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Critiques de Saverio Tomasella (237)
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Ne passez plus à côté de votre vie

Où comment être soi-même sans ne plus être influencé voire pollué par une éducation trop formaté voire dans certains cas maltraitante. Mais aussi les injonctions de la société, de l'école à l'entreprise en passant par les familles dysfonctionnelles. Des insatisfactions, aux échecs en passant par les phrases assassines enregistrés inconsciemment, le stress, la fatigue et même le burn-out, l'auteur qui est psychanalyse n'elude rien et propose des conseils pertinents quoique parfois trop spirituels pour les non-croyants pour revenir vers son soi profond, renouer avec son enfant blessé intérieur, accepter son histoire telle qu'elle est, faire le deuil de ce que l'on a pas reçu et que l'on ne recevra jamais. Un livre vraiment passionnant.
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L'hypersensibilité pour les nuls

Un ouvrage exceptionnel qui détaille de manière très accessible l'hypersensibilité. Ses caractéristiques, les relations sociales, la vie professionnelle, personnelle, amoureuse, familiale, les origines, l'enfance, l'adolescence, la souffrance qu'elle engendre, rien n'est éludé dans ce livre absolument passionnant. L'importance de la prise de conscience et l'acceptation de ce que l'on est, est le remède pour bien vivre son hypersensibilité. De nombreuses solutions sont proposées pour réussir à bien vivre avec sa sensibilité élevée. Les manifestations pénibles comme favorables y sont longuement détaillés, leurs atouts également. L'ultrasensibilité est également abordé. Je pense que ce livre pourra aider de nombreuses personnes qui ne se comprennent pas, qui cherchent à se normaliser pour être mieux accepté et éviter les critiques que subissent les hypersensibles qui sont mal compris par ceux qui ne le sont pas ou ceux qui refusent totalement de l'être et la société prônant la compétition et la performance.
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Les bonheurs de l'art

Ce livre ne se raconte pas, il se ressent.

Il fait partie des livres d’atmosphères et de perceptions.



L’art y est holistique.

La peinture se contemple au-delà du savoir.

L’auteur guide notre regard plus loin que la simple intellectualisation. A nous de permettre à nos sens de s’épanouir, sans barrière, sans sur-moi.



Des citations (poète, philosophe, peintre, écrivain,etc…) approfondissent la pensée, portent notre attention sur la synesthésie (le chapitre des émotions avec Kandinsky est éloquent).



La musique est invitée à la fin de chaque parcours.

Car parcours il y a : celui de l’auteur nous entraînant à sa suite dans les méandres de l’âme humaine, du ressenti, de l’amour, des douleurs, du spirituel, du féminin, du connaître soi-même…

A chacun d’y trouver son chemin.

« Les Bonheurs De L’Art », tout est dit, il n’y a pas qu’un bonheur car l’art nourrit, l’art aide à respirer, l’art ouvre les possibles.



L’auteur ne s’impose pas, il suggère doucement au début, plus précisément ensuite, on adhère ou pas, là n’est pas l’essentiel.



L’essentiel est voir, sentir, goûter, toucher, écouter et aller au-delà de la pure raison, retrouver ce qu’il y a plus loin que l’apparence.



Livre qui entraîne la pensée et l’apaise, ouvre des horizons.
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Derrière le mur coule une rivière

Chacun d'entre nous partage quelque chose avec Estelle. Que ce soit l'ambition, le désir de perfection, le sens aigu du professionnalisme, la peur de déplaire ou autre chose encore… Mais derrière le mur qu'elle s'est construit pour mieux se cacher, qui est-elle vraiment? Que cache donc ce besoin viscéral d'être ce qu'elle croit devoir être?

Tout au long de ce livre, le lecteur procèdera à sa propre introspection. Sans doute cherchera t'il à comprendre comment la société nous façonne et comment nous façonnons-nous pour l'intégrer? Les petits messages apposés à chaque fin de chapitre sont autant de post-it qu'il collera dans un coin de son esprit.

Alors, bien évidemment, ce livre sera à classer sur une énième étagère dédiée au développement personnel, concept très en vogue depuis quelques années. Certes, Derrière le mur coule une rivière ne nous apprend rien de bien nouveau mais on relit avec plaisir les petites maximes qui sont pourtant parfois si difficiles à appliquer. C'est sans doute pour cela que j'avoue avoir trouvé ce livre si rafraîchissant. Comment ne pas tomber sous le charme des très belles descriptions que fait Dario à propos des bienfaits du chant ? Le chant et la musique comme vecteurs de bien-être et de lâcher prise…

Quant à Béa, charmante voisine aux faux-airs de mère de substitution, elle use de tout son savoir-faire pour entrer en contact avec la vraie Estelle. Par ses mots, son écoute active et ses exercices de coaching tirés de la fameuse méthode Vittoz, la carapace de la jeune femme se fissure.

Mais ne tombons pas dans la sensiblerie. Il est évident que certains passages sont faciles, voire mièvres. D'autres sont trop rapides comme la fulgurante évolution d'Estelle et je vous mentirais si je vous disais que je n'avais pas trouvé les personnages caricaturaux : la trop rigide Estelle et sa trop mature petite fille, l'adorable voisine plus efficace qu'un psychologue, l'atypique professeur de chant, le très patient amoureux transi… Soyons francs, l'auteur force le trait pour parvenir à mieux illustrer son message. Mais était-ce vraiment utile?

Néanmoins, si on décide de mettre tout cela de côté, alors on sera sensible au beau message qui nous est délivré : celui de faire tomber l'armure et de vivre hors des carcans que nous nous sommes nous-mêmes imposés.

Un livre simple, doux, fluide, sans prétention. Un livre qui n'a d'autre ambition que de prendre soin de son lecteur en couchant une nouvelle fois sur le papier les différents mantras si chers à l'univers de l'épanouissement personnel. Alors, et parce qu'il est toujours agréable de se faire du bien, pourquoi ne pas se plonger dans l'écriture légère de Saverio Tomasella?

Suite de la critique à lire sur le blog (lien dans le profil)

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Ultrasensibles : Une histoire de famille

A Montréal, Valérie , 50 ans, s'interroge sur ces choix de vie et ses désirs, mais avec une fille adulte (Fiona) qui cherche son identité propre en tant qu'adulte... pa si simple. Mais grâce à ses amis et à Fiona, Valérie va avoir l'opportunité de réajuster ses choix pour aller vers quelque chose qui lui correspond mieux. Pour cela il a suffit de définir un trait de personnalité : l'ultra-sensibilité.



Le récit est donc divisé en quatre, une pour chaque saison pour montrer l'évolution de ces personnages et leur cheminement vers leur acceptation.



A l'heure où on cherche à vivre dans une société plus tolérante et respectueuse des singularités de chacun, ce livre a pour but affiché de faire une place aux HPI / HPE, personnes pour lesquelles il existe de nombreuses étiquettes et encore plus de débat sur leur singularité - à une époque où on met les individus dans des "cases" d'une manière ou d'une autre, rien de bien étonnant jusque là.

Les auteurs ont donc mis en scènes des scènes chez une thérapeute, et aussi le questionnaire qui figure en fin d'ouvrage. Jusque là, rien de bien surprenant ni très original non plus. Là où je m'interroge, c'est sur la nécessité d'avoir "collé" cette description de personnalité avec des théories spirituelles (les oracles, tarots, lightworkers, etc) et aussi des personnages qui font "la une" des débats idéologiques (u personnage homo, une asexuelle, des autochtones canadiens, et un réfugié qui fui la guerre en Ukraine,...).



Si je n'ai pas d'a priori négatif sur ces questions, au contraire, je n'en ai pas bien vu l'utilité dans le récit. Cela m'a plutôt donné une impression d'éparpillement et de "fourre tout" inclusifs (très vendeurs en ce moment). Mais pour autant je n'ai pas trouvé que ça permettait de faire avancer le sujet, la narration ou encore la compréhension de la singularité de ces individus. Etait-ce pour se démarquer d'autres ouvrages sur le sujet ? La question reste ouverte.

Si ce récit a beaucoup plu à ma fille, pour ma part je n'ai rien vu de transcendant dans cette bande dessinée sur ce sujet qui me tient pourtant très à cœur.



Pour finir sur une note beaucoup plus tranchée dans le positif, j'ai trouvé les illustrations de Nathalie Prioux très agréables et certaines vraiment jolies !



Je remercie donc les éditions Vuibert et Babelio pour ce partenariat Masse Critique.
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Les bonheurs de l'art

Le titre est trompeur. Encore un livre de développement personnel qui va nous expliquer comment accéder miraculeusement au Bonheur grâce à l'Art ? C'est un peu plus subtil.

Saverio Tomasella, avec beaucoup de délicatesse, d'humanité et de simplicité, nous rappelle qu'il y a plusieurs façons de regarder une oeuvre d'art : d'une façon érudite (historique, technique, contextuelle, etc., comme le font les guides conférenciers), et d'une façon sensible, sensorielle, émotionnelle, personnelle. L'une est écrite dans les livres et peut s'apprendre, l'autre est écrite dans notre histoire et ne peut que se vivre. Il prend l'exemple de 18 oeuvres (peintures et sculpture), qui peuvent illustrer différents moments de notre parcours de vie, et nous livre ce que cela lui évoque, à lui ; pas parce que c'est ce que l'on est censé ressentir face à cette oeuvre, mais parce que cela correspond à son vécu, son histoire, sa sensibilité. Et il nous invite ainsi chacun à laisser affluer nos souvenirs, nos désirs, nos utopies, et à entrer en rêverie, à se promener dans l'oeuvre, dans le temps et dans l'espace. Pas de méthode, ni d'injonction, juste des pistes. A chacun de trouver les oeuvres, picturales et/ou musicales ou autres, au moment opportun, qui nous prennent par la main et nous emmènent quelque part. Il ne s'agit pas nécessairement /obligatoirement de ressentir du Bonheur et d'être heureux, les émotions ressenties peuvent être tout autres (tristesse, nostalgie…), il s'agit simplement d'être en accord avec soi-même, avec ce que l'on vit et ressent vraiment. Cette vibration, cette osmose, peut aussi se produire dans un paysage (cf. La légèreté, de Catherine Meurisse).

Ce qui est certain, et Saverio Tomasella nous le rappelle en préambule, c'est que cette sensibilité, ces émotions, et l'art, sont essentiels à l'équilibre psychique donc physique, à notre santé tout simplement.

Merci à Babelio et aux Editions Eyrolles pour cette incroyable rencontre, et surtout merci à Saverio Tomasella pour sa confiance et son partage d'émotions. Une très belle personne.
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Hypersensibles : Trop sensibles pour être heu..

C'est le quatrième livre que je lis sur ce sujet. Le premier c'est celui que j'ai plus apprécié, celui de Elaine Aron : "Hypersensibles : mieux se comprendre pour mieux s'accepter". Un livre qui reste encore, à mon humble avis, une référence.



Juste un peu de histoire, l'hypersensibilité avait déjà été signalée par Carl G. Jung, mais le concept est resté dans l'oubli jusqu'à ce que, justement, Elaine N. Aron, le retrouve en consultation en 1991. Son livre a été publié en 1997 et remis à jour après. Elle a aussi écrit d'autres livres, notamment "Aimer quand on est hypersensible".



En fait, ces deux livres sont très intéressants et se complètent, même si je préfère celui de Elaine Aron si je dois choisir un seul. Ce sont deux points de vue, tout à fait valables, mais différents. Elaine N. Aron est psychologue clinicienne et Saverio Tomasella psychanalyste. Et tous les deux savent de quoi ils parlent.



Ce livre de Tomasella est fondé surtout sur des exemples des patients qui suivent (je caricature) la pratique habituelle de psychanalyse : il y a un problème et on va chercher la cause dans le passé.



Le livre est divisé en trois parties : l'hypersensibilité comment elle se présente, quelles seraient les causes et comment vivre avec.



J'insiste sur la signification de la deuxième partie : en tant que psychanalyste, Tomasella va chercher les causes des manifestations d'hypersensibilité chez les patients dans son histoire passée.



Et c'est la qu'on retrouve la différence d'approche entre Elaine Aron et Saverio Tomasella. Pour Elaine N. Aron, l'hypersensibilité est une caractéristique innée, tandis que pour Saverio Tomasella il s'agirait d'une caractéristique acquise, conséquence de l'historique de la personne. Ceci n'est pas dit dans ce livre, c'est une information que j'ai trouvé dans la revue "Comprendre les sciences - 60 théories de psychologie". Et ça confirme l'impression que j'ai.



Ceci dit, de mon expérience personnelle, puisque je fais partie de cette population, j'ai toujours été hypersensible, mais cette caractéristique se manifestait avec des intensités différentes selon ma phase de vie. Et c'est bien pour cela que je pense que les deux approches se complètent : d'une part j'ai toujours eu cette caractéristique mais à des degrés variables selon la phase de vie.



Ceci reste un livre intéressant que je recommande la lecture en complément des deux autres de Elaine N. Aron.
Lien : http://lecture.jose-marcio.o..
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Ultrasensibles : Une histoire de famille

Valérie vit à Montréal avec sa fille, Fiona et elle arrive à un moment de sa vie où elle ressent une forte envie de changement. Son métier d’infirmière lui plaît, Valérie aime aider les autres mais l’ambiance de la ville ne lui convient plus. Elle ne supporte plus le monde, les bruits incessants, les odeurs trop présentes… Peut-être est-ce le moment pour elle, de réaliser son rêve de vivre dans la forêt avec ses deux plus proches amies. Loin de tout, sauf de l’essentiel.



« Ultrasensibles » c’est une année que j’ai passée avec Valérie et ses proches, avec ses interrogations et ses doutes, ses douceurs et ses douleurs. Parce qu’elle ne le sait pas encore mais Valérie est hypersensible. Et le jour où elle l’apprend, beaucoup de choses s’éclairent et prennent alors un sens. En tant qu’hypersensible, je me suis attachée à Valérie et à Fiona, sensibles à leur façon, avec toutes leurs caractéristiques personnelles. J’ai reconnu cette émotion qui monte sans prévenir, ces odeurs entêtantes sans parler des bruits qui heurtent régulièrement les oreilles.



Et ces paysages… J’en suis tombée amoureuse ! Les illustrations sont lumineuses et nous font voyager à travers les saisons. Dites, est-il possible de vivre dans un livre ? Parce que celui-ci me donne drôlement envie.



Un tout petit bémol sur certains passages qui créent l’impression de vouloir nous donner toutes les informations sur l’hypersensibilité, ce qui peut parfois faire perdre un petit peu de spontanéité. Mais ce n’est qu’un point sans grande importance lorsqu’on se sent touchée comme je l’ai été.



Une jolie histoire, de belles rencontres, une relation mère-fille complexe mais pleine de bienveillance, une envie de changement, une quête de soi, une acceptation de nos différences. Un roman graphique qui a mis du baume à mon petit cœur sensible.



~ Service presse reçu des éditions Vuibert grâce à la masse critique de Babelio ~

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Les bonheurs de l'art

Dans ce livre qui est assez original, Saverio Tomasella, avec « l'aide » de nombreux peintres, poètes, sculpteurs, et surtout de leurs oeuvres magnifiques, nous parle de prise de conscience, d'émerveillement, de lâcher prise, de découverte ou redécouverte de soi, de désir et de liberté, d'acceptation et de respect.

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En contemplant ces oeuvres, mais aussi en parlant de ceux qui les ont créés, l'auteur nous donne à penser à notre perception des choses, des gens et du monde qui nous entoure.

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La sensibilité des oeuvres choisis et les mots de l'auteur vont très bien ensemble et nous offre un moment de plaisir délicat, reposant et stimulant.

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Car en plus de nous raconter les œuvres sélectionnées, l'auteur nous donne à rêver en nous guidant vers des musiques qui nous font entrer dans des phases plus ou moins calme ou joyeuses et entrainantes.

J'ai d'ailleurs beaucoup aimé découvrir Caro Emerald dont les titres sont de vrais booster pour moi.

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J'ai eu un grand plaisir à lire ces mots et admirer ces oeuvres.

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Soren Kierkegaard disait

"Les plus belles choses de la vie ne peuvent pas être décrites, on ne peut rien entendre ni lire sur elles. Elles ne peuvent qu'être vécues"

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Et pourtant je retiendrai que l'Art dans toutes ses formes, permet de s'émerveiller, se questionner et parfois aussi d'avancer.

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D'ailleurs il est important de dire qu'il n'est pas nécessaire de maîtriser les codes de l'Art pour apprécier et comprendre ce livre.

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Simplement en prenant le temps d'admirer ces oeuvres et en ouvrant son esprit aux mots de l'auteur on passe un très agréable moment.

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Enfin j'ajouterai que le livre en lui-même est très bien fait et que la qualité de son papier permet d'apprécier à leur juste valeur les oeuvres présentés

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Merci à Babelio et aux Éditions Eyrolles de nous offrir l'opportunité de faire de si belles découvertes et de vivre de si beaux moments
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Faire la paix avec sa famille

Un livre passionnant qui explique de manière accessible et passionnante les difficultés diverses et variées que l'on peut rencontrer avec sa famille. Des problèmes de communication aux tabous, les violences physiques, psychologiques et sexuelles, les types de familles, les pressions subies pour correspondre aux attentes, les belles-familles, les exigences de perfection et les attentes surréalistes envers les membres de sa famille, rien n'est éludé. Les auteurs proposent des conseils très pertinents et applicables dans la vraie vie pour ne plus souffrir des problèmes familiaux vécus.
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Ultrasensibles : Une histoire de famille

Livre en forme de BD. Entre la psychologie et le développement personnel... je penche fortement vers développement personnel, même s'il est cosigné par un psychanalyste de renom : Saverio Tomasella.



On parle, depuis quelques années, de l'hypersensibilité et maintenant ultrasensibilité. Y-a-t'il une différence ? Laquelle ? Si c'est dans le degré de sensibilité, ne serait il préférable traiter les deux cas ? Ou c'est juste des courants différents en psychologie ??? Ça m'intrique et j'attendais voir ça dans ce livre.



L'idée de faire une BD sur le sujet est très bonne et séduisante mais, en effet, difficile de concocter un script qui va bien avec l'objectif de vulgariser cette caractéristique psychologique.



Une histoire d'une femme qui a deux filles de pères différents et qui se pose des questions. Sa fille, lui propose un questionnaire et la mère découvre à son âge qu'elle est ultrasensible. Pas étonnant puisque ça arrive avec plein de gens.



Finalement cette BD présente de façon presque subliminale quelques points de l'hyper (ou ultra) sensibilité, mais m'a laissé sur ma faim. Il y a quelques rencontres avec une psychanalyste mais elle parle très peu du sujet.



J'ai été gêné par le côte ésotérique-naturiste du livre. A certains points c'est presque du prosélytisme prenant trop de place dans un sujet qui n'est pas en rapport.



Bref, abordé comme un livre de développement personnel c'est trop léger puisqu'il ne donne assez de billes pour quelqu'un qui est un vrai hypersensible ou ultrasensible. A mon avis, ça ne peut pas rentrer dans la catégorie psychologie.



Je remercie Babelio et Vuibert pour m'avoir proposé cette lecture.





P.S. Sur internet, on trouve l'explication dans le site "Observatoire de la sensibilité" : https://lasensibilite.com/hypersensible-ou-ultrasensible/



Donc, c'est la même chose mais ultrasensible serait préférable. Pourtant, parmi les livres de Saverio Tomasella, on trouve les ouvrages sur les deux : "J'aide mon enfant hypersensible à l'épanouir: du tout-petit à l'adolescent comment apprivoiser son hypersensibilité" (2018) et "Ultrasensibles au travail: Le guide de survie pour affirmer sa sensibilité au bureau, avec son chef, ses collègues" (2019)
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Ultrasensibles : Une histoire de famille

Avec un sujet qui me concerne personnellement, je pensais être très touchée par cette lecture qui allait remuer des choses en moi. Je suis relativement déçue. Je trouve l’histoire et les dialogues peu profonds, assez superficiels.

Le dessin est doux et coloré, agréable à parcourir, mais un peu simple et convenu pour moi.

Je retiendrai tout de même l’enseignement principal (cf. la citation de Jiby) que je vais tenter de mettre en pratique : d’abord se reconnecter avec soi-même, puis avec la nature, avant de pouvoir se connecter aux autres qui sont énergivores. Bon, plus facile à dire qu’à faire en milieu urbain... Et aussi s’accepter avec cette sensibilité, faire preuve de tolérance envers soi-même, en faire une force si possible.

L’autre point positif : les jolis décors du Québec au gré des 4 saisons, ses belles forêts, qui m’ont bien donné envie de m’y promener et de respirer. Quelle belle contrée ! Joli choix de contexte, qui invite à la contemplation et à la sérénité, et qui permet à Nathalie Prioux de faire de jolies planches.



Je remercie les éditions Vuibert et Babelio pour leur confiance dans le cadre d’une masse critique.
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J'ai rêvé que je te rejoignais dans ton voyage

Une chanson pour résumer ce livre est Elma de Pep's. En regardant le clip vous pouvez comprendre ce que le livre va vous apporter.

C'est un très bon feel good. Je pense qu'il y aura du succès. Il est très profond.

Pour camper le décor, c'est deux individus Valérie et Léo qui ont un chemin de vie bien différents. Ils ont chacun lors sacs à dos remplie de pierre à porter.

Léo va être envoyer vers un chemin que l'on peu deviner grâce à la couverture du livre à la citation de Corine Sombrum.

Cette histoire m'a fait pensé à la sienne aussi.

On voyage avec ce livre c'est très agréable. C'est le premier livre ou je lis que l'un des personnage à attrapé la covid 19 de plus long 1 ans et demi alors que le virus à peine cet âge ( nous sommes en mai 2021 lors de la lecture du livre)

J'aurai aimé que le personnage du personnage Olivier soit d'avantage développé.

Il y a de la recherche il faut le remarqué quand il est question d'astrologie, chakras, diététique ect...

Il est aussi question d'homosexualité c'est la première fois que je lui un roman sans que cela soit les schémas classique.

L 'ouvrage est écrit avec beaucoup de bienveillance c'est ce que j'ai ressenti.

Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre et de pourvoir participer à la rencontre virtuel

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Se libérer du complexe de Cendrillon

J'avais déjà lu plusieurs des ouvrages de Saverio Tomasella notamment ceux sur l'hypersensibilité.

Celui-ci est d'une autre catégorie il me semble, c'est un ouvrage plus engagé voire militant sur la condition des femmes et toute personne ayant tendance à se sacrifier pour les autres. Il est vrai que c'est un rôle qui était attribué à la femme depuis longtemps (et qui continue de l'être à bien des égards), cependant battu en brèche depuis quelques générations.

Saverio Tomasella réussit à expliquer clairement et simplement ses idées, son livre est facile et agréable à lire. C'est à la portée de tous, pas de langage psy trop appuyé, juste ce qu'il faut entre théorie, exemples, références aux contes de fées et liens avec notre réalité.

Il présente le complexe de Cendrillon: comment il fonctionne, où il prend sa source, quels en sont les mécanismes et les conséquences. Ensuite il propose des pistes, des solutions pour résister.



Chacun y prendra ce dont il a besoin, ce qu'il est capable d'accepter sur lui-même, à son rythme. Ce n'est une Bible, c'est une sorte de guide.



Je remercie Babelio et les éditions Eyrolles pour cet ouvrage reçu dans le cadre de la rencontre avec l'auteur au mois de juin. Saverio Tomasella est intéressant, humain et pédagogue. Et surtout il n'a aucun jugement ce qui permet des échanges enrichissants.
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Le syndrome de Calimero

C'est vraiment trop injuste !. Qui n'a jamais exprimé la plaindre de Calimero ? Qui n'a jamais , aussi pesté contre les bougons , grincheux et grognons qui passent leur temps à formuler leurs griefs ? Saveerio Tomasella , psychanalyste , s'adresse ici aux Calimero qui voudraient devenir moins râleurs , ainsi qu'aux proches de ces individus difficiles à vivre. Nous faisons tous partie , plus ou moins consciemment , de cette cohorte d'éternels mécontents. Alors , comment sortir de la plainte ? L'auteur montre qu'en identifiant les maux véritable qu'elle recouvre , en reconnaissant , chacun dans son parcours de vie , les souffrances qui n'ont pas été entendues , il est possible de retrouver le goût de vivre sans se plaindre - et même dans le joie. Quatrième de couverture.
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À fleur de peau

Je pense que ça va bientôt faire deux ans que j’ai eu l’occasion de découvrir Saverio Tomasella à travers la lecture de son premier roman paru en 1999 D’amour tendre qui m’avait énormément émue et touchée. À fleur de peau a attiré mon attention avec sa jolie couverture qui retransmet si bien la légèreté et les papillons de bonheur ressentis après un lâcher-prise total, et j’ai eu l’envie fugace de le découvrir en remarquant le nom de l’auteur que j’avais tant aimé lire.



Ce roman bien épuré aux chapitres courts et accrocheurs nous place dans la vie de Flora, une illustratrice hypersensible, mariée à Laurent qui semble matérialiste et incapable de comprendre un être dotée d’une sensibilité comme Flora. Cette dernière ne se sent pas heureuse: son couple bat de l’aile car ils ne se comprennent plus,un rien l’affecte, elle a peur de tout, elle ne se trouve pas belle, elle a des angoisses, s’énerve pour un rien, éprouve une lassitude générale… Flora a l’impression que seuls son fils Théo – qui a sans doute hérité de la sensibilité de sa mère – et sa soeur Natacha la comprennent.



« Vous avez choisi de mentaliser parce que cela vous donne l’impression de pouvoir tout contrôler, mais vous n’êtes plus dans la réalité. Elle vous échappe et cela vous angoisse encore plus. »

Parce qu’elle ne veut plus rester dans cet état, Flora commence à tenir un cahier où elle note ses ressentis, comme le lui a conseillé Marc rencontré lors d’une conférence. Ce cahier lui permet de rentrer de nouveau en relation avec elle-même. En faisant plus attention à son comportement et à ses émotions puisqu’elle les met par écrit, Flora se rend peu à peu compte que son problème est qu’elle n’a pas une bonne relation avec elle-même. Jusqu’ici, elle a plutôt toujours eu besoin des autres pour se sentir acceptée.



Grâce à ce cahier, Flora va repérer les failles de son comportement qui vont à l’encontre de l’idée de « s’aimer »: elle remarque qu’elle culpabilise sans arrêt, qu’elle a peur de l’inconnu, qu’elle s’inquiète parce qu’elle imagine des choses négatives, qu’elle se critique, se dévalorise et se donne tort, qu’elle se fait des reproches, qu’elle est perfectionniste, qu’elle anticipe et n’arrive pas à vivre dans le présent. Sous les précieux conseils de Marc et avec l’aide du yoga et de la méditation, Flora fera un important travail sur elle-même en revenant complètement, totalement à soi, en phase avec l’enfant qui sommeillait en elle, en adoptant le lâcher-prise.



Une fois en phase avec elle-même, d’importants changements arriveront dans sa vie pour l’améliorer. Des changements qu’elle aura elle-même provoqués. Et il y aura de quoi à en prendre de la graine!



« Je ne sais pas combien de temps cela durera, mais j’ai compris que beaucoup de mes peurs ne reposent sur rien de réel. Le seul fait de le comprendre m’a soulagée. »

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman où l’on s’identifie tout de suite à la personnalité hypersensible de Flora grâce à beaucoup de façons de voir les choses qui ne sont propres qu’aux hypersensibles que l’auteur a su si bien retranscrire. Apaisant et réconfortant, il nous rappelle nos qualités d’hypersensibles telles qu’une perception plus grande et plus profonde, une extrême empathie, la considération, la compassion, la créativité… et nous donne envie de nous lancer dans le yoga ou la méditation qui sont tous deux des disciplines nous permettant de nous reconnecter avec nous-mêmes. Personnellement, ce livre m’a également aidé à comprendre à comment m’entourer des bonnes personnes en me faisant remarquer que les personnes qui nous correspondent sont celles qui partagent la même sensibilité.



On se sent rassurés car on vit cette libération et cette transformation de l’intérieur, en accompagnant Flora, avec Flora. C’est presque comme un exemple vivant, une expérimentation réelle.



« D’ailleurs, Emerson en parle d’une manière très éclairante. J’aime quand il dit que si la rose est si sûre d’elle, c’est qu’elle ne se compare pas aux autres, et surtout qu’elle ne se compare pas à ce qu’elle était avant ou à ce qu’elle pourrait devenir après. Elle vit le moment tel qu’il se présente. Quelle belle définition du « présent », vous ne trouvez pas?«

À fleur de peau, c’est un roman feel-good sur mesure pour hypersensibles dont la lecture nous apporte la légèreté et la détente. Mais c’est aussi un roman initiatique qui fera le bonheur des hypersensibles qui s’ignorent ou qui souhaitent apprivoiser leur sensibilité et apprendre à en faire un allié au quotidien!
Lien : http://lebloglitteraire.com
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À fleur de peau

À fleur de peau de Saverio Tomasella.

(Genre : Contemporain, Pratique).



Editions : Leduc.s

Prix : 15€

Date de parution originale : 15 mai 2017



Résumé : Flora a tout pour elle : un fils drôle et adorable, un mari brillant, des amis sincères, un jardin qu’elle aime et un beau cerisier. Pourtant, elle a l’impression que son extrême sensibilité la rend difficile à comprendre, perturbe sa confiance et la pousse parfois à se replier sur elle-même. Un soir, elle rencontre Marc, professeur de yoga… Comment l’aidera-t-il à surmonter son hypersensibilité ?



Mon avis : Ce livre m’a de suite tenté par le sujet abordé et par son côté pratique mis en avant. En effet, les éditions Leduc.s sont connues pour leurs ouvrages pratiques. Et l’idée de faire un roman tout en initiant un apprentissage pour le lecteur, c’est une bonne idée. De plus l’auteur est docteur en psychologie, il sait donc de quoi il parle. Je trouve la couverture canon et le titre très bien trouvé. Il n’en fallait pas plus pour me laisser tenter. Et j’ai passé un très bon moment !



On commence directement par être confronté aux problèmes de Flora. Et c’est super de se mettre directement dans le contexte de l’histoire. Flora est une jeune femme hypersensible qui avec le moindre grain de sable se renferme sur elle-même. Pourtant grâce à sa rencontre avec Marc, elle va faire un travail sur sa psychologie et son stress presque permanent. J’ai de suite eu envie de voir cette évolution.



Flora, notre protagoniste, m’a touché dès le départ. J’ai pris un plaisir à la suivre et à voir son évolution. Elle va être confrontée à plein de choses dans sa vie et Marc va lui faire ouvrir les yeux sur beaucoup de choses. Sur son couple, son fils, son travail, ses amis et sur ses habitudes. On voit les étapes franchies, on est derrière Flora et on la soutient avec plaisir. Elle se fait plus forte et plus déterminée, et c’est super à voir. Marc est un personnage hyper important aussi. C’est le pilier de Flora et son moteur. Les astuces qu’il lui donne sont excellentes et on est content de les avoir aussi, finalement, pour nous. Théo, le fils de Flora, est aussi très touchant et très mature pour son âge. Il y a d’autres personnages qu’on aime, d’autres qu’on déteste, mais c’est ça qui est bien ! Par contre certains personnages auraient mérité d’être plus approfondis.



Le rythme est intéressant puisque le roman se découpe en saisons. Cela permet de voir l’évolution de Flora dans son esprit et son corps, elle qui est très sensible au changement des périodes. Le livre alterne entre moments de dialogues et moments narratifs. J’ai apprécié le bon dosage entre les deux, cela permet de dynamiser l’histoire. Les chapitres et le roman sont aussi courts et du coup, l’histoire se lit très vite.



Ce que j’ai apprécié, c’est le côté initiatique du livre. Le fait qu’on se retrouve dans les réflexions de Flora, qu’on s’identifie à elle facilement. On prend les conseils de Marc pour soi (en fait de Saverio Tomasella) et cela nous permet aussi d’avancer de notre côté. Il y a des fois où je me suis retrouvé en Flora. Cette histoire m’a permis de réfléchir sur ma sensibilité et à l’accepter. Parce qu’être un garçon et être sensible, en fait, ce n’est pas grave. Au contraire, c’est une force. Le guide pratique à la fin du roman est aussi un bon moyen d’entamer un processus pour accepter son hypersensibilité.



La plume de l'auteur est simple mais fluide. On peut ressentir des choses et c’est intéressant. La fin est appréciable même si elle est un peu précipitée. De même que la relation qu’entame Flora avec Pascal. Mais je cherche la petite bête. C’est en tout cas un roman que je vous recommande, vous passerez un très bon moment !



Ma note : 7,5/10.
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Ultrasensibles : Une histoire de famille

Bon, pour mettre 2,5/5, c'est que je ne suis pas rentrée du tout dans ce roman graphique sur la sensibilité d'une mère et de sa fille.

Même si je remercie Vuibert et Babelio de me l'avoir offert. A moi de l'offrir, désormais.😉



J'avais pourtant déjà lu et bien aimé le roman graphique s'appelant HPI, dessiné par la même dessinatrice Nathalie Prioux, mais je n'ai même pas reconnu son dessin, que j'ai trouvé parfois bizarre.



Et moi qui voulais lire quelque chose de Saverio Tomasella, je suis assez déçue. Cela m'a fait penser à du développement personnel passé au crible de la BD, et j'ai trouvé ça ennuyeux.

Pourtant l'ultrasensibilité c'est quelque-chose qui me parle, car je pense l'être. J'ai pu me me retrouver pour partie, mais je n'ai pas aimé du tout la façon dont c'est amené. En fait j'ai trouvé ça super long...



Comme si un psy voulait nous faire absolument passer les infos, ça ne fait pas naturel du tout... voilà c'est exactement ce qui m'a gêné : le manque de naturel !



Il "faut" nous parler des réfugiés, de l'asexualité, des doulas, des gens qui partent vivre à la campagne, etc, etc, comme des cases à cocher.



Et encore une fois j'en suis embêtée non seulement parce que c'est un cadeau (mais je préfère être sincère), qu'en plus je l'attendais, et que le sujet aurait pu me plaire. Je passe mon chemin.



Si vous aimez les tests, il y en a un à la fin. ;)
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À fleur de peau

J’ai beaucoup aimé « À fleur de peau » @saveriotomasella @editionsleduc

Adaptation en bd du roman du même nom, « À fleur de peau » raconte le chemin de Flora : on partage la vie de cette (hyper) sensible qui va faire de son ultrasensibilité un atout et s’épanouir. C’est une très jolie histoire, magnifiquement illustrée.

C’ est un très beau livre, les aquarelles de @belailustradora sont magnifiques, douces et poétiques; le texte est limpide et distille quelques judicieux conseils et idées de lectures.

Je vous le recommande !
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Les bonheurs de l'art

" Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été." Cette citation de Camus en exergue d'une des dix-huit œuvres appréciées par l'auteur résume mon état d'esprit. Chaque tableau m'a fait bouger, non que je souscrive toujours aux impressions de Saverio Tomasella, mais son coup d'œil incite à ouvrir le regard. Je découvre une lumière, une profondeur, un détail, inaperçus lors d'une vision approximative. Je lis un peu, je reprends la toile, j'affine mon ressenti, ma perception, mon plaisir.

J'ai pris les tableaux quatre par quatre. Je refermais l'ouvrage entre chaque séquence. Et je laissais les images défiler, celles d'abord de la toile qui m'avait le plus imprégné.

Les yeux ouverts pour mieux les fermer et savourer les bienfaits immenses de la création artistique au temps où le virus perturbe nos neurones. Laissons le sens, cultivons nos sens.






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