Critiques de Robin Cook (580)
Une enquête médicale captivante et très bien menée. Robin Cook a réussi à me perdre dans les suspects. Je n'ai pas vu venir la conclusion tellement tout s’imbrique bien l'un dans l'autre.
J'aurai un petit regret qu'on passe sous silence ce que Marissa et son équipe vivent durant les quarantaines, ça aurait été intéressant d'en voir au moins un sur tout celle citée dans le roman.
Quand je pense que ça été écrit bien avant la crise d'Ebola, ça fait peur de voir qu'il est si souvent futuriste dans ses sujets
J'aurai un petit regret qu'on passe sous silence ce que Marissa et son équipe vivent durant les quarantaines, ça aurait été intéressant d'en voir au moins un sur tout celle citée dans le roman.
Quand je pense que ça été écrit bien avant la crise d'Ebola, ça fait peur de voir qu'il est si souvent futuriste dans ses sujets
Dans la veine habituelle de ce qu’écrit Robin Cook, mais en plus noir et pessimiste. Fidèle à son principe d’un protagoniste dont la vision guide le lecteur, l’auteur nous emmène ici dans les contrées de la recherche sur l’infiniment petit, de ses retombées potentielles à la fois humaines et stratégiques, de la course effrénée et amorale entre pays pour garder le leadership sur de colossaux enjeux économiques. Et la fin ? Eh bien
L'ambiance, l'atmosphère, les descriptions d'une salle d'urgence, d'opération, de réveil dans un hôpital plairont au lecteur, que l'on soit ancien hospitalisé, visiteur spectateur ou intervenant. L'auteur, encore une fois nous plonge dans ce passionnant milieu médical en donnant avec beaucoup de détails les descriptions cliniques de toute une liste de pathologies, et nous plaçant au centre même de l'action. La fin, imprévisible est palpitante, nous apportant encore de bonnes doses de suspense. En bonus, il semble qu'une suite semble probable pour les aventures de nos 2 futurs internes bien sympathiques.
Un bon vrai polar, une histoire palpitante avec des personnages bien sympathiques, sauf quelques exceptions, comme il fallait, pour ajouter du piquant. Ce thriller basé sur le terrorisme bactériologique est fascinant, et surtout bien effrayant, du début à la fin. Le décor nous promenant dans les rues de quartiers de New York. Il ne faut pas s'arrêter à cette histoire romancée sur les dangers de terrorisme bactériologique. Robin Cook, comme dans tous ses romans, aborde des thèmes sociétaux, ici le grand danger provenant de groupuscules skinhead aryens, les problèmes des minorités ou disparités raciales, religieuses et sexuelles. Beaucoup de sujets portant à réflexions en plus du plaisir de lecture.
Même si la fin est un peu décevante car se termine sur une chute surprenante, l'histoire est pleine de suspense du début à la fin. Le sujet proche de la science-fiction aborde de façon sérieuse la fin de vie pour les personnes et les coûts importants que cela entraîne. Faut-il euthanasier ou pas ?
Le médecin légiste, Jack Stapleton, va se rendre à Boston pour aider son beau-frère Craig Bowman qui est un médecin traîné en justice pour négligence par l'époux d'une de ses riches patientes décédée semble t-il d'une crise cardiaque. Il va avoir beaucoup de mal à pouvoir réaliser son autopsie. Agressions à répétition sur lui et ses nièces, ne vont rien faciliter. L'histoire traîne en longueur et au final tout va si vite que j'ai eu du mal à connaître le mobile.
Ou quand les chercheurs se transforment en apprentis sorciers...
Et ce qui ne gâte rien, l'histoire se passe dans le village de Salem où a eu lieu le fameux procès des prétendues sorcières en 1692.
Non seulement, le récit est passionnant mais en plus, la plume de l'auteur est nettement plus riche et mieux tournée que dans d'autres de ses romans. Il reste néanmoins de nombreuses répétitions ainsi que de trop nombreux passages où les explications médicales et biologiques sont un peu trop pointues pour le quidam et cela nuit alors à la qualité littéraire de l'ouvrage.
Il n'en reste pas moins le meilleur de la série que j'ai eu le plaisir de lire pendant mes vacances ;-)
Et ce qui ne gâte rien, l'histoire se passe dans le village de Salem où a eu lieu le fameux procès des prétendues sorcières en 1692.
Non seulement, le récit est passionnant mais en plus, la plume de l'auteur est nettement plus riche et mieux tournée que dans d'autres de ses romans. Il reste néanmoins de nombreuses répétitions ainsi que de trop nombreux passages où les explications médicales et biologiques sont un peu trop pointues pour le quidam et cela nuit alors à la qualité littéraire de l'ouvrage.
Il n'en reste pas moins le meilleur de la série que j'ai eu le plaisir de lire pendant mes vacances ;-)
Ahh le rêve de tout chercheur : la manipulation génétique.
Un bon petit livre de Robin Cook. Accrochez vous pour ceux qui n'ont pas l'habitude des terminologies medicales😉
Robin nous invite dans un voyage entre new york et l'Afrique équatorial.
Des chercheurs qui vont se mordre les doigts de leurs recherches et expériences.
Une courses poursuite pour la vie.
Un bon petit livre de Robin Cook. Accrochez vous pour ceux qui n'ont pas l'habitude des terminologies medicales😉
Robin nous invite dans un voyage entre new york et l'Afrique équatorial.
Des chercheurs qui vont se mordre les doigts de leurs recherches et expériences.
Une courses poursuite pour la vie.
Virus /Robin Cook
Los Angeles année 1986. Dans un centre médical, huit personnes meurent : le directeur et sept patients, sont emportés par un virus inconnu. Le C.D.S. (Center for Disease Control), organisme ultra " sophistiqué ", spécialisé dans le combat contre les maladies contagieuses, confie l'enquête à l'un de ses médecins, Marissa, qui, très vite, va se retrouver en plein cauchemar.
Le virus s'avère extrêmement dangereux et hors du commun, une véritable peste noire venue d'Afrique, plus terrible que celle du Moyen âge. Inexplicablement, il ne sévit que dans les centres médicaux, mais, en plus, et au fur et à mesure que Marissa progresse dans son enquête, une hypothèse finit par s'imposer à son esprit.......et elle est effrayante !
Marissa, en première ligne, affrontera tous les dangers et devra user de toutes ses armes pour faire connaître la vérité.
J’ai beaucoup aimé ce thriller médical avec le personnage attachant de Marissa, qui passée de la pédiatrie à l’épidémiologie va découvrir peu à peu une réalité qui défie l’entendement. Chaque confrère et chaque ami au fil des pages deviennent des suspects dans leur façon de faire face à la maladie. Connaître la vérité, rien que la vérité sur l’origine des mêmes épidémies qui apparaissent ça et là aux États-Unis: c’est la seule préoccupation de Marissa qui suspecte le virus d’être devenu une arme de crime. Mais pour qui, pour quoi ? Un complot ? Pourquoi pas !
L’auteur, médecin lui-même, nous fait découvrir dans ce roman un monde que l’on ne connaît que peu, celui des laboratoires qui côtoient quotidiennement des virus qui peuvent anéantir en un rien de temps l’humanité entière. Beaucoup de détails techniques qui permettent au lecteur de bien comprendre l’histoire.
En résumé, un bon roman qui se laisse lire sans problème et qui nous rappelle en cette période de pandémie (2020/2021) que les virus peuvent bouleverser l’équilibre d’un pays et du monde. Bien que publié en 1987, ce roman conserve une résonnance très actuelle et n’a pas pris une ride.
Los Angeles année 1986. Dans un centre médical, huit personnes meurent : le directeur et sept patients, sont emportés par un virus inconnu. Le C.D.S. (Center for Disease Control), organisme ultra " sophistiqué ", spécialisé dans le combat contre les maladies contagieuses, confie l'enquête à l'un de ses médecins, Marissa, qui, très vite, va se retrouver en plein cauchemar.
Le virus s'avère extrêmement dangereux et hors du commun, une véritable peste noire venue d'Afrique, plus terrible que celle du Moyen âge. Inexplicablement, il ne sévit que dans les centres médicaux, mais, en plus, et au fur et à mesure que Marissa progresse dans son enquête, une hypothèse finit par s'imposer à son esprit.......et elle est effrayante !
Marissa, en première ligne, affrontera tous les dangers et devra user de toutes ses armes pour faire connaître la vérité.
J’ai beaucoup aimé ce thriller médical avec le personnage attachant de Marissa, qui passée de la pédiatrie à l’épidémiologie va découvrir peu à peu une réalité qui défie l’entendement. Chaque confrère et chaque ami au fil des pages deviennent des suspects dans leur façon de faire face à la maladie. Connaître la vérité, rien que la vérité sur l’origine des mêmes épidémies qui apparaissent ça et là aux États-Unis: c’est la seule préoccupation de Marissa qui suspecte le virus d’être devenu une arme de crime. Mais pour qui, pour quoi ? Un complot ? Pourquoi pas !
L’auteur, médecin lui-même, nous fait découvrir dans ce roman un monde que l’on ne connaît que peu, celui des laboratoires qui côtoient quotidiennement des virus qui peuvent anéantir en un rien de temps l’humanité entière. Beaucoup de détails techniques qui permettent au lecteur de bien comprendre l’histoire.
En résumé, un bon roman qui se laisse lire sans problème et qui nous rappelle en cette période de pandémie (2020/2021) que les virus peuvent bouleverser l’équilibre d’un pays et du monde. Bien que publié en 1987, ce roman conserve une résonnance très actuelle et n’a pas pris une ride.
J'ai décidé de me remettre à Robin Cook et je ne le regrette pas. Ce livre est un excellent divertissement. Thriller médical de qualité reposant sur une épidémie d'Ebola dans plusieurs villes américaines, ce roman est très instructif sur le CDC et l'histoire de l'Ebola. Il a aussi un caractère d'avertissement sur la facilité relative à manipuler des virus mortels et sur les dérives d'une médecine attirée par l'argent.
Morts Suspectes, renommé Coma par la suite, est un excellent thriller médical, ou de science-fiction politique, selon la façon dont on le perçoit. Ce livre est un chef-d'oeuvre.
Susan est étudiante à l'hôpital de Boston. Intriguée par une succession de morts inexplicables, elle décide de mener sa propre enquête. Mais c'est très mal vu, parce qu'en se replaçant à l'époque où a été écrit ce récit, être une femme était un handicap.
C'est donc bien d'un roman fémniste qu'il est question, et Susan se bat pour défendre et faire reconnaître son égalité et donc ses droits.
Robin Cook, l'un de mes auteurs préférés, est médecin avec spécialisation chirurgie, et on voit qu'il sait de quoi il parle.
Un roman atypique, qui a contribué à changer les choses dans le milieu médical et suffisamment effrayant pour faire passer quelques nuits blanches.
À lire de toute urgence si ce n'est déjà fait.
Susan est étudiante à l'hôpital de Boston. Intriguée par une succession de morts inexplicables, elle décide de mener sa propre enquête. Mais c'est très mal vu, parce qu'en se replaçant à l'époque où a été écrit ce récit, être une femme était un handicap.
C'est donc bien d'un roman fémniste qu'il est question, et Susan se bat pour défendre et faire reconnaître son égalité et donc ses droits.
Robin Cook, l'un de mes auteurs préférés, est médecin avec spécialisation chirurgie, et on voit qu'il sait de quoi il parle.
Un roman atypique, qui a contribué à changer les choses dans le milieu médical et suffisamment effrayant pour faire passer quelques nuits blanches.
À lire de toute urgence si ce n'est déjà fait.
J'ai des lectures très éclectiques, mais mon coeur balance fortement entre l'horreur, les thrillers et surtout, les thrillers médicaux, dont je déplore le cruel manque d'auteurs de talent dans ce domaine. Robin Cook est mon préféré, tout de suite derrière, se trouve Peter James.
Mais parlons de Robin Cook, j'ai tout dévoré et dégusté de cet excellentissime auteur.
Avec intention de nuire est un pavé de plus de 500 pages, mais on ne les voit passer, tellement l'intrigue menée à 200 à l'heure est passionnante.
Jeffrey Rhodes, anesthésiste au Boston Mémorial, est accusé d'erreur médicale sur une patiente venue pour un accouchement et décédée au cours de l'intervention. Il va devoir mener l'enquête lui-même pour se disculper.
Suspense, action, enquête, erreur judiciaire, acharnement, et le doigt pointé sur l'appât du gain sont les ingrédients de ce roman riche en rebondissements que je conseille à tout amateur de bons thrillers.
Mais parlons de Robin Cook, j'ai tout dévoré et dégusté de cet excellentissime auteur.
Avec intention de nuire est un pavé de plus de 500 pages, mais on ne les voit passer, tellement l'intrigue menée à 200 à l'heure est passionnante.
Jeffrey Rhodes, anesthésiste au Boston Mémorial, est accusé d'erreur médicale sur une patiente venue pour un accouchement et décédée au cours de l'intervention. Il va devoir mener l'enquête lui-même pour se disculper.
Suspense, action, enquête, erreur judiciaire, acharnement, et le doigt pointé sur l'appât du gain sont les ingrédients de ce roman riche en rebondissements que je conseille à tout amateur de bons thrillers.
Robin Cook a inventé avec brio le thriller médical. Il nous le prouve une nouvelle fois ici « Rémission »
Alors cette histoire de « Rémission » de quoi ça parle :
La légiste Laurie Montgomery enquête sur la mort du professeur Satoshi, un chercheur japonais. Elle apprend que l'homme a été exfiltré aux Etats-Unis par le patron d'un grand laboratoire pour s'emparer d'une découverte majeure qu'il avait faite. Laurie doit alors faire face aux menaces des yakusas et de la mafia américaine réunis.
Ce roman a pour cadre le milieu de la recherche médicale que l'auteur connaît parfaitement. Un thriller médical à partir de manipulations génétiques. On y retrouve ici Jack Stapleton, le médecin-légiste et surtout sa collègue, Laurie Montgomery déjà entrevus dans Chromosome 6. Médecin, l'auteur mêle réalité et fiction dans ce roman d'action et de suspense d'un nouveau genre, entre médecine de pointe et mafia. Un roman à suspense sur les mutations génétiques et ce que les manipulations biologiques et biotechnologique peuvent engendrer. Un avertissement terrifiant à l'heure où s'écroulent les systèmes médicaux du monde entier. Surtout que la médecine régénérative : peut-être l'avenir de l'homme mais aussi sûrement l'objet de toutes les convoitises...
Bref une lecture intéressante et flippante à la fois car nous sommes ici dans l’histoire d’un croisement de la technologie médicale et de la bioéthique. Et Robin Cook, l'auteur de « Toxine », « Chromosome 6 » et « Vector » ou encore de « Pandémie », nous plonge dans un thriller dont on aimerait croire qu'il n'est qu'imaginaire. Mais tout ce qui arrive dans « Rémission » pourrait se réaliser demain... ou même aujourd'hui. Et si Robin Cook, maître du genre, mondialement reconnu, n'avait rien inventé ?
Lien : https://collectifpolar.com/
Alors cette histoire de « Rémission » de quoi ça parle :
La légiste Laurie Montgomery enquête sur la mort du professeur Satoshi, un chercheur japonais. Elle apprend que l'homme a été exfiltré aux Etats-Unis par le patron d'un grand laboratoire pour s'emparer d'une découverte majeure qu'il avait faite. Laurie doit alors faire face aux menaces des yakusas et de la mafia américaine réunis.
Ce roman a pour cadre le milieu de la recherche médicale que l'auteur connaît parfaitement. Un thriller médical à partir de manipulations génétiques. On y retrouve ici Jack Stapleton, le médecin-légiste et surtout sa collègue, Laurie Montgomery déjà entrevus dans Chromosome 6. Médecin, l'auteur mêle réalité et fiction dans ce roman d'action et de suspense d'un nouveau genre, entre médecine de pointe et mafia. Un roman à suspense sur les mutations génétiques et ce que les manipulations biologiques et biotechnologique peuvent engendrer. Un avertissement terrifiant à l'heure où s'écroulent les systèmes médicaux du monde entier. Surtout que la médecine régénérative : peut-être l'avenir de l'homme mais aussi sûrement l'objet de toutes les convoitises...
Bref une lecture intéressante et flippante à la fois car nous sommes ici dans l’histoire d’un croisement de la technologie médicale et de la bioéthique. Et Robin Cook, l'auteur de « Toxine », « Chromosome 6 » et « Vector » ou encore de « Pandémie », nous plonge dans un thriller dont on aimerait croire qu'il n'est qu'imaginaire. Mais tout ce qui arrive dans « Rémission » pourrait se réaliser demain... ou même aujourd'hui. Et si Robin Cook, maître du genre, mondialement reconnu, n'avait rien inventé ?
Lien : https://collectifpolar.com/
Robin Cook, grand maître du thriller médical, suivi de peu par Peter James.
Je déplore le manque de grands auteurs dans ce genre de littérature que j'apprécie tout particulièrement.
Cette fois, le maître nous entraîne dans le domaine de la procréation assistée. Jusqu'où doit-on aller pour avoir un enfant à tout prix ? Quels en sont les risques ? Quel en est l'impact ? Dans quelle mesure l'homme peut-il se sentir le droit de se substituer à la nature et de lui faire un pied de nez, quelles qu'en soient les conséquences ?
Marissa va découvrir ce qui se cache sous ces protocoles ayant officiellement pour but de permettre aux personnes désespérées d'avoir un enfant. Son propre désir de maternité marquera le pas au fil de ses découvertes.
Le pire étant qu'on sait que beaucoup de ce que l'auteur décrivait à l'époque un peu comme si c'était de l'anticipation existe sans aucun doute de nos jours, en encore plus perfectionné que ça l'était à l'époque, même s'il ne s'agit que d'un roman et ça fait froid dans le dos.
L'écriture est parfaite, on est tenus en haleine tout du long et même si la chute est un peu prévisible, cela ne gâche en rien le voyage.
Je déplore le manque de grands auteurs dans ce genre de littérature que j'apprécie tout particulièrement.
Cette fois, le maître nous entraîne dans le domaine de la procréation assistée. Jusqu'où doit-on aller pour avoir un enfant à tout prix ? Quels en sont les risques ? Quel en est l'impact ? Dans quelle mesure l'homme peut-il se sentir le droit de se substituer à la nature et de lui faire un pied de nez, quelles qu'en soient les conséquences ?
Marissa va découvrir ce qui se cache sous ces protocoles ayant officiellement pour but de permettre aux personnes désespérées d'avoir un enfant. Son propre désir de maternité marquera le pas au fil de ses découvertes.
Le pire étant qu'on sait que beaucoup de ce que l'auteur décrivait à l'époque un peu comme si c'était de l'anticipation existe sans aucun doute de nos jours, en encore plus perfectionné que ça l'était à l'époque, même s'il ne s'agit que d'un roman et ça fait froid dans le dos.
L'écriture est parfaite, on est tenus en haleine tout du long et même si la chute est un peu prévisible, cela ne gâche en rien le voyage.
On démarre plein pot par deux interventions. Une à Boston. Une à New York. Puis on balaie New York pour se concentrer sur Boston. Pour être franc, je n'ai pas trop compris que Robin Cook nous fasse saliver avec le meurtre camouflé en suicide d'une jeune fille dans les appartements d'un diplomate iranien... pour ne plus en parler ensuite.
Plein feu sur Boston, donc. Craig Bowman est un génie de la médecine. Parcours sans faute à l'unif, chercheur et médecin, installé dans un cabinet de médecine concierge... tout lui réussit. Mais suite au décès d'une patiente, le voilà traîné au tribunal pour faute professionnelle. Il est accusé de ne pas avoir suffisamment bien jugé de l'état de sa patiente faisant une crise cardiaque. Il faut bien avouer que la dame était hypocondriaque à un degré élevé.
Huit mois ont passé. Le procès s'annonce d'autant plus difficile que Craig Bowman est assez hautain, méprisant, colérique et intolérant. En froid avec sa femme et ses filles, il réintègre quand même le foyer conjugal le temps du procès. Sa femme fait appel à son frère, Jack Stapleton, médecin légiste à New York, le médecin entrevu au début du livre dans le meurtre de la petite amie du diplomate.
Jack Stapleton, qui se marie dans quelques jours, n'a que 5 jours pour réaliser l'impossible. Il va alors mettre les pieds dans le plat en suggérant, puis réalisant l'autopsie de la défunte. L'avocat du plaignant est une sorte de mafioso. Jack va se colleter avec son homme de main. Puis les filles de Craig Bowman vont être molestées à domicile.
Robin Cook, dans son style fluide, va nous plonger dans les rouages d'un procès pour faute professionnelle et dans les dernières dérives du système de soins de santé américain. En même temps, c'est hyper pointu sur la procédure d'autopsie, du cadavre que l'on déterre jusqu'aux examens chimiques et aux coupes congelées des organes-clés.
Robin Cook nous présente le dernier cri en matière de médecine en 2005... la médecine concierge. En l'occurrence, le médecin crée son cabinet en faisant payer un ticket d'entrée au patient-client qui peut se le permettre. Pour une somme fort coquette, ledit patient aura un médecin à son chevet à la moindre de ses sautes d'humeur et de santé. Après les dérives en matière de compagnies d'assurance et de "managed care", la médecine concierge semble très intéressante. Tout le monde rêve d'avoir un médecin "à soi", reposé et disposé, ayant du temps à consacrer, plutôt que le petit 1/4 d'heure que le médecin en cabinet peut consacrer à chaque personne. Hélas, cette médecine à deux vitesses est un miroir aux alouettes. La médecine est pour tout le monde.
Je l'ai dit, le style est simple, fluide et les 630 pages passent en deux jours. Robin Cook s'offre le luxe d'une postface contenant ses réflexions sur les dérives de la médecine US. Il s'épanche et livre ses états d'âme. C'est franc, cash et bienvenu.
J'ai toutefois été assez surpris par la fin. Pas vraiment sur le coupable, qui se devine peu à peu, mais sur l'après procès... je n'en dis pas plus.
Plein feu sur Boston, donc. Craig Bowman est un génie de la médecine. Parcours sans faute à l'unif, chercheur et médecin, installé dans un cabinet de médecine concierge... tout lui réussit. Mais suite au décès d'une patiente, le voilà traîné au tribunal pour faute professionnelle. Il est accusé de ne pas avoir suffisamment bien jugé de l'état de sa patiente faisant une crise cardiaque. Il faut bien avouer que la dame était hypocondriaque à un degré élevé.
Huit mois ont passé. Le procès s'annonce d'autant plus difficile que Craig Bowman est assez hautain, méprisant, colérique et intolérant. En froid avec sa femme et ses filles, il réintègre quand même le foyer conjugal le temps du procès. Sa femme fait appel à son frère, Jack Stapleton, médecin légiste à New York, le médecin entrevu au début du livre dans le meurtre de la petite amie du diplomate.
Jack Stapleton, qui se marie dans quelques jours, n'a que 5 jours pour réaliser l'impossible. Il va alors mettre les pieds dans le plat en suggérant, puis réalisant l'autopsie de la défunte. L'avocat du plaignant est une sorte de mafioso. Jack va se colleter avec son homme de main. Puis les filles de Craig Bowman vont être molestées à domicile.
Robin Cook, dans son style fluide, va nous plonger dans les rouages d'un procès pour faute professionnelle et dans les dernières dérives du système de soins de santé américain. En même temps, c'est hyper pointu sur la procédure d'autopsie, du cadavre que l'on déterre jusqu'aux examens chimiques et aux coupes congelées des organes-clés.
Robin Cook nous présente le dernier cri en matière de médecine en 2005... la médecine concierge. En l'occurrence, le médecin crée son cabinet en faisant payer un ticket d'entrée au patient-client qui peut se le permettre. Pour une somme fort coquette, ledit patient aura un médecin à son chevet à la moindre de ses sautes d'humeur et de santé. Après les dérives en matière de compagnies d'assurance et de "managed care", la médecine concierge semble très intéressante. Tout le monde rêve d'avoir un médecin "à soi", reposé et disposé, ayant du temps à consacrer, plutôt que le petit 1/4 d'heure que le médecin en cabinet peut consacrer à chaque personne. Hélas, cette médecine à deux vitesses est un miroir aux alouettes. La médecine est pour tout le monde.
Je l'ai dit, le style est simple, fluide et les 630 pages passent en deux jours. Robin Cook s'offre le luxe d'une postface contenant ses réflexions sur les dérives de la médecine US. Il s'épanche et livre ses états d'âme. C'est franc, cash et bienvenu.
J'ai toutefois été assez surpris par la fin. Pas vraiment sur le coupable, qui se devine peu à peu, mais sur l'après procès... je n'en dis pas plus.
Voilà un roman policier se situant dans le milieu médical, de la recherche sur le cancer.
Une lecture simple, fluide.
Des personnages vifs, réactifs, curieux, à la recherche de remèdes, de solutions,.....
Un roman qui se lit, qui fait passer un bon moment, mais qui ne laissera pas une empreinte indélébile.
Une lecture simple, fluide.
Des personnages vifs, réactifs, curieux, à la recherche de remèdes, de solutions,.....
Un roman qui se lit, qui fait passer un bon moment, mais qui ne laissera pas une empreinte indélébile.
Premier thriller médical pour moi.
Ce que je peux affirmer c'est que j'y ai accroché d'entrée.
Au delà de l'extrême réalisme des actes médicaux, le roman nous amène également à réfléchir sur le système de formation des professions médicales et sur la puissance et le mensonge générés par les réseaux sociaux.
J'ai été captivité par ce roman même si effectivement, la fin m'a quelque peu déçue. Elle reste plausible mais il manque quelque chose très clairement qui aurait permis de relier certaines choses et d'expliquer un peu plus la réaction des personnages. Je ne peux en dire plus sans spoiler l'histoire malheureusement donc je m'abstiendrai.
À retenir, un très bon thriller médical avec quelques lacunes sur la fin.
Ce que je peux affirmer c'est que j'y ai accroché d'entrée.
Au delà de l'extrême réalisme des actes médicaux, le roman nous amène également à réfléchir sur le système de formation des professions médicales et sur la puissance et le mensonge générés par les réseaux sociaux.
J'ai été captivité par ce roman même si effectivement, la fin m'a quelque peu déçue. Elle reste plausible mais il manque quelque chose très clairement qui aurait permis de relier certaines choses et d'expliquer un peu plus la réaction des personnages. Je ne peux en dire plus sans spoiler l'histoire malheureusement donc je m'abstiendrai.
À retenir, un très bon thriller médical avec quelques lacunes sur la fin.
J'avais souvent entendu parler de Robin Cook, le pape du thriller médical... Je me suis finalement lancé sur un pavé de 700 pages. Et je ne suis pas déçu... c'est aussi plat que je m'y attendais.
De quoi s'agit-il? D'une confrontation entre le milieu des affaires et la recherche génétique de pointe. D'un côté de gentils médecins qui veulent faire progresser la recherche pour "faire pousser" des organes à partir des cellules souches et sauver les gens. De l'autre côté de cyniques traders qui rachètent les assurances-vie de pauvres petits vieux afin de se remplir les poches. Au milieu, Pia, une jeune interne d'origine albanaise, dont le passé rempli de brutalités, de trahisons et d'abandon a puissamment marqué son caractère.
Lorsque les méchants traders veulent sauver leur entreprise en faisant assassiner les gentils médecins, Pia se sent investie d'une mission: trouver le coupable. Et, comble d'ironie (ah ah ah), la mafia albanaise est dans le coup... Pia-mafia, mafia-Pia... albanaise... la coïncidence est trop forte pour que nous n'assistions pas à un final familial. Je n'en dis pas davantage.
Le roman démarre sur un court chapitre punch (ou presque) introductif, puis on s'endort dans les logorrhées médicales pendant 200 pages. On se réveille un tout petit peu, puis on somnole pendant 300 pages de plus. Les 100 dernières pages sont plus rythmées et intéressantes, mais franchement cela ne sauve rien.
J'ai lu Robin Cook, et je vais de ce pas laisser le mot cook pour les livres de cuisine.
De quoi s'agit-il? D'une confrontation entre le milieu des affaires et la recherche génétique de pointe. D'un côté de gentils médecins qui veulent faire progresser la recherche pour "faire pousser" des organes à partir des cellules souches et sauver les gens. De l'autre côté de cyniques traders qui rachètent les assurances-vie de pauvres petits vieux afin de se remplir les poches. Au milieu, Pia, une jeune interne d'origine albanaise, dont le passé rempli de brutalités, de trahisons et d'abandon a puissamment marqué son caractère.
Lorsque les méchants traders veulent sauver leur entreprise en faisant assassiner les gentils médecins, Pia se sent investie d'une mission: trouver le coupable. Et, comble d'ironie (ah ah ah), la mafia albanaise est dans le coup... Pia-mafia, mafia-Pia... albanaise... la coïncidence est trop forte pour que nous n'assistions pas à un final familial. Je n'en dis pas davantage.
Le roman démarre sur un court chapitre punch (ou presque) introductif, puis on s'endort dans les logorrhées médicales pendant 200 pages. On se réveille un tout petit peu, puis on somnole pendant 300 pages de plus. Les 100 dernières pages sont plus rythmées et intéressantes, mais franchement cela ne sauve rien.
J'ai lu Robin Cook, et je vais de ce pas laisser le mot cook pour les livres de cuisine.
Je ne lis que très peu de thriller, alors les rares que je lis doivent être très bien écrits pour que j'accroche à l'intrigue. Bien souvent, ils sont suédois ou nordiques.
Comme il ne faut jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau", et bien, je me suis lancer dans l'exploration d'un autre genre de thriller d'autres contrées. Cobayes est l'exception qui a confirmé ma règle. Ça a pourtant eu du mal à commencer, mais l'écriture de Robin Cook a eu raison de mon esprit peu enclin à quelque chose de nouveau.
La description du décor hospitalier et du monde hospitalier est plus que réelle. Nous y suivons ainsi Lynn et Michael, deux étudiants en médecine arrivés à la fin de leur cursus, en pleine enquête sur de mystérieux cas de retard de réveil post-anesthésiques, sur la morbi-mortalité hospitalière et les lobbys pharmaceutiques.
Tout ceci démarre en Caroline du Sud, dans l'hôpital où Lynn finit la première partie de ses études de médecine, où son compagnon vient pour subir une banale opération pour réparation ligamentaire du genou, et dont il ne se réveillera pas.
Lynn et Michael, son "jumeau" de la fac, vont alors faire des pieds et des mains pour comprendre ce qu'il s'est passé durant cette opération quasi de routine et enfreindre plusieurs loi sur la protection des données des patients.
Mais ce qu'ils vont découvrir va bien au delà de ce qu'ils s'attendaient à trouver, et bien loin de l'entendement. Plusieurs cas dans le même hôpital, avec la complicité du directeur de l'hôpital Mason-Dixon, du chef de l'anesthésie, d'une hématologue, l'ensemble des patients concernés rapidement transférer dans à l'Institut Shapiro, centre de convalescence ultra-sophistiqué juxtant le Mason-Dixon, véritable forteresse impénétrable et dont une bonne partie des frais de construction et de fonctionnement ont été financés par l'industrie pharmaceutique, notamment Sideral Pharmaceutics basée en Russie...
Comme je le disais plus haut, j'ai eu du mal à me lancer dans le livre, l'intrigue est longue à démarrer; mais l'écriture est fluide et on se laisse prendre par la lecture. L'enquête secrète avance, on pense en deviner le dénouement, et comme les deux protagonistes, on se laisse surprendre par une conspiration de malfaiteurs encore plus grosse qu'imaginée...
Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler les futurs lecteurs.
Une bonne surprise de lecture, je tenterai donc d'autres livres de cet auteur, pour voir si c'était un coup de chance ou si vraiment, je commence à apprécier d'autres thrillers...
Comme il ne faut jamais dire "Fontaine je ne boirai pas de ton eau", et bien, je me suis lancer dans l'exploration d'un autre genre de thriller d'autres contrées. Cobayes est l'exception qui a confirmé ma règle. Ça a pourtant eu du mal à commencer, mais l'écriture de Robin Cook a eu raison de mon esprit peu enclin à quelque chose de nouveau.
La description du décor hospitalier et du monde hospitalier est plus que réelle. Nous y suivons ainsi Lynn et Michael, deux étudiants en médecine arrivés à la fin de leur cursus, en pleine enquête sur de mystérieux cas de retard de réveil post-anesthésiques, sur la morbi-mortalité hospitalière et les lobbys pharmaceutiques.
Tout ceci démarre en Caroline du Sud, dans l'hôpital où Lynn finit la première partie de ses études de médecine, où son compagnon vient pour subir une banale opération pour réparation ligamentaire du genou, et dont il ne se réveillera pas.
Lynn et Michael, son "jumeau" de la fac, vont alors faire des pieds et des mains pour comprendre ce qu'il s'est passé durant cette opération quasi de routine et enfreindre plusieurs loi sur la protection des données des patients.
Mais ce qu'ils vont découvrir va bien au delà de ce qu'ils s'attendaient à trouver, et bien loin de l'entendement. Plusieurs cas dans le même hôpital, avec la complicité du directeur de l'hôpital Mason-Dixon, du chef de l'anesthésie, d'une hématologue, l'ensemble des patients concernés rapidement transférer dans à l'Institut Shapiro, centre de convalescence ultra-sophistiqué juxtant le Mason-Dixon, véritable forteresse impénétrable et dont une bonne partie des frais de construction et de fonctionnement ont été financés par l'industrie pharmaceutique, notamment Sideral Pharmaceutics basée en Russie...
Comme je le disais plus haut, j'ai eu du mal à me lancer dans le livre, l'intrigue est longue à démarrer; mais l'écriture est fluide et on se laisse prendre par la lecture. L'enquête secrète avance, on pense en deviner le dénouement, et comme les deux protagonistes, on se laisse surprendre par une conspiration de malfaiteurs encore plus grosse qu'imaginée...
Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler les futurs lecteurs.
Une bonne surprise de lecture, je tenterai donc d'autres livres de cet auteur, pour voir si c'était un coup de chance ou si vraiment, je commence à apprécier d'autres thrillers...
Lutte du pot de terre contre le pot de fer.
Difficile pour un père d'admettre que son enfant va mourir. Pour Charles Carlin, cancérologue, cette vérité ne peut pas en être une. Contre tous, il va se battre.
Contre la maladie elle-même, contre ces satanés globules blancs qui se mettent à fonctionner anormalement.
Contre les traitements qui tout en combattant ce cancer myéloblastique s'attaquent également aux ressources de l'enfant et l'affaiblissent.
Contre sa famille et ses amis qui désapprouvent ses méthodes.
Contre l'usine de recyclage dont il suspecte la pollution d'être à l'origine de cette maladie.
Et quand les solutions médicales, scientifiquement reconnues valables, se retrouvent inefficaces, que peut-on faire de plus ?
On n'aimerait pas être à la place de ce père désespéré, mais nous avons tous, dans notre entourage, hélas, de ces exemples criants de désespoir.
Dans ma commune, nous nous battons pour qu'une usine visiblement dangereuse pour la santé des habitants ne puisse obtenir l'autorisation de venir s'y implanter pour nous polluer.
Dans l'Ain les statistiques sur les naissances de bébés handicapés posent problème.
Œuvre de fiction, peut-être pas complètement, qui ne laisse pas indifférent. On referme ce livre, on le pose mais on ne l'oublie pas. On le prête. On en parle. On débat.
Difficile pour un père d'admettre que son enfant va mourir. Pour Charles Carlin, cancérologue, cette vérité ne peut pas en être une. Contre tous, il va se battre.
Contre la maladie elle-même, contre ces satanés globules blancs qui se mettent à fonctionner anormalement.
Contre les traitements qui tout en combattant ce cancer myéloblastique s'attaquent également aux ressources de l'enfant et l'affaiblissent.
Contre sa famille et ses amis qui désapprouvent ses méthodes.
Contre l'usine de recyclage dont il suspecte la pollution d'être à l'origine de cette maladie.
Et quand les solutions médicales, scientifiquement reconnues valables, se retrouvent inefficaces, que peut-on faire de plus ?
On n'aimerait pas être à la place de ce père désespéré, mais nous avons tous, dans notre entourage, hélas, de ces exemples criants de désespoir.
Dans ma commune, nous nous battons pour qu'une usine visiblement dangereuse pour la santé des habitants ne puisse obtenir l'autorisation de venir s'y implanter pour nous polluer.
Dans l'Ain les statistiques sur les naissances de bébés handicapés posent problème.
Œuvre de fiction, peut-être pas complètement, qui ne laisse pas indifférent. On referme ce livre, on le pose mais on ne l'oublie pas. On le prête. On en parle. On débat.
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