Sophie Dieuaide

Hugo est un garçon qui prouve que même la meilleure volonté du monde peut parfois se heurter à une réalité pas toujours agréable. Oui, Hugo est ce que certaines de mes élèves appelleraient un garçon « sans option », c’est à dire un garçon qui pense que les filles, ce n’est pas intéressant, ce ne sont que des filles, et que les garçons sont bien supérieurs à elles. Vous l’aurez compris, Hugo est misogyne, même s’il ne connaît pas encore ce mot. Sa soeur n’apprécie pas son attitude, et s’empresse de partager ce que dit son frère au collège. Oui, c’est un tantinet embarrassant, parce que les filles sont contre lui, et en dépit des timides efforts qu’il fait (ah ! les triplettes, petites sœurs d’un copain qui font fondre tout le monde), il ne change pas d’opinion ! Narrateur principal de l’histoire, il tente donc de survivre dans son collège – parce que, malgré ses copains, il y a aussi des filles qui ne le portent pas vraiment dans leur coeur et qui se liguent contre lui. Oui, ce n’est pas très gentil de leur part, et leur attitude, leur persévérance, leur volonté de le tenir à l’écart ou d’écarter celles qui ne seraient pas vraiment de leur avis n’est pas tellement mieux que celle d’Hugo.

Mais un beau jour apparaît Joséphine, dont nous aurons les extraits de journal intime. Elle est nouvelle dans le collège et jette un oeil neuf sur les élèves, refusant de se laisser influence par les autres élèves de la classe. Elle paraît également plus mûre que les autres, lucide, et crac ! c’est d’elle dont Hugo tombe amoureux, sans comprendre ce qui lui arrive.

Il subit néanmoins les transformations que l’on observe souvent chez un garçon : il prend soin de son apparence et demande conseil à … et bien à sa soeur et aux magazines « féminins » qu’elle lit. Dire que j’aurai passé toute mon existence jusqu’à présent sans connaître ses magazines, cependant ce sont des versions adolescentes des magazines pour adultes – féminins, aucunement féministes.

L’unité de temps est assez restreinte, tout comme l’unité de lieu – tout se passe essentiellement au collège ou chez Hugo. Les deux personnes principaux sont attachants jusque dans leur maladresse – chacun a le droit de faire des erreurs, chacun a le droit de changer, ne l’oublions pas. Mention spéciale pour la professeur de français, qui aime à faire écrire ses élèves, et tant pis si cela en dérange certains.

Hugo aime Joséphine, un roman charmant en toute saison.
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A la mort de son amie, la vieille Mémé Michalon, Tim est triste mais il espère recevoir en souvenir une cithare qu'elle lui avait promis.



Mais c'est un avis de démolition qui est accolé sur la maison et nulle trace de son testament. En compagnie de Chloé, une copine de classe les voilà à la recherche de la vérité. Première étape : une visite chez le notaire.



Un polar plutôt classique avec des rebondissements et des frissons. L'action est toujours présente et les deux héros sont très courageux et tenaces.



Chaque tome de la série offre en annexe un bijou : quinze pages de conseils adressés aux jeunes qui souhaitent écrire eux-mêmes leur histoire policières : intrigue, personnage, l'écriture, le titre...


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7, rue des écolos présente de manière romancée et humoristique une famille et un quotidien dans une maison écologique qui fait participer les enfants au jardinage.

Le petit groupe de jeunes personnages donnent un bel exemple de solidarité.Quoiqu'il arrive, ils restent en contact et se donnent des nouvelles. Mais la caricature des personnages est quelque fois un peu légère et de permet pas vraiment de s'attacher.

Pour l''histoire, elle est mignonne pleine de rebondissements. Ce roman est une belle aventure contemporaine avec des petites explications sur l'écologie qui parleront dans de nombreux foyers.

#netgalleyfrance #7ruedesecolos
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Une nouvelle enquête de Tim et Chloé où il sera question de préjugés et de faux coupables.



Il n'y a rien de pire que d'être accusé d'un crime que l'on n'a pas commis. Or Jonathan est persuadé que Gwénaëlle, son ancienne baby-sitter n'a pas volé le collier de Mme Gillin.



Mais alors, qui est le coupable ? Il décide d'embaucher ses amis pour trouver le véritable responsable du délit.



La présence de Jessica, la fille de Mme Gillin, dans leur classe va compliquer leur enquête et même l'embrouiller. Les relations entre les élèves se tendent.



Tim et Chloé décident d'aller au plus près du terrain, même s'il faut pour cela prendre quelques risques...



Un polar bien ficelé pour les jeunes lecteurs avec du suspense et des actions qui se succèdent. L'auteur propose même les fiches des suspects et il réussit à faire en sorte que l'on ne devine pas trop tôt le dénouement de l'affaire !



Une collection qui marche très bien avec les lecteurs de neuf à onze ans.
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Il est de plus en plus de personnes qui se soucient (enfin) de l’écologie. Seulement, il n’est pas toujours facile de changer ses habitudes, de les changer complètement, sans faire assumer aux autres les choix que l’on a pris.

En effet, nous avons d’un côté les adultes, qui débordent d’idées, ont un jardin sur les toits, une poule pour les oeufs, et même un tout nouveau système naturel d’engrais. Seulement… ils ont aussi des enfants, à qui ils ne demandent jamais leur avis – ce sont des enfants, et des dizaines d’études ont beau avoir été faites, il est évident qu’ici, les parents décident, et qu’il est inenvisageable pour eux que les choses en soient autrement. Le modèle parfait, pour ne pas dire « courant », ce sont les parents de Violette, si occupés par leurs disputes, par leur séparation, qu’ils pensent avant tout à ce qui est pratique pour eux, et non à ce qui est bien pour leur fille unique. Les autres parents – sauf la mère de Lili – ne sont pas si différents – tant qu’un enfant peut faire les corvées à leur place, c’est toujours cela de pris. Reste Glyphosate, le chat, « toléré » par les adultes, et plus dévastateur pour les plantations que le désherbant du même nom. Peu importe que certaines plantations aient été moins réussies que d’autres… On ne s’improvise pas jardinier, mais chut ! il faut éviter de le dire.

Jardinier, jardinier bio, oui, mais pas vraiment protecteur de la nature à 100 % : les truites qui vont fournir un engrais bio, c’est bien, en barbecue, c’est mieux. Le chat a intérêt à se faire discret, et quant à Josette, la poule, elle est très bien toute seule. Heureusement, les cinq journalistes en herbe, aidés par madame Pinson, entendent bien faire bouger les choses. Ils n’hésitent pas pour cela à puiser dans leurs connaissances historiques et contemporaines pour parvenir à leur fin.

Ce livre, facile à lire, montre comme un instantané de l’évolution des pratiques – ou comment le « vert » peut faire son entrée en ville plus facilement qu’on ne le croit. Il faut simplement que chacun y mette réellement su sien. Mention spéciale également pour les illustrations de Chloé Vetel, qui nous montre le journal Ecolo-hebdo, destiné à une lectrice unique, Violette.

Beaucoup d'humour dans le récit de cette vie de chat, par lui-même.

Le contraste entre la vie et le caractère de Minou Jackson, habitué à se laisser dorloter dans le salon, devant la télé, et les chats qu'il va rencontrer dans la rue est assez savoureux.

Chacun ayant leurs avantages ; les chats errants sont débrouillards, habitués à survivre, mais Minou a beaucoup de connaissances, acquises devant la télé !

Leurs aventures vont être mouvementées et pas tristes.

Minou les avait cherché pour leur expliquer son problème : il doit déménager, dans un endroit sans télé, et c'est impensable pour lui.

Mais comment parler de ça à des chats habitués à survivre dehors, sans le moindre confort, à manger dans les poubelles ...

Ils vont tout de même s'entendre, ou du moins se supporter pour un long voyage !



Dommage que les illustrations ne soient à mes yeux pas terribles. Souvent, les dessins de chats sont craquants, mignons ou rigolos. Ceux-là sont tout en angles, pas très beaux, je trouve qu'ils n'ajoutent rien à l’histoire, bien au contraire.

Ce livre a de quoi refroidir. On pourrait le qualifier de plagiat pur et simple du Petit Nicolas, d'autres s'émerveilleront devant la naïveté des sales gosses, j'ai envie de dire : tout ça, on s'en fout un peu. Non, ce bouquin m'a fait du bien parce qu'il m'a entraîné exactement dans le délire que je voulais, sans jamais trop en faire.

Voilà ce qui se passe avec les fêtes de fin d'année : tout part en saucisse et les élèves ne pensent qu'à se battre entre eux. Il y a ceux qui veulent être sur scène mais qui sont obligés de fabriquer les décors (du genre des châteaux dont les créneaux sont des rouleaux de PQ), il y a ceux qui ne veulent pas y aller, il y a ceux pour qui tout roule jusqu'au dernier moment où ils oublient leur texte. Tout cet univers, Sophie Dieuaide arrive à le croquer avec la justesse de "Vive la République" et la dérision de Goscinny. Il y a même une annexe à la fin avec la pièce réécrite par les élèves (savoureuse, mais il faut lire le récit avant pour comprendre les références).

Alors, oui, il y aura un Nicolas, il y a aura un Agnan, il y aura des Rufus en pagaille, et tout partira en vrille. Mais ce sera éminemment mieux dosé qu'un grossier, tiède et insipide "Petit Gus". Il faut des catastrophes, alors Sophie y va sans détour. Il faut aussi du réalisme, alors elle évite de s'enfoncer trop loin et surfe entre le réalisme et la dérision. Au final, on en arrive à une pièce ratée, tellement ratée qu'elle en devient merveilleuse, un nanar du 6e art porté par les fameux petits monstres qui avaient engendré l'année d'avant les aventures de Godzitor et les mutants débiles. Ici, on ne dézingue pas le mythe d'Œdipe. On l'atomise.

Dans cette nouvelle enquête, une jeune voisine demande de l'aide à Tim pour qu'il empêche son frère de se lancer dans un trafic où il risque de se perdre.



Cholé va elle aussi s'en mêler et ils vont tout faire pour faire obstacle au projet du jeune lycéen.

Mais tout d'abord, il leur faut réussir à s'infiltrer dans sa maison...



Cette aventure a le mérite de s'interroger sur le couple que forme les deux détectives en herbe. Elle ne dénote pas par son dynamise aux péripéties précédentes. J'ai été surprise par la fin, tellement j'étais persuadée que cette fois-ci l'imagination jouait des tours à Tim et Chloé. Mais non...
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Bon livre pour les plus jeunes de 9 à 12 ans je dirais, sinon oublier! Je l'avais beaucoup aimé à cet âge-là...

Antoine et ses copains disputent le championnat entre écoles. Un match particulièrement catastrophique va les amener à revoir leur manière d'appréhender le footballl... Après cette déconfiture, nos jeunes élèves sont prêts à tout pour remporter la prochaine rencontrematch, à commencer par se donner des surnoms pour faire trembler de peur leurs prochains adversaires...



Beaucoup de plaisir dans la lecture de ce livre à l'atmosphère digne du petit Nicolas. L'humour est omniprésent et l'amitié est au centre de cette aventure. On y parle de compétition, de règles à respecter (encore faut-il les connaître...) mais aussi de psychologie et d'efforts. Il est évident que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à nous conter cette histoire, et ça marche !





Un livre de la collection "la vie héroïque d'Antoine Lebic" que je ne connaissais pas et qui sort en poche. A cette occasion, on trouve en bonus "le guide du super super supporter" qui ne manquera pas d'être très utile dans les mois à venir...Ce tome est la troisième aventure du héros mais il peut se lire indépendamment. A suivre...


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Nouvelle petite saga jeunesse que je débute : il s'agit des aventures de La bande du CE1.



Dans ce récit-ci, au titre assez explicite, Fred, un jeune garçon un peu timide, se rend compte qu'il est amoureux de Lili, une de ses copines de classe. Dans un même temps, le maître, Monsieur Rocher, va tomber amoureux de Chloé, la maîtresse de musique. Il n'y a pas à dire : il y a de l'amour dans ce livre !



La thématique de ce récit est on ne peut plus banal. Un jeune garçon qui va se rendre compte qu'il est amoureux d'une fille pour la première fois. C'est mignon, c'est doux et délicat ; mais c'est déjà vu cent fois. Une histoire banale, qui s'oublie vite.
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Bienvenue dans un nouvel épisode de la vie héroïque d’Antoine Lebic.



Une fois n’est pas coutume, la professeur a choisi de lire à haute voix une histoire. Celle de l’affrontement entre les indiens et les colons d’ Amérique.



La classe se divise aussitôt en deux clans. Le chahut qui s’ensuit ne permet pas à la classe de découvrir la fin de l’histoire. Antoine est alors chargé d’écrire une suite réaliste !



C’est accompagné de ses amis Benjamin et Leïla, qu’il décide de se déguiser en indien et de vivre à son tour l’épopée…



Un roman court et jubilatoire qui prend la forme d’une farce. A la manière du petit Nicolas, on retrouve des dessins qui accompagnent à merveille le récit.



Nous vivons à hauteur d’enfant la capacité de transformer le quotidien en aventure. Alors même si on regrette que quelques pigeons soient maltraités à l’intérieur de l’histoire, on rigole bien.



Le final est explosif avec un joli crescendo qui termine le livre dans un grand éclat de rire.



En bonus, l’auteur incorpore dans le fil du récit des évocations et des conseils pour écrire soi-même des histoires avec notamment une jolie introduction sur le personnage ou encore la question du réalisme. Tout cela est finement inséré dans cette comédie.



Un hymne à l’enfance et à l’imagination à partager !
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Tout commence le jour, ou plutôt la nuit, où Esther Fleurdefer, (une élève de 1re année de l’école des sorcières), a reçu un prix. Et pas n’importe quel prix ! Celui-ci a été attribué exceptionnellement à la demande du Grand Conseil des Sorcières comme reconnaissance de la qualité majeure chez les élèves – la curiosité. Ainsi, pour son plus grand bonheur, Esther reçoit le Premier Prix de Curiosité et en guise de récompense se fait expédier cette nuit même dans…l’Autre Monde ! Oui-oui, dans notre monde à nous, chez les humains, qui n’apprécions pas forcement les sorcières et tout ce qui est sorcellerie. D’où l’interdiction pour Esther de pratiquer la magie devant les humains sous peine de se faire renvoyer à l’école immédiatement. Esther, très enthousiaste à la perspective de cette incroyable expérience, atterrit dans le jardin d’Agatha, une sorcière qui vit déjà sur la Terre depuis longtemps. Et voilà, sa nouvelle vie commence, une vie qui lui réserve plein de surprises !

Mais Esther ne part pas seule – elle est accompagnée par son fidèle Mandragore, un chat un peu ronchon, un peu têtu, mais en général gentil, intelligent et malin, qui aime profondément sa maîtresse et qui ne la quitte jamais. C’est, d’ailleurs, grâce à Mandragore, qu’ils font la connaissance de Zoé, une petite fille qui a perdu son chaton, et qu’ils embarquent ainsi dans une aventure pleine de joyeux rebondissements, de potions magiques, de sortilèges en cachette et de chats de différentes tailles et couleurs…

Ce roman amusant ouvre toute une nouvelle collection de romans illustrés chez Talents Hauts, « Zazou », qui est destinée aux 8-12 ans. Et il s’avère un début tout à fait charmant ! Sophie Dieuaide est arrivée à créer un univers très attrayant où se mêlent avec brio une aventure captivante, des touches de magie, des relations humains-sorcières, le monde des animaux et un tas de détails humoristiques. Grâce à son style fluide, léger et bien rythmé, à ses nombreux dialogues, aux courts chapitres et aux beaux dessins qui l’accompagnent, le texte se lit facilement et vite. L’intrigue est habilement menée, le récit est bien construit et les personnages sont très attachants, ce qui donne une forte envie au lecteur de suivre Esther et Mandragore dans leurs futures aventures (en tout cas, moi, j’ai hâte !!)

Une lecture divertissante et réjouissante, très lumineuse aussi, qui va plaire sans doute à tous ceux qui aiment les sorcières et les chats ! A découvrir sans hésitation !
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Dans un immeuble parisien, une bande de copains (qui sont presque tous en 6e) passe son temps sur le toit de l'immeuble où un potager a vu le jour. Chaque habitant a un rôle à jouer mais les enfants sont trop souvent à leur goût réquisitionnés pour les tâches ingrates. Un vent de révolte commence à souffler d'autant plus que leur amie Juliette, suite à la séparation de ses parents, ne sera plus là à plein temps. Mais c'est sans compter la détermination de ses copains qui décident de rédiger un journal sur les faits divers de leur immeuble et surtout sur leurs petites actions de désobéissance. Un livre jeunesse rafraichissant, drôle, très écolo et engagé. Une lecture agréable et j'ai apprécié les pages du journal intégrées (des vrais journalistes qui en respectent les codes). A lire dès le cycle 3. #7ruedesécolos #NetGalleyFrance

Comment dites-vous? Hugo est un nacho? Un macho?



Et que vous avez des preuves?



Alors là, la situation n'est pas bonne pour le héros Hugo qui voit ses vieux dossiers sortis du grenier. Sa soeur Clarisse est tombée sur la rédaction que sa maîtresse de CM2 l'a contraint à rédiger, où il devait se justifier avec des arguments solides ( les chamailleries frères-soeurs, c'est tenace).



Elle l'a soumis aux parents, là, un an après prescription et l'auteure nous l'a posté sur les pages du roman.



Hugo n'a pas d'échappatoires, il l'a dit, il n'aime pas les filles.







Et pourtant, l'auteure Sophie Dieuaide nous rapporte aussi d'autres confessions en intro de roman, Hugo est amoureux.



Ce peut-il que de la CM2 à la cinquième, Hugo est eu une révélation?







Le temps que la jolie révélation prenne ses marques sur le sol de la cour et se chauffe pour entrer en scène, nous avons le temps de voir le pauvre Hugo monter sur le bûcher, suite à la vidéo prise par une soeur retors qui ne croit pas en la force de la grande autorité parentale.



Hop, mise en ligne la déclaration d'Hugo faite à table.



À une époque, on se serait contenté de vous croire sur parole, aujourd'hui, le pouvoir de la vidéo est un incroyable pouvoir sur le temps et l'espace, retour sur image et hop, c'est comme si on y était.







Hugo sait bien qu'il y était.



Le temps passera, d'autres élèves feront les Unes virtuels des vidéos des portables et les gorges chaudes des discussions de récré.



Mais la dernière dépêche tombera encore comme un pavé dans la mare et cette fois, rien que pour vous, chers lecteurs.



Scandale ou révolution, on ne sait plus. Hugo est amoureux!



Il nous le confie à nous, alors chuut!







Sophie Dieuaide nous dépose là aussi, entre les pages, des extraits du journal intime de Joséphine la nouvelle, celle qui fera tourner la tête d'Hugo à 360°.



Nous sommes les confidents privilégiés et nous confrontons ainsi les émotions d'Hugo et les impressions de Joséphine, la nouvelle arrivée au collège.



Joséphine "Jo" préfère décliner poliment l'invitation à la cabale et se montre plus intéressée à creuser en profondeur le cas Hugo.



Pourquoi veut-elle se faire sa propre opinion?



N'a t-elle pas confiance en ses nouvelles camarades?







Beaucoup de jeunes lecteurs masculins à priori sans délicatesse ni tact se reconnaîtront probablement dans le propos d'Hugo.



Les mains moites, la parole aussi mal assurée sur la langue que des boissons sur le plateau d'un serveur en roller.



Avant de sortir de sa bouche, les phrases s'entrechoquent.







" J'étais encore sous le choc avec des questions plein la tête.



Parce que c'était bien la 1ère fois de ma vie que j'avais d'avantage envie d'être avec une fille qu'avec un copain."



Mais comment sait-on si on est amoureux?







Le roman restitue un contexte jeune ado avec finesse, dans le propos et tout autour, l'auteure ne manque pas d'humour et de fun pour rendre la question agréable à aborder pour tous les jeunes lecteurs.



Même Clarisse, l'air de rien, remplira son office, son devoir de grande soeur afin de répondre aux attentes de cette bouteille jetée à la mer.



On sourit beaucoup de ce Hugo qui nous emmène fébrilement avec lui sur ce terrain de l'exploration du côté sombre et féminin, afin de savoir ce qui se cache dans l'esprit d'une fille, tests et magazines à l'appui.







On ne s'ennuie pas une seconde.



Que ne ferait-on pas pour plaire?

Après Fred est amoureux, je viens de lire Un château pour Fatou, de la même collection.



Ce coup-ci, les élèves sortent de la classe pour aller visiter un château. Il n'en faut pas plus pour que Fatou se mette à rêver de princesses, de princes, de robes et de couronnes. Mais Fatou n'est qu'une petite fille...



Fatou reproduit ce que des millions de petites filles font chaque jour : elle rêve. Elle rêve de princesses, elle rêve de jolies robes, de couronne fleurie et de beaux princes. Une thématique originale, abordée tout en douceur. Entre rêve et réalité, il n'y a qu'un pas ; puisque Fatou va devenir la princesse du jour.



Chose que j'ai apprécié en lisant ce livre, c'est la mise en avant de la laïcité, à travers une petite fille de couleur et d'origine étrangère. Cela pour apprendre aux enfants le vivre-ensemble et le respect de l'autre. Un très bon point pour ce livre.



Les dessins sont gais, joyeux, très colorés, le récit est dynamique et enchanteur. Les petites filles devraient adorer cette histoire de princesse des temps modernes.
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Dans un carnet, Manon écrit ses pensées, au jour le jour, et les agrémente de dessins, de collages, de surlignages, de mini-BD improvisées, de photo-montages... Elle parle de sa famille décomposée-recomposée, de ses recherches ethnologiques sur le troisième âge, de ses rêves, de sa vie au collège, de ses amours (et là, « ça fait un peu journal intime d’une imbécile, tous ces cœurs roses. Mais ce n’est pas facile de raconter qu’on est amoureuse sans virer ridicule »).



L'avis d'Alice, 13 ans : Je ne connaissais pas ce genre de livre, mais ça m'a beaucoup plu.



L'avis de la rédaction : Entre autodérision et analyse psychologique, Manon nous fait vivre le quotidien d'une adolescente pleine de fantaisie. Très original et très réussi.

Esther Fleurdefer, jeune sorcière curieuse, reçoit un prix exceptionnel à la fin de sa première année : elle obtient le droit de séjourner chez les humains. Accompagnée de son fidèle chat Mandragore, un brin râleur, elle est accueillie par Agatha, elle-même sorcière, qui lui rappelle qu'elle ne doit pas utiliser la magie dans l'Autre Monde. Mais Esther rencontre par hasard Zoé, 8 ans, qui est à la recherche de son chaton et ne peut résister : elle va l'aider coûte que coûte...

Un roman jeunesse fort sympathique : tous les ingrédient sont réunis pour plaire aux jeunes lecteurs.

Esther est une héroïne attachante qui n'a pas froid aux yeux. Elle découvre notre monde avec beaucoup d'enthousiasme mais aussi une certaine candeur. Mandragore, son chat qui parle, ronchonne tout le temps et apporte les touches d'humour au récit.

Un roman frais et pétillant, plein de fantaisie, de magie et d'humour, à partir de 8/9 ans.

Une histoire courte de la vie héroïque d'Antoine Lebic. C'est le tout premier que je lis et je me suis laissé embarquée dans l'histoire. L'ambiance de classe, les jeux d'imitation, le style littéraire des jeunes tout y es, pour leur plus grand plaisir.

Lecture fluide et agréable, sans grandes difficultés pour les jeunes lecteurs.

C'est l'histoire de Tim et Chloé qui trouvent un trésor dans le jardin de leur tante...A qui appartient-il? Tim et Chloé mènent l'enquête!

il est bien , je vous le conseil . il y a du suspense , mais il y a des images étonnantes



Clémence