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Critiques de Pierre Pouchairet (302)
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Larmes de fond

Je me suis décidé à lire ce livre après avoir découvert que L'auteur avait été commandant dans la police... Un autre Norek ?

* Le roman commence in medias res, donc j'ai été dès le début accroché par l'histoire.

* Le vocabulaire employé contribue à accrocher encore plus : le raisiné, le tonton, le zonzon, se faire dessouder, un larfeuille, la fouille (la poche), un baveux, le ballon (prison), les bracelets, les bics, être rangé des voitures.. (la liste n'est pas exhaustive !)

* j'ai apprécié l'humour: "après une longue discussion avec son frigo... des produits presque frais, la date de péremption n'était dépassé que de six jours"

Yvonnick Oger n'a pas bougé une nageoire.""

* L'histoire n'est pas d'une très grande originalité, mais se suit bien.
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Larmes de fond

Un très bon polar sous fond de trafic de drogue et magouilles politique. Les chapitres courts donnent un vrai rythme au roman, on est complètement happé par les enquêtes qui s'entrecroisent ! On retrouve les personnages récurrents de l'auteur et c'est un vrai plaisir. Je recommande ce livre passionnant du début à la fin !
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Larmes de fond

Si Pierre Pouchairet, ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé , menait ses enquêtes avec le même soin que dans ce récit, il a dû mettre un sacré paquet de criminels derrière les barreaux.



Si le Quai des orfèvres a perdu un fin limier, la littérature policière a gagné un orfèvre en écriture.



En mettant son expérience de terrain dans ses romans, il nous offre à travers ce nouveau polar, un récit rythmé, passionnant, réaliste avec des personnages féminins haut en couleur, tout en nous faisant profiter de sa région, où se passe notamment cette histoire.



Que ce soit l’enquête, les personnages, le lieu, son implication en matière de justice est sans failles.



Pierre Pouchairet signe bien plus qu’un grand polar, il nous entraîne dans une course infernale contre le mal et nous confronte à la pire espèce humaine, tout en rendant hommage à son ancien métier en mettant en scène deux femmes qui n’ont rien à envier à l’élite masculine.



Sur le Quai Quimpérois, l’écrivain veille, prêt à dégainer sa plume aux services des lecteurs friands de polar de haut vol.



Ne laissez pas Larmes de fond prendre le large avant d’y plonger votre regard, mais laissez vous embarquer à bord, et laissez-vous porter contre vent et marée dans cette aventure sous haute pression. Un palier après l’autre, cette plongée bluffante vous coupera le souffle.



À découvrir absolument.



Chronique complète sur mon blog Dealerdeligne sur WordPress lien ci-dessous
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Larmes de fond

Retrouver Léanne et ses comparses est toujours un pur plaisir !! Mais dans ce volet on retrouve également d’autres personnages d’œuvres de l’auteur !

Rassurez-vous si vous n’avez pas lu les autres volets ou les autres livres, tous les protagonistes sont présentés, ce qui permet à tous les lecteurs de suivre et de se plonger totalement dans cette enquête totalement addictive.

En effet, à travers le kidnapping de Jean de Frécourt, nous découvrons des faits, des trafics avec des ramifications ou enchevêtrements à travers toute la France. Chaque équipe va enquêter dans son secteur mais rapidement, chacun va se rendre compte que l’ampleur est bien plus grande.

L’auteur met de ce fait, en lumière les discordes qui peuvent apparaître entre la police et la gendarmerie. Les techniques aussi d’immersion sont à l’honneur.

C’est noir, glaçant, très bien écrit, un récit addictif. Le lecteur est entraîné aux côtés des enquêteurs mais aussi du côté des différents chaînons de cette chaîne qui paraît sans fin. Les différentes motivations décrites, comme l’argent, le pouvoir, la politique ou tenir un secteur ou la justice font parties intégrantes de cette intrigue. Nous découvrons la vie de chacun des personnages.

Les différentes relations, de travail, ou « tontons », tout cet ensemble met en lumière les différentes techniques en fonction de la situation géographie.

Une enquête en profondeur, l’ensemble des personnages est tout bonnement bien intégré. Un livre qui se lit d’une traite, où les émotions sont au rendez-vous, le chagrin, la solidarité, l’amour, l’amitié, la révolte, la vengeance, la soif de tout, sont au rendez-vous.

A la manière des « légos », tout peut s’emboiter, les différents trafics peuvent être liés, un sacré puzzle qui va mettre les nerfs des différentes équipes d’enquête à rude épreuve. Des tempéraments toujours bien trempés ! Ici aussi, parfois comme chez les malfaiteurs, les rivalités peuvent nuire. Mais quand les forces s’unissent, les faits s’enchaînent pour le plus grand bonheur du lecteur.

L’auteur signe ici un opus, presque parfait, un régal de lecture, et je pourrai encore vous en dire plus, mais le plus simple est que vous découvriez par vous-même !
Lien : https://leslecturesdemaud.co..
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Larmes de fond

Larmes de fond

Pierre Pouchairet

427 pages

Sorti le 18/09/2020



Quand, j'ai reçu le dernier bébé de Pierre, comment vous dire qu'un énorme sourire est apparu sur mon visage quand j'ai ouvert le colis, surtout que je ne m'y attendais pas du tout !. J'ai serré très très fort ce livre contre mon cœur.

Mais vais-je aimer cette lecture ?



Léane est mutée pour diriger l'antenne de le PJ de Rennes. Elle est chargée d'épier les moindres gestes d'un gérant d'un magasin d'informatique et d'un homme d'affaires et ancien haut-fonctionnaire, nommé Frécourt, qui est soupçonné de corruption, trafic d'armes et de drogue...

Pendant cette surveillance, Léane s'aperçoit que Frécourt à été enlevé et que sa famille n'a pas prévenu la police.



Et là.....



OMG, trois magnifiques soirées de lecture. Et quel plaisir de retrouver le personnage de Léane Vallauri qui maintenant dirige la PJ de Rennes.

J'avais déjà fait sa connaissance dans "l'assassin qui aimait Paul Bloas" et "Le chat pour témoin" et j'avais adoré ce personnage de femme flic, fracassé, torturé par ses démons, mais qui poursuit coûte que coûte ses enquêtes. Une femme forte et déterminer, comme je les aime.



Dès les premières pas, j'ai été en immersion totale dans cette intrigue. Je crois que c'est bien la première fois que je me suis prise autant au jeu. J'ai continué cette lecture en apnée, je voulais absolument savoir où l'auteur voulait m'emmener.

J'ai senti la tension, pression montée, ma gorge s'est serré, j'avais du mal à reprendre ma respiration. J'avais tellement l'impression d'être auprès des personnages que j'avais peur que l'on me découvre et que l'on me descende comme un chien, c'est une drôle d'impression de faire partie autant de l'histoire. C'est pour vous dire que l'écriture de Pierre est absolument envoûtante, criante de vérité, prenante..

On pourrait même croire que c'est une histoire vraie que l'auteur nous narre et qu'il a simplement changé les noms des protagonistes.



"Larmes de fond" fait parti de ces romans qui se vivent, se respirent....



Une enquête menée de main de maître et tambour battant par Léane et son équipe.

Il y a aucun temps mort, préparez-vous pour cette lecture, car vous n'en ressortirez pas indemne, je vous le dis.

Les personnages sont d'un réalisme impressionnant. J'ai été bluffé par l'écriture de l'auteur, par les descriptions, par l'intrigue, enfin de compte, j'ai été subjugué par cette lecture.



Un véritable roman policier où tous les ingrédients indispensables sont présents avec en plus des personnages en 3 dimensions qui donnent encore plus de vie à ce roman.



Vous l'avez compris, c'est un véritable coup de cœur pour moi.



À découvrir absolument. Et surtout ne passez pas à côté des autres romans de Pierre Pouchairet.



La 4ème de couverture + bio de l'auteur



Jean de Frécourt, homme d'affaires et ancien haut-fonctionnaire, est agressé par une bande d'hommes cagoulés dans son appartement des quais de l'Odet, à Quimper. Malmené, insulté et terrorisé, il est emmené de force dans le coffre d'une voiture pour une destination inconnue. On le jette dans un abri creusé dans la terre, sur une île des Glénan. Léanne dirige l'antenne finistérienne de la PJ de Rennes. Chargée par sa direction d'une mission confidentielle, elle surveille à la fois un jeune geek et un certain Frécourt, impliqué dans deux sombres affaires politiques et de corruption, mais plus récemment dans des trafics d'armes et de drogue. Alors qu'elle décortique les zonzons, elle comprend qu'il a été enlevé mais que la famille n'a pas fait appel à la police pour payer la rançon....



Pierre Pouchairet est le lauréat du prix du Quai des orfèvres 2017 avec Mortels trafics (Fayard). Cet ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, a été en poste en Turquie, en Afghanistan et en Cisjordanie. Il a publié plusieurs polars chez Jigal, dont La Filière afghane, Une terre pas si sainte, La Prophétie de Langley, couronné par le prix polar Michel-Lebrun. Son dernier roman, Tuez-les tous...mais pas ici,



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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Bon polar agréable à lire et qui tient en haleine.

Ça commence "planplan", plus belle la vie à la sauce" 36 ", mais très vite nous sommes bluffés, par ce polar d'un autre genre, et on se demande à quelle sauce, " Léa" la belle commandant de police va être mangée dans le second tome...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Les trois brestoises ... une histoire de trois jeunes femmes ayant passé un moment de leur jeunesse dans la ville du bout du monde, au bout du nez de la Bretagne .... il n'y a plus rien après ... que la mer et l'Amérique de l'autre côté ... ces trois jeunes femmes se retrouvent ... une flic, une psy, une légiste réunies pour résoudre un crime.

Rien de bien original, bien sûr mais qu'importe ... c'est bien écrit ... l'intrigue tient la route ... le caractère bien trempé de la commandante nous amuse ... les petits à côté nous racontant les amours de la fliquette sont plutôt charmants ... alors ne boudons pas notre plaisir, allons respirer l'air iodé du Finistère, allons traîner du côté de Brest, Quimper ... ne cherchons pas plus loin, roman détente, il n'y a aucune prise de tête et de temps en temps ça fait du bien.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Parfois, quand on me dit polar local, j’hésite. Et puis, un tour en librairie, une séance de dédicaces, une discussion avec l’auteur et me voilà avec le premier opus d’une série basé sur des héroïnes brestoises.

Pierre Pouchairet n’est pas non plus le premier venu. Ancien policier, il fait parti de cette liste d’ex-flics passé à l’écriture avec un certain succès et pourrait-on dire avec talent. Ils connaissent le milieu, les procédures, l’esprit de corps, les « guerres des polices », etc.

Ancien lauréat du prix du quai des orfèvres en 2027, avec mortels trafics (Overdose dans une autre collection), il réutilise ici Léanne Galji, qui de Nice se retrouve muté à Brest, ville de son enfance où elle retrouve ses amies devenues entre temps, médecin légiste pour l’une et psychologue judiciaire pour l’autre.

Les premières pages laissent supposer que l’on va lire un cosy mystery breton, mais on change de registre très rapidement pour se retrouver dans un polar plus sombre bourré d’adrénaline et d’humour souvent noir.

Une nonagénaire de Combrit (dans le sud Finistère pour ceux qui ne sont pas calés en géographie bretonne) est retrouvée sauvagement assassinée. Léanne et son équipe hérite de l’enquête, ce qui irrite un peu la brigade de gendarmerie.

On découvre que la victime, sorte de Tatie Danielle du pays bigouden, avait réussi à se faire détester de tout le monde, voisin et famille. Elle épargnait juste son petit-fils, aux fréquentations pourtant douteuses. Serait-il suspect ? Encore faut-il le retrouver ! Mais voilà que l’enquête s’oriente aussi vers le trafic de drogues et les exactions d’une bande locale.

Léanne prend alors des décisions limites qui pourraient mettre sa carrière en péril.

Pierre Pouchairet a un sens du rythme évident et son roman file à cent à l’heure. Une écriture nerveuse, dynamique, des chapitres courts qui permettent d’avancer très rapidement et de suivre cette intrigue sans reprendre son souffle.

La localisation bretonne n’est certes pas complètement rentabilisée mais comme c’est très visuel, on a les plages, le port de pêche, les odeurs de varech qui s’insinue avec douceur dans notre esprit.

Le personnage de Léanne semble de prime abord un peu caricaturale. Grande, blonde aux yeux bleues, séductrice. Ça fait un peu beaucoup. Mais, on oublie vite ces traits physiques pour son caractère trempé qu’elle doit absolument cultiver pour jouer son rôle de chef dans un milieu encore majoritairement masculin et soumis à des codes de virilité d’un autre âge.

Ce n’est pas, loin de là, un polar féministe mais la présence de quatre femmes (on peu rajouter la substitut du procureur) parmi les cinq, six premiers rôles de l’histoire apporte tout de même un peu de fraîcheur bienvenue.

Un polar breton vif, dynamique, agréable à lire, premier d’une série que je compte donc poursuivre.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Corentine Ledantec, 89 ans, est retrouvée assassinée, le crâne défoncé à coups de marteau, à son domicile de Ste-Marine, commune de Combrit, dans le Sud-Finistère. L'antenne de la PJ de Brest, et sa nouvelle cheffe Léanne Galji, fraichement mutée depuis les stups de Nice, sont chargées de l'enquête.

Rapidement, il apparaît que la victime, au caractère exécrable, faisait l'unanimité du quartier contre elle. Julien Le Floch, petit-fils de la défunte, chômeur et toxicomane, devient vite le suspect idéal, mais quand la police vient l'interpeller dans son studio à Quimper, elle tombe sur une autre pointure, un trafiquant qui n'hésite pas à tirer sur les policiers...



Ancien policier lui-même, Pierre Pouchairet sait de quoi il parle. Les motivations des criminels sont souvent simples : la colère, la convoitise, ici la haine... Il enrobe cette simplicité dans un enchevêtrement d'intrigues (le meurtre de la vieille femme, les gitans qui commettent des larcins, le trafic d'armes et de drogues...) tout en restant réaliste. Cela lui permet de multiplier les rebondissements et de donner de la chair à son livre.

L'auteur sait également que la police est un milieu encore trop machiste. C'est sans doute pourquoi il a choisi de mettre en avant trois femmes : la légiste, la psy, ancienne des forces spéciales, une policière aux méthodes peu orthodoxes, et même une quatrième, la substitute du procureur qui décide de faire confiance aux trois précédentes. A quelques exceptions près, les hommes y sont pourtant traités avec bienveillance, notamment le jeune policier Isaac et le séduisant colonel de gendarmerie... Si l'on ajoute l'ambiguïté des relations entre les trois premières femmes, cela donne un petit sentiment d'irréalité.

Le roman est bien écrit. Il se lit avec facilité et ne manque pas de dynamisme.

Un bon polar régional dont on attend avec plaisir la suite, puisque tout laisse supposer qu'il y en aura une...




Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Léanne, bretonne d'origine, qui a passé une longue période à Nice, aux stups, prend la tête de la PJ finistérienne. Retour aux sources donc et retrouvailles avec ses deux amies d'enfance, Elodie médecin-légiste et Vanessa psychologue dans la police. D'où le nom de la série qui débute avec ce tome, Les trois Brestoises.



A peine arrivée, une vieille dame est retrouvé à son domicile, assez sauvagement assassinée. Pas forcément appréciée de son voisinage, Corentine Ledantec n'était pourtant point menacée. Les trois amies se retrouvent à s'entraider sur cette affaire délicate.



Trio de filles donc, avec en plus des juges, des substitutes du procureure... plein de filles dans ce polar breton, je crois même que c'est la première fois que j'en vois autant... sous une plume masculine. Filles qui n'échapperont pas aux remarques et discours machistes et qui se feront respecter par leur travail et leurs compétences. En plus, tout cela se passe en pays bigouden, entre Brest, Quimper et un peu plus loin Rennes -Corentine Ledantec est tuée à Combrit-, donc le plaisir est doublé voire triplé. Parce qu'évidemment plaisir il y a. D'abord, j'aime beaucoup assister à la (quasi) naissance d'héroïnes récurrentes auxquelles l'auteur sait nous intéresser ; sur ce tome, la part belle est faite à Léanne, il serait alléchant qu'il en fasse de même avec Vanessa et Elodie lors des volumes suivants. Ensuite, on ne s'ennuie pas dans ce livre qui multiplie les intrigues et brouille les pistes et qui ne fait pas des filles des super héroïnes qui règlent tout en deux trois questions et quelques coups de feu. Non, c'est beaucoup plus réel et subtil. Puis, Pierre Pouchairet qui a déjà écrit des polars (le très bon La prophétie de Langley et l'excellent Tuez-les tous... mais pas ici) sait ménager ses effets et maintenir le suspense. Langue simple, dialogues vifs et réparties parfois cinglantes, tout est là pour que les pages se tournent vite. Enfin, et je l'ai écrit plus haut, il y a la Bretagne, ses paysages, son climat et ses habitants. Très bon tout cela. Vivement la suite !



Le début : "Un demi-sourire aux lèvres, Léanne reposa son téléphone. Elle venait de décrocher son premier dossier en sol breton. En bruit de fond, elle entendait sas collègues qui se marraient. Ils en étaient au café et le major Kerantec devait encore faire le spectacle en racontant de nouvelles vannes." (p.9)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Très heureuse de retrouver Léanne, découverte dans l’opus précédent Mortels Trafics, partie de Nice, la voilà de retour dans la région de son enfance. Nouvelle équipe, nouvelle enquête, elle va devoir prendre ses repères et démêler cette sombre affaire. Femme fraîchement débarquée, tout le monde l’a à l’œil, au moindre faux pas elle va dégringoler. Tenace et toujours équipée de son caractère bien trempé, elle va se faire une place et aller de l’avant et éviter que son affaire se retrouve entre les mains de la gendarmerie.

Une histoire, qui de prima bord, parait simple va au contraire se révéler très complexe. Mettant les nerfs à rude épreuve de toute la brigade, des politiques, des magistrats. Jusqu’où est-elle prête à aller pour que justice soit faite ? La Bretagne n’est pas Nice, la criminelle fonctionne différemment que la brigade des stup’. J’apprécie beaucoup aussi la tentative de rapprochement entre la Gendarmerie et la Police, si souvent opposées.

Elle va retrouver ses amis d’enfance, Vanessa devenue psychologue et Elodie médecin légiste. A elles trois, un trio qui fonctionne bien et qui amène du dynamisme et de la fraîcheur dans ce monde d’hommes.

Une nouvelle fois emportée par la plume de l’auteur, direct, dynamique et qui ne manque pas de rebondissements ni de retournements de situation. Un opus, où Léanne se dévoile un peu plus et qui montre certains aspects de sa personnalité qui, je l’espère ne lui brûleront pas les ailes. Une lecture que je recommande évidemment !!! Je vais très rapidement découvrir La Cage de l’Albatros, et retrouver avec plaisir Leanne !!!!
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

J'ai retrouvé avec grand plaisir le début des aventures bretonnes de Léanne et de ses copines.



En fait, ça se lit très bien même dans le désordre !



Surtout, et c'est ce qui m'avait plu dans le premier bouquin que j'ai lu de Pierre Pouchairet, l'intrigue est parfaite, tout autant que la psychologie des personnages.



Excellent moment de lecture.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

J’ai adoré ce roman qui m’a fait passer un super moment.

Une nonagénaire est tuée : mais pas que ! Vous découvrirez bien plus que cela.

Un policier addictif qui vous transporte en pleine Bretagne, où l’histoire se met en place tranquillement, présente les personnages, puis, miettes à miettes, monte crescendo pour nous offrir un coupable inattendu et une fin frustrante !

L’intrigue est parfaite, tout autant que la psychologie des personnages. L’auteur multiplie les actions et brouille les pistes.

J’ai adoré l’environnement : la Bretagne, ses couleurs, ses odeurs, son climat. Parfait.

Je me suis laissée totalement emporter par la plume de l’auteur : fluide, directe, dynamique, piquante, faite de rebondissements et de retournements, le tout agrémenté d’une pointe d’humour.

Les chapitres s’enchaînent rapidement, avec énergie et précision. Des dialogues vifs, des reparties cinglantes. Parfois un peu de douceur.

En bref, j’ai adoré ce polar qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Un texte mené de main de maître, qui nous laisse aucun répit. Une flic, une psy et une légiste : un trio de femmes pour résoudre un crime : cocktail savoureux.

À découvrir.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Léanne, la petite quarantaine, vient d'être nommée commandant de police à Brest, après des années aux Stups, à Nice. Elle y retrouve ses deux amies d'enfance qui ( par le plus grand des hasards) , sont respectivement : médecin légiste et psychologue pour la police. Lorsqu'une nonagénaire est brutalement assassinée à Combrit , le trio fait front pour résoudre l'affaire.

Un petit polar local, qui ne nous laisse aucun répit, de Brest , à Quimper, en passant par Combrit, les policiers et les gendarmes font beaucoup de route… le plus de cette série (qui débute avec ce tome) , c'est que l'auteur a été flic, donc il sait de quoi il parle… les procédures, les passages de témoins entre les différents corps de métier, tout cela sonne authentique.

Mais ce point fort, cette qualité peut aussi s'avérer une faiblesse scénaristique si l'auteur ne développe rien d'autre, ne fouille pas ses personnages. Pierre Pouchairet privilégie l'action, mais ne comptez pas trop sur lui pour "visiter" la Bretagne, on survole Brest , Quimper etc... des noms de rue sont mentionnés mais cela aurait pu être davantage mis en valeur. Tout va très vite, il ne s'arrête pas sur les détails , les descriptions et moi j'aime les auteurs qui décrivent…

Lorsqu'un auteur choisit un personnage féminin comme personnage principal, ce peut être casse- gueule aussi … C'est difficile de se mettre dans la peau de l'autre sexe … Et Pierre Pouchairet le fait avec un brin de machisme …Léanne , la commandant(e) de police , blonde au yeux bleus, 1, 77 , 95 C , qui 'se fait" deux collègues parce qu'évidemment , elle est absolument irrésistible, en tant que lectrice , ça me fatigue un peu… Un peu plus de subtilité, de poésie, de nuances auraient été bienvenues .

A part ces petits points de détails ( mais je pinaille !), la série s'annonce agréable et très rythmée.
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Bonjour.



On retrouve Léanne qui est dans le roman mortels trafics qui débarque des stups de Nice à la PJ de Brest (quel changement de climat 🥶🥶😁)



Elle retrouve deux amies d'enfance une légiste et une psychologue qui vont l'aider à résoudre ses enquêtes.



J'adore ces personnages drôles, attachantes et avec du caractère.



Les dialogues entre collègues et les différents services sentent le vécu et son très important pour l'enquête.



L'histoire est très bien menée et nous tiens en haleine jusqu'à la fin.



Une série qui commence très bien hâte de connaître les prochaines aventures de ces trois drôles de dames.



J'aime beaucoup l'écriture de Pierre qui avec son expérience de policier nous fait bien ressortir leurs quotidiens et à faire passer des messages importants.



Une lecture que je vous conseille.



Bonne journée.





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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

L’héroïne, c’est Léanne. Je la rencontre pour la première fois. Normal, puisque c’est le premier livre que je lis de l’auteur, et le premier livre de la saga. Certes. Cependant, Léanne est déjà apparu dans un roman policier de Pierre Pouchairet, et j’ai une forte envie de lire ce titre. Léanne a dépassé la quarantaine, elle est célibataire, elle n’a pas d’enfants, et elle est très heureuse ainsi. Non, elle n’a pas choisi de sacrifier sa vie personnelle à sa carrière, elle a choisi de vivre comme elle l’entendait. Revenir en Bretagne, c’est revenir sur les lieux de son adolescence, c’est retrouver des amis, Elodie, devenue médecin légiste, et Vanessa, psychologue. Toutes les trois faisaient de la musique ensemble, et elles ont bien l’intention de retrouver leurs instruments. Voir des enquêtrices équilibrées et heureuses fait toujours plaisir.



Etre équilibrée est important quand il faut enquêter sur un meurtre sordide : une nonagénaire a été massacrée chez elle. Des vols, des agressions ont déjà eu lieu, jamais de tortures ou de meurtres. Qui peut être le responsable ? De plus, la mort de Corentine Ledantec ne soulève pas l’émotion attendue. Descendante des Plaideurs de Jean Racine, elle avait porté plainte contre ses voisins pour à peu près toutes les causes possibles. Elle n’était pas très proche ni de sa fille, ni de son gendre – pour faire court, elle ne pouvait pas les sentir. D’ailleurs, eux-mêmes ignoraient des pans entiers de la vie de Corentine. Le seul qui trouvait grâce à ses yeux était son petit-fils, introuvable. Une piste ?

Les méthodes de Léanne ne plaisent pas forcément à ses hommes, et certains le lui disent, posément. Ne pas apprécier est une chose, respecter sa hiérarchie, rester courtois et, il faut bien le dire, prudent, en est une autre : ses hommes soutiennent Léanne, en étant conscients des risques qu’elle prend. Je n’irai pas jusqu’à dire que Léanne a besoin de prendre des risques pour accomplir pleinement son travail mais presque. Et je ne pense pas que cela aille en s’arrangeant dans les tomes suivants (simple hypothèse de ma part).

Identifier le(s) coupable(s), c’est ce que l’on attend d’un policier. Comprendre le pourquoi de l’acte est une autre histoire, et il faudra à la fois remonter dans le passé, et dénouer une pelote de haines pour comprendre comment on en est arrivé là, et quel gâchis humain en a résulté.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les trois brestoises, tome 1 : Haines

Je découvre cet auteur et je commence par ce premier tome. J'ai aimé les personnages....girl power, l'intrigue pas mal même si pour moi il y avait une évidence. N'ayant jamais visiter la Bretagne je découvre des endroits et cela me donne envie d'y aller. Je pense que je lirais les autres tomes....
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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

C'était ma première fois avec les enquêteuses Brestoises et j'ai été agréablement surprise ! Le trio est attachant et, même s'il y a beaucoup de personnages, on s'y retrouve facilement.

Dans ce tome, c'est Elodie, médecin légiste, qui mène l'enquête : elle suspecte une intoxication aux algues vertes sur des cadavres apparemment morts de cause naturelle.

Etant moi-même bretonne et déjà bien renseignée sur le sujet, c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé dans ce roman un tas d'informations. Même si c'est avant tout un polar, la problématique des algues vertes est abordée en détail et renforcée par des recherches : on sent que l'auteur a passé du temps à se renseigner. Mine de rien, c'est un ouvrage qui permet de mettre en exergue un véritable problème écologique et politique. Et en plus de tout ça, l'enquête est palpitante : j'ai tout lu d'une traite ! Le modus operandi est original et le fin "choc" donne envie de lire la suite !
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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

Cela aurait pu être De si jolies petites plages dans ce coin de Bretagne s'il n'y avait cette pollution des algues vertes qui prolifèrent sur les plages.

Les trois brestoises je ne connaissais pas, et pourtant c'est le tome 10. Trois copines, toutes dans la police, l'une légiste, l'autre de la PJ et la troisième psychologue judiciaire qui se retrouvent pour mener des enquêtes.

Cette histoire commence assez violemment. Quand la politique s'en mêle cela ne sent jamais très bon. Pierre Pouchairet nous happe dès les premières lignes. L'histoire se tient bien, on attend le dénouement avec impatience et on découvre avec une certaine émotion les victimes et leur vie. Les chapitres s'enchainent avec des aller et retour dans le temps. Les brestoises sont de sacrés personnages, qui ne lâchent rien.

De l'émotion, du sexe, de la violence et une soif de vengeance nous entrainent dans une histoire assez sordide, qui s'appuie sur un problème non encore résolu en Bretagne nord qui n'est pas anodin, lire la Bd Algues vertes, l'histoire interdite pour en savoir un peu plus.

Pour en revenir à ce trio étonnant j'ai trouvé que l'auteur ne ménageait pas son lecteur par des détails macabres et crimes sordides. Heureusement les filles amènent un souffle de fraicheur de temps en temps. Car tout est bien noir autour de ces algues vertes.

Une vraie découverte, qui me poussera à lire d'autres titres de cette série, d'autant plus que l'auteur dans nous laisse vraiment sur une interrogation à la fin du roman.



merci à masse critique et à palémon pour cet envoi.
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Les trois brestoises, tome 10 : De si jolie..

Ce tome-ci n’est pas reposant, loin de là. Dès le début, nous sommes plongés au coeur d’une intrigue violente et dérangeante. Et pourtant, l’on nous dit après qu’il n’y a rien, ou presque, que les morts sont naturelles. Chut ! Classons l’affaire, n’ennuyons pas les familles déjà éprouvées. Il se trouve cependant qu’Elodie, la légiste, a des doutes, infimes. Elle se peut cependant rien faire de plus (et les notes démontrent que, dans certains cas, faire une autopsie complète, même si ce n’est pas agréable pour la famille, permet de lever des doutes et d’empêcher des polémiques).

Pour une fois, le récit est centré sur Elodie, sur sa vie privée et sur son obsession pour ces affaires de morts naturelles, qui lui rappellent une autopsie qu’elle avait faite, au début de sa carrière. Qui pour l’écouter, la croire ? Pas grand monde. Le point commun entre les victimes, ou du moins « les personnes décédées de mort naturelle ? » Elles étaient d’anciens hommes politiques, fortement impliqués dans le développement de leur région et de son agriculture, des hommes surs d’avoir oeuvré pour le bien des bretons. Alors, qui aurait pu vouloir mettre fin aux jours de ces septuagénaires ?



La Bretagne, son agriculture, son tourisme – et ses plages. Et ses algues vertes, dont la littérature et le cinéma commencent à s’emparer, à défaut que ce soit les pouvoirs publiques. Pour prouver que ses intuitions sont justes, Elodie sera à la fois légiste et enquêtrice, ne se ménageant pas, empiétant non sur son travail mais sur sa vie privée, dissimulant plus ce qu’elle fait de son mieux – oui, la jeune femme ne veut rien révéler avant d’être sûre de ce qu’elle avance. Il est des pages qui ne sont pas faciles à lire, parce que la violence est omniprésente, parce qu’elle est presque quotidienne, et que tous la subissent, hommes comme animaux. Rares sont ceux qui parlent pour eux, ou se préoccupent d’eux : parmi les premières victimes des algues vertes, l’on compta beaucoup d’animaux – mais ce n’était que des animaux.

Une oeuvre forte, différente des autres enquêtes des trois brestoises, mais là est justement la force de cette série.
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