Saverio Tomasella

Un livre à mettre entre les mains de tous les hypersensibles et de toutes les personnes côtoyant des hypersensibles.

À Fleur de peau est l'histoire d'une femme hypersensible, Flora. Douce, créative et écorchée vive, elle est facilement blessée et a du mal à s'affirmer dans un environnement parfois hostile, qui met les émotions et les sensations au second plan. Le roman commence au moment où Flora traverse une crise existentielle. Elle a toujours essayé de refouler son hypersensibilité et considère celle-ci comme une tare. C'est sans doute pour cette raison qu'elle est mariée depuis des années à un homme qui, à l'instar de ses parents, ne respecte pas qui elle est et qui la prend de haut. La sensation d'avoir atteint ses limites la mène à consulter Marc, professeur de méditation, qui la guide vers l'acceptation totale de son hypersensibilité et donc vers le bonheur.

Si la trame du récit est semblable à celle de beaucoup de romans de développement personnel, ce livre m'a touchée par sa profondeur. On ne lit pas un tel livre pour son originalité mais plutôt pour la richesse de son contenu.

Saverio Tomasella, docteur en psychologie et chercheur, nous présente toutes les facettes de l'hypersensibilité : la proximité avec la nature et les animaux, la sensibilité aux ambiances et au temps, le besoin de se sentir en harmonie avec son environnement, l'émerveillement devant les petites choses de la vie, l'épanouissement dans la créativité, la recherche de la poésie dans toutes les formes de l'existence, le besoin de bienveillance, de respect et de compréhension... Mais aussi l'épuisement face aux situations conflictuelles, le perfectionnisme, l'ébullition des émotions qui empêche de se défendre, la remise en cause de soi après une remarque, le désir de faire plaisir aux autres au détriment de son bien-être, la fâcheuse tendance à se justifier et à culpabiliser... Ainsi qu'une profonde révolte face à toute forme d'injustice ou d'oppression. Autant d'éléments à la fois positifs et négatifs.

En acceptant toutes ses facettes et en écoutant ses émotions et sensations plutôt que de refouler celles-ci, Flora parvient à être davantage en harmonie avec elle-même, ce qui lui permet de s'affirmer davantage et de remettre en cause certaines relations.

À Fleur de peau est aussi l'histoire d'un petit garçon, même si celui-ci est un personnage secondaire. À travers Théo, le fils de Flora, Tomasella traite la question de l'hypersensibilité chez les enfants et en particulier l'hypersensibilité masculine. En effet, Théo est confronté aux stéréotypes de genre, qui veut que les garçons préadolescents s'intéressent aux activités "masculines". Théo aime l'art, le français et a un penchant pour la déco, la cuisine et la danse. Son père, horrifié, craint qu'il ne devienne "une fille". Très mature pour son âge, timide et réfléchi, Théo est tiraillé entre ses goûts personnels et le désir de faire plaisir à son entourage. Ce personnage montre à quel point les stéréotypes masculins peuvent être toxiques pour les hommes, qui sont souvent contraints de refouler leur sensibilité. L'on voit aussi à quel point le profil idéal de celui qui "réussit" peut être néfaste en niant toute diversité de goûts et de caractères.

L'incompréhension face aux personnes hypersensibles peut être parfois blessante, en particulier dans une société basée sur les chiffres et sur la productivité. Ainsi, la collègue de Flora lui reproche son côté "bisounours"! C'est une remarque courante qui vient d'un malentendu. Une personne "bisounours" ou sensible n'est pas une personne qui n'a rien vécu de difficile ni qui ignore la souffrance. Mais c'est une personne qui voit aussi la beauté de la vie et qui a besoin de douceur et d'harmonie pour justement compenser la dureté de l'existence.

À Fleur de peau souligne l'importance de bien s'entourer afin d'être heureux, et prône des relations qui, si elles ne sont pas toujours faciles ni parfaites, se nouent dans l'authenticité, le respect et l'acceptation de l'autre, loin de toute violence.

Ce livre m'a évidemment beaucoup parlé. Il est bien écrit et agréable à lire et les personnages sont pour la plupart très attachants !

Un livre clair et concis sur le sentiment d'abandon et les différentes formes qu'il peut prendre : l'abandon réel d'un parent, d'un proche, le deuil etc. L'auteur aborde la terrible angoisse que l'abandon, réel ou symbolique, provoque et les différentes façons de les parer (addiction, refus de s'engager, dépendance vis-à-vis d'une autre personne...) afin de combler l'effacement de personnalité que subit la victime. Le texte est accompagné de témoignages de personnes en analyse, qui illustrent bien le propos. Les derniers chapitres donnent ou tentent de donner des clés pour sortir de ces schémas qui empêchent d'avancer. D'après l'auteur, psychanalyste, il faut plonger dans le passé, aller vers l'enfant qu'on était alors et accepté les faits pour se retrouver soi-même et pouvoir avancer seul dans la vie. Cette partie aurait méritée d'être plus développée et plus pratique.

L'ensemble se lit agréablement et peut donner de l'espoir et quelques clés de compréhension sur ce sentiment complexe et très fréquent. J'en conseille la lecture pour qui est concerné ou simplement intéressé.

Merci à Babelio et aux éditions LEDUC.S pour ce roman dont la couverture est particulièrement réussie. La fraîcheur et les papillons sont une symbolique forte.

Flora a tout pour être heureuse. Seul bémol, son hypersensibilité qui la pousse à agir et à penser d'une certaine façon. Sa rencontre avec Marc, professeur de yoga, va être le point de départ d'une transformation personnelle où peu à peu la chenille va se transformer en papillon épanoui.

Ce roman est agréable à lire car le style de l'auteur est simple et fluide. D'un point de vue du fond, on suit pas à pas les progrès et découvertes de Flora qui se retrouve peu à peu. La lecture de ce roman me fait penser à Laurent Gounelle ou encore au roman "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une ". La première de couverture annonce le thème de l'hypersensibilité mais je trouve cela un peu réducteur puisqu'il va au-delà et traite de la routine, du développement personnel. Pour ma part, ayant lu plusieurs livres sur ce thème, je n'ai pas appris grand chose et je trouve parfois que le fil conducteur est trop simple. En effet, tout est décrit avec facilité, logique comme si se retrouver et s'aimer était si facile. Un happy end un peu trop édulcoré à mon goût clôture ce roman. Néanmoins, pour un public dont c'est la première lecture sur ce thème, il me semble que c'est une belle découverte, un guide utile et agréable.

Le point fort de ce roman montre que partir à la découverte de soi est une profonde remise en question sur sa façon d'être, d'agir, de penser qui a aussi des répercussions sur l'entourage qui n'évolue pas toujours de la même façon.

Je conseillerais vivement ce roman pour les novices d'autant qu'il est suivi d'un petit guide pratique. Pour ma part, il ressemble un peu trop à ce qui a déjà été écrit et ne m'a pas complètement convaincu.

J'ai trouvé cet ouvrage assez décevant. Il se divise en trois parties : une description de l'hypersensibilité, les sources de l'hypersensibilité et les moyens de vivre avec.

Les deux premières parties recensent de très nombreux témoignages de personnes hypersensibles et perdent ainsi leur objectivité. La deuxième partie situe les origines de l'hypersensibilité dans l'enfance ou dans un accident malheureux du passé de la personne concernée. Saverio Tomasella est psychanalyste et toute son interprétation de l'hypersensibilité repose sur sa profession. Il ne soulève à aucun moment la possibilité d'une cause génétique, ou d'un simple élément de personnalité.

La troisième partie est un peu moins sujette aux témoignages et m'a semblé plus originale au début : vivre ses émotions plutôt que les gérer ou les subir, les exprimer au plus juste et avec complexité sans tomber dans des lieux communs et ne pas considérer l'hypersensibilité comme une maladie. L'ensemble du livre à mon avis manque de précision, de complétude, voir d'exercices pratiques ou d'outils de réflexion.

Un bon essai sur la blessure d’abandon qu’on a toutes et tous vécu un jour, que ce soit dans notre enfance ou dans notre vie d’adulte. C’est un sujet qui me parle beaucoup car c’est une peur que j’ai constamment dès que je commence à me lier avec quelqu’un, parfois allant jusqu’à même provoquer l’abandon car je pense que la personne va me laisser alors qu’il n’y a aucun signe, j’en ai bien conscience mais après coup. C’est un sujet assez difficile pour moi mais les nombreux exemples du livre me permettent aussi de me montrer mon fonctionnement et de lutter contre.

Toutefois je n’ai pas trouvé toutes les clefs que je cherchais, l’essai permet de mettre un pied dans le sujet mais ne pousse pas assez sa réflexion, du moins pas jusqu’au bout mais reste un bon tremplin. Dans l’ensemble je l’ai beaucoup apprécié, notamment pour la multitude de témoignages qu’il donne mais aussi car c’est un livre très facile d’accès, qui ne demande aucune connaissance dans le sujet.

Saverio Tomasella est un bon vulgarisateur tout public, mais ne prend pas non plus ses lecteurs pour des enfants, et ça aussi j’apprécie. Il donne beaucoup d’information dans des chapitres très courts sans pour autant alourdir le texte avec trop de divagations. J’ai quand même pris mon temps pour bien lire et relire certains passages qui me parlaient le plus, en identifiant au passage ce qui clochait chez moi. Il m’a aidé mais pas autant que je le souhaitais à la base, cependant je pense lire d’autres de ses essais car il a su me pousser à la réflexion et à l’introspection et c’est plutôt ce que je voulais.



L’abandon est un sujet très vaste qui nécessiterait plus que les 175 pages dont il se compose, toutefois je ne suis pas sûr de vouloir lire un pavé sur le sujet. Ce petit livre est pile ce qu’il me fallait pour me débloquer un peu dans la compréhension de moi-même. Dans l’ensemble je l’ai beaucoup apprécié et encore une fois, les nombreux témoignages offrent une simplicité et des exemples que l’auteur n’aurait pu trouver par lui-même, un témoignage vaut mille mots selon moi, il est aussi accessible et plutôt bien écrit.

Le rôle de l'art est-il de rendre les gens heureux ?

Incontestablement Saverio Tomasella répond oui à cette question dans cet essai inclassable où il analyse 18 oeuvres d'art et explore les sentiments et émotions qu'elles suscitent chez lui.

Trop souvent les analyses artistiques pêchent par excès de didactisme et d'érudition et risquent d'éloigner leur lecteur d'une approche instinctive et émotionnelle de l'oeuvre dont il est question.

Certes il est intellectuellement intéressant de décrypter le symbolisme dans la composition et les éléments choisis par le peintre pour mettre en valeur son sujet. Cela permet également de se mettre à la place du spectateur contemporain de l'oeuvre et de faire une incursion parfois passionnante dans un contexte historique donné.

Mais cela peut aussi couper le spectateur de son ressenti personnel et renvoyer l'art à une conception trop élitiste pour que tous puissent la partager.

Ici, rien de tel et pour suivre le chemin ouvert par l'auteur, chacun d'entre nous peut se livrer à sa propre interprétation, se laisser aller à la rêverie, et cheminer dans un musée imaginaire comme dans un jardin, ouvrant subrepticement la porte au surgissement de l'inconscient.

Psychanalyste et docteur en psychologie, Saverio Tomasella ne manque pas de dispenser au cours des pages, ses conseils de développement personnel qui présentent des pistes pour accéder à l'épanouissement.

Cette partie du propos suscite, en ce qui me concerne, une certaine méfiance car la mise en avant des moyens de parvenir au bien-être présenté comme le but ultime de l'individu, ne constituerait elle pas une injonction obéissant à un modèle dominant qui suscite chez certains irréductibles à l'esprit critique (trop ?) développé un sentiment proche de ... l'agacement ?

Pour revenir au coeur du sujet et aux oeuvres choisies, "l'embarquement pour Cythère de Watteau" n'évoque pour moi ni la lumière, ni la profondeur de l'amour mais plutôt la légèreté du désir, la fugacité de la séduction, l'esprit "boudoir" cher au 18ème siècle qui se rie de l'authenticité de l'attachement amoureux à l'instar des inoubliables personnages des "Liaisons Dangereuses" de Laclos. Preuve que la richesse de l'imaginaire peut conduire à des conclusions opposées ....

Une bonne idée d'associer une oeuvre musicale et picturale, et aussi de faire dialoguer les oeuvres entre elles. Belle présentation de l'objet livre, doux au toucher qui incite à le savourer au fil de la lecture comme une parenthèse poétique.

Un immense merci à Babelio et aux éditions Eyrolles pour m'avoir permis de découvrir ce merveilleux auteur, il y a quelques mois, dans le cadre de sa précédente parution et d'une rencontre virtuelle particulièrement inspirante. Quelle joie d'avoir eu le bonheur d'être à nouveau sélectionnée pour découvrir son dernier ouvrage avant une rencontre qui aura lieu en présentiel, cette fois, dans quelques jours. C'est avec une profonde gratitude que je me suis plongée, dès sa réception dans ma boite aux lettres, dans ce beau livre qui n'est pas un roman mais une invitation à des voyages intérieurs au travers d'oeuvres d'art, celles proposées par l'auteur mais également toutes celles qui se présenteront à nous dorénavant. Un livre merveilleusement poétique de ceux qui font du bien au coeur et à l'âme. Je compte bien le laisser sur ma table de chevet afin de m'y replonger régulièrement et j'en parlerai autour de moi et l'offrirai à des amis amateurs d'art sous toutes ses formes. Il pourra également être lu par ceux qui ne sont pas encore convaincus que l'art est essentiel, ils le seront en refermant ce fabuleux ouvrage.

Les créatifs atypiques sont-ils tous des ultrasensibles ? Votre miroir vous le dira peut-être...

Intuitifs, avec une empathie et une écoute

surdéveloppée, ils ont un grand sens du détail, qui change tout ! jusqu´à la perfection !

Leur avenir les révèlera s’ils ne craquent pas d´ici là...

Leurs difficultés d’existence, soumises aux incomparables souffrances de leur environnement professionnel où seul l’objectif de la performance règne, les tiennent sur la brèche... au cœur de l’injustice où la révolte intérieure gronde...

Ils possèdent cette grande force de la nature, leur refuge... aussi, si vous voyez quelqu´un embrasser un arbre, c’est certainement un ultrasensible qui se ressource !

Enfin, je suis convaincue que les émotions sont une force pour l´entreprise, une intelligence à partager.

Voici un roman qui fait réellement du bien, beaucoup de bien lorsque l'on est soi même hyper-sensible. A travers ce roman de développement personnel, cette histoire, l'auteur nous apporte beaucoup de réponses et de pistes aux nombreuses questions que l'on se pose. Ce fut une belle découverte et je le recommande aux personnes concernés et qui peut être en souffre dans leurs vie. Assumons notre sensibilité, c'est une qualité et non un défaut. L'auteur fait passer ses messages à merveille et avec bienveillance.

À Montréal, Valérie se sent de plus en plus à l’étroit dans sa vie et dans sa ville.

Quant à Fiona, sa fille, elle entre dans la vie d’adultes pleine de doutes accentués par son immense empathie.

Si toutes deux ont de la peine à communiquer, elles partagent leur profond sentiment d’être différentes et décalées du monde. Tout s’éclaire lorsqu’elles font un test et découvrent qu’elles sont hypersensibles.



Cet ouvrage est si coloré, doux et apaisant grâce à ses magnifiques illustrations!

Son contenu permet de mieux comprendre le sujet et les personnes qui souffrent de cette hypersensibilité. J’ai appris beaucoup et j’ai apprécié de voir les personnages mettre des mots sur leurs maux et travailler afin d’accepter et mieux vivre leur différence.



J’aime beaucoup l’auteur et je suis toujours ravie de voir qu’il propose des pistes et clés adaptés à toutes et tous afin de poursuivre son développement plus sereinement.



Je ne suis pas concernée par cette sensibilité exacerbée, mais cette lecture va me permettre de mieux comprendre mon entourage!



Je recommande vivement cette lecture, elle est à la fois riche et belle!

[Hypersensibilité]



L’hypersensibilité, une chance ou un fardeau?



Je viens vous parler aujourd’hui de ce livre paru chez Eyrolles et écrit par Saverio Tomasella que j’ai eu la chance de recevoir lors de la masse critique non-fiction Babelio.



L’hypersensibilité, cette caractéristique qui peut être aussi enrichissante que paralysante.



Si j’ai la chance de faire partie des personnes qui considèrent mon hypersensibilité comme un avantage, je sais qu’il n’en est pas de même pour tout le monde.



A travers ce livre, les exemples se multiplient. Chacun vit son hypersensibilité de manière différente, et chacun l’exprime de façon unique.



Si l’on devait retenir néanmoins un trait commun, ce serait le fait de « tout ressentir plus fort » et le décalage par rapport aux autres qui est induit par cela. Cette empathie renforcée, ces émotions débordantes, qui sont parfois dures à gérer.



Ce qui n’effleure pas les autres peut nous heurter profondément. Les autres ne comprendront alors pas notre réaction, nos larmes, notre colère.

Notre besoin de temps et de solitude ne sera pas forcément compris non plus, à l’heure où tout le monde doit être hyper connecté, tout le temps.



Cet ouvrage nous rappelle que chacun est unique, et que la sensibilité, quelle qu’elle soit, doit être cultivée et doit pouvoir s’exprimer pour que l’on puisse trouver un équilibre.



Vous y trouverez une « liste » des manifestations d’une grande sensibilité, qui pourra peut-être vous éclairer sur votre ressenti, et vous rassurer sur le fait que vous n’êtes pas seuls.



La deuxième partie s’attache aux nombreuses sources de l’hypersensibilité. Encore une fois, elles sont nombreuses.

C’est une vraie mine d’informations.



Je terminerai cette chronique avec la conclusion de ce livre: « ne nous compliquons plus tant l’existence, ne cherchons plus tellement à changer la vie: vivons-la »

Soyez vous-même, acceptez vos émotions même si elles prennent de la place. Je reste persuadée que c’est un trésor à cultiver.

Ce livre évoque un thème que j'ai découvert et dont on ne parle jamais : la charge affective ou émotionnelle. Elle est couplée à la charge mentale mieux connue du grand public. Avec de nombreux exemples et témoignages, les auteurs nous parlent d'émotions que l'on refuse d'écouter, de dépendance affective, de manipulation et d'emprise mais aussi de ruminations. On ne peut supprimer la charge affective mais l'accepter comme une information pour mieux comprendre la situation que l'on vit et ne pas se laisser déborder.

Une description pertinente et documentée des situations intolérables vécues par les "ultrasensibles" dans le monde du travail.

Les techniques proposées pour aider les personnes concernées à supporter ces situations leurs proposent de travailler sur elles-mêmes.

Ce livre pose un véritable problème de société. Il devrait nous autoriser à réfléchir sur la nécessité d'ouvrir les yeux sur les relations pathologiques que nos sociétés entérinent. La norme est un totalitarisme contre lequel de plus en plus de voix s'élèvent.

Je suis une personne que l'on a tendance à dire "trop sensible". J'ai découvert le résumé de ce livre et je me suis reconnue dans certaines lignes. J'ai eu très envie de découvrir ce qui se cacher à l'intérieur.



Ce livre dans l'ensemble m'a plu . Il y a de grands chapitres et tout est expliqué clairement. J'ai apprécié les petites citations en tout début de chapitre, même si je ne connaissais pas leur auteur dans l'ensemble.



Tout aurait pu être parfait, mais il me manquait quelques jolies illustrations, même en noir et blanc, cela aurait pu me plaire. Tout comme le résumé, je m'y suis retrouvée, mais partiellement. Je ne dois pas être hypersensible, mais sensible tout court.



En bref: Finalement, un livre très intéressant où j'ai appris quelque chose même si je n'étais pas autant concerné que ce que je croyais.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..

Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que nous sommes hypersensibles. Hyper qui signifie au-dessus en grec et qui donne la signification de au-dessus de la sensibilité à ce mot étrange. L’hypersensibilité cache de nombreux secrets, peut-être en découvrirez-vous dans ce livre et peut-être qu’il répondra à vos questions sur ce sujet peu abordé.



Saverio Tomasella commence par nous donner une définition plutôt vaste de l’hypersensibilité. En effet, chaque personne est unique et définir les grands sensibles par une seule description est impossible. Suite à cela, l’auteur se dirige vers les grands points clés qui caractérisent la plupart des hypersensibles. Le côté pratique et intéressant sont les nombreux témoignages. Pour ma part, j’ai trouvé que les témoins participants à ce livre étaient très présent, de manière excessive et que le côté analytique que j’attendais était englouti.



Les témoignages ont ce côté intéressant de pouvoir se projeter ou non, de comprendre ou ne pas comprendre. Une fois de plus, un petit défaut s’est installé dans ma lecture. Je me sentais et me reconnaissais énormément dans les expériences des témoins. Cela semble positif, ça l’est d’une certaine façon, malheureusement cela ne m’a rien apporté, j’avais la sensation de connaître déjà tout sur le sujet. De plus, toujours l’aspect analytique presque absent n’a pas arrangé les choses.



Une partie « solutions » est présent dans l’ouvrage mais j’ai trouvé que les conseils donnés sont plus faciles à dire qu’à faire. Toutefois, si cela m’a peu convaincu, le message d’espoir lancé est beau et motivant. Je continue d’affirmer que l’analyse n’est pas assez présente, les témoignages sont trop nombreux et que le sujet est exploité en long mais pas suffisamment en large. Je suis déçue de cette lecture que j’attendais avec grande impatience. Peut-être que la lectrice perdue que j’étais a compris qui elle était en ouvrant ce livre-ci et que la lecture lui a semblé peu utile.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..

J'ai beaucoup aimé la bande dessinée " Ultrasensibles " de Saverio Tomasella et Nathalie Prioux aux éditions Vuibert.

Ce livre aborde avec beaucoup de sensibilité et de finesse ce que signifie être ultrasensible. Le texte de Saverio Tomasella est très agréable à lire, les dessins de Nathalie Prioux sont magnifiques, colorés et doux. Trés a propos aussi le questionnaire " suis-je ultrasensible " à la fin du livre !

C'est grâce à l'opération masse critique de Babelio et les éditions Eyrolles (merci à vous !) que j'ai pu lire cet ouvrage qui, je dois le dire, tombait à pic.

J'ai justement pris conscience dernièrement qu'il fallait que je me retrouve, et j'avais de grands espoirs concernant cette lecture et l'aide qu'elle allait m'apporter.

Sur le fond : Le livre est intéressant, très intéressant. Il a véritablement fait écho en moi, et les nombreux témoignages ont prouvé que je n'étais pas un cas à part, que nous étions nombreux (voir tous ?) à nous perdre nous même.

Aussi je me suis reconnue dans les propos de l'auteur, et j'ai été 'd'accord' avec son discours. Après, il n'y a pas de solution miracle, et c'est logique puisqu'il insiste bien sur le fait de trouver soi-même sa solution personnalisée, et non de tomber dans le piège des techniques toutes prêtes de développement personnel.

Sur la forme : J'ai parfois trouvé le style de Saverio Tomasella un peu pompeux et trop...comment dirais-je ? Indigeste. Voilà, c'est ça. Les chapitres sont plutôt court et les thèmes abordés donnent envie de les enchaîner relativement rapidement, mais j'ai vraiment du mal avec ce genre d'écriture qui me demande parfois de relire plusieurs fois la même phrase pour la comprendre.

D'ailleurs les phrases de 4/5 lignes chacunes, c'est juste pas possible. Sur certains chapitres, il n'y a pratiquement que cela et c'est vraiment usant intellectuellement. J'aurai aimé quelque chose de plus simple, avec un langage plus abordable, étant donné que cela s'adresse à tout le monde.

Et pour étayer mon propos, j'ai volontairement pris deux citations :

"Aussi, la créativité repose-t-elle sur un tissage aléatoire de synesthésies ou de correspondances [...]. La créativité surgit de cet ensemble de correspondances de toutes sortes qui emmènent, un peu à son insu, l'individu du connu à l'inconnu, par des rebonds d'idées, par des sauts d'une image à une autre, des combinaisons inédites parmi l'ensemble des images dont chacun dispose."

Déjà, regardez moi la longueur de cette phrase !

Et ensuite, j'ai beau comprendre les mots, je n'ai toujours pas compris le sens. Je ne comprends pas où l'auteur veut m'emmener, et c'est arrivé plusieurs fois que tout ne soit pas clair. C'était un peu agaçant. Notamment sur les derniers chapitres où il m'était de plus en plus dur de m'accrocher, alors que les premiers se lisaient très facilement. Je sais qu'il est psychanalyste mais bon, il aurait été tout aussi légitime avec un langage plus courant...et franchement, je n'aurais peut-être pas été au bout de ma lecture si le message global ne m'avait pas tenu en haleine.



En gros, je dirais qu'il faut voir ce livre avant tout comme un élan, une inspiration dans laquelle puiser pour commencer sa reconstruction de soi.



A lire.

Un beau livre et deux belles histoires

Celle de Leo qui n'arrive pas à vivre sans son compagnon décédé d'un cancer

Celle de Valérie qui n'arrive plus à faire semblant d'aller bien

Les deux recherches, quêtes, son complémentaires et nous offres plusieurs pistes pour découvrir comment comprendre et soulager (voir soigner) le mal qui ronge insidieusement

Sans vouloir donner de grandes leçons sur le "comment mieux vivre", Saverio Tomasella nous offre des idées, des conseils et des impressions qui pourront répondre sans aucun doute à beaucoup de questionnements de lectrices et lecteurs.

Ce qui m'a plu surtout c'est que ce n'est pas un livre de méthodologies "bien être".

C'est surtout deux jolies histoires qui nous parlent de personnes en difficultés qui cherchent à aller mieux.

Leurs histoires sont touchantes et j'ai été ravie de lire leurs cheminements

Leurs démarches m'ont laissé de belles impressions.

Dans le livre le Yoga est très présent dans la vie des deux personnages.

Je n'en ferai pas

Mais je prendrai le temps de prendre un peu plus le temps comme le conseil largement l'auteur

C'est une première pour moi que de tenter la critique d'un ouvrage autre qu'un roman, reçu dans le cadre d'une rencontre auteur. Merci à Babelio de l'avoir proposé. La lecture est plus difficile qu'un roman mais reste fluide et aisée, sans le jargon trop technique qu'il aurait pu contenir. Merci à l'auteur, Saverio Tomasella d'avoir écrit au niveau de tous ;) L'avantage avec ce genre de livre est qu'il peut aider si ce n'est à reprendre notre liberté de penser et d'agir, tout au moins à comprendre quelques uns des engrenages qui, mal graissés, peuvent conduire à de profonds blocages. L'inconvénient est qu'il peut perturber les plus fragiles et ne devrait pas être lu seul ou sans une aide spécialiste histoire de ne pas tomber dans la culpabilité du genre : Je n'ai pas fait ce qu'il aurait fallu. Mais il faut un temps pour se battre et un temps pour se poser. Cendrillon ne peut pas être en deuil et s'opposer à la vie qu'on lui mène. Il n'est pas facile d'être sur tous les fronts comme voudrait nous le faire croire le monde actuel de la performance. Je n'ai pas encore terminé ma lecture et je reviendrai sans doute sur cette critique. N'oublions pas le sous-titre, trouvons l'audace de vivre et aussi de laisser les autres vivre. Enfin, ce n'est pas le Prince qui sauve Cendrillon, juste sa petite voix intérieure, ou le déclic de l'engrenage qui reprend sa course, enfin.

J'ai répondu favorablement à l'invitation de Babelio à rencontrer l'auteur d'Ultrasensibles au travail pour la même raison qui fera rencontrer ce livre à son public : je me suis reconnue dans la description de l'ultrasensible. Doté(e) d'une perception sensorielle exacerbé, souvent plus empathe et créatif, et particulièrement attentif aux injustices ou aux détails, l'ultrasensible peut avoir du mal à s'adapter à la vie en entreprise actuellement. Son besoin de calme, son émotivité, sont peu compatibles avec les contraintes de l'open space ou le modèle de la performance avant l'expression des sentiments.

Saverio Tomasella, psychologue, s'appuie sur des nombreux témoignages de personnes à sensibilité élevée pour cerner leur portrait, leurs attentes au travail et quelles solutions peuvent être mises en place pour leur faciliter la vie au bureau. A noter que l'ouvrage est agréablement mis en page et illustré, avec différents quiz permettant d'identifier son degré de sensibilité et sur quels aspects de notre vie professionnelle on peut influer pour la rendre compatible avec son ultrasensibilité.
Lien : https://camille-explore.com/..