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Citations de Sigrid Undset (161)


Ce n'est pas du tout un foyer que tu voulais... [...] C'est le drame que tu recherchais. Oui, vraiment, je crois que des scènes comme celle-ci te procurent une espèce de jouissance morbide. Tu nous fais prendre des attitudes de personnages de théâtre, et tu nous regardes agir, toi et moi... Et quand tu vois que la scène se déroule autrement que tu l'avais imaginée, tu t'en prends à moi... Et maintenant tu es fatigué, tu n'en peux plus...
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Sa lutte allait-elle la voir se terminer maintenant ainsi ? avait-elle engendré une nichée de jeunes rapaces qui s'impatientaient dans le nid qu'elle leur avait préparé, n'attendant que le moment où leurs ailes seraient capables de les porter au delà des montagnes bleues de l'horizon ? Et leur père - leur père battait des mains et riait : "volez, volez, mes jeunes éperviers".
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"Jenny, que tout cela est triste ! Je pense que l'on rencontre rarement une femme vraiment douée, heureuse de travailler, énergique, consciente de sa valeur humaine, distinguant le bien du mal ; cherchant à développer les dons et les instincts qu'elle juge bons et estimables, et à en étouffer d'autres, mauvais et inférieurs. Un beau jour elle fait la connaissance d'un type quelconque et alors adieu le travail, le développement et tout le reste. Elle renonce à elle-même pour l'amour d'un pauvre sire. Jenny, ne trouves-tu pas que c'est triste ?
- Si, mais nous sommes ainsi faites, nous toutes.
- Je ne vous comprends pas. Jamais nous ne pourrons nous mettre dans la tête que des êtres humains puissent manquer à ce point du sentiment de leur dignité. (…) Vous ne désirez pas travailler comme des êtres humains, vous ne voulez être que des femelles.
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Si ton bébé avait vécu Jenny, il n'aurait pas été celui dont tu rêvais lorsque tu le tenais dans tes bras ou que tu lui donnais le sein. Il aurait pu être bon ou mauvais mais il n'aurait pas été ce que tu aurais rêvais qu'il fût. Aucune femme n'a mis au monde d'enfant dont elle rêvait étant enceinte .Aucun artiste n'a créé l'oeuvre qu'il a vu flotter devant lui à l'heure de la conception.
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Nous avons un travail dont nous vivons mais nous ne pouvons pas vivre pour ce travail.
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Chose bizarre, quand elle ne se regardait pas comme en ce moment dans la glace, elle se voyait toujours elle-même sous l'aspect de la jeune fille qu'elle avait été.
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- Je l'aime autant que j'aime le loup de la foret. Si jamais nous nous rencontrons, il faudra que l'un de nous meure.
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- Je suis comme un oiseau couché par terre qui agite ses ailes brisées. Il ne peut plus s'éloigner de l'endroit ou il est tombé et il ne voit pas au-delà des traces laissées par le sang qu'il perd. Si j'essaie de penser à ce qui a été autrefois, je me souviens seulement du présent. Si je me rappelle du temps où je vivais joyeuse et sans soucis, je me figure seulement que ce temps n'a été que pour préparer mon malheur d'aujourd'hui.
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Lorsque j'aurai assez vécu pour que mon coeur s'emplisse tout entier de regrets comme le tien, peut-être ferai-je comme toi et je dirai à mon destin : donne-moi quelques-unes de tes fleurs, je me contenterais de beaucoup moins que je n'en réclamais au début de ma vie. Mais pourtant je ne mourrai pas comme tu es morte, toi qui ne pouvais te contenter de peu. Je vivrai de ton souvenir, embrassant ta perle rose et tes boucles dorées.
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Certains aiment les fleurs et le bêtes parce qu'ils sont incapables de s'entendre avec leur prochain .
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- Je ne voulais pas, dit-il en détournant la t^te, que le jour où tu aurais regretté peut-être de m'avoir épousé, où tu aurais eu le désir intense de me quitter, je ne voulais pas que tu sois obligée de rester à cause de la présence du quelqu'un d'autre que nous, de quelqu'un que tu ne pouvais quitter...
- Crois-tu que je pourrais avoir jamais l'idée de m'en aller s'il y avait chez nous quelqu'un d'autre que nous, comme tu dis, si nous avions un enfant ?
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Sigrid Undset
La patience est une vertu calomniée, peut-être parce qu’elle est la plus difficile à mettre en pratique.
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Crois-tu que je sois une chose qu'on n'a qu'à se baisser pour ramasser, parce que celui qui l'a possédait l'a laissée tomber ?
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Mais il ne l'avait pas trompée, il l'avait abandonnée moralement, faisant de sa vie une source d'angoisse et d'insécurité constantes - non, il ne l'avait jamais trompée, mais il ne l'avait pas protégée non plus, et elle n'en voyait pas la fin. Et voici qu'elle était revenue à Haugen pour le supplier de revenir à son foyer, de remplir tous les jours sa coupe d'inquiétude et d'incertitude, de crainte et d'espérance vaine, d'aspirations qui se briseraient...
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Ma sœur, tout autre amour n'est qu'un reflet du ciel dans les flaques d'eau d'un chemin boueux. Tu t'y saliras si tu t'y plonges. Mais souviens-toi toujours que c'est un reflet de la lumière de l'autre séjour ; alors tu jouiras de sa beauté, mais crains de la détruire en remuant la vase qui est au fond...
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"Tu comprends bien, n'est-ce pas, que tu pourrais faire le tour du monde sans trouver une épouse qui vaille la tienne ?
- C'est vrai, dit enfin Ljot, mais je préfère le grain de beauté qu'elle a entre les seins à toute la grâce de Leikny. Je l'aimais plus quand elle m'a frappé au cou avec son couteau que j'aime Leikny quand elle m'entoure le cou de ses bras. J'étais moins malheureux au temps où, errant dans les montagnes du Dovre,en plein hiver, je pensais à ses paroles de malédiction, que lorsque je rentre à Skomedal sachant que Leikny m'accueillera avec des paroles de tendresse, sur le seuil de notre maison. J'aimerais mieux que l'ours blanc me brise les os dans son étreinte que de penser que Kare la tient sur ses genoux."
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L'âme de Christine avait vécu comme on vit dans une ferme pendant l'activité estivale, lorsque l'on quitte la grand-salle pour aller habiter la chambre haute.
On passe devant la demeure d'hiver chaque jour, mais on ne pense jamais à y entrer ; même pas à poser la main sur le loquet de la porte. Quand par hasard on. a affaire dans la salle, elle vous parait étrangère et presque solennelle, parce qu'elle a pris l'odeur de la solitude et du silence.
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… quand elle apporta Naakkve au père et voulut le mettre dans ses bras, Erlend fit la moue et demanda ce qu’elle voulait qu’il fît de ce nourrisson qui fuyait par en haut et par en bas.
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Thorkild se le disait parfois lui même : il était d'une susceptibilité maladive, et il fallait qu'il réagit. De temps à autre il trouvait que c'était pure imagination que leur malheur. Leur mariage n'était pas ce qu'il avait espéré, parce qu'il s'était figuré que tous deux auraient senti, à vivre toujours ensemble, ce que madame Wegner avait pu sentir à chaque minute qu'elle passait avec sa fille : une impression de fête et de recueillement dans leur intérieur ..... il est vrai qu'il n'avait jamais connu de mariage où il en fut ainsi. Il avait surtout vu dans le mariage deux êtres s'insulter et tolérer, l'un aussi bien que l'autre, des offenses, qui, si elles avaient été faites par quelqu'un d'autre que par celui - ou celle - dont on partageait le lit, auraient suffi à vous séparer irrémédiablement de la personne. Des paroles empoisonnées, des soupçons infâmes, une conduite déloyale et impolie, un égoïsme cynique, voilà ce qu'un homme et une femme acceptaient l'un de l'autre...et, après s'être traités des pires noms, il se couchaient ensemble et procréaient.
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Elle rêverait le Jésus historique, car elle prétendait qu'il était un pionnier du féminisme tandis que le clergé et l'église n'avaient jamais fait autre chose qu'opprimer les femmes.
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