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Critiques de Sabrina Calvo (205)
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Constellations, Tome 2 : Les anoraks

J'ai été moins emballée que par le premier, l'univers évolue des clans se forment, j'ai hâte de la suite car la fin est magique.

Contrairement à ce que j'avais lu dans une critique sur la toile ce n'est pas mieux dessiné... La poésie du scénar' palie aux dessins qui m'a personnellement moins enthousiasmé que la première fois. Il y a quelques points qui sont restés -pour moi- un peu confus.

Les bonus sont vraiment très beaux : les personnages dessinés par d'autres dessinateurs.
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Délius, la nuit des labyrinthes

Encore une fois, merci à Babelio et aux éditions Mnémos pour l'envoi de ce service presse dont la couverture est, soit en passant, d'une indéniable beauté. J'imagine que sur ce point, il n'y aura aucune contestation.

Avant de vous livrer mon ressenti personnel, je tiens à préciser qu'en participant à la masse critique, je ne savais pas qu'il y avait un premier tome, à savoir, "Délius, une chanson d'été". Si les enquêtes sont indépendantes, j'ai quand même eu un peu de mal à replacer les choses dans leur contexte, et les rappels concernant le premier volet ne sont pas rares.

A la fin de ma lecture, je m'avoue incapable de noter ce récit qui m'apparaissait un peu plus comme un songe à chaque nouvelle page tournée.

Le côté burlesque omniprésent m'a totalement déroutée, de même que je ne saisissais pas vraiment les réactions des personnages ou encore leurs intentions. Le lecteur se perd dans un dédale d'hypothèses en essayant de comprendre les phénomènes qui animent la ville de Marseille. En pure perte. Ligne après ligne, nous buvons à la coupe de l'absurde et de l'obscur tandis que nous sombrons un peu plus dans le chaos.

Nietzsche disait :"Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler". Et cette l'histoire s'avère tellement haut perché qu'elle m'a laissée sur le carreau. J'ai saturé face à un trop plein d'informations où se mêlaient politique, philosophie, ésotérisme et codes propres aux franc-maçons... Là où le bât blesse, c'est de se rendre compte de ne pas avoir suffisamment de culture pour apprécier et juger les subtilités de cette œuvre très particulière, et qui à bien des égards, ne sera pas à la portée de tous.

Si j'ai éprouvé des difficultés à apprécier ce roman atypique, je ne doute pas que d'autres se laisseront séduire par ses mystères, les émotions qu'il dégage ainsi que l'empathie éprouvée à l'égard du botaniste Lacejambe et de son acolyte Fenby. Pour terminer, j’insisterai sur la plume unique de l'auteure qui ne laisse pas indifférent. Ça passe ou ça casse comme on dit, mais pour le savoir, il faut se lancer ;)
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Délius, la nuit des labyrinthes

Cela fait 8 ans que Lacejambe et Fenby sont revenus de leurs péripéties en Amériques et qu’ils ont démasqué l’étrange Fleuriste. Ils ont retrouvé leur routine à Marseille et se rendent à une petite fête mondaine. Mais alors que la soirée va bon train, Lacejambe se voit confier une nouvelle mission, idéale pour ses talents de botaniste : trouver une Marina, la fleur la plus commune de Marseille. Mais la petite plante est introuvable … C’est ainsi que notre extravagant duo se lance sur une nouvelle enquête florale et déjantée.





Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Mnémos pour ce magnifique envoi, car il faut le dire, je trouve la couverture de ce livre vraiment jolie et représentative de son univers végétal et féerique.



J’ai commencé ce second tome juste après le premier. Et bien que Delius, une chanson d’été m’avais un peu déconcerté et laissé perplexe à plus d’une occasion, j’ai été moins déstabilisée par le style atypique de l’autrice. Je suis assez facilement entrée dans l’histoire, intriguée par l’étrange disparition de la Marina. Cependant, on se sent parfois un peu perdu dans les événements qui ne semblent pas toujours très cohérents, laissant le lecteur dans le flou, comme dans une brume sombre où l’on ne distingue pas l’horizon.



Malgré tout, j’ai apprécié retrouver Lacejambe et Fenby avec leur humour décapant et leur personnalité excentrique. J’ai souris de nombreuse fois devant leurs réflexions ou leurs réactions parfois, disons le, surprenantes.



Je vous recommande de découvrir les folles aventures de Lacejambe et Fenby. Mais, comme je l’ai dis dans ma chronique sur le premier tome, c’est un univers et un style assez unique qui ne plaira pas à tout le monde. Il faut garder en tête qu’il ne faut pas trop réfléchir lors de cette lecture et qu’il faut se laisser porter par la magie et les surprises qui se trouvent derrière ses pages.
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Délius, la nuit des labyrinthes

Je n’ai pas lu Délius, une chanson d’été, le premier roman mettant en scène Bertrand Lacejambe et Fenby. Les enquêtes sont globalement indépendantes, donc ce n’est pas forcément dérangeant, mais il est assez frustrant de ne pas avoir toutes les références que l’on sent être distillées ici et là. Je conseillerais donc clairement de tout de même commencer par le premier opus.



L’enquête proposée par ce roman n’est aucunement linéaire et prévisible. Non seulement elle touche au domaine de l’imaginaire, du fantastique, mais l’autrice se plaît également à jouer avec l’absurde. Le résultat est donc particulièrement confus. Si, au départ, j’ai su me laisser porter par cette imagination poétique et onirique, j’ai trouvé de plus en plus difficile de suivre la trame déroulée par l’autrice et je me suis retrouvée dans le flou total au milieu d’histoires de fleurs (disparues, mortes, à forme humaine…) totalement absconses et de scènes complètement burlesques et incompréhensibles.

Pourtant, l’atmosphère sombre, le personnage dépressif de Lacejambe, la folie et la poésie macabre qui semblait suinter de ce livre auraient pu me plaire. Si la plume de l’autrice se révèle onirique, elle nous entraîne davantage dans un cauchemar que dans un rêve. Cependant, de la même manière qu’un songe s’efface peu à peu au réveil, je ne suis pas parvenue à conserver en mémoire le fil de ce récit évanescent.

J’aurais aimé être hypnotisée par ce récit atypique, mais ma lecture s’est décousue (tant par désintérêt progressif que par la faute de sollicitations dans ma vie professionnelle et personnelle) et j’ai alors fini par me lasser de cette histoire sans queue ni tête et par abandonner toute envie de perdre davantage de temps sur un roman qui m’avait déjà totalement perdue. J’ai survolé la seconde moitié, lu la scène finale qui m’a semblé encore plus hallucinante, chimérique et déroutante que ce que j’avais déjà lu.



Même si elle n’a pas été un argument suffisant pour poursuivre ma lecture, la plume de Sabrina Calvo m’a totalement séduite : soignée, imagée, poétique, elle s’est révélée très joliment travaillée et dotée d’un riche vocabulaire.

En outre, avoir pour cadre la ville de Marseille m’a semblé fort sympathique. Bien que n’ayant aucun lien avec cette ville dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds, j’ai trouvé agréable de partir pour une cité que je n’ai jamais croisée dans mes lectures (du moins, parmi les genres de l’imaginaire). Cela change de Paris, notamment.



L’absurde est toujours pour moi un genre sensible : je n’y suis pas forcément immédiatement réfractaire, mais je n’y adhère pas souvent. Or, en ce moment, j’ai besoin d’histoires un peu plus cohérentes, m’emportant rapidement dans leur univers et leur intrigue, je n’ai pas la concentration et l’énergie pour lutter et m’accrocher à un livre : ce roman s’est donc avéré totalement inapproprié dans mon état d’esprit actuel, mais il n’était pas inintéressant pour autant. En effet, La nuit des labyrinthes reste une expérience littéraire qui demande d’accepter de se laisser entraîner sur des chemins invraisemblables et obscurs.

Si vous aimez l’absurde, si vous êtes disposé·e pour une aventure improbable, peut-être que la rencontre avec ce titre sera plus agréable pour vous que pour moi.

Quant à moi, je n’exclus pas la possibilité de laisser un jour une chance à Délius, une chanson d’été et, s’il me convainc davantage, de retenter l’aventure avec celui-ci.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Délius, une chanson d'été

J’ai d’abord été perdue dans les chapitres que j’avais du mal à relier les uns aux autres. Mon erreur venant sans doute du fait que je cherchais une logique au fur et à mesure des pages, sûrement trop habituée aux trames plutôt classiques que l’on retrouve trop souvent en littérature.



Puis je me suis laissé porter par cette valse des sens. J’ai cessé d’essayer de comprendre (tâche difficile dans cet univers absurde) et ai simplement profité des mots, de la poésie parfois sombre de ce roman. Plutôt que de forcer la compréhension, j’ai peu à peu apprivoisé ce roman délié et féérique. On nage aux frontières du réel et j’ai souvent oublié où je me trouvais quand je relevais la tête de mon livre.



Je suis sans doute passée à côté de plein d’éléments, surtout dans la première partie du roman. Sans doute ne mettais-je pas assez préparé à cette lecture atypique. Je saurai à quoi m’attendre lors d’une relecture et apprécierais sûrement plus l’univers proposé dans son intégralité.

Malgré mes premières réserves, j’ai été agréablement surprise et replongerais avec plaisir dans ce merveilleux Royaume.



Merci à Babelio et aux éditions Mnémos d’avoir pu me faire découvrir la plume envoûtant de Sabrina Calvo.

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Délius, une chanson d'été

Impossible pour moi de rentrer dans cette lecture. Je ne suis pas du genre à me forcer : quand ma tentative devient trop poussive, je m’arrête. Et pourtant là, ce n’est pas faute d’avoir essayé.



Je ne connaissais pas du tout Sabrina Calvo et c’est après avoir lu plusieurs très bons retours à propos de Délius, une chanson d'été sur Babelio que je me suis laissé tenter ! La couverture magnifique et le résumé ont finit de me convaincre : j’ai acheté le document pour la médiathèque dans laquelle je travaille et me suis jetée dessus dès sa réception… quelle déception.



L’histoire me semblait pourtant super alléchante : un botaniste farfelu et son vieil ami se lancent, grâce à leurs talents et leurs connaissances, à la poursuite d’un tueur en série sentimental.

Mêlant poésie, magie et intrigue policière, c’est un cocktail qui -je le pensais- ne peut que me plaire. En plus l’intrigue se déroule dans une sorte de Marseille (ma presque ville natale !) imaginaire du XIXème. Mais rien à faire, la magie n’opère pas. Quelque chose dans l’écriture me dérange, j’avais l’impression d’une mauvaise traduction alors qu’il s’agit d’une auteure française. Me voilà donc un peu triste d’abandonner ce livre où les fleurs ont une mélodie…

J’ai demandé l’avis des quelques lecteurs qui ont pris ma suite à la médiathèque, et deux sur trois ont eu le même sentiment que moi … tant pis !



Finalement, je ne peux que vous conseiller de lire les aventures de Lacejambe et de son acolyte Fenby, pour vous en faire une opinion… Après tout, ça reste une question de goût et d’approche !

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Délius, une chanson d'été

Ce livre est délirant et étonnant. Délius, une chanson d’été est un OVNI littéraire poétique, un conte fabuleux. Les mots s’infusent de magie, de féerie. La laideur est ici transformée en poésie, en musique, en merveilleux. J’ai été emporté par la plume de l’auteure et par l’humour so british. Dans une époque victorienne, nous suivons les aventures d’un botaniste et de son acolyte elficologue sur les pas d’un meurtrier poète qui garnit les cadavres avec des fleurs. J’ai voulu prolonger cette lecture. Il y règne un souffle féerique, poetisé de folie. C’est avec délectation que j’ai savouré ce livre.
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Délius, une chanson d'été

Autant j'adore la fantasy, l'imaginaire etc. au cinéma, autant je n'arrive pas du tout avec les livres, je ne sais pas vraiment pourquoi. Il me manque sans doute le côté très visuel de ce genre d'univers qu'il m'est difficile de me représenter quand je lis. Du coup je ne retrouve pas la même magie.



Une nouvelle tentative encore ratée donc avec ce roman, qui pourtant me séduisait beaucoup à la base. Les belles critiques donnaient envie, l'histoire semblait intrigante et poétique, une couverture magnifique...



Mais impossible pour moi de rentrer dans l'histoire, que je trouve confuse et un peu décousue, on ne sait pas trop où on va, c'est beaucoup trop long à se mettre en place. L'ambiance générale ne me captive pas non plus, rien ne me fait rêver, je n'accroche pas avec les personnages, bon... J'abandonne donc ma lecture à environ un tiers du livre, un peu déçue.
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Délius, une chanson d'été

Amis lecteurs, un petit conseil avant que vous ne débutiez la lecture de "Délius, une chanson d'été" : munissez-vous d'un gigantesque filet à papillons, tapissez-vous derrière un rocher qui vous servira de poste d'observation sur la vaste plaine de votre esprit, et attendez que votre esprit cartésien et votre logique passent près de vous. Soyez vifs et capturez-les avant de les enfermer dans une boîte confortable que vous n'ouvrirez seulement la dernière page tournée. Puis installez-vous confortablement et laissez-vous entraîner dans l'univers rock victorien et déjanté du roman de Sabrina Calvo.

Classer "Delius, une chanson d'été" dans un style littéraire bien précis me paraît tâche impossible. En voici un résumé. Dans un univers victorien où les hommes sont hantés à leur insu par une entité destructrice et où la féerie a dû se lier à leur seul imaginaire pour survivre, surviennent des crimes odieux des deux côtés de l'Atlantique. Des corps sont retrouvés, hommes, femmes, enfants, le visage béat et le ventre rempli de fleurs. Le Fleuriste, ainsi est son nom, laisse les forces de l'ordre perplexes et désemparées, à tel point qu'en Angleterre on en vient à demander l'aide de Sherlock Holmes ! C'est finalement un français, Bertrand Lacejambe, botaniste de son état, et son fidèle acolyte B. Fenby, qui vont se lancer sur les traces de ce tueur poétique. Mais ils sont loin d'imaginer jusqu'où leur quête les entraînera...

J'avoue avoir eu de prime abord quelques difficultés à entrer dans ce récit loufoque et mystique (je soupçonne mon esprit logique d'avoir dissimulé quelques-uns de ses rejetons dans des cachettes inaccessibles pour ma taille). "Délius, une chanson d'été" débute comme un thriller, mais bien vite l'on verse plutôt vers le conte fantastique, peuplé de personnages étranges, inquiétants mais aussi beaux et sensibles. La poésie se mêle à la musique, la botanique au combat contre des monstres, et l'humour so british aux velléités énigmatiques d'un tueur en série qui se donne le masque d'un sauveur.

Un roman à part, donc, qui mériterait sûrement une seconde lecture maintenant que mon esprit s'est habitué à son étrangeté, afin de mieux apprécier l'écriture déliée et les chausse-trappes constants de Sabrina Calvo, qui donnent à ce récit une touche unique et, avec le recul, brillantissime.
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Délius, une chanson d'été

À l’origine publié en 1997 chez les (toutes jeunes) éditions Mnémos, Délius s’offre, en 2019, une très belle réédition et sort de l’oubli pour pas mal de nouveaux lecteurs dont moi. La couverture, absolument magnifique, attire et la 4è de couverture nous piège dans ce monde poétique et loufoque, fleurant bon la magie. C’est mon premier Sabrina Calvo et je suis tombée sous le charme de sa plume. Elle est aussi poétique, riche et parfumée que le monde dans lequel elle nous entraîne.



Je suis bien en peine pour vous décrire de manière intelligible ce que je viens de vivre avec ce livre. Je sais que j’ai passé un excellent moment mais impossible de lui donner le moindre sens. C’est proche, je pense, de ce qu’a dû vivre Alice en dégringolant dans le terrier du lapin blanc.

Ce que vous devez savoir de l’intrigue est très bien décrit dans la 4è de couverture. Nous avons un tueur en série qui bourre le ventre de ses victimes d’une fleur inconnue, ainsi qu’un botaniste marseillais totalement farfelu et son comparse anglais féru de fées qui partent à sa poursuite. Et à partir de là, on bascule dans quelque chose de beaucoup plus étrange.

Ce qui semblait à première vue une histoire de meurtres en série à résoudre, des meurtres étranges et poétiques certes mais des meurtres. Et bien, tout cela cache des enjeux bien plus obscures, profond et merveilleux. Nos deux acolytes vont traverser bien des aventures, des océans et des réalités pour trouver la cause de tout ce mal. Il va être question de fées, de fleurs, de musique et d’obscurité de l’âme. On va y croiser Arthur Conan Doyle, le compositeur Frédérick Délius ou encore les souvenirs de la poétesse Phyllis D. Finn.



C’est poétique et totalement absurde et j’en ai savouré chaque mot. Un conseil donc, n’entrez pas dans ce livre en espérant trouver la satisfaction d’une enquête bien menée. Vous serez au mieux perdu/perplexe, au pire terriblement déçu. Ce livre est une expérience sensorielle. Vous ne le savez pas encore mais ouvrir ces pages, c’est consommé ces fleurs macabres qui tapissent le ventre des victimes du Fleuriste. Un lâcher-prise est nécessaire et salvateur.



Allez, je vais nous préparer une bonne tasse de thé ;).
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Délius, une chanson d'été

Quelle découverte que ce roman aux confluences entre Fantasy, Steampunk, Policier et Poésie. Sabrina Calvo nous embarque dans un univers singulier, qui de premier abord ressemble à une enquête de Sherlock Holmes, mais qui très vite se révèle bien plus complexe.



L'auteure nous livre de nombreuses pièces du puzzle qu'il nous est difficile d'associer au premier abord. On est d'ailleurs un peu perdus au commencement, ayant du mal à voir où elle souhaite nous mener. Ce sentiment est renforcé par les changements de points de vue et les différents modes de narration. Petit à petit, le voile se lève, avec une lenteur calculée. L'auteure semble se jouer de nous : à chaque fois que l'on met bout à bout de nouveaux indices, nous avons l'impression d'y voir plus clair alors que l'intrigue reste encore opaque, comme si le royaume des fées continuait de se refuser à nous.



Comment donc ne pas être happé, hypnotisé par ce roman ? L'histoire est par ailleurs portée par des personnages hauts en couleurs. On se croirait presque dans une pièce de théâtre sur certaines scènes, avec des personnages burlesques ou muets (comme celles du Conclave). Puis tout à coup, voilà que nous dégringolons dans le terrier du lapin blanc pour flirter avec une ambiance Alice au pays des merveilles.



Le tout est desservi par une écriture subtile et pleine de poésie. La plume et l'imaginaire de Sabrina Calvo m'ont beaucoup séduite et nul doute que je replongerai avec plaisir dans un autre de ses romans.
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Délius, une chanson d'été

Un roman fantastique qui marie, étonnement avec un certain succès, tueur en série et féérie! Dans une ambiance victorienne, un genre de Sherlock Holmes de la botanique se lance sur les traces d'un poète assassin qui rempli le ventre de ses victimes de fleurs. Des personnes réelles, comme Arthur Conan Doyle et le compositeur Frédérick Délius, y sont également mises en scène, et certaines croyances ou superstitions préexistantes, comme les valses féériques et le vin de comète, sont récupérées pour créer une intrigue originale.



C'est un roman plein de fantaisie et d'humour, une enquête onirique et déjantée, où il est surtout question du pouvoir de l'imagination, qui est à la fois un don et une malédiction pour les artistes torturés. J'ai eu un peu de mal à embarquer au début, parce que l'intrigue policière est plutôt absurde, mais finalement, j'ai bien aimé! Je pense bien lire la suite.
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Délius, une chanson d'été

J’avais flashé sur la couverture florale de ce roman et sur son titre intrigant, et une chronique m’a donnée particulièrement envie de le lire (mais je ne me souviens plus de laquelle, désolée xD) C’est d’ailleurs un des seuls romans pour lequel j’ai craqué en librairie ces derniers temps (j’achète presque tous mes livres de l’imaginaire francophone en salon) ! Le Printemps de l’Imaginaire Francophone 2020 a été l’occasion de le sortir de ma PAL. 🙂



J’avoue avoir un peu douté au début de ma lecture. Le scénario de départ me semblait très (trop) classique et j’ai eu peur d’avoir sous les mains une enquête, certes menée par deux individus plutôt excentriques, mais assez commune. Or, cela n’a pas du tout été le cas !



Une étrange série de meurtres se produisent à des endroits distants, mais avec un lien évident au vu de l’état des victimes retrouvées : leur corps est rempli de fleurs et elles semblent avoir été heureuses au moment de mourir. Les enquêtes « normales » ne donnant aucun résultat, les autorités vont faire appel au célèbre botaniste Lacejambe et à son assistant Fenby, passionné d’elficologie. Un duo de choc pour une affaire hors du commun.



La narration de ce roman est polyphonique : parfois le point de vue est celui de nos enquêteurs, parfois du tueur (dont le lecteur connait assez rapidement l’identité), parfois de personnages célèbres ou de quidam… J’ai beaucoup aimé ces changements de perspective, qui donnent un rythme particulier au récit, tout en ménageant le suspense sur certains aspects. Au départ, on ne sait pas où certains extraits vont nous mener, mais tout prend sens au final !



Si au départ, l’intrigue semble plutôt classique, elle prend rapidement un tour fantastique. Le botaniste, dont les cheveux changent de couleurs en fonction de ses émotions, voyage sur les toits à la recherche d’une étrange créature et découvre une fleur pour laquelle il va devoir se battre avec des ramoneurs, les deux enquêteurs vont boire le vin de la Comète et entreprendre un incroyable périple guidés simplement par la magie. Ils vont découvrir des endroits surprenants, dangereux, empreints d’une puissance ancestrale. La féérie tient une place essentielle dans ce roman. Cela n’a pas été sans me rappeler ma lecture de Les fées de Cottingley, qui interroge l’existence des fées dans notre monde. On se demande souvent si ce que les deux enquêteurs vivent comme expérience est réel ou tiré de leurs fantasmes.



Et puis, en musique de fond, flotte la douce mélodie du musicien virtuose Délius, de qui on découvre l’inspiration et le talent, mais aussi le profond désespoir. La mélancolie et la poésie imprègne ce texte. Sur tout le récit plane l’ombre du diadème, à la fois souhaité et redouté, il hante les esprits des plus grands. Bien qu’on en esquisse les contours dans ce tome, on devrait en apprendre plus dans le prochain « La Nuit des labyrinthes ».



Une enquête au premier abord classique se transforme rapidement en aventure magique, périple aux mille dangers, sous l’ombre du terrifiant diadème. Un duo d’enquêteurs spécialisé en botanique et elficologie va tenter de retrouver le meurtrier fleuriste. Un texte atypique, poétique, mélancolique, polyphonique et féérique !
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Délius, une chanson d'été

Soyons clair dès le début, je n'ai pas aimé ce livre. Il m'a pourtant été conseillé par ma libraire du Nuage Vert, mais, autant elle m'a permis de découvrir des pépites, autant cet ouvrage là m'a laissée la sensation d'avoir été flouée.



D’après la quatrième de couverture et de ce que m'en avait dit ma libraire, je m'attendais à un récit policier dans l'esprit victorien, le tout en finesse et poésie. C'est cette idée et la sublime couverture qui m'ont tentées, j'avais envie de lire de la fantasy un peu différente de d'habitude. Malheureusement, ce livre m'a déçu pour plusieurs raisons.



Tout d'abord, parce que l'histoire racontée au début n'est pas celle qui clôt le livre. En fin de compte, pour l'autrice, l'histoire de meurtre n’était pas si importante que ça, ce n’était qu'un prétexte pour raconter autre chose dans son univers. Cela a donc créer une frustration en moi parce que j'avais justement commencé ce livre pour l'ambiance policière qui semblait s'en dégager. De plus, cette histoire se veut onirique ce qui se clôt régulièrement par des phrases alambiquées sans queue ni tête et des situations totalement absurdes. Malheureusement, je suis totalement hermétique à ce genre, qu'il soit littéraire ou cinématographique, la suspension consentie de mon incrédulité y est bien trop mise à mal et je n'arrive pas à me plonger dans le récit.



Ensuite, le style d’écriture ne m'a pas du tout convenu. C'est un point qui m'a frappé dès la première page mais j'ai persévéré en me disant qu'il allait soit s’améliorer une fois que l'histoire serait réellement lancée, soit que je m'y habituerai. Ça n'a, bien évidement, été ni l'un ni l'autre. Pour moi, il y a beaucoup trop de dialogues qui n'apportent rien, ni à l'histoire, ni aux personnages. Ils sont creux et plats et donc inutiles alors que la majorité des lignes de paroles pourraient être condensés en descriptions bien plus intéressantes. De plus, dans ces nombreux dialogues il n'y a quasiment aucune incise qui permettrait d'identifier facilement le personnage qui parle, son humeur ou le ton de la phrase, c'est donc très difficile de se projeter dans la conversation et de la visualiser convenablement. Pour l'exemple, la première page du récit contient vingt-deux lignes de texte dont dix-neuf lignes de dialogues pour trois personnages, avec seulement deux nommés... J'imagine que l'effet recherché par ce style d’écriture spécifique n’était pas cela mais pour moi ça a donné un aspect décousu et haché au récit. J'ai eu l'impression de lire du théâtre, ce qui, je trouve, n'a aucun intérêt.



Il y a également pour moi un gros soucis avec les personnages. Comme il n'y a presque pas de précisions ni sur les descriptions physiques ou psychologiques, ni sur les locuteurs, c'est très compliqué de s'attacher aux différents protagonistes et donc, suivre leurs histoires ne m'a absolument pas passionné. Le duo principal d’enquêteurs est un copié-collé au rabais de Sherlock Holmes et du Docteur Watson, en plus loufoques et en moins brillants, donnant l'impression de sortir des déductions totalement au hasard. Il y a d'ailleurs l'apparition d'Arthur Conan Doyle en tant que personnage dans ce livre, ce qui est un procédé qui généralement me déplaît car une fois de plus cela ébranle ma suspension consentie d'incrédulité en me ramenant sans cesse au monde réel et non au monde créé par le livre.



Si j'ai poursuivi ma lecture jusqu'à la fin alors que le style d’écriture et les personnages ne me convenaient pas dès le début, c'est en partie à cause d'un faux suspens instauré par l'histoire. Je voulais savoir quel était le rituel floral instauré autour des meurtres car rien n’était décrit lorsqu'un personnage retrouvait un cadavre. Je me suis d'abord dit que ça devait être un élément vraiment important de l’enquête qui permettrait de retrouver le meurtrier, ou que ça devait être dû à une certaine pudeur d’écriture, mais en fait non, on apprend le principe du rituel qu’après plus de la moitié du livre sans qu'aucune conséquence n'en découle. Cela me permet également de mettre en lumière ce que, personnellement, je considère comme une grosse faute d’écriture, voire une trahison de la part de l'autrice : les personnages voient des choses qui ne sont pas retranscrite au lecteur. Comment s'immerger dans l'histoire lorsque nous sommes mis à l’écart ainsi ? C'est du suspens créé de façon totalement artificielle et je trouve que ce n'est pas acceptable. Qui plus est dans une histoire policière dont un des codes principaux est que le lecteur peut trouver lui même le coupable avec les éléments fournis par le récit. Ici, ce n'est clairement pas le cas, ce qui me fait dire, comme je l'ai énoncé plus haut, que l’enquête n'est qu'un prétexte.



Le dernier point que je vais aborder concerne une fois de plus l'histoire en elle même. On est catapulté dedans sans aucune explication sur l'univers, comme si le lecteur se devait déjà de tout connaître. Plusieurs fois je me suis demandé si ce premier tome était réellement bien le premier ou s'il y avait un tome en plus que j'avais raté, ça n'aide vraiment pas à l'immersion dans le récit.



Pour conclure, ce livre m'a déçu et a été source de nombreuses frustrations pour moi, je ne peux donc pas vous le conseiller.
Lien : http://plume-et-encre.over-b..
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Délius, une chanson d'été

Vous aimez la magie, les fleurs, les ambiances féeriques et colorées ? Alors ce livre est fait pour vous.

Mais peut-être préférez-vous les enquêtes, les aventures à travers le monde ? Alors ce livre est à emprunter sans hésiter !

A la fin du XIXème siècle, de Marseille à la côte est des Etats-Unis en passant par Londres, suivez l’élégant botaniste Bertrand Lacejambe et son fidèle compagnon, Fenby, à la recherche d’une fleur merveilleuse. Cette quête ouvrira la porte du mystère qui entoure les meurtres commis par un tueur au modus operandi des plus étrange. En effet, ces victimes aux visages radieux sont retrouvées embaumées de ces fleurs extraordinaires.

Vous découvrirez également l’énigmatique Délius, compositeur de génie, chargé de composer une symphonie pour le Bal des Lucioles de New-York. Quel lien occupe-t-il au cœur de cette affaire ?

Ce roman est une véritable fragrance poétique. Dans une esthétique oscillant entre féerie et steampunk où parfois on semble traverser une œuvre de Lewis Caroll, cette enquête fleurira au cœur de vos rêves et de votre imagination.

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Délius, une chanson d'été

Pour être honnête avec vous, je ne sais pas par où commencer. Ce roman est tellement particulier … A la fois intriguant et déstabilisant.



J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, à m’habituer au style de l’autrice tantôt macabre, tantôt loufoque. Parfois drôle, parfois touchant. On passe notre lecture à osciller entre la féérie, la magie, dans une ambiance assez légère et quelque chose de beaucoup plus sombre, plus oppressant.



L’alternance de point de vue régulière et habilement orchestrée amplifie ce contraste, nous entrainant dans des esprits intelligents, torturés, passionnés ou malades.

Je ne dirais pas que je me suis réellement attachée aux personnages, ni les deux héros, ni les secondaires. Mais j’ai tout de même ressenti une certaine empathie pour le « grand méchant de l’histoire » (mais je n’en dirais pas plus …).



Concernant l’intrigue elle-même, elle tient la route. L’association de la fantasy et de l’enquête plus traditionnelle est intéressante, mais loin d’être ordinaire. En fait, ce n’est pas une lecture où l’on cherche à comprendre chaque détail, chaque piste, chaque scène dans l’idée d’avoir une image très concrète de l’histoire. Et je pense que c’est ce qui m’a posé problème dans cette lecture, bien que je sois habituée à la fantasy, j’ai régulièrement été déstabilisée par la tournure que prenait les événements.





En bref, Delius une chanson d’été est un petit ovni littéraire : surprenant et qui peut parfois laisser perplexe au point de ne plus trop savoir où en est l’histoire. Mais surtout dépaysant. Avec ce roman, on plonge dans un univers féérique, magique, poétique où l’art à une grande place. Et comme tout art est subjectif, chacun verra dans ce roman ce qu’il veut y voir. Que l’on adore cette histoire ou que l’on soit totalement passé à côté, une chose est sûre : cette lecture ne laisse pas indifférent. Alors, aurez-vous le courage de sauter à pieds joints dans ce monde unique et fascinant ?
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Délius, une chanson d'été

Rêveur, Bertrand Lacejambe est un célèbre botaniste dont la particularité est de manger des fleurs. Cette bizarrerie culinaire lui vaut de de changer de couleur de cheveux au rythme de ses humeurs. Tel Sherlock Holmes, Bertrand est toujours accompagné de son fidèle ami Fenby. Ensemble, ils vont braver les dangers pour démasquer un tueur dont le rituel consiste à tapisser le ventre des cadavres avec des fleurs.



Mais Délius, une chanson d’été, n’est pas uniquement un roman policier, c’est avant tout de la poésie et fantaisie à l’état pur où les fleurs se mettent à vous parler, vous chanter à l’oreille tandis que les mouettes vont vous montrer, l’entrée du royaume des fées. Voilà de quoi ravir les grands enfants que nous sommes. Cette enquête est parfois délirante, le ton souvent décalé mais une chose est sûre, avec David Calvo, vous allez voyager.



Du même auteur, j’ai déjà lu Wonderful, un livre qui m’a longtemps poursuivi pour la beauté et la poésie des mots.



David Calvo confirme ce que j’avais ressenti à l’époque. Ses livres sont comme des toiles de peintre ou comme une magnifique symphonie. Je ne peux que, si vous aimez la fantasy, vous inciter à le découvrir.

Pour en discuter, c'est par ici :
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Délius, une chanson d'été

Delius, une chanson d'été figure dans mon Top 6 sur Babelio, c'est dire que cette critique sera positive. Il ne s'agit pas du meilleur roman du monde mais, à ce jour, il est parmi ceux qui se rapproche de mon idéal littéraire. Idéal que j'ai bien du mal à définir tant il relève de la sensibilité ...

Procédons donc par mots-clés. Delius, une chanson d'été c'est avant tout de la poésie, de l'absurde, une pointe d'humour et de l'originalité dans les trouvailles de l'intrigue quasiment à chaque page. On ne s'ennuie jamais et l'imagination pédale à fond tandis qu'on lit essayant de compléter des morceaux du récit qui semblent oubliés alors même que les héros sont déjà partis ailleurs.

Lire Delius, une chanson d'été c'est un peu comme se promener à grande vitesse dans une forêt enchantée (d'ailleurs il y en a une dans le livre) en s'arrêtant de temps en temps mais en se délectant tout de même du paysage entre deux arrêts.

Delius, une chanson d'été semble nous dire : Regardez par ici ce qu'on peut encore faire en matière de littérature, voyez l'infini qui s'ouvre devant !
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Délius, une chanson d'été

Pour résumer, Délius, une chanson d’été est une vraie réussite sur tous les plans. Sabrina Calvo écrit avec maîtrise et personnalité une fantasy francophone teintée de surréalisme. C’est un roman savoureux, autant sur la forme travaillée avec un vrai talent littéraire que sur le fond, qui marquera sa génération. Pour ne rien gâcher, sa galerie de personnages riches et excentriques sauront séduire les lecteurs avides de changement. À découvrir absolument !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Délius, une chanson d'été

Délius, une chanson d'été, c'est avant tout une enquête menée par un duo irrésistible, composé du célèbre botaniste et chasseur de monstres français Bertrand Lacejambe et de son acolyte, l'elficologue britannique B. Fenby. Clin d’œil à Sherlock Holmes et à son bon docteur Watson, à n'en pas douter.



Londres est secoué par une série de meurtres odieux. Pire, l'assassin semble avoir même sévi outre-Manche. Il essaime des cadavres aux visages heureux et aux corps remplis de fleurs. Quel est donc encore ce fou qui semble tuer au hasard, ne distinguant ni âge ni sexe dans le choix de ses victimes. Pourvu que Jack l’Éventreur ne soit pas de retour. La police est sur les dents et ne sait plus à quel saint se vouer pour retrouver le coupable. L'inspecteur chargé de l'investigation a l'idée avec d'autres de faire appel au plus fin limier d'Angleterre, j'ai nommé Sherlock Holmes ! Vous trouvez ça drôle ? Eux sont pourtant très sérieux. Ni une ni deux, les voilà qui vont taper à la porte d'Arthur Conan Doyle. Une démarche qui a, d'ailleurs, fort amusé le célèbre écrivain. Mais malheureusement n'a point aidé notre communauté d’hurluberlus. Heureusement pour eux, il existe Bertrand Lacejambe, qui en plus d'en connaître un rayon sur les fleurs, ça tombe bien, est aussi, à ses heures, un excellent enquêteur. C'est ainsi que le botaniste et son compère se sont mis sur la piste de ce poète-tueur.



Cette année, les éditions Mnémos ont choisi de dépoussiérer un vieux texte de fantasy victorienne pour mettre en valeur le genre. Belle idée que de mettre à l'honneur une plume qui redonne tout son éclat à la féerie. Ce roman est une véritable expérience poétique qui nous fait pénétrer dans un univers bourdonnant de couleurs, de sons, et de sensations.



L'autrice articule son intrigue autour de la poésie, particulièrement de deux magnifiques poèmes de P.D. Finn qui nous accompagnent tout au long du livre. Elle fait preuve d'une grande sensibilité artistique et donne à son texte un réel esthétisme. Elle s'est réapproprié le merveilleux pour nous entraîner dans un voyage surprenant où la magie est là où on ne l'attend pas. Elle prend, par exemple, forme dans des vers déclamés, dans des notes fredonnées, dans la nature elle-même, les fleurs deviennent ainsi des vecteurs de prodiges.



Sabrina Calvo nous offre dans ce roman un maelstrom de petites histoires qui s'entremêlent dans un joyeux bazar.



Mélomane des mots, Sabrina Calvo laisse sa verve s'exprimer ici avec fougue pour nous léguer un texte assurément incontournable de la fantasy française... pour plus d'infos...allez sur Fantasy à la carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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