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Critiques de Régis Goddyn (219)
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L'ensorceleur des choses menues

Après Le Sang des 7 rois, saga en sept tomes déjà parue chez les éditions L’Atalante, Régis Goddyn poursuit l’aventure de la fantasy avec L’Ensorceleur des choses menues !



À la rencontre des mages et ensorceleurs

Deux personnages improbables se rencontrent dès les premières lignes. D’un côté, Barnabéüs, ensorceleur des choses menues, vient de prendre sa retraite, réfléchit beaucoup à l’approche de la fin et compte débuter la rédaction de ses mémoires. Lui qui n’est jamais parti de Kiomar-Balatok a toujours rêvé, ambitionné de découvrir autre chose que son quotidien assez misérable. Or, Prune, une jeune femme assez mal vue, lui réclame de l’aider à partir pour Agraam-Dilith, la cité blanche, la cité où se rendent les mages pour transmettre leur pouvoir à leur descendance, afin de retrouver celui qui lui était promis en mariage. En effet, s’il y a bien une règle qui tient Kiomar-Balatok et ses alentours, c’est celle qui prévaut à la réglementation des sorts et des aspects magiques. Les mages sont rares, descendants des premiers fondateurs de la ville, et ne peuvent transmettre leurs connaissances (et leur fonds de commerce) qu’à un seul de leurs enfants, l’aîné le plus souvent. Barnabéüs, lui-même, a pâti de cette tradition, car sa mère lui a préféré son frère cadet et lui a dû se résoudre à quitter le domicile familial afin de s’établir à son compte, ne vivant que de l’usage de quelques sorts menus. Ces ensorceleurs menus sont des petits artisans de la magie, réparant une porte, orientant une source d’eau pour quelques semaines ou créant de petites sources de chaleur. Leur quête prend très vite une tournure étrange, car ceux qu’ils rencontrent sur la route de la cité légendaire sont le plus souvent menaçants et le voyage-même entre les cités voisines semblent être particulièrement mal vu quand on n’est pas marchand de profession.



Un « buddy roman » de fantasy

L’Ensorceleur des choses menues est clairement un roman initiatique. Étonnamment, cela n’est pas forcément (ou en tout cas pas seulement) la jeune femme qui est là pour apprendre : Barnabéüs est le véritable héros de ce récit. Au fond, cet ensorceleur des choses menues n’est qu’un menuisier et il va accéder à des connaissances dont il n’a pas du tout idée au début de son voyage. Pour ne pas créer uniquement un long voyage fait de soubresauts pensés pour faire apprendre aux personnages un élément après l’autre, l’auteur opte pour un style assez descriptif, mais porté par un humour ténu et bienvenu, grâce à quelques situations avant tout cocasses. Ici un ensorceleur est forcé d’utiliser ses sorts de menuisier pour créer un radeau, là les deux personnages, dont l’âge les sépare largement, se font surprendre dans des positions incongrue. La dynamique des deux personnages principaux évolue beaucoup au cours du roman (attention aux soubresauts de l’intrigue qui met à mal leur dualité) et relève presque des dynamiques propres aux « buddy movies » : ces deux « potes » de circonstances, très différents l’un de l’autre, mais réunit dans des situations cocasses et dans un but commun. Et en l’occurrence, ce « duo de choc » vaut le détour ! Ils ont évidemment des débuts compliqués, mais ils finissent par s’entendre pour au moins faire un bout de chemin ensemble. Pour continuer sur le style littéraire, pour ceux qui ont déjà lu Le Sang des 7 Rois, il est possible de déceler à nouveau certains passages assez longuets dans les descriptions, à cause d’une narration légèrement ampoulée par moment. Ces passages sont alourdis par le fait que l’auteur explique sûrement trop les réactions de ses personnages et les situations en elles-mêmes, peut-être est-ce par peur que son propos sous-entendu ne soit pas assez lisible, mais cela aurait pu être allégé. Cela n’enlève pas à l’ensemble du récit qu’une fois lancé, l’intrigue se laisse découvrir avec envie, il faut se laisser porter par l’esprit de ces deux personnages.



Un foisonnement thématique

Dès les premiers mots, Régis Goddyn place directement son récit dans une orientation très paternelle. Ces premiers mots sont particulièrement touchants et on peut tout à fait imaginer que cela renvoie à quelque chose de très personnel. Pour autant, on ne s’arrête pas à cela : les thématiques sont très variées, elles foisonnent vraiment mais elles fonctionnent par spirales (elles reviennent régulièrement, presque alternativement selon un ordre précis) : la trame principale est le combat à la fois conjoint et personnel des deux héros contre une autorité qui leur dicte une certaine conduite, mais c’est aussi l’occasion de parler sexisme, patriarcat, xénophobie, répartition des pouvoirs et surtout « transmission intergénérationnelle ». Cette variété va même jusqu’à mettre en scène un aspect inattendu : une certaine tension sexuelle entre ce grison qui n’a jamais digéré l’abandon de sa famille et de tous ses avantages et cette jeunette qui a déjà tout compris de ses atours ; même cet aspect revient régulièrement et finit par trouver sa propre conclusion. En tout cas, une fois compris l’enjeu principal et saisi l’intrigue véritable, l’intrigue centrale se joue sur la transmission du pouvoir à travers les âges : à quel prix peut-on conserver son pouvoir politique et économique au sein de sa dynastie ? Le constat est diablement intéressant et bien transcrit dans ce monde de fantasy par des sacrifices imposés à ceux qui veulent garder le pouvoir, sacrifices qui servent de métaphores aux horreurs acceptées par nous-mêmes dans notre monde capitaliste libéral. Là où les choix finaux sont un peu plus gênants, c’est que d’un point de vue social, l’impression progressive qui s’impose est de voir s’affronter une haute bourgeoisie et une petite bourgeoisie et le « peuple » est clairement oublié et mis de côté, car il ne comprendrait rien. Certains passages à la toute fin du roman laisse en suspens des sous-entendus bien peu démocratiques sans les désamorcer par un avis en contrepoint. Ce sentiment m’avait déjà titillé au cours de la lecture de La Voie Verne.



Régis Goddyn a donc écrit une fantasy assez fraîche et plus accessible que sa précédente série Le Sang des 7 Rois. Quelques aspects peuvent être gênants, mais cela permet malgré cela de développer une réflexion intéressante.



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Le Sang des 7 Rois, tome 1

Sang bleu.



Pourquoi donc avoir planifié l'enlèvement de deux enfants issus de la plus basse extraction ? C'est la question à laquelle doit répondre Orville lancé à la poursuite des ravisseurs. S'agirait-il de resurgents, dont le sang n'est pas rouge mais bleu ?



J'avais entendu énormément de bien de cette saga de Fantasy française. Mais je ne m'attendais pas à une telle claque. C'est tout simplement un chef d’œuvre ! Je m'étais éloignée de la Fantasy car trop répétitive et manichéenne. C'est pourquoi, je suis plus qu'agréablement surprise par cette lecture.



C'est un univers de dark fantasy, noir et sans concession, où il n'y a ni bons ni méchants, uniquement de pauvres hères qui tentent de survivre comme ils peuvent. Ne pas être un noble, ni un soldat signifie être sous leur joug et potentiellement mourir de mort violente à n'importe quel moment. Être une femme implique en plus le risque d'être enlevée, violée, et autres choses joyeuses.



Un autre danger existe. Quiconque à le sang bleu est condamné à être dénoncé par son voisin et être "purifié" par le feu par l'inquisition locale. Ce sang bleu apporte de nombreux pouvoirs mais condamne à une mort certaine et à défaut a une vie misérable. En effet, il est vu comme une malédiction. Toutefois, si celui-ci apparaît chez un noble, cela signifiera qu'il est le descendant direct d'un des 7 rois, fondateur d'un des sept royaumes. Il est dans ce cas signe de prestige.



Nous suivons Orville, homme d'arme d'un petit noble, lancé à la poursuite d'une mystérieuse bande armée. Celle-ci a enlevé deux enfants à priori négligeables car issus de basse extraction. Ce personnage est très attachant. Bon vivant, arrogant, mais aussi doté d''un certain sens de la justice et d'une très grande loyauté, c'est un personnage qui n'est pas manichéen. Suivre sa quête a été un véritable plaisir.



Ce tome est clairement une introduction à l'univers de l'auteur. J'ai senti que cet enlèvement n'était que la face émergée de l'iceberg. La fin de ce tome annonce de multiples intrigues complexe. Le tout étant servi par la plume magnifique de l'auteur.



Au final, un de mes coups de cœur de l'année. je vais me jeter sur les six tomes suivants.



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Le sang des 7 Rois, tome 2

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce tome qui se révèle au final plus haletant et plus rythmé que le précédent qui servait à poser les bases. L’intrigue continue à s’étoffer entre révélations et surprises et on a hâte d’en apprendre plus. Concernant l’univers il se révèle toujours aussi solide, nous offrant des axes de réflexion intéressants. La magie continue à prendre de l’ampleur même si je trouve les mages un peu trop puissants. Concernant les personnages, dans l’ensemble, ils se révèlent intéressants même si je trouve dommage que Rosa n’évolue pas vraiment, se concentrant plus sur une histoire d’amour que je trouve bancale. Certains points m’ont tout de même dérangé, Orville passe son temps à se servir de ses pouvoir et fait croire à Petrus que c’est la chance ou le hasard alors que bon, au bout d’un moment il a bon dos le hasard et je trouve aussi qu’il y a trop de répétitions concernant les évènements du tome précédent avec le résumé et les différents dialogues. Concernant le style il est toujours aussi simplement et entrainant même si je l’ai trouvé un peu maladroit principalement dans certains dialogues un peu trop creux et plats ou encore dans la présentation un peu trop CV des protagonistes. Rien de non plus gênant car ce second tome m’a donné envie de lire la suite.



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Le Sang des 7 Rois, tome 1

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec le premier tome de ce cycle qui nous offre une histoire, certes qui a un peu de mal à démarrer, mais qui au fil des pages happe doucement le lecteur et le plonge dans une intrigue pleine de surprises et de rebondissements. La seconde partie, avec l’arrivée de Rosa, apporte d’ailleurs son lot d’interrogation et de rebondissement efficace. L’univers développé par l’auteur se révèle classique, pour ce genre de fantasy, mais offre des idées intéressantes comme ce sang bleu. Les personnages sont travaillés, complexes et, même s’ils ne révolutionnent pas non plus le genre, on a envie de suivre leurs aventures. Je reprocherai aussi certaine facilités, comme cette histoire d’amour précipité et ne reposant sur quasiment rien ou encore cette idée de relancer la lignée pure alors que la guerre a l’air d’arriver, mais aussi des nom de royaume que j’ai trouvé trop banal. La plume de l’auteur, malgré quelques longueurs parfois, se révèle simple, efficace et entrainante. Un premier tome d’introduction qui se révèle donc solide avec son lot de mystères et qui m’a donner envie de lire la suite.



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Le sang des 7 Rois, tome 5

Les 7 royaumes sont en crise. Les batailles menées contre Lothar se multiplient, les villages sont dépeuplés, les campagnes dévastées, la désolation est partout. Rien ne résiste aux lubies de ce roi autoproclamé et les protagonistes qui sont désormais si cher à nos yeux, évoluent dans cet univers sanglant où le simple fait de vivre est un délit



Cette fois ci, le rythme est beaucoup plus lent. Regis Goddyn prend son temps, nous fait languir. Les révélations tant attendues depuis plusieurs tomes maintenant tardent à venir et lorsque l'on sent que l'intrigue va enfin avancer, on s'aperçoit que ce n'est que par petite touche. J'ai eu l'impression de dériver vers le large moi aussi, à l'instar d'Orville et Aldemond.



L'auteur a quand même réussi à me surprendre en supprimant plusieurs individus, de manière assez brutale d'ailleurs, je ne m'y attendais pas du tout. Et là où l'on pourrait penser que le récit va se simplifier grâce à l'épuration des personnages, on se rend compte que c'est pour mieux en insérer de nouveaux.

Le coté SF, qui n'était jusqu'à maintenant qu'une vague perspective, prend désormais de l'ampleur et même si pour le moment cela reste assez confidentiel, il est bien difficile de deviner où l'auteur va nous mener.

Ma fidèle amie, Plumette, et moi même sommes au bord de l'implosion. Nous aimerions avoir des réponses Mr Goddyn !

Je garde espoir, l'avant dernier tome nous délivrera surement quelques réponses.
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Le Sang des 7 Rois, tome 1

Bienvenue dans l’univers des 7 royaumes fondés il y a bien longtemps par 7 rois au sang bleu. Ce sang à la couleur si particulière est source de longévité, force et vitesse, quelques fois de dons magiques extrêmement puissants.



Plusieurs siècles plus tard, la société est sous haute surveillance entre l’ordre militaire de la Garde, et les Théocrates, prêtres du culte du Suprême. Tous les nouveaux nés sont scarifiés pour vérifier la couleur de leur sang, s’il est bleu et qu’ils sont nobles, ils sont isolés, s’il est bleu et qu’ils sont roturiers ils sont immolés.



L’histoire débute par l’enlèvement de deux enfants par des résurgents roturiers dans un fief reculé du premier royaume. Commence alors pour le soldat Orville une traque à travers les montagnes, il est chargé de suivre la trace et de récolter le plus d’informations possibles sur un fait qui est en théorie impossible, la présence de deux enfants au sang bleu ayant échappés à tous les radars.



Premier tome d’une série qui en compte 7, ce roman est une introduction très alléchante qui pose les bases d’un univers à la fois abouti et riche, et donne envie de lire la suite car il ménage mystère et suspens.



C’est à la fois un roman d’aventures et de fantasy, où l’intrigue se met en place doucement. On ne comprend pas tous les enjeux et ça fait partie du charme, le voile du secret se lève par endroits sur des us et coutumes très codifiés. La connaissance de l’histoire des 7 royaumes est entre les mains de quelques personnages et congrégations, qui ne partagent pas facilement ce savoir.



La narration alterne les points de vue des différents protagonistes, nul doute que le destin d’Orville semble parti pour être exceptionnel. J’espère que Rosa sera également présente dans la suite et qu’on en apprendra plus sur elle.



J’ai hâte de continuer l’aventure et de voir quel chemin vont dessiner les petits cailloux semés dans ce début de cycle.

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Légendes Abyssales

Les profondeurs des océans ont depuis toujours fasciné les hommes. Tour à tour inaccessibles, accueillantes, terrifiantes ou merveilleuses, quel meilleur décor que ces abysses pour un récit de fantasy ou de science-fiction ? Les approches choisies par les treize auteurs inscrits au sommaire de cette anthologie sont assez diverses, la plupart faisant malgré tout la part belle aux créatures peuplant les fonds océaniques, qu'il s'agisse de personnages mythiques à l'image des envoûtantes sirènes (« Je t'appartiens » de Céline Guillaume ; « Une robe couleur d'océan » d'Estelle Faye ; « Délivrance » de Jean-Luc Marcastel...), ou bien d'animaux marins ayant subi une évolution naturelle ou technique (« Notre règne » d'Anthony Boulanger). D'autres s'attachent moins à la faune sous-marine qu'aux secrets tapis dans les profondeurs des océans qui abriteraient soit l'entrée des Enfers (« Les naufragés de Calypso » de Barbara Cordier), soit une cité engloutie (« Selanka » de Patrick Mc Spare), voire même un autre monde à part entière (« Un radeau sur le Styx » de Régis Goddyn). Certains optent aussi pour le post-apo, nous dépeignant un monde dans lequel le seul espoir de survie pour l'humanité résiderait dans les profondeurs (« Quitter Charydbe » de Fabien Clavel ; « Arche » de David Bry). Enfin, quelques uns choisissent de s'éloigner de la mer pour se focaliser sur d'autres abysses ou civilisations : c'est le cas de Sébastien Péguin et Patrick Eris qui se consacrent respectivement aux légendes amérindiennes et orientales (« Le Whi N'gho Waa » ; « Quelques grammes de chair »), ainsi que dans une certaine mesure de Nathalie Dau qui opte pour sa part pour les profondeurs de l'âme humaine.



Comme dans toute anthologie, la qualité varie d'une nouvelle à l'autre et j'avoue être pour ma part passée à côté de certains textes souvent trop brefs pour que le lecteur ait le temps de vraiment s'y immerger. On pourrait également regretter le placement les unes à la suite des autres des nouvelles traitant d'une même thématique car la répétition a pour fâcheuse conséquence d'en désavantager certaines. Parmi les textes les plus réussis, il faut d'abord mentionner celui de Jean-Luc Marcastel qui signe avec « Délivrance » un récit court mais effrayant dans lequel la belle et douce sirène laisse la place au monstre avide de chair fraîche. Récompensé cette année du Prix des Imaginales de la meilleure nouvelle, le texte d'Estelle Faye mérite lui aussi le détour. Dans « Une robe couleur d'océan », l'auteur propose une réinterprétation surprenante du célèbre conte d'Andersen tout en abordant un certain nombre de thèmes qu'elle avait déjà pu exploiter dans ses précédents romans. Avec « L'étreinte de la médulaire » Benedict Taffin nous entraîne pour sa part aux côtés d'une équipe de plongeurs confrontés à une effrayante créature des abysses. Un texte là encore assez bref mais dont l'ambiance travaillée et l'écriture gouailleuse parvient à capter sans mal l'attention du lecteur. Les deux nouvelles post-apo signées respectivement Fabien Clavel (« Quitter Charybde ») et David Bry (« Arche ») ne manquent pas non plus d'attraits, notamment dans leur construction. La contribution de Nathalie Dau, chargée de clore l'anthologie (« La plongée »), est également réussie, l'auteur misant comme souvent sur le registre de l'émotion.



Anthologie officielle du Salon fantastique, « Légendes abyssales » nous entraîne avec plus ou moins de succès selon les nouvelles des profondeurs de la mer à celles de la terre, de l'espace ou encore de notre propre esprit. A découvrir notamment pour les textes de Jean-Luc Marcastel, Estelle Faye ou encore Fabien Clavel.
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Le sang des 7 Rois, tome 2

Dans ce second tome, nous retrouvons Orville et Petrus aux prises avec des pirates, Rosa et sa troupe traquées dans les montagnes et les "résidents" de l'ile du goulet malmenés par les gardiens. Un programme des plus réjouissant !



C'est avec impatience et une certaine appréhension aussi que Plumette et moi même avons continués notre decouverte des 7 royaumes.

On en attendait beaucoup et le début du récit m'a personnellement calmé. Regis Goddyn s'est joué de nous en nous faisant languir une intrigue et des péripéties qui ont étés longues à démarrer. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre grâce à Orville (ne serait il pas magicien ?). Une fois le premier tiers passé, les révélations et autres confidences sont allées bon train au point de ne plus pouvoir lâcher le roman.



Les personnages sont toujours aussi intéressant. On en apprend plus sur un grand nombre d'entre eux, je pense notamment à Leo, Lothar, Rouault mais aussi Petrus, qui cachait bien son jeu depuis le début, c'est un sacré phénomène. Orville n'est pas en reste non plus, il est déterminé à cacher ses capacités et n'est plus à un mensonge prêt.

J'ai beaucoup apprécié les histoires personnelles de chacun, cela permet de mieux comprendre leur comportement.

De nombreux personnages font aussi leurs apparitions, particulièrement au sein des rebelles que l'on rencontre enfin.



L'univers dans lequel évolue tout ce petit monde semble bien sombre. Les méchants sont vraiment méchant et on ne distingue pas l'ombre d'une flamme pour éclairer la route de nos héros. Les derniers chapitres offrent des ouvertures intéressantes pour la suite. La trame de l'histoire qui était déjà touffue promet encore plus de bouleversement.

Avec ma complice littéraire, nous n'avons pas fini de nous arracher les cheveux pour démêler le vrai du faux. Vivement la suite donc.



Comme promis, les surprises étaient au rendez vous, pour notre plus grand plaisir.
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Le sang des 7 Rois, tome 2

Un tome 2 qui tient ses promesses.



J’ai été ravie de retrouver Orville et Rosa à travers les sept royaumes. L’intrigue s’étoffe, les complots s’éclaircissent et la plume de l’auteur est fluide et ne perd pas son lecteur. En fin d’ouvrage on trouve un glossaire et une liste des principaux personnages qui est bien utile.



Le dépaysement a été au rendez-vous pour moi en suivant Orville et son compagnon Pétrus à la découverte de l’archipel du Goulet et de sa piraterie puis du repère des rebelles. On peut dire que chacun cache bien son jeu et n’est pas que ce qu’il prétend être.

J'aime beaucoup cette impression d'être aux premières loges quand les clés des secrets sont révélées et apportent des réponses à certaines questions.



Je ne m’inquiète pas pour la suite car je sens bien que l’auteur en a beaucoup sous le pied et qu’il y a encore bon nombre d’aventures et révélations.



A suivre donc !

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Le sang des 7 Rois, tome 2

De retour dans l'univers de Régis Goddyn. La lecture du tome 1 date de plus d'un an, donc le résumé avant d'entamer la suite était le bienvenu.

J'aimais bien Orville, donc le retrouver était sympathique. Ses aventures et ses pouvoirs l'emmènent un peu partout sur des chemins dangereux qui vont lui permettre de faire toujours plus de découvertes. Mais il n'a toujours pas oublié sa toute première mission, celle de retrouver les deux enfants kidnappés.

On découvre également un peu plus la Résistance, leur fuite, le combat de Rosa.

Cette série me plaît toujours autant, bientôt le tome 3.
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L'ensorceleur des choses menues

Salut les Babelionautes

J'avais découvert Régis Goddyn avec son heptalogie le Sang des 7 Rois, ou il mêle habilement la Fantasy et la Science-Fiction, donc quand je l'ai rencontré aux Imaginales 2019 on en a discuté.

Et devant lui en sus des sept tomes cité plus haut il y avait ce livre au titre curieux " L'ensorceleur des choses menues ".

Bien entendu je me le suis offert et fait dédicacé, et c'est seulement maintenant que je l'ai entamé.

Avec ce nouveau roman de Fantasy de Régis Goddyn j'ai découvert que l'on peu écrire de la Fantasy sans tous les poncifs du genre (quête, apprentissage de la magie, Guerrier invincible, etc. etc.)

Et je n'ai pas pus le lâcher avant de l'avoir fini, pourtant le récit commence doucement dans un monde ou la magie comporte deux niveaux, les Hauts Mages et les ensorceleur.

De plus ce n'est pas un jeune mais un vieux ensorceleur, prés a prendre sa retraite, qui en est le principal personnage.

Au crépuscule de sa vie, qui n'a pas était de tout repos, il va pour aider une jeune fille, bouleversé les règles établies.

S'ensuivra un voyage a travers cet Univers un peu particulier, imaginé par l'Auteur, qui ébranleront ses croyances et mettront en lumière les mensonges dont on la affublait toutes sa vie.

Il deviendra par nécessité celui par qui le changement se produit, pas parce qu'il est un mage puissant ni un guerrier, il est perclus de rhumatisme et a du mal a marcher, mais il est malin comme un singe et doté d'une roublardise digne de Machiavel.

J'ai vraiment aimé ce vieux qui ne s'en laisse pas compter et le style de magie pratiquée dans l'Univers de Régis Goddyn.

je surveillerai ses prochains ouvrages qui seront encore meilleurs quand on sait qu'a part sa participation a deux Anthologie regroupant des Nouvelles et une BD c'est seulement sa deuxième œuvre.

Merci Monsieur Goddyn !!!!!!!

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Le sang des 7 Rois, tome 4

C'est avec un plaisir renouvelé à chaque tome que je retrouve la petite bande et les décors propres au Sang des 7 rois.

Toujours accompagné de mon indispensable comparse, Plumette, nous avons arpenter les terres et braver les mers des 7 royaumes. Il nous aura fallu avoir le pied marin et le cœur bien accroché car les turbulences auront été nombreuses.



Les chapitres défilent à toute vitesse. On suit alternativement les différents groupes de protagonistes et même si, pour certains, on ne voit pas très bien où l'auteur veut en venir, on espère un évènement à la hauteur de notre attente, d'autant plus que ce ne sont pas les plus intéressant à suivre.

Mais Regis Goddyn a plus d'un tour dans son sac et nous a concocté des chapitres passionnant mettant en scène une sombre assemblée des maitres en poison dans une foret hantée ou bien encore un virtuose du déguisements. Son imagination semble sans limite, pour mon plus grand plaisir.

Ceux concernant les mystérieux maitres sont énigmatiques et relancent par la même occasion une intrigue qui tend à s'essouffler.



Le travail concernant les personnages préserve le récit et pousse le lecteur à suivre les aventures des pauvres bougres qui sont empêtrés dans l'histoire.

Qu'ils soient du coté des bons ou des moins bons, voir des carrément méchants, chacun apporte un petit plus qui pimente la narration et tient le lecteur en haleine.



Certains passages du roman sous entendent une orientation SF. Beaucoup de point restent encore sans réponses et ce tome en apporte peu, étant plus porté sur l'action et l'avenir proche des personnages.

Comment Regis Goddyn va faire évoluer la situation ? Le mystère reste entier, un de plus à résoudre donc. Vite, la suite !

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Le Sang des 7 Rois, tome 7

Ultime chapitre.



Nos protagonistes font face à un ennemi commun. Celui-ci dispose d'armes indestructibles. Le combat semble perdu d'avance.



Quelle magnifique conclusion ! Les ennemis d'hier sont devenus alliés par les circonstances. En effet, un nouvel antagoniste a bien l'attention de mettre la planète à feu et à sang. Quelque chose qu'il désire plus que tout s'y trouve.



C'est l'apocalypse. Personne n'est épargné, y compris parmi nos personnages. Cette conclusion voit de nombreuses fins sanglantes. Elle sert également de baroud d'honneur pour tous les personnages. Qu'ils soient les pires des ordures ou bien qu'ils brillent par leur héroïsme, tous auront leur heure de gloire.



Le mélange science-fiction et fantasy fonctionne à merveille. L'auteur est parvenu à excellemment expliquer le lien entre les deux. Certains passages flirtent même avec l'horreur.



Au final, une excellente conclusion pour une excellente série. Elle fût un véritable plaisir à lire. L'auteur maîtrise bien son histoire, son univers et ses personnages. Même si j'ai pu voir quelques longueurs et parfois quelques facilités, j'en garde un excellent souvenir de lecture. Je classe cette série parmi mes livres favoris de la SFFF française. Je vais maintenant me jeter sur le prélude.
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Le Sang des 7 Rois, tome 3

Et c'est reparti !

Après un tome 2 plus lent, plus posé, Regys Goddyn relance l'action et ses personnages dans un tome 3 étourdissant.



Le premier chapitre marque définitivement le rythme du récit. Ca sera intense, efficace et violent.

L'auteur nous ballade entre chaque groupe de protagoniste et suscite l'intérêt du lecteur. De la première à la dernière page, les bouleversements vont bon train, les différentes révélations surprennent mais le mystère reste entier. L'intrigue déjà très riche s'étoffe un peu plus et prend une tournure captivante.



L'histoire des 7 royaumes se dévoile peu à peu, le passé de certains peuples, de certains ordres sont juste fascinant. Je pense notamment à la

compagnie du verrou qui prend une place considérable et apporte tellement plus au récit.



Quelques personnages peu développés au début de la série sortent de l'ombre et montrent tout leur potentiel. Il faut bien avouer que certains ont été durement traités au fils des épisodes. Justice leur est enfin rendue (ou presque). D'autres font leur apparition et promettent de belles évolutions.

Les anciens quant à eux sont égal à eux même et continuent leur quête.



C'est avec un plaisir renouvelé que je continu ma decouverte de la série. Vivement la suite.

Grosse pensée pour ma binôme de compète, Plumette, sans qui cette lecture n'aurait pas la même saveur.
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Le Sang des 7 Rois, tome 7

Voilà, je viens d’achever le dernier roman du Sang des 7 rois, il y a quelques jours et j’en suis bien contente !



Ce tome est composé de chapitres plus courts qui s’enchaînent, d’où un rythme plus soutenu dans l’histoire ce qui fait un bon point par rapport au précédent. L’atmosphère générale est en revanche dans la continuité du livre six, c’est une ambiance de fin du monde : hécatombe, destructions et combats à tous les étages.



Au global, je trouve ce cycle intéressant et atypique par le mélange des genres. Je m’étais imaginé un certain type de récit au début de la lecture et force est de constater que Régis Goddyn m’a amenée ailleurs !



A lire pour la découverte si le nombre de page ne vous rebute pas et si le tempo, une balade avec quelques moments plus rapides, vous plait (avec le recul, un récit un peu plus court m’aurait d’avantage convenu).

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Le sang des 7 Rois, tome 2

Un peu d’appréhension du fait de perdre le plaisir de la découverte, mais encore une fois j’ai trouvé cela vraiment très rafraîchissant. Tous poursuivis par les Gardiens, on retrouve Orville et Pétrus en cavale maritime dans la Mer Intérieure, et Rosa et ses compagnons en cavale terrestre dans la Crête. Pendant ce temps on nous montre le coup d’Etat des Gardiens vu de l’intérieur, tandis qu’on découvre enfin la Résistance à la fin du roman… et que de nouvelles résistances apparaissent un peu partout ! Ce sont sûrement là de nouvelles graines semées pour le tome 3 !



L’auteur sait se rendre accessible avec un style simple, mais fluide donc efficace (même si j’ai regretté de perdre les descriptions montagnardes du tome 1), une résumé du tome précédent, une carte du monde, un dramatis personae et un glossaire. Difficile donc de se perdre en cours de route.

D’un côté le ton et l’atmosphère sont très différentes du « tout venant » fantasy. D’un autre côté j’apprécie le mélange entre comédie et tragédie qu’on retrouve souvent dans la Fantasy française.

Pas mal de running gags comme Orville qui fait passer l’improvisation pour la préparation, la chance pour de l’expérience, tout en masquant ses pouvoir de mage de façon abracadabrantesque, les prisonniers du Goulet qui se font passés pour benêts à moitié fous alors qu’il s’agit tous de génies dans leur domaine d’expertise qui jouent finement la comédie (comme en faisant mine de croire à la légende du fantôme du Goulet), les anciennes amantes jalouses de Pétrus qui rappelle le Sieben de Gemmell...



En outre il y a vraiment un parfum seventies pas déplaisant du ton, notamment dans les thématiques sociales.

On retrouve l’opposition entre sang bleu et sang rouge, mais on développe avec le peuple honteusement trompé et exploité, les théocrates quoi doivent maintenir le peuple dans l’ignorance et l’obéissance, les aristocrates qui sont là pour prendre du bon temps, les monarques qui sont là pour prendre encore plus de bon temps, les Gardiens qui se sentent au-dessus du commun des mortels et qui vont bien le faire sentir, les mystérieux commanditaires du leader des Gardiens dont on ne sait pas encore grand-chose… et les rebelles qui veulent rester à l’écart de ce jeu de dupes mais qui servent d’épouvantail aux crevards !

Tout cela fait très lutte des classes, concept suranné et erroné d’après les prescripteurs d’opinion. C’est marrant parce les gens les plus concernés pensent être en train de la gagner (cf. Warren Buffet).

Et on ne sait plus trop si Lothar, Rufus et leurs sbires finissent pas gober leurs propres bobards. On pille, on viole, on tue… pour contrer une rébellion dont on ne voit même pas le bout du nez. Aristocrates et monarques n’y voient que du feu et marchent à fond dans le truc par peur de perdre leurs privilèges dans un très hypothétique Grand Soir. Impossible de ne pas penser au garde à vous des nations occidentales suite au "War against terror" de George Walker Bush.



Il y a une aussi une véritable ligne de démarcation entre les Gardiens qui sont puissants et veulent le rester sinon l'être davantage pour profiter des plaisirs simples de la vie, cad "écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes", et les Rebelles qui déplorent être porteurs du fardeau de l'immortalité. Le récit de la vie de Léo m'a beaucoup touché alors qu'il ne s'agit que d'un aparte. D’un côté je retrouve des thèmes humanistes développés par David Gemmell, de l’autre je retrouve la célèbre configuration d’"Highlander" avec Orville McLeod, Léo Ramirez et Cravan Kurgan !



Quelques trucs m’ont empêché d’être pleinement convaincu :

- le grosbillisme : On nous a répété à l’envie que les mages n’existaient plus et là il en apparait toute une fournée d’un coup…

- l’autospoil : quelle horreur ce chapitre "Pour le Pire" qui spoile tout et rien à la fois tout en démystifiant le cycle…

- au bout de 800 pages effectivement, la caractérisation des personnages manque quand même de tassiture

On est dans du Gemmell light. Mais est-ce vraiment gênant pour trouver cela plaisant ?

J’ai adoré par exemple l’évolution d’un Sylvan (lui, c’est un pote un Waylander à Olek Skilgannon !), et j’espère qu’on le reverra par la suite. Le jeune érudit prodige Aldemond qui n’est pas dupe du tout est lui aussi assez intéressant.

J’ose espérer que les rebelles immortels comme Jof le flibustier seront du même acabit dans le tome 3.

- des méchants très méchants qui recourent aux pires bassesses pour satisfaire les caprices de leurs égos !

C’est un peu dingue que des moines-guerriers semi-immortels se transforment presque du jour en lendemain en brutes fourbes et sadiques qui se complaisent dans l’assouvissement de leurs plus bas instincts… Ils étaient en manque ou quoi ?

- quelques points amenés de façon un peu rapide pour ne pas dire abrupte

- le coming out de Pétréus sort un peu de nulle part quand même

- Lulius Never : WTF, deus ex machina, hommage à son anagramme, rebondissement feuilletonnesques ou autre chose ?



Maintenant arrivé à la fin du tome 2, je saisis mieux l’ampleur du projet : la résurrection du roman-feuilleton !

D’ailleurs les tribulations maritimes d’Orville sont d’inspiration clairement vernienne (avec un soupçon de filouterie). L’hétérogénéité des POVs passe mieux, mais pourrait mieux passer quand même. On quitte trop souvent avec regret Orville ou Rosa et les autres POVs sont trop dilués pour qu’on puisse encore vraiment accrocher. Reste que le gros du roman, cela reste les tribulations d’Orville qui continue à explorer les limites de sa métamorphose tout en étant en quête d’Armine, l’élue de son cœur qu’il n’a vue une seule fois dans vie.



Se dirige-t-on vers une guerre des mages avec Orville, Rosa, Braseline, l’enfant de Jean et Eliette, Oldarik et les armes secrètes des Gardiens, des Rebelles ou des Compagnons du Verrou ? Vivement la suite !
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Le Sang des 7 Rois, tome 1

De tout temps, le sang bleu a été une marque de noblesse, de pureté.

Si ce même sang était gage d'aptitudes exceptionnelles tel que la longévité, la force ou bien encore la vitesse, il faudrait contenir ces pouvoirs afin de les réserver aux seuls élus qui en serait digne.

Et si la populace bénéficiait de ses avantages également, il en serait fini des privilèges réservés à la noblesse. Il faut donc limité la propagation du sang bleu, abattre la descendance batarde des rois et contrôler la lignée.



Deux enfants ont été enlevés en Hauterre. Le vicomte, comme le pacte l'exige, envoi Orville, un sergent, pour les retrouver. Cependant, sa mission est spéciale. Il doit suivre le commando responsable des enlèvements sans les intercepter. Ne jamais intervenir, rester en retrait et surtout, tout notifier dans le journal qui lui a été remis.

Orville est le principal protagoniste du roman. Il porte à lui seul une très grande partie du récit et il le fait bien ! On avance à ses cotés, dans la même purée de pois mais il a de la ressource le petit. Sa mission lui tient à cœur et il va tout faire pour la mener à bien. Orville est un personnage complexe qui évolue tout au long du roman. L'auteur à su le rendre bon malgré toutes les épreuves qu'il endure.



Regys Goddyn nous propulse dans son univers sans ménagement. Il faut accepter de ne pas tout comprendre, de devoir réfléchir, fouiller, se concentrer afin de démêler le chaos qui règne dans notre tète. L'intrigue est d'une richesse folle. Les secrets, complots, trahisons, révélations jaillissent de tout sens et apportent un rythme effréné au récit. Les éléments pouvant éclaircir l'histoire arrivent quand à eux plus lentement et il faut après cela tout remettre à sa place mais le récit est tellement passionnant que c'est un véritable plaisir de débrouiller le tout. Un sentiment de triomphe nous enveloppe lorsque l'on met le doigt sur un indice important.

Le glossaire et l'index des noms situés à la fin du livre sont une source de renseignement indispensable. Il est préférable à mon avis d'avoir la version papier qui permet les aller retour plus facilement.



Le monde est constitué de 7 royaumes peu exploités dans ce premier tome. L'étendue de la carte (qui aurait mérité plus de détails) promet une grande interactions entre les différentes monarchie. J'espère que l'auteur développera tout le potentiel de son univers dans les prochains tomes, afin d'assouvir mon envie d'exploration.

Cette lecture fut une vraie belle découverte et coup de chance, il y a 7 tomes. En espérant qu'ils soient tous du même acabit ...



Un grand merci à ma fidèle acolyte, Plumette, avec qui j'ai partagé cette lecture. Les nombreux debriefs que nous avons eu nous ont permis d'avancer sereinement et de clarifier certains points. Un régal.
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Le sang des 7 rois - Prélude, tome 1

Aux origines du sang bleu.



Ulrik n'en peut plus. Sa fille Oldarika ne respecte pas les coutumes des draks. C'est pourquoi il va l'emmener faire son voyage initiatique. Mais les draks sont face à un immense péril.



J'avais adoré la série principale, j'ai donc logiquement commencé sa préquelle. Celle-ci se déroule des millénaires avant les aventures d'Orville. Nous suivons Oldarika, Ulrik et plusieurs autres personnages sur une période extrêmement longue (de nombreux siècles). Des visages connus font partie du voyage auquel s'ajoutent de nouveaux venus.



J'ai retrouvé la plume agréable de Régis Goddyn. J'ai également trouvé des réponses à certains questions restées obscures. Toutefois, j'ai trouvé que l'auteur avait trop recours aux ellipses pour passer d'une période à l'autre. Cela coupe trop l'action à mon goût. Malgré tout j'ai globalement aimé cette lecture.



Cette préquelle peut se lire indifféremment avant ou après la saga principale selon l'auteur. Pour moi, il vaut mieux la lire après. En effet, tout les éléments importants de l'intrigue sont dévoilés dans ce tome. Cela casse la construction et les révélations de la série. Enfin, certains passages sont plus fort à lire avec la série derrière soi.



En bref, l'auteur offre une agréable genèse à son univers.
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Le sang des 7 Rois, tome 4

Tournant.



Orville et Rosa ont passé un cap, quelles sont les épreuves qui les attendent désormais ?



Après un tome 3 consacré au développement des personnages secondaires, le tome 4 se reconcentre sur l'intrigue principale. Orville est ainsi le pivot central de ce tome, là où les personnages secondaires n'ont que quelques chapitres dédiés.



Les différentes factions commencent à prendre leur forme définitive avec les différents regroupements entre personnages. Un nouveau personnage secondaire est introduit et annonce du très lourd pour la suite. J'ai hâte de voir cet aspect développé.



Même s'ils prennent moins de place, les personnages secondaires restent bien mis en valeur. Certains seront admirables par leur sens du sacrifice pour leur faction, là où d'autres seront détestables par leurs actes pour leur faction.



Cette série est toujours un immense plaisir à lire. La suite va selon toute vraisemblance me surprendre.
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Le Sang des 7 Rois, tome 1

Nouvelle série, nouvel univers à découvrir et beaucoup d'aventures en perspective. Orville est un soldat qui est envoyé traquer des ravisseurs d'enfants, par-delà des montagnes qui n'ont pas été franchies depuis très longtemps. Son voyage, bizarre autant qu'étrange, va le mener à un but très inattendu, qui va renverser l'équilibre des 7 Royaumes.

J'aime beaucoup le concept de départ, cette histoire de sang bleu, ses origines et son évolution. Ce premier tome plante le décor, nous présente l'univers et les personnages. Cela donne quelques longueurs parfois, mais rien de très étonnant pour un début de série. Le style est agréable et simple, et cette fois, ne souffre pas d'un éventuel problème de traduction puisque l'auteur est français. Ce genre de série de Fantasy étant majoritairement maîtrisée par des auteurs anglophones, c'est sympa de voir que des auteurs français se lancent et réussissent.

J'ai déjà emprunté le tome 2.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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