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Critiques de Terry Goodkind (896)
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

C'est l'éternelle histoire de l'innocent aux mains pleines, ou comment Richard Cypher, garde forestier aux idées simples et carrées, devient « à l'insu de son plein gré » le sauveur de son monde.

Un rôle peu enviable quand on voit par où est passé ce jeune homme. Il s'en est tellement pris plein la figure que je ne sais pas par où commencer : les affres de l'amour ; le doute, la peur, et la naïveté mise à rude épreuve ; le danger et la mort qui rôde ; la puissante magie qui altère la réalité ; la perversité des ennemis, les ruses alambiquées des alliés ; les amis qui font défauts et ceux qui tombent au champs d'honneur ; la souffrance physique poussée à son paroxysme, au point d'en perdre la raison ; le goût amer de la défaite dans la bouche, et l'espoir qui renaît quand se lève le matin…

J'ai dévoré cet énorme pavé. J'ai adoré cette histoire abracadabrante, haletante, et pleine de ces rebondissements inattendus qui nous font reculer le moment de fermer le livre.

Les personnages sont bien campés. Richard Cypher, bien sûr ! tour à tour fragile, indécis, et plus dur que le roc… Kahlan, belle à se damner, et qui cache tant de secrets. le truculent Zedd, sorcier de premier ordre, et véritable ventre sur patte. La petite et touchante Rachel avec sa poupée qui dit oui, qui dit non. Darkhen Rahl, au corps aussi beau et parfait que son esprit est pervers et tordu. Quant aux Mord Sith, c'est bien simple, je n'aimerais pas en voir débouler une au coin de ma rue.

Fichtre et foutre ! comme dirait l'impayable Zedd. Quel récit ! On rit, on souffre, on gémit, on s'impatiente, on voudrait lire plus vite pour savoir… Il n'y a que la forêt, immense, profonde, inquiétante, pour être indifférente aux destins des hommes…

Et qu'est-ce qui finit par triompher à la toute fin ? Je vous le demande ! L'amouuuuur bien sûr…

Quant aux méchants, ils ne sont jamais tout à fait vaincus dans ce genre de livre. Ils restent tapis dans l'ombre, prêts à ressurgir toutes griffes dehors quand on les attend le moins. Et ils vont ressurgir, à coups sûrs…

L'épée de vérité ! Combien de tomes ?

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L'Épée de vérité, tome 2 : La Pierre des larmes

Quel tourbillon ! Quel maelström ! Quel remue-ménage. C’est à peine si l’on voit défiler les 1300 pages de ce bon gros pavé.

On passe d’une cité perdue dans les brumes à une autre accrochée à flanc de montagne ; on vole à dos de dragon ; on meurt l’arme au poing ou oublié à jamais dans un trou à rats ; on vit dans un monde où les prophéties perdent la boule, où règnent les sorciers, où naissent les légendes avant d’entrer dans l’immortalité…

C’est l’éternel combat entre les Ténèbres et la Lumière. Pour corrompre, mentir, humilier, et massacrer, les serviteurs des Ténèbres ne manquent pas de ressources, mais pour l’emporter définitivement, il leur manquera toujours ce supplément d’âme qui ne fait pas défaut à nos deux héros.

Des héros fidèles à eux-mêmes. Khalan est une véritable souveraine, orgueilleuse, magnifique et digne, même dans la débâcle. Pour se sortir des situations les plus périlleuses, Richard fait davantage confiance à son bon sens de paysan madré qu’à ses pouvoirs de sorciers, pourtant pas piqués des hannetons.

Ils vont être capables à eux deux de retourner des situations qu’un homme raisonnable et censé aurait qualifié de désespérées…

Et puis il y a leur amour ! Un amour indestructible, inviolable ; un amour sacré qui fait fi des éloignements, des mensonges et des petites trahisons ; un amour si puissant qu’il est capable de réunir les deux tourtereaux par-delà la vie et la mort.

Un roman pas sérieux du tout, du tout, mais qui fait tellement de bien…



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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..



Je n'ai pas été convaincue par ce livre, je vous explique pourquoi (revue plus complète sur le blog).



- Par une journée normale, un homme normal se balade dans la forêt, quand tout à coup une belle jeune femme apparaît au détour d'un buisson.

Bien sûr, elle est en détresse, poursuivie par des méchants, et l'homme normal décide tout naturellement de tout faire pour protéger cette belle inconnue. Belle inconnue dont il tombe irrémédiablement amoureux au premier coup d’œil, bien sûr.

Tout cela est très cliché, et j'ai bien conscience que ce genre de schéma peut se retrouver dans beaucoup de bons livres. Mais j'ai trouvé qu'ici, c'était un peu gros.



-J'ai explosé de rire quand au détour d'un chapitre, l'un des protagonistes a annoncé que la menace qu'ils auraient à combattre s'appellait... Darken. Vraiment ? Un méchant qui, pour montrer qu'il est méchant, s'appelle Dark(obscurité)en. MAIS il n'a pas les cheveux et les yeux noirs, c'est déjà ça.



- Richard Cypher, c'est un bon gars, bien que je ne trouve absolument pas crédible en tant que héros. Honnêtement, je me suis demandé comment il arrivait à échapper à toutes les emmerdes qu'il a pu avoir dans le livre.

Richard est un garde-forestier, et pas un putain de gardien de la frontière comme un personnage secondaire qui est badass (Chase) ! D'où son maniement de l'épée et son art au combat lui vient ?

Pour moi, il n'est crédible qu'après avoir opéré un vrai travail sur lui-même, comme dans les derniers chapitres.



- Les quatuors, les garns, les chiens à coeur, les soldats, la magie, la frontière, le monde des morts, les sous-fifres, Darken Rahl (sérieusement ??)... Richard rencontre t tellement d'ennemis, qui s'évanouissent si vite après avoir été battus, qu'à force, je n'arrivais plus à craindre pour la "vie" de mes personnages. Les péripéties s'enchaînent pratiquement à chaque chapitre. Ils s'en sortent toujours, parce qu'il était écrit dans une prophétie que Richard allait résoudre tous les problèmes. Du coup, j'ai eu l'impression que quoi qu'il arrivait, Richard s'en sortirait.



- Le cliché de l'amour maudit:

C'est un cliché que j'ai de plus en plus de mal à supporter. On SAIT que la belle va finir avec le héros. Et là, ça m'a d'autant plus irritée, que je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Kahlan avant qu'elle explique enfin les tenants et aboutissants de son pouvoir à Richard. Avant cette révélation, je suis désolée, mais je ne peux pas comprendre pourquoi elle souffre tant de ne pouvoir faire un bisou à son dulciné. L'explication arrive bien trop tard, et j'ai eu le temps de m'énerver sur des scènes d'amour impossible que je ne comprenais pas, tout comme Richard.

Du coup, l'amour "maudit" qu'ils éprouvent l'un pour l'autre ne m'a absolument pas touchée.



- Le problème du style:

Alors, je l'ai lu en français, parce que oui, j'aime aussi lire des livres en français entre deux classiques anglais que je lis pour les cours. Sur mon livre, on peut voir que c'est Jean-Claude Mallé qui a traduit. Je ne sais donc pas si c'est Terry le responsable de ce style, mais c'est triste.

Sans détour je compare facilement aux écritures simplistes des romans pour ados qui prennent les ados pour des idiots.

"Le regard de la femme, moins intense, desserra son emprise sur lui. Dans ses prunelles, il lut une chose qui l'attirait plus que tout. L'intelligence ! Oui, l'intelligence brûlait dans ses yeux et dans tout son corps, glorieuse figure de proue de son intégrité. Pour la première fois de la matinée, Richard se sentit en sécurité."

Je ne sais pas si c'est moi, parce que j'ai pris l'habitude de styles plus alambiqués, mais je trouve ça un peu à ras des pâquerettes.

Mais ça reste à l'appréciation de chacun je pense.





- Je n'ai pas non plus jeté ce livre par la fenêtre parce que je dois quand même reconnaître qu'il y a des idées, des passages et des personnages qui sont bons, que j'aime énormément. Mais ce ne sont pas les personnages principaux qui vous l'aurez compris, m'ont laissée de marbre.



- Darken Rahl: malgré un rôle plutôt mineur, j'ai aimé sa façon de pratiquer la magie. Darken éventre des enfants pour le plaisir des petits et des grands.

- Denna: la Mord Sith justifie à elle seule la lecture de ce premier tome. C'est un personnage complexe, aussi dangereuse que fragile, à la fois victime et bourreau. C'est elle qui provoque une véritable évolution dans la personnalité de Richard.

Pour moi, c'est elle qui en fait un héros, un gars qui va vraiment pouvoir sauver le monde. Denna, c'est LE personnage de ce tome, et je le pense vraiment. J'ai trouvé les Mord Sith fascinantes, attachantes, leur univers et leurs doctrines sont nouveaux pour moi. Je n'avais jamais vu ça ailleurs. Et j'aime.

- La Princesse Violette, personnage de pure méchanceté, jouissive comme un Joffrey Baratheon.
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Complètement conquise par ce tome 1.





L'épée de vérité de par sa construction était une lecture parfaite pour la novice en fantasy que je suis.



On rencontre d'abord Richard Cypher un garde forestier tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Richard découvre que son père a été assassiné de manière atroce. Il décide de mener sa propre enquête et sur ces entrefaites sauve une jeune femme d'un terrible danger. Celle ci est venue chercher de l'aide pour sauver les contrées du milieu de la menace d'un être abject.



Richard se voit investi d'une quête en devenant le sourcier. Comme il ne connaît rien à la magie et aux créatures qui habitent dans la contrée du milieu, cela permet au lecteur de découvrir ce monde en même temps que lui. Chose que j'ai bien appréciée car je n'aime pas être noyée sous les informations.



Tout y est: quête, bestiaire incroyable (les garns, les horribles chiens à cœur), combats, magie, sorciers. Un pur régal.



J'ai bien aimé la plume de Terry Goodking même si j'ai eu un passage à vide au début du roman quand Richard entreprend son voyage. J'ai trouvé que c'était long. Mais j'ai vraiment bien fait de persévérer car j'ai adoré.



Les personnages sont très bien construits. Richard bien sûr est génial. Le héros pas parfait, qui ne gagne pas tout le temps. Zedd le sorcier montre son nez dès qu'il entend une casserole ! Rachel, Brophy, le dragon, le peuple d'Adobe (c'est pile à ce moment que je me suis mise à dévorer les pages)...



Il y a des passages grandioses, hyper émouvants, des actions spectaculaires. Des méchants vraiment méchants dont une méchante pas plus haute que 3 pommes. De l'humour et aussi de l'amour. Ca ajoute vraiment un plus à l'histoire.



C'est parfois violent mais pas trop finalement.



Quelques révélations à la fin qui me donnent envie de me jeter sur le tome 2.







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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Sorcier, magie noire, royaume des morts, princesse, palais, fée, sorcières et épées font partie du champ lexical du genre.

Ajoutez-ici, sourcier, inquisitrice et Mord Sith pour sublimer le girl power pourtant pas à l'affiche au début des années 2000. Ah si, y avait Angela M!



Richard a une mission: empêcher le très méchant Darken Rahl (assez original comme nom de vilain...) de s'emparer des 3 boîtes d'Orden, pièces maitresses du pouvoir absolu sur le vivant.



Le début, bien qu'assez entraînant, ne surprendra pas le lecteur assujetti aux sucres rapides du caramel beurre salé. Mais il a l'avantage de présenter sans précipitation les personnages et surtout d'enchâsser subtilement les parties de l'intrigue façon puzzle.



La géographie et les personnages se découvrent pas à pas. Ce cheminement est bienveillant, sans récits multiples que je réprouve de plus en plus, forestier, avec ses parfums de sève de pin, mais aussi ses prédateurs au-delà des frontières, sinon ce ne serait pas l'aventure.



Pourtant, le quidam lâchera la cuillère collante quand des scènes surviendront avec des trèèès méchants avec lesquels le dévoué Richard se trouvera confronté.



Le bonus vient de ces scènes inattendues, exceptionnellement longues et en dehors du récit principal, qui apportent du vilain à moudre et donnent le piquant salutaire à l'ensemble.



J'ai trouvé cet univers sordide mais solide. Et le scénario, avant de ronfler, s'avère rebondissant .



Terry Goodking: quatre étoiles et une moitié coupée par l'épée de Vérité.
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L'Épée de vérité, tome 2 : La Pierre des larmes

Ce second tome, presque un mille-feuille, est aussi une réussite.

Le Voile, celui qui sépare le monde des vivants du royaume des morts, est sur le point de se déchirer. le Gardien sera bientôt en mesure de le traverser pour semer terreur et désolation.

Dans le premier tome, Darken Rahl avait postulé au ballon d'horreur. Mais le Gardien (du Royaume des morts) devrait ici le surpasser car... il est son maître et il est connu pour sa vista du jeu et l'art du tacle par derrière qui, à n'en pas douter, feront beaucoup de victimes.

Je fus presque séduit de cette lecture. Sauf que la première moitié du récit part en épanchements éplorés de Richard pour sa muse Kahlan: " elle m'aime/elle m'aime pas car elle m'a imposé le collier de torture et, plus agaçant encore "j'ai des supers pouvoirs mais je ne veux pas être un sorcier". Prenant mes distances avec cette première partie un peu mièvre, qui ressasse des évidences, je me suis vu plus critique que lors du premier opus.



Mais heureusement, Terry Goodking a su se montrer, une fois de plus, inventif.

Les bonnes surprises sont dans la deuxième moitié du récit.



Et puis les personnages évoluent. Celui qui avait le statut de guide forestier dans le premier tome mène une quête malgré lui et s'affirme comme un héros en mesure de tromper le Gardien.

Seulement, il ne maitrise pas ses nerfs et risque souvent l'exclusion. Sa colère détonne sur un immense terrain de jeu où les règles se découvrent peu à peu à la lecture des grimoires et ne pardonnent pas la moindre faute.

Pour finir, les femmes s'affirment et prennent le pouvoir. Notamment, Kahlan, celle qui était mère inquisitrice, va étoffer son rôle sur un champ de bataille. Epique!



Finalement content, mais aussi surpris et un peu déçu d'y avoir consacrer un certain temps. Le troisième tome attendra un peu.
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Le premier tome de la saga est dans ma bibliothèque depuis un petit moment maintenant. J’avoue que c’est en partie dû au fait que c’est un sacré pavé. J’avais découvert les romans grâce à la série télévisée que j’avais beaucoup aimé. Mais ayant eu des déceptions à la lecture d’adaptation de séries TV, j’hésitais encore plus. Et puis, j’ai fini par me lancer et j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome.



J’ai d’abord été étonnée par le fait que la série comptant deux saisons n’avait qu’effleurée la saga. C’est une bonne chose car je me dis que j’ai encore énormément à découvrir et que je ne me suis pas autant « spoilée » que cela. J’ai de plus tout de suite accroché au style de l’auteur. Malgré la longueur de ce premier tome, je n’ai pas vu les pages défiler. C’est fluide, prenant, avec un lot d’action et de découvertes qui fait qu’on ne s’ennuie pas une seconde. J’ai vraiment apprécié découvrir les trois mondes, ainsi que les créatures imaginées par l’auteur. Les personnages sont aussi une petite merveille. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une œuvre de fantaisie de la sorte et cela fait vraiment plaisir.



L’histoire en elle-même n’a pas été une grande surprise pour moi, mais cela ne m’a pas dérangée pour autant. Le parcours de Richard est loin d’être une partie de plaisir, mais à aucun moment, notre héros ne défaille. Il n’est pas « héroïque » tout au long et j’ai réellement apprécié cette « humanité ». Je déteste la perfection chez un personnage principal. On le voit donc évoluer et découvrir tout un monde qui lui est inconnu. Sa mission semble dès le départ impossible et pourtant on grade espoir et on s’émerveille bien souvent. Il y a pourtant des passages que je n’ai pas apprécié. L’inhumanité de Darken Rhal derrière sa façade grotesque de gentillesse, le passage chez les Mord Sith et le plus angoissant : celui de la grotte à la fin… J’en garde encore des frissons rien que d’y penser. Mais en un sens, pour moi, c’est une bonne chose, car si un auteur peut arriver à me faire ressentir de très mauvaises impressions ou sentiments quand il le faut, c’est qu’il a réussi son pari.



Il y a par contre quelque chose que m’a un peu chagrinée. Une sorte de mysoginisme. Seuls les hommes semblent avoir le plus de puissance, de force et quand les femmes en ont, c’est au prix d’un grand sacrifice : torture, viol, interdiction d’aimer… Pour le reste, nous sommes dans un univers médiéval et c’est exactement l’idée que je peux m’en faire, donc même si je ne cautionne pas, je peux « comprendre ». Mais ce besoin de faire souffrir des femmes… Bref !



Les personnages maintenant. J’ai déjà un peu parlé de Richard, il est pour moi un héros comme je les aime et je l’ai trouvé parfait dans ce tome. Kahlan est aussi un personnage fort et que j’ai tout de suite apprécié. La relation qu’elle entretient avec Richard fait aussi tout le charme du roman. Zedd apporte sa touche d’humour décalé, qui fait du bien et relâche la pression quasi permanente dans le récit. Chase n’est pas en reste même si on ne le voit pas beaucoup au final. Ecarlate, la dragonne et Brophy, le loup, sont deux personnages « non-humains » que j’ai beaucoup aimé aussi. J’apprécie toujours dans les romans de fantaisie que des créatures imaginaires aient une place dans le récit.



Vous vous en doutez donc, ce fût une lecture passionnante et qui m’a beaucoup plu. J’espère que les autres tomes sauront autant me charmer car je compte bien poursuivre avec les quatorze autres tomes.
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Les enfants de d'Hara, tome 5 : Dans les ténè..

Dans les ténèbres est un roman particulier pour tous les adeptes de Terry Goodkind. Son dernier pour être précis, laissant Richard et Kahlan orphelins de leur père d’écriture.



Dans les ténèbres ressemblent aux autres romans de clôture des derniers cycles : plus long que les précédents, apportant une réponse – définitive – à l’intrigue, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour une éventuelle continuation. Le dénouement ressemble d’ailleurs ici davantage à trois petits points qu’un point final !



Le roman d’un peu moins de quatre cent pages condense en lui-même deux intrigues. La première permettra à Richard, Kahlan et leurs sept compères de mettre un terme à la menace immédiate qui semblait être à l’œuvre depuis un moment et compliquer leur confrontation avec la Déesse d’or.



Comme pressenti depuis quelques temps, un méchant tombera le masque, bien que l’affaire au cours d’une confrontation rapidement expédiée. Nous ne pourrons pas vraiment parler de surprise et franchement, la confrontation semble n’avoir que d’intérêt que de faire du remplissage. Quelques retournements de situation viendront tenter d’égailler le tout, mais là aussi, tout cela est si… prévisible et si… facilement dénoué que tout cela nous laisse avec un drôle d’impression.



Le plus gênant étant qu’il y a ici comme forme de mépris pour toutes et ceux qui seront passés (au préalable) par Le serment d’un voyant, le tout sous la forme d’un règlement de compte entre deux personnages. Les adeptes vont particulièrement apprécier cette attention.



La seconde partie de l’intrigue sera consacrée à la confrontation avec les Carnassiers et la Déesse d’or. Une nouvelle fois, tout cela est rapidement expédié, même si l’auteur tente d’aller bien au-delà de sa zone de confort et ouvrant de nouvelles perspectives pour la saga.



Une nouvelle fois, il faut déplorer beaucoup de déceptions : des surprises qui n’en sont pas vraiment, un démarrage franchement agaçant, pas mal de petites expressions qui viennent trop souvent polluer le texte. Même les personnages secondaires peinent à convaincre et c’est surtout l’attachement au duo original qui joue ici. Sur la fin, quelques vieillies connaissances viendront faire une petite apparition, comme pour mieux saluer tout le monde. Comme trop souvent des messages politiques sont affirmées et ceux plairont… ou pas, laissant le lecteur face à un mur de certitudes.



Le constat est dur, sans doute l’est-il, mais Dans les ténèbres manque cruellement de souffle. Le roman apporte toutefois une fin à une intrigue qui aurait laissé les lecteurs dans une situation d’attente ouverte sur l’éternel. Nous nous pouvons que louer Terry Goodkind pour avoir réussi à finir son œuvre avec l’effort que cela a dû lui demander. Merci !



Ayant découvert la fantasy en 2003 grâce à La première leçon du sorcier, c’est ici une page qui se tourne en ce début d’année 2021. Il ne reste plus qu’à espérer que l’œuvre s’achèvera avec le décès de l’auteur qui nous aura tant fait rêver, ne nous laissant jamais indifférents. Bravo et chapeau l’artiste !
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Ce livre m’avait été donné par la mère de mon ex car son compagnon ne voulait pas le garder. Il a été bien vite enterré dans ma pal du fait de son épaisseur conséquente. L’occasion s’est présentée de le découvrir en audio, j’ai donc sauté dessus, d’autant plus que la chaîne a également mis le tome 2 en ligne. J’espère apprécier l’univers de cet auteur, dont la série compte 15 tomes (encore une série longue…).



Comme d’habitude, je ne me souvenais plus du résumé. Dès le départ, j’ai trouvé l’histoire étrange avec des faux airs du Seigneur des Anneaux avec, en prime, un coup de foudre au premier regard. Je suis peut-être un peu dure mais le personnage principal, Richards, voit une belle jeune femme en difficulté dans la forêt. Il court l’aider à ses risques et périls et ensuite, il l’amène partout avec lui en la nommant son amie… Pourtant, il ne connaît rien d’elle et on lui découvre un frère aîné imbu de lui-même, qui m’a été antipathique aussitôt. Les échanges entre les personnages sont assez curieux, comme des cheveux sur la soupe, on dirait qu’ils ont été mis là pour donner un style aux personnages. Et que dire des descriptions à tout bout de champs… Je comprend mieux pourquoi ce tome compte 1000p. Entre 2 séries de 15 tomes, je lui préfère encore L’épouvanteur qui a un univers qui lui est propre et non emprunté à un autre auteur (« Terres du Milieu », …). Pour une saga pareille, je la trouve un peu simpliste mais en même temps, trop bourrative pour que ça soit digeste… Je n’ai jamais réussi à lire Le Seigneur des Anneaux alors cette saga… Je connais néanmoins les films pour avoir l’histoire générale de cette trilogie. En 3h d’écoute, qui équivaut à une centaine de pages, mon cerveau finissait par battre la campagne tant je m’ennuyais avec cette histoire. Il ne se passe pas grand-chose mais par contre, on nous gave de détails qui me paraissent inutiles au vu de la grosseur du tome et de la saga. Ça aurait pu nous être expliqué au fur et à mesure des aventures de Richards, le garde forestier.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome a été un fiasco pour moi. En même temps, je ne m’étais jamais intéressée à cette série avant qu’on me donne celui-ci. J’aime l’univers de Tolkien mais pas au point de lire un copier/coller pour enfants. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette série pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, ça me fait une série de moins à finir.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La fille sur la lune

Excellent thriller avec une légère touche de fantastique et une héroïne hors normes, Angela, qui porte la presque totalité de l'histoire et lui confère un rythme très intense, puissant, violent dans lequel elle est tour à tour victime et justicière.



Elle m'a fait penser à deux autres héroïnes qui m'ont particulièrement séduit : Tracy, dans le roman splendide de Jamey Bradbury, Sauvage et "la fille", autre personnage de dimension dans le roman extraordinaire de Rae DelBianco, A sang perdu. Angela m'a paru présenter des points de convergence avec ces deux filles qui ne s'oublient pas.



C'est un thriller très violent à certains moments mais dans lequel l'humanité est sans cesse présente. Angela croit être un monstre, elle va découvrir qu'elle est un ange, ange exterminateur, mais capable de compassion envers ceux qui la méritent.



C'est aussi une belle histoire de famille à travers l'enfance d'Angela, sa relation avec ses grands-parents, particulièrement son grand-père qui va éveiller son don et l'aider à développer ses moyens exceptionnels. Elle sera aussi capable d'aller vers sa mère, droguée jusqu'à sa dernière extrémité, qui lui révélera pourtant ce qu'elle représente en tant que "fille sur la Lune".



Angela est un ange noir, d'une grande beauté, dotée d'un corps magnifique qu'elle sait utiliser, dont elle développe au fil de l'histoire les capacités physiques, et surtout d'un cerveau en éveil permanent capable de voir l'invisible et donc de jouer un rôle déterminant dans cette histoire.



Le rythme soutenu de l'intrigue et de ses développements est parfois ralenti par l'auteur pour suivre des tranches de la vie personnelle d'Angela, pour reprendre très vite une action pleine de frénésie.



Très bon roman, polar, thriller, à lire d'un trait pour en savourer en continu toute l'adrénaline qu'il dégage à travers l'ange noir, Angela.
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Ce livre, je le recommande à tous ceux qui veulent se lancer dans le fantasy. C'est le premier ouvrage du type que j'ai lu et il m'a incité à en lire d'autres.

Il est à la fois un classique du genre et un novateur.

Un incontournable !!



A priori l'histoire est un archiclassique du genre "héroïc-fantasy". Un gamin tout gentil tout minions face à une quête insoluble, des secrets en masse, un destin lié au monde qui l'entoure, un amour impossible, un mentor amusant, bref vous voyez le tableau. On a même frisé le "Luke, je suis ton père !".



Pourtant, malgré le manque d'originalité on s'attache rapidement au personnages et à l'intrigue. D'autant que les révélations donnent envie de continuer. Le style d'écriture est fluide et la mayonnaise prend.



La cuisine passe d'autant plus facilement qu'il y a de la nouveauté.

A savoir des choses peu bucoliques : viols, tortures, massacres, meurtres et le tout super bien détaillé.

A ne pas conseillé aux gamins, donc. Pourtant dans le récit sa passe facilement et donne un côté un plus adulte.



Ce qui bien aussi c'est qu'à la fin du tome 1 il y a une grosse révélation qui enclenche tous les autres titres.

Mais on peut tout à fait s'arrêter là. Si si je vous assure, pas de regrets si sa ne vous enchante pas.



Comme je le disais en intro : à lire pour les néophyles. Mais ensuite je leur conseille plutôt de passer à autre chose. Genre le Trône de fer ou l'Assassin royal.

Oui, parce que le reste de la saga est "réservée" à ceux qui comme moi ont vraiment accroché. Et encore, il faut être motivé.



Les remarques qui suivent expliquent cette précaution mais elles ne s'appliquent pas au premier tome.

Certains tomes sont génialissimes (le 1, le 3, le 5 le 8), d'autres trop longs à démarrer (le 2 et le 4) , et certains franchement tout juste passables (le 6 et le 7).

L'auteur aime trop nous faire passer des messages du genre "je suis pour la peine de mort", "il faut abattre son ennemi sinon c'est lui qui le ferra". Et bien sûr le tout arrangé à la mode fantasy.

Certaines histoires se répètent trop souvent (les pleurnicheries consécutives lors de multiples séparations, des tortures trop régulières surtout sur la même personne) et certains personnages sont franchement crispants (pour les derniers tomes).
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Richard Cypher sauve une inconnue, Kahlan, d'un quator venu d'au-delà des frontières. A partir de ce moment, sa vie va se trouver complètement changée. Avec l'aide de Zedd le magicien, vieil ami de Richard, les deux jeunes gens vont devoir empêcher Darken Rahl de dominer le monde. Afin de mieux lutter contre leurs ennemis, Richard est intronisé Sourcier et porte l'Epée de Vérité.







"La Première Leçon du Sorcier" est le premier tome d'une saga de fantasy qui commence sur les chapeaux de roue!

Le suspense est magnifiquement maîtrisé par l'auteur qui parvient presque à épuiser son lecteur, vu la tension de la plupart des chapitres. Chaque fois, les héros semblent se retrouver dans des situations invraisemblables et on a plus d'une fois l'impression qu'ils ne surviveront pas, que Darken Rahl va gagner la partie.

Et malgré cette tension, on n'a qu'une envie: continuer la lecture, le plus vite possible, afin de connaitre la fin de l'histoire et le destin de chacun.



Ce premier tome réunit également tous les éléments qui font le succès de la fantasy: des héros attachants, une lutte entre le Bien et le Mal, des "méchants" odieux, un Sorcier, une belle jeune femme et un jeune homme amoureux l'un de l'autre. Mais au-delà de tous ces stéréotypes, l'histoire est néanmoins très profonde: ainsi, les malheurs des héros semblent être là pour nous rappeler que nous pouvons tous repousser nos limites et lutter pour une cause que l'on croit juste.
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Les chroniques de Nicci, tome 1 : La Maîtress..

Les deux personnages centraux de ce livre sont vraiment réussis. D’un côté, Nicci, puissante magicienne, qui a tout subi dans la vie – d’esclave sexuelle des troupes de l’empereur Jagang à Maîtresse de la mort ; de sœur de l’obscurité à sœur de la lumière… -, et qui, du coup, a adopté une position qui parait simple : aucun engagement émotionnel, jamais, envers personne. En attendant, elle écrase tous les obstacles qui se présentent devant elle, décidée a mener à bien sa mission pour Richard, ne serait-ce que pour expier son dernier péché : avoir essayé de séduire ce dernier et de le séparer de sa femme. Elle n’a donc besoin de personne, et craint essentiellement ceux qui veulent l’accompagner : s’ils deviennent des boulets, elle sera obligée de s’en débarrasser et, parfois, de les tuer !



Nathan, quant à lui, du haut de ses mille ans d’existence, est un sorcier puissant. Formé – mais on pourrait aussi dire « enfermé » – par les sœurs au Palais des prophètes, il profite désormais du monde. Fier de sa ligne, il adore les beaux vêtements, veille à son apparence. Mais, depuis le bouleversement du monde, même les étoiles ne sont plus au même endroit dans le ciel, il n’a plus ni pouvoir ni prophétie. Cela se traduit par le fait que, là où une simple petit sortilège lui permettait d’allumer un feu ou de se défendre, il doit désormais réapprendre à se débrouiller. Ce qu’il fait d’ailleurs avec une certaine bonne volonté !



Se mettant en marche pour rejoindre l’Ancien Monde, leur duo se trouve finalement renforcé par Bannon Farmer, un jeune homme qui va d’abord devoir apprendre à ne pas laisser ses sentiments pour Nicci s’épanouir, puis par Chardon, une fillette débrouillarde et futée.



Ce sont donc ces quatre personnages dont on suit le parcours, avec curiosité – trouveront-ils ce qu’ils recherchent ? -, avec amusement – on sourit souvent à la lecture de ce roman assez jubilatoire -, avec intérêt – plusieurs sujets de réflexion sont abordés -.



Trouveront-ils Kol Adair, la magicienne sauvera-t-elle le monde, le sorcier retrouvera-t-il ses pouvoirs ? Les réponses à ces questions, et aux prochaines qui ne manqueront pas de survenir, il faudra sans doute les quatre tomes de cette série pour y répondre entièrement !



Dans ce premier tome, l’univers se met en place. Et en le refermant, on se prend à se demander quand le deuxième paraîtra… ce qui permet de répondre clairement à la question centrale. Est-ce que cela m’a plus ? Bien sûr, puisque j’ai envie de lire la suite…



Naturellement, ce livre ne s’adresse pas à tous les lecteurs. Je pense par exemple à tous ceux qui ont besoin d’un univers rationnel : ils ne se retrouveront pas dans celui-ci, de magie, de créatures fantastiques… On est dans de la littérature de l’imaginaire. En revanche, tous ceux que cela ne rebutent pas pourront y trouver leur bonheur…
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Richard Cypher, un garde forestier, est au centre d'un complot visant à détruire le monde tel qui le connaît. Il se retrouve là bien malgré lui. Il va devenir un Sourcier, son destin est de sauver le monde et ce même si il doit y rester.

Pour corser son aventure, il tombe amoureux de son guide, Khalan, amour impossible car cette dernière n'a pas le droit à l'amour.



Géantissime. Je cherchais une autre saga (en attente de la suite du trône de fer) et je suis tombée un peu par hasard sur l'Epée de Vérité. A vrai dire cela faisait des années qu'il était dans ma bibliothèque.

J'ai vite rattrapé ma lacune littéraire. J'ai adoré partager les aventures de Richard et Kahlan. J'attribue une mention spéciale à Zed, le Sorcier, glouton comme moi.
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Ce livre est paradoxal : pas assez bien écrit à mon goût mais quand même prenant.



La lecture de la première page amena une moue dubitative de ma part : qu'est-ce que c'est que cette histoire de fantasy où un héros se nomme Richard Cypher, ce n'est vraiment pas propice a transporter mon imagination dans un monde magique (et son frère se nomme Michael, l'horreur). Une phrase de cette même première page me fit tiquer  : "il passa la main dans ses cheveux, tandis que les affres du désespoir s'emparait de lui..." je cite de mémoire, mais c'est vraiment le genre.

Et pourtant ! Ce livre je l'ai dévoré en quelques jours (plus de milles pages dans la version poche), et j'ai oublié le style un peu classique (pour ne pas dire gnangnan) au profit du scénario. Car oui il y a un vrai souffle de fantasy qui vous pousse à lire. L'introduction est simple, Richard sauve la belle Kahlan (voilà un nom qui m'inspire plus) poursuivie par d'horribles mercenaires qui en veulent à sa vie et à partir de cet instant commence une course permanente. Un homme monstrueux veut mettre la main sur tout les royaumes et seul un grand sorcier et le "sourcier de vérité" ont une chance de l'arrêter. Richard quitte le monde qu'il avait toujours connu et découvre que la magie existe bel et bien.

Le héros, qui passe d'abord pour un forestier naïf, se révèle plein de ressources. Au départ l'auteur se place comme omniscient et nous révèle les pensées de son héros, puis il omet habilement de nous les livrer en se concentrant sur l'action et les autres personnages (surtout Kahlan). Cela permet un renversement de la situation grâce à une scène clé ou nous découvrons grâce au dialogue entre les personnages les fines cogitations de Richard. Ce procédé est repris à plusieurs reprises, ce qui permet à chaque fois une surprise et des rebondissements.

Même si cette rapide description peut donner l'impression que l'histoire est très manichéenne, de nombreuses réflexions philosophiques émaillent le texte. Ainsi le sorcier de l'histoire ne cesse d'expliquer que faire le mal (tuer par exemple), même pour une cause "juste" engendre de la souffrance. D'autre part, il insiste sur le fait que chacun est persuadé d'être du côté de la "juste cause", les ennemis sont toujours des gens convaincus du bien fondé de leur guerre. Cela ne facilite pas la tache du héros et on est bien loin du manichéisme. La "première leçon du sorcier" dont il est question est particulièrement édifiante : "les gens sont stupides". Cela implique pour les sorciers la possibilités de les duper très facilement. Mais surtout chacun est concerné et un grand sorcier ne doit pas se laisser convaincre de ce qui apparaît comme la réalité seulement parce que c'est là son souhait ou sa crainte. Le héros profite bien de la leçon.



Je dois dire que j'ai été bien attrapé quand j'ai découvert dans la grande scène finale, une référence directe à la manie du héros de passer la main dans ses cheveux. La phrase que j'avais trouvé ridicule dans l'incipit boucle l'histoire et est un élément déterminant pour que le lecteur comprenne la ruse du héros !
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Je dois dire que La Première Leçon du Sorcier est pour moi une très très belle découverte !

Bon, les trois cent premiers pages ont été quelque peu difficiles au début, mais les trois cent suivant se sont lues toutes seules.



L'histoire que nous offre Terry Goodkind sort réellement de l'ordinaire par rapport aux récit de fantasy auxquels je suis habituée : on rencontre de toutes nouvelles créatures, mais les bases du récit restent les mêmes. On a encore affaire à un gentil vraiment très gentil, une gentille peut-être pas gentille en fait et un méchant vraiment très très méchant. Et puis, bien sur, il y a une histoire d'amour.



Les deux personnages centraux sont vraiment très attachants, même si ma préférence ne va pas vers eux. J'ai adoré l'arrivé du personnage de Rachel qui redynamise tout le récit et redonne un coup de pep's quand il le fallait.

Ma préférée reste quand même Denna : elle est impossible à cernée et c'est ça qui me plait chez elle. Elle relie tous les contraire en elle : elle parle comme une enfant mais agit comme une mante religieuse, elle est "méchante" mais peut-être pas tant que ça au final ?



Bon, mon bémol reste principalement le nombre de pages (je ne pensais pas que je dirais ça un jour), écrit tout petit et sur du papier ultra fin... Je n'en voyais pas la fin, ce qui explique sans doute ma lenteur sur cette lecture (comme dirait M. : a croire que je ne l'ai pas aimé, mais non !).

En bref, c'est une lecture que je vous conseille surtout si vous avez pas mal de temps devant vous ! La Première Leçon du Sorcier est un livre qui mérite réellement d'être lu :)
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L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Ce premier tome de L’épée de vérité est le début de la quête qui doit mener Richard Cypher aux prises avec l’ennemi de tous, Darken Rahl.



Richard rencontre Kahlan dans la forêt et la sauve d’un groupe de redoutables tueurs. Elle cherche un sorcier qui s’annonce être Zedd, le vieil ami de Richard. Richard se révèle finalement être le sourcier, le seul capable d’affronter Darken Rahl.



L’auteur est considéré comme l’héritier de Tolkien et son œuvre d'une dizaine de tomes comme l’équivalent du Seigneur des Anneaux. Il n’en est rien. Ce premier tome ne vaut pas la première page du SdA. L’histoire est assez pauvre et l’auteur nous assomme de descriptions inutiles. L’univers est similaire à un univers de fantasy basique, sans originalité.



Il a voulu aussi ajouter plus de sentiments dans les faits et gestes des différents personnages, jusqu’à parfois les tourner au ridicule, et l’impression de lire un roman à l’eau de rose est flagrante.



Tous les clichés de la fantasy sont réunis dans ce premier tome et malheureusement gâche le plaisir de la quête. Mais malgré tous ces défauts, les lourdeurs descriptives, et les erreurs de l'auteur à vouloir s'assurer de nous faire avaler de la fantasy à chaque page, l'écriture est très abordable.



J’ai lu ce premier tome, gagné à un concours, et y suis allé jusqu’au bout. Je m’attendais à une lecture passionnante et j’ai été déçu. Je ne m’aventurerais pas à lire les prochains tomes.



Je remercie Marmelade de livres pour sa gentillesse.
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L'Épée de vérité, tome 15 : Le coeur de la guerre

Et voici le final de cette longue série ! Enfin, normalement ! Sachant que j'ai vu deux autres séries dans le même univers et avec les mêmes personnages, on peut dire que ce n'est pas vraiment terminé.

Cette série, c'est un peu comme un plaisir coupable. Le style est plutôt simpliste et redondant, les personnages sont stéréotypés, l'auteur joue à fond la carte du manichéisme. Il se passe plein de trucs hallucinants, qui n'ont pas de sens et Richars sait toujours ce qu'il faut faire et à quel moment. Il va toujours s'en sortir et on le sait, même quand il meurt. Et je suis accro. Je suis les personnages depuis tellement longtemps que je n'arrive pas à m'en défaire.

Pour les autres séries, j'avoue, je vais certainement me jeter dedans la tête la première, et il est fort probable que je vais me prendre au jeu. En fait, c'est un peu comme les chips, je sais que ce n'est pas terrible, mais j'y retourne quand même.
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L'Épée de vérité, tome 15 : Le coeur de la guerre

Richard Dahl est mort. Il a réussi à sauver Kahlan, sa femme l'inquisitrice, mais lui n'est pas revenu d'entre les morts. Une cérémonie de crémation en son honneur doit débuter, mais au moment d'embraser le bûcher funéraire, Kahlan est pris d'un doute : et si il y avait encore un espoir ? Un espoir de le ramener vivant de l'au-delà. Peut-être convient-il de demander de l'aide à Rouge la magicienne ... la voyante ? Avec quelques aides elle franchira le voile pour ramener son mari à la vie.

J'ai du mal à reconnaître ou se situe la fantasy dans ce tome : très peu de surnaturel, ni de monstres surgit de l'imaginaire. Beaucoup de blabla pour un scénario sans surprise. Nous sommes bien loin des premiers tomes. Pas, non plus d'enchevêtrement d'histoire : juste celle de Richard qui revient à la vie pour accomplir son destin : une histoire linéaire ou le chapitre qui suit est la réponse du précédent. Cette fois-ci, craché juré c'est le dernier. Trop de distance dans l'écriture de Terry Goodkind ne me permette pas d'être pleinement dans cette lecture : j'ai l'impression d'être laissé sur le côté. Heureusement, c'est mon collègue de boulot qui me les prêtent, je ne mettrai jamais vingt-cinq euros pour chaque tome sauf peut-être les premiers.

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L'Epée de Vérité, tome 6 : La Foi des Réprouvés

J'avais adoré le tome 5 mais je suis déçue par celui-ci . J'en attendais peut-être beaucoup ...

Le début est prometteur ,notamment ce qui va se passer pour Richard . Mais ensuite j'ai trouvé ça moins crédible et logique . Kahlan qui se venge et qui est sans pitié ? C'est décevant ! ILs parlent souvent de valeurs ,d'honneur et de vérité mais là c'est la passion qui l'emporte et non plus la raison. ET la ville de l'empereur ,où tout doit être donné pour le bien commun ,difficile qu'il y ai autant de gens ,comme NICCI , qui ne voient pas la réalité des choses.

Par contre l'avancée de Jagang et ses conquêtes ,c'est assez terrifiant pour la suite .

Ce tome est pour moi moins passionnant que les autres mais j'ai tout de même hâte de lire la suite.
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