaisir à beaucoup de monde

Le début de la lecture a été un peu compliqué, il a fallu que je m'imprègne des nombreux personnages, de leurs diverses fonctions

c'est parfois assez violent, il est quasi question de drogues, de mafia, de réglements de compte, et il ya quelques scènes ou les balles fusent

Un flic mène l'enquête avec un diplomate, un binôme que tout oppose sur le papier, et effectivement, leur entente ne sera pas immédiate

C'est rythmé, assez nerveux, avec de l'action au RDV , et des rebondissements aussi

l'écriture est fluide

La victime est vraiment détestable ( son mari aussi d'ailleurs) mais à un tel degré que ça en devenait invraisemblable Bien que morte dès le début, elle prend une grande place , sa vie s'étale tout au long du roman L'ensemble des personnages est bien soigné

Le dénouement se tient ,elle est assez tonitruante même si il me reste quelques questionnements à la fin

En tout cas, l'auteur maitrise son sujet, c'est bien documenté , Et on on ne s'ennuie pas devant cette intrigue dense et intense
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Larmes de fond

Pierre Pouchairet est un ancien commandant à la PJ. , et cela se sent tout au long de ce polar, car il en connaît parfaitement les fonctionnements ainsi que toutes les procédures afférentes aux affaires criminelles.

Cette intrigue autour de la disparition d’un ancien haut-fonctionnaire, conduit le lecteur de Rennes à Nice, car, l’enquête est menée par deux flics et sœurs dans la vie, Léanne en Bretagne et Johana dans les Alpes Maritimes. Au fil de l’histoire, les choses se compliquent et parfois, le lecteur peut se sentir quelque peu désarçonné, surtout lorsque l’intrigue se déporte soudain des côtes Bretonnes sur la côte d’Azur. Peu à peu, et malgré une galerie de personnages relativement dense, et une intrigue qui s’obscurcie au fil des pages, l’écheveau se détricote et les deux sœurs démantèlent un véritable réseau de trafiquants.

J’ai suivi ce polar avec plaisir, même si j’avoue sincèrement n’avoir pas du tout compris la toute dernière page.



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Larmes de fond

En commençant ce nouveau polar de Pierre Pouchairet je ne pensais pas revoir deux de ses personnages fétiches. Tout d'abord Léanne Vallauri, qui a été muté à la PJ de Brest, et ensuite sa sœur Johanna qui remplace Léanne à la PJ Nice. J'avais rencontré Johana dans l'excellent roman La prophétie de Langley et le personnage de Léanne quant à lui fait partie d'une série des trois Brestoises.



Encore une fois dès les premières lignes nous sommes plongés dans l'histoire. Jean de Frécourt, homme de soixante-dix ans, ancien haut fonctionnaire, semble vivre une retraite paisible. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, car sous ses airs proprets il cache une autre facette. A la tête d'un groupe d'ancien fonctionnaire / militaire il veut tenter de remettre de l'ordre en France. Avec l'aide de son gendre, il va avoir aussi d'autres activités bien plus lucratives, trafic de drogue et d'armes en tout genre. Léanne l'a dans le collimateur et il est sous surveillance depuis quelque temps. Quelle n'est donc pas la surprise de Léanne de s'apercevoir en écoutant les écoutes téléphoniques que Jean de Frécourt a été enlevé à son domicile. Les kidnappeurs ne veulent pas que la police soit mise au courant et la femme de Jean et son gendre vont tout faire pour le retrouver par eux-mêmes.



Dans le même temps, plusieurs meurtres sont commis en France, notamment à Nice où enquête Johanna. Elle va vite se rendre compte que l'enquête sur laquelle elle bosse va avoir un lien avec celle de sa sœur et pour la première fois de leur carrière, les frangines vont bosser côte à côte.



J'ai une fois de plus adoré ce nouveau polar de Pierre Pouchairet. J'aime être immergée totalement dans l'enquête grâce à la plume de l'auteur. Ses romans sont toujours très visuels et les investigations très bien racontées au point qu'on a vraiment l'impression de faire partie des enquêteurs et des protagonistes. Aucun temps mort, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le rythme est soutenu du début à la fin.

Si vous vous demandez si vous devez lire les autres enquêtes qui mettent en scène Léanne et Johana, je vous répondrais que non. L'auteur fait référence au passé des deux jeunes femmes donc nous ne sommes pas vraiment perdus. Mais je vous conseille vivement de lire les précédents qui sont vraiment excellents !

J'ai beaucoup aimé les petits clins d’œil que l'auteur a fait à ses amis auteurs en les mettant en scène dans cette histoire ;-)

(..)


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Larmes de fond

Larmes de fond

Pierre Pouchairet

427 pages

Sorti le 18/09/2020



Quand, j'ai reçu le dernier bébé de Pierre, comment vous dire qu'un énorme sourire est apparu sur mon visage quand j'ai ouvert le colis, surtout que je ne m'y attendais pas du tout !. J'ai serré très très fort ce livre contre mon cœur.

Mais vais-je aimer cette lecture ?



Léane est mutée pour diriger l'antenne de le PJ de Rennes. Elle est chargée d'épier les moindres gestes d'un gérant d'un magasin d'informatique et d'un homme d'affaires et ancien haut-fonctionnaire, nommé Frécourt, qui est soupçonné de corruption, trafic d'armes et de drogue...

Pendant cette surveillance, Léane s'aperçoit que Frécourt à été enlevé et que sa famille n'a pas prévenu la police.



Et là.....



OMG, trois magnifiques soirées de lecture. Et quel plaisir de retrouver le personnage de Léane Vallauri qui maintenant dirige la PJ de Rennes.

J'avais déjà fait sa connaissance dans "l'assassin qui aimait Paul Bloas" et "Le chat pour témoin" et j'avais adoré ce personnage de femme flic, fracassé, torturé par ses démons, mais qui poursuit coûte que coûte ses enquêtes. Une femme forte et déterminer, comme je les aime.



Dès les premières pas, j'ai été en immersion totale dans cette intrigue. Je crois que c'est bien la première fois que je me suis prise autant au jeu. J'ai continué cette lecture en apnée, je voulais absolument savoir où l'auteur voulait m'emmener.

J'ai senti la tension, pression montée, ma gorge s'est serré, j'avais du mal à reprendre ma respiration. J'avais tellement l'impression d'être auprès des personnages que j'avais peur que l'on me découvre et que l'on me descende comme un chien, c'est une drôle d'impression de faire partie autant de l'histoire. C'est pour vous dire que l'écriture de Pierre est absolument envoûtante, criante de vérité, prenante..

On pourrait même croire que c'est une histoire vraie que l'auteur nous narre et qu'il a simplement changé les noms des protagonistes.



"Larmes de fond" fait parti de ces romans qui se vivent, se respirent....



Une enquête menée de main de maître et tambour battant par Léane et son équipe.

Il y a aucun temps mort, préparez-vous pour cette lecture, car vous n'en ressortirez pas indemne, je vous le dis.

Les personnages sont d'un réalisme impressionnant. J'ai été bluffé par l'écriture de l'auteur, par les descriptions, par l'intrigue, enfin de compte, j'ai été subjugué par cette lecture.



Un véritable roman policier où tous les ingrédients indispensables sont présents avec en plus des personnages en 3 dimensions qui donnent encore plus de vie à ce roman.



Vous l'avez compris, c'est un véritable coup de cœur pour moi.



À découvrir absolument. Et surtout ne passez pas à côté des autres romans de Pierre Pouchairet.



La 4ème de couverture + bio de l'auteur



Jean de Frécourt, homme d'affaires et ancien haut-fonctionnaire, est agressé par une bande d'hommes cagoulés dans son appartement des quais de l'Odet, à Quimper. Malmené, insulté et terrorisé, il est emmené de force dans le coffre d'une voiture pour une destination inconnue. On le jette dans un abri creusé dans la terre, sur une île des Glénan. Léanne dirige l'antenne finistérienne de la PJ de Rennes. Chargée par sa direction d'une mission confidentielle, elle surveille à la fois un jeune geek et un certain Frécourt, impliqué dans deux sombres affaires politiques et de corruption, mais plus récemment dans des trafics d'armes et de drogue. Alors qu'elle décortique les zonzons, elle comprend qu'il a été enlevé mais que la famille n'a pas fait appel à la police pour payer la rançon....



Pierre Pouchairet est le lauréat du prix du Quai des orfèvres 2017 avec Mortels trafics (Fayard). Cet ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, a été en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie. Il a publié plusieurs polars chez Jigal, dont La Filière afghane, Une terre pas si sainte, La Prophétie de Langley, couronné par le prix polar Michel-Lebrun. Son dernier roman, Tuez-les tous...mais pas ici,



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Larmes de fond

Un très bon polar sous fond de trafic de drogue et magouilles politique. Les chapitres courts donnent un vrai rythme au roman, on est complètement happé par les enquêtes qui s'entrecroisent ! On retrouve les personnages récurrents de l'auteur et c'est un vrai plaisir. Je recommande ce livre passionnant du début à la fin !
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Larmes de fond

C'est avec plaisir que je retrouve cet auteur à l'écriture réaliste, parfois brutale, rythmée et sans temps mort. J'ai dévoré les 504 pages pour, au final, un très bon moment de lecture. Comme souvent dans ce genre de littérature il y a deux enquêtes, qui a priori n'ont rien en commun, mais qui finissent en «entonnoir» pour n'en faire qu'une. Tout commence en Bretagne, entre Brest et Quimper, par le kidnapping d'un ancien haut fonctionnaire à la retraite et une demande de rançon. Première bonne surprise, on retrouve la commandante Léanne Galji-Vallauri (de la série les trois Brestoises chez Palémon éditions). Elle va très vite s'apercevoir que l'enlèvement n'est qu'une façade où, en réalité, se cache un trafic d'armes, de stups et de magouilles politiciennes. Dans le même temps, plusieurs meurtres avec actes de barbaries sont commis dans la région de Nice. Deuxième belle surprise, à la tête de la PJ on retrouve Johanna Galji (lire La prophétie de Langley), qui est la soeur cadette de Léanne. Très rapidement les deux enquêtes vont se télescoper, et pour la première fois les deux commandantes vont devoir bosser conjointement. Je précise que vous n'êtes pas obligés d'avoir lu les autres enquêtes de nos deux belligérantes. de plus, l'auteur nous renvoi régulièrement au passé et aux tourments des nos deux charmantes fliquettes. Comme souvent il est parvenu à m'accrocher avec cette nouvelle aventure mouvementée, aux multiples rebondissements et au final digne d'un « Ben, mer.. alors ! Je l'ai pas vue venir celle-là ». Décidément les anciens flics devenus écrivains ont le vent en poupe chez moi, ça sent tellement le vécu. On suit les investigations et les procédures des acteurs principaux comme si on était dans une salle de ciné, comme un documentaire sur le travail de flic, tout cela semble si réel. Bonne lecture.
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Larmes de fond

Depuis que j'ai découvert Pierre POUCHAIRET avec "La prophétie de Langley" je me suis devenu fan de cet auteur. Ce nouveau polar est à la hauteur des précédents. L'intrigue est finement ciselée. Tout débute par l'enlèvement d'un extrémiste, qui se livre parallèlement à un trafic de drogue. Johanna enquête sur cet enlèvement en région bretonne. Mais très rapidement, Johanna va devoir collaborer avec sa soeur Léanne, suite à une série de meurtre notamment à Nice. Au niveau enquête, elle est brillamment menée et on sent la patte pratique de Pierre POUCHAIRET, sur les techniques d'investigations. Le rythme du roman est extrêmement haletant et on ne s'ennuie pas une seconde. Les deux soeurs sont remarquablement bien faites. Elles sont à la fois extrêmement fortes, mais également avec des failles qui les rendent profondément humaines et fragiles. Personnages récurrents de POUCHAIRET, cet opus peut se lire indépendamment des autres. Les thématiques sont variées et bien abordées que ce soit la reconstruction suite à des événements violents, l'extrémisme sous toutes ses formes ou encore le travail de deuil. Le final est intelligemment amené et jusqu'à la dernière ligne on reste en apnée. C'est du grand POUCHAIRET.
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Larmes de fond

Un réel plaisir de retrouver Léanne qui vient d'être mutée à la PJ de Rennes.



On va suivre cette enquête qui concerne des délinquants d'extrême droite, et hauts placés, ou anciens hauts placés. Mouillés jusqu'au cou dans le trafic de drogues et d'armes.



Alors évidemment, tout est totalement crédible, puisque l'auteur est un ancien policier. On se demande même ce qu'il vole à la réalité pour son histoire...



C'est prenant, on a du mal à lâcher ce bouquin ! Surtout que Léanne retrouve en cours de route Johana sa soeur qui a pris sa place à la PJ de Nice, et elles vont mener l'enquête ensemble. de Brest à Concarneau, en passant par Nice et Chateauroux...



Alors même si je lis tous les Pouchairet dans le désordre, cela ne dérange pas tellement son écriture est géniale ! Vous aimez les polars ? Norek ? Vous allez adorer cet auteur !
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Larmes de fond

Larmes de fond ...

Pierre Pouchairet



Sortie officielle demain

Mais déjà chez nos libraires...

J'ai eu le plaisir de lire ce livre en avant-première ..merci à l'auteur...

Friande des aventures de ses trois brestoises...les deux acolytes de Léane sont un peu en retrait dans cet opus..mais une enquête conjointe de LEane et de sa soeur Johana... Johana qui se remet lentement de son accident a remplacé Leane qui est parti pour Brest....les deux soeurs vont-elles s'affronter ou mener cette enquête de concert...une enquête semée d'embûches ,de magouilles et de manipulations ...encore un très bon polar sous la plume de l'auteur...gourmande je suis et j 'attends déjà le prochain...et hâte de rencontrer Pierre Pouchairet au détour d un salon...
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