Stéphane Betbeder

Voici ma première lecture dans la sélection du prix cezam bd 2018. La sélection étant régional, ce livre ne pouvait pas ne pas être de celui de la Bretagne.

Je fini ma lecture avec un avis mitigé. J'ai bien compris qu'il s'agit d'une adaptation BD des mémoires d'un illustre Breton que je ne connais pas. Mais j'ai l'impression qu'il y a une tentative de tout montrer de ce qui est raconté uniquement avec des mots... et donc on s'ennuie un peu à cette lecture.

C'est une succession de répétitions présentant la vie et les superstitions des pays on Breton de la première moitié du XIXème siècle....10 pages de trop.

le personnage principal ne grandi pas.... certes.... mais il doit tout de même changer un peu au fil du temps... non ? Mais les autres Personnages ne sont pas beaucoup plus grands que lui.

Et donc j'ai l'impression de voir des caricatures posées sur un récit qui n'à rien d'une comédie.



Mais en même temps j'ai appris plein de choses c'est aussi ce que je recherche dans la lecture.

A suivre....

Alors que l'humanité explore l'univers et les abysses, la nature va se rebeller contre l'homme. Les animaux jusqu'alors pacifiques vont se montrer agressifs, organisés, tueurs... Alors l'humanité s'inquiète.



Ce premier tome de Deep va mettre en place le scénario catastrophe assez convenu, une espèce de cauchemar collectif : et si les animaux s'organisaient pour détruire la race humaine? On assiste donc à plusieurs "meurtres" des animaux envers les hommes.

Parallèlement nous faisons connaissance de Nathan et d'une équipe de scientifique qui va plonger dans la fosse abyssale de Hadale. Car c'est ici qu'on a capté d'étranges signaux précédant les attaques animales.

Je n'ai pas été emballé plus que ça par ce scénario catastrophe mais c'est peut être une affaire de gout. Je l'ai trouvé assez cliché au final, pas très passionnant. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages également.



Coté dessin c'est bien réalisé, dans un style hyper réaliste qui finalement colle bien à ce scénario se déroulant à l'époque actuelle. Mais je trouve les cases très photographiques, dans le mauvais sens du terme. C'est trop figé, il n'y a pas assez de mouvement, de fluidité.

Pour cacher une de ses nombreuses relations avec une mortelle, Zeus a décidé de faire engloutir une ville par Poséidon. C'est qu'il ne faudrait pas que ses frasques arrivent aux oreilles d'Héra, sa jalouse de femme. Ainsi quand Cydippe, simple mortelle, ose lui faire du chantage : son aide pour ramener des enfers sa famille contre son silence; il se sent obligé d'accepter.

Commence alors pour Cydippe son voyage dont peu sont revenus.



Un tome un peu en dessous des autres de la série.

Certains enchainement manque un peu de finesse et je trouve que certains passages auraient nécessité un meilleur développement. Bien sur il faut que tout tienne en un tome, puisque c'est le fonctionnement de la série. Mais du tout le voyage dans les enfers de Cydippe est un peu insipide, et manque cruellement de difficulté.

La relation entre les dieux tout puissant et les mortels qui se révolte contre eux est par contre bien traitée.

Une avons également une conclusion de ce couple formé par l'oracle et homère. Le passage du flambeau, de la charge de conteur. Et la promesse d'un nouveau cycle. Surement que la série a bien fonctionné.

Une BD jeunesse qui se lit d'une traite.



Le propos est simple et efficace. Il y a eu un cataclysme, une catastrophe, quelque chose de surnaturel. Les adultes sont "vrillés", et les enfants survivent. Puis vient une étrange créature noire qui commande les adultes vrillés... C'est quasi du chacun pour soi... Le propos est dur et désespéré, finalement. On se dit qu'il est inutile de s'attacher aux personnages, jeunes ou vieux... tout le monde peut mourir en une seconde.



Le dessin est rond, plutôt efficace lui aussi. On n'est pas loin de Soda ou de Seuls. BD jeunesse assez dure, avec de l'empathie, une notion de passage à l'âge adulte, de voyage initiatique. Rien de neuf. Beaucoup de rouages sont connus.



J'apprécie quand même les cases sans dialogues, sans texte. Quand le texte est superflu, autant le retirer. C'est ce que font les auteurs avec une belle intelligence et un sens aigu du découpage, de la mise en page efficace.



Une BD dont j'ai hâte de lire le second tome quand même.

Jean-Marie, paysan breton sans culture, ne se satisfait plus de sa condition et le seul moyen qu'il trouve pour y échapper c'est de s'engager dans l'armée. Malgre son jeune âge et sa petite taille il part faire la guerre à Sébastopol.



J'ai du mal à accrocher a ces mémoires. Tout comme pour le premier tome je trouve ça longuet. Je crois qu'il manque de l'émotion, quelque chosequi fasse un peu plus vibrer la vie du petit Jean-Marie.

Surtout que j'ai du mal à trouver le personnage sympathique et donc à m'intéresser sincèrement à ces péripéties dans lesquels il ne met pas d'affects.

Je n'ai pas non plus une grande affinité avec les dessins. Les personnages ne sont pas toujours très reconnaissables.

J'ai eu un énorme plaisir à retrouver un des mes romans préférés en BD, et ce, transposé de belle façon! Je trouve que l'essence du roman de Choderlos de Laclos est tout à fait présente dans cette adaptation en bande-dessinée: le mensonge, les rumeurs, la manipulation, les personnages à la fois attachants et perfides, les jeux d'esprit, le luxe, les manigances, l'envie, la vengeance, l'atmosphère de libertinage propre au Siècle des Lumières...

Outre le plaisir des retrouvailles avec des personnages passionnants (on retrouve entre autres Valmont encore dans sa jeunesse) et l'histoire classique du roman (maintes fois adaptée), l'attrait visuel des dessins très jolis - très sensuels, très à propos pour illustrer l'ambiance - , les dialogues pertinents (le roman est épistolaire)...

Le seul petit bémol est la difficulté de décodage des textes qui sont tout de même assez difficiles à lire par endroit.

Pour conclure, j'ai vraiment très hâte de lire la suite! J'ai adoré!

J'ai lu le premier tome il y a quelques mois, et j'ai eu un peu de difficultés à me remémorer ce que j'avais déjà lu.

Il est facile de reprendre le cours du récit des mémoires. Par contre, c'est ce qu'il se passe à l'époque de l'écriture qui reste un peu confuse.

Je suis aussi un peu perdue dans les dates. En effet, lors de son enrôlement JM Deguignet est dessiné comme un enfant. Certes, il n'est pas très grand, mais il a tout de même 20 ans.....

Plus généralement je ne suis pas fan des dessins, les personnages ressemblant a des caricatures.

Mais ça reste une lecture intéressante

Une série qui avait tout pour me plaire. De grands espaces sauvages, la nature omniprésente, des anciennes croyances...

Et le voyage dans ces contrées du pôle Nord est très sympathique. Il y règne la violence, la froideur, la magie, le pardon et l'acceptation. Raconté comme un mythe par l'ancienne d'un village inuit, on est plongé dans cet univers. Il faut parfois s'accrocher pour certains détails. Le rapport avec l'expédition, l'entretien avec l'ancienne, avec tous ces allers et retours entre passé lointain qui a une répercussion sur le présent.

J'ai beaucoup aimé l'univers et le fait que tous les animaux et les hommes faisaient partis d'un tout, qu'ils pouvaient communiquer, cette menace vu sur la nature il y a bien longtemps. Mais on ne sait encore exactement où les auteurs veulent nous emmener. On voit que c'est le premier tome, les personnages sont présentés, l'univers décrit.

Il n'y a pas vraiment de personnages principaux dans ce premier tome. Chacun semblent jouer un rôle important sans prendre le pas sur les autres. Les animaux sont très bien fait, humanisés. Chez eux aussi il règne de la violence et du pardon.

Les dessins sont sympathiques et efficaces sans être spectaculaires. Je ne saurais pas vraiment dire ce qui me dérange.

Suite de cette BD sur le monde de la mode, cet univers impitoyable... Oksana Kovsky, la jeune mannequin d'origine russe file un mauvais coton en fréquentant un sosie de David Guetta qui cherche à l'attirer du côté noir de la Force. Narciso Montefiore se démène pour relancer la marque de papa. Ses efforts seront-ils utiles ? Sa place de patron de la maison de mode est-elle méritée ?

L'adversaire occulte de Narciso a beau mener une série de coups bas, pour faire couler la maison Montefiore, pour le moment ses manœuvres se soldent par un échec.

Une BD qui se laisse lire, comme on peut regarder une série télé française... c'est à dire parce qu'il y a rien d'autre de programmé...

Un deuxième tome pas vraiment sur le même ton que le premier. Plus grave, plus triste. Il n'en est pas moins un très bon tome.

Comme souvent c'est la lutte du petit peuple pour survivre contre les humains. L'auteur a réussi à ne pas faire de gentils et de méchants. Ils sont tous touchants, réalistes. Avec pour personnages principaux, un homme, une fée et un génie du logis pour faire le lien. On les suit sur plusieurs années, on voit leur évolution.

L'histoire est douce avec de la poésie. Ce qui contrebalance le côté plus agressif et la rude réalité. On ne s'ennuie jamais, on est plongé dans cet univers, ressentant divers sentiments.

La fin est promesse d'espoir et finit sur une touche positive.

Les dessins sont très agréables, plein de fééries.



J'ai hâte de découvrir les prochains tomes.

Pour Watson le voyage vers la réminiscence a commencé et la guérison doit passer par la souffrance.

Le replonger dans le passé, le confronter à ce dernier pour faire taire ses peurs, tel est ce que l’entourage de Watson va organiser pour tenter de le sauver d’une spirale destructrice.



La fin est confuse, et seule la qualité du dessin maintient l’attention du lecteur.

Revisiter une série mythique a parfois du bon mais pousser l’idée jusqu’à dénaturer les personnages et éléments du succès de l’œuvre est un risque… il a été atteint.

Holmes a disparu dans les chutes de Reichenbach poussé par Moriarty son ennemi juré; mais son cadavre n’a pas été retrouvé… Watson depuis s’enferme petit à petit dans une profonde dépression et un usage immodéré de toutes les substances hallucinogènes.



Ainsi il est persuadé que feu son ami Holmes lui a confié une mission postmortem : délivrer son cadavre détenu par Moriarty afin de son âme puisse être libérée des limbes, rester un « sans soleil » comme les appellent les hindouistes.



Il va falloir à Watson courage et esprit de déduction aiguisé pour s’aventurer sur un chemin qui sera soit celui de la délivrance soit celui de la fin. Points de passage obligés : l’Afghanistan près de Kandahar et céder au cannibalisme…



Ce premier tome d’une histoire qui en compte deux est celui d’une mise en situation. Les éléments d’un complot diabolique vont fleurter avec le spiritisme, les fantômes et un retour violent dans le passé.



Autant le dessin est superbe, précis, expressif autant l’adhésion au scénario est difficile pour les amateurs du fameux duo de Conan Doyle.

Nous sommes bien loin d’un Holmes classique et l’on peut se demander si Watson à lui seul a la bonne épaisseur pour être le personnage central d’une histoire…

Pas certain…

Alors que la bande d'enfants est en mauvaise posture, séparés les uns des autres, la brume génère de nouvelles créatures déterminées à les transformer en baveux.

Le troisième tome de cette saga de science-fiction fonctionne une nouvelle fois à merveille. On croise de nouveaux protagonistes forts sympathiques, qui apporte un peu plus d'étoffe à l'histoire, montrant que la ville n'est pas si dépeuplée que çà. Le gros taré a toujours ses idées saugrenues qui s'avèrent finalement réalisables et la bande ses reforme pour trouver un moyen de quitter New York.

Les dessins de Djief détaillent toujours autant l'univers à la fois superbe et cruel, et la rondeur des personnages apportent une touche de tendresse pour eux.

Un troisième tome qui répond parfaitement aux attentes laissées par la fin du deuxième mais qui se termine par un cliffhanger qui rend impatient de découvrir la suite.

Des enfants tentent de survivre dans un monde post-apocalyptique où les adultes ont presque tous vrillés et vouent un culte à des créatures mi-humaines mi-quelque chose.



"La ville qui ne dort jamais" est le commencement d'une histoire énigmatique où l'on découvre des enfants débrouillards livrés à eux-mêmes depuis un moment déjà. L'un d'entre eux se détachent des autres car ils possèdent des pouvoirs dont on ne comprend pas encore l'origine même si j'imagine qu'ils sont liés à l'étrange brume qui plane au-dessus de la ville.

C'est une sorte de mise en contexte rapide qui amène beaucoup de questions. Le début de quelque chose dont on ne comprend pas encore tous les aspects. Une lecture plutôt sympathique.

C'est tout à fait le genre d'histoire que j'aime avec en prime l'un de mes auteurs favoris à savoir Christophe Bec. Ce dernier possède l'art de scénariser de belles histoires passionnantes qui instaurent progressivement un climat de peur et d'angoisse. Il sait créer une atmosphère pesante et presque étouffante. Certaines scènes sont d'anthologie !



C'est vrai qu'au début, on se dit qu'il y a comme un parfum de Sanctuaire avec cette fois-ci l'ivresse des hauteurs. Ce n'est pas forcément pour me déplaire car la qualité est au rendez-vous. Et puis, la tournure que prennent les évènements dans le second et troisième tome semble marquer une certaine rupture. C'est à se demander pourquoi le titre de la série demeure "bunker"...



Il y a un véritable effort qui a été fait pour créer un univers imaginaire entre deux Etats qui se font la guerre et qui ont une véritable ligne de démarcation à travers les bunkers. Cela va jusque dans le jargon employé par les différents personnages. Heureusement que le lexique nous éclaire ...



La série semble véritablement se bonifier au fil des tomes. Cela monte en crescendo tout en se complexifiant. Le lecteur devra s'accrocher mais le plaisir en sera plus intense.

Un deuxième tome avec plus d'intensité, qui tient plus en haleine.

Nous avons toujours les différentes époques qui s'entrecroisent les répercussions et les ambitions de chacun, c'est un peu compliqué de suivre parfois mais on s'en sort. Un tome assez complet entre l'action, l'évolution des personnages, les mythes, les actions des dieux, la guerre entre la mère et les fils, la nature très présente... C'est très prenant.

Les deux demi-dieux sont plus présents et deviennent les personnages centraux. On les voit grandir, apprendre, survivre. On ne les connait pas encore beaucoup. Tout comme la déesse et son fils qui sont présents mais dont on ne se sent pas tellement proches. C'est peut être tout ce qu'il manque au récit. Au delà de ça ils sont agréables avec un côté mystérieux attrayant.

Les dessins sont sympathiques sans être renversant. Plutôt pas mal en s'y penchant mais qui ne correspond pas vraiment au récit.

Stéphane Betbeder a décidé de se lancer dans un préquelle des Liaisons Dangereuses d’après Choderlos de Laclos(1841-1803). Il va raconter l'enfance d'un simple garçon qui très vite va devenir un séducteur. En prenant ce personnage, il profite pour parler des moeurs de l'époque comme les mariages arrangés, même entre membre d'une même famille. Le scénariste va révéler des tromperies courantes avec des femmes seules, mariés, mineurs et les petits garçons. Ils ont tous leur péché mignon. La possibilité de créer est assez importante alors l'exploitation des vices pourra se faire plus importante dans le tome suivant. 



Lorsqu'on évoque Choderlos de Laclos et d'initiation à la sexualité, on pourra s'attendre à des scènes explicites. Il faut dire que vous ne trouverez que des sous-entendus et un pincement de tétons.



Le dessin de Djief est très classique et ne prend pas beaucoup de risque dans la représentation. Toutefois, on retrouve des éléments du roman comme les lettres échangées avec la couleur de vieux papier. Les robes des femmes avec des décolletés pigeonnants et mouches au-dessus des lèvres renforcent le cadre historique. 



Un récit qui manque un peu de consistance pour le dévorer d'une seule traite. Peut-être que le tome 2 sera plus riche et plus innovant.

Ce premier tome est agréable à lire. Je ne peux pas dire que je suis déçue car on m'avait dit que c'était "gentil".

L'histoire est assez dense entre le Paris de l'Exposition Universelle, la prostitution, la possessivité, l'amour... Si dans l'ensemble on se laisse prendre et que ça se lit très bien, le récit n'est pas toujours très rythmé. Je l'ai trouvé parfois un peu haché. L'évolution de la relation entre Ange et Cléo nous donne l'impression qu'on rate parfois des épisodes.

L'univers est bien représenté et le jargon utilisé est d'époque. Il y a des termes pas facile à comprendre mais le lexique à la fin est très bien fait.

Malgré le titre du premier tome, il traite étrangement plus de Cléo que d'Ange pour ma part. On les suit mais il est difficile de les comprendre et on n'a pas l'impression de bien les connaitre. Notamment du à ses coupures. Malgré les situations délicates qu'ils ont traversé je les trouve un peu naïfs. Il n'en reste pas moins attachant.

Je ne suis pas une grande fan des dessins et de la colorisation qui manquent parfois de finesse et de nuance. Ils sont tout de même très agréables.

📚Depuis l'apparition de la brume à New York, les adultes sont devenus des "baveux", obsédés par le sucre.

Épargnés par la maladie, les enfants apprennent à survivre dans ce monde dévasté.



Ainsi, Vanille doit s'occuper de son jeune frère Minus et de sa mère infectée.

Mais à force d'allers-retours, la jeune fille attire l'attention d'un autre groupe bien décidé à profiter de ses rations.

Cependant, elle ne compte pas se laisser faire.



🖊Créatures de Betbeder et Djief est une série fantastique menée tambour battant.

Betbeder et Djief explorent un univers dévasté où de jeunes héros et héroïnes cherchent à combattre un "mal" profond.

Le rythme est épique et donne peu de souffle à un lecteur qui se retrouve emporté par un récit fantastique aux multiples influences dont certaines sont ancrées dans l'ADN même du récit.

Le dessin de Djief est maitrisé, dynamique et coloré. Il joue avec merveille avec les effets, apportant à cette série toute son étrangeté.



Une série en 4 tomes implacable et réjouissante, faisant la part belle aux grands maitres du fantastique.



🧔chronique complète : https://www.mtebc.fr/creatures-betbeder-djief/
Lien : https://www.mtebc.fr/creatur..

Inlandsis a constitué pour moi une réelle surprise de lecture. C'est étonnamment bien écrit. Le début n'était guère très encourageant avec un graphisme auquel il faut s'habituer. Il est vrai que j'avais été plutôt déçu par les légendes des esquimaux que j'avais lues jusqu'à présent dans différentes oeuvres (Celle qui réchauffe l'hiver ou encore La Vierge froide et autres racontars).



Le récit commence au tout d"but du XXième siècle où l'homme n'a pas encore rejoint le pôle nord. l'explorateur Robert Peary souhaite faire une tentative. C'est sans compter les résistances locales ainsi que la colère des dieux. C'est là qu'intervient le fantastique avec la présence des dieux qui va être déterminante pour la suite de ce récit d'aventure. J'ai beaucoup aimé l'enchaînement entre les légendes et la réalité du moment. Curieusement, le mélange passe bien ce qui n'est pas toujours le cas, loin de là !



Inlandsis est une belle évocation de la conquête du pôle nord et des hommes de glace. On s'écarte de la vision de l'homme blanc pour s'intéresser à celle des esquimaux. Bref, nous avons là une très belle saga arctique.