Théo Kosma

Une adolescente ou jeune fille qui aime le cul et ne se prive pas, et refuse de renoncer à ses désirs sous prétexte qu’elle vit chez ses parents. Toute la trame est basée là-dessus, avec des descriptifs osés et une évolution surprenante et drôle, on est presque un peu dans « l’humour éro » (je ne sais pas si le style est censé exister vraiment)

Jai dû relire certains passages pour bien tout comprendre du tour de passe-passe/magie, je dois être un peu lente :-) du coup j’ai compris la fin un peu rétroactivement, en tout cas c’est une nouvelle vraiment drôle, avec des moments bien intenses comme il faut pour un ouvrage érotique. Le côté rebelle et enjoué de l’héroïne m’a un peu rappelé moi à mon adolescence, si j’étais sexuellement bien plus sage je me retrouve dans sa réparties et ses réactions.

Allez je me lance dans une note pour chaque ouvrage de cet auteur que j’aime décidément beaucoup et je commence par ce roman. Roman assez court car en fait les 90 % se déroulent sur un laps de temps très réduit, je dirais une journée voire une après midi. Le thème de l’abus n’est pas très courant dans ce genre littéraire, et plus rare encore lorsqu’il s’agit du « plaisir » ou excitation troublante que peut ressentir une victime en certains cas.

Je ne dirais pas que c’est excitant en tant que tel, en tout cas franchement prenant et troublant. Je me suis sentie comme enfermée dans un monde étrange, sans pouvoir me mettre vraiment dans la peau des deux personnages, ni Vera ni Anastasia, peut-être est-ce mon esprit qui a bloqué inconsciemment cette possibilité.

Je ne suis pas sûre qu’il y ait une vraie réflexion sur le sujet, dans le sens où je ne pense pas que l’auteur ait souhaité cela, plutôt explorer et exploiter un fantasme tenant d’un GROS tabou. Tout à fait agréable à lire mais à ne pas recommander à tout le monde.

Le tome le plus « seventies » de tous. C’est une époque que je n’ai pas connu (mes parents ne se connaissaient même pas encore :-) ) mais qui m’a toujours intéressé, et un peu fasciné. Autant dire que c’est ma partie favorite, et d’ailleurs aussi la plus chaude. Egalement selon moi la plus romantique, axée sur l’amour, le seul le vrai l’authentique, toujours avec cette même finesse dans la plume. Forcément, quand on connaît l’âge des protagonistes ça ne pouvait être qu’une série littéraire un peu « polémique ». (Enfin, peu de risques de vraie polémique en tant qu’ebook, mais si ça avait été édité par un gros éditeur papier ça aurait râlé je pense :-) Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé avec Tigre Tigre ou Rose Bonbon. Encore que dans « En attendant d’être grande » c’est encore autre chose car cela explore les relations sensuelles entre enfants. Et quand les relations adultes-enfants sont évoqués ce n’est que pour les condamner, comme dans un passage de ce tome).

J’ai tout particulièrement aimé la fin.

Dans cette 4eme partie Chloé devient une sorte d’hybride, tout le temps tiraillée entre son éveil sensuel lié à l’adolescence (elle-même liée à l’âge adulte) et son envie d’être et de rester une enfant (elle-même liée à la naissance). Là encore on est dans un « mélange », et après avoir terminé l’intégral des livres de Théo Kosma (dont le cycle d’en attendant d’être grande) je remarque que c’est une « technique » récurrente chez lui. Lui ne parle de mélange des genres que pour De corps et d’âmes, mais en fait ça se retrouve dans chaque histoire. Donc : on aime ou on déteste, c’est un style à part entière.

Ce que d’aucun pourraient reprocher à en attendant d’être grande est son manque de trame, dans le sens où c’est schématiquement parlant plus proche du journal intime au jour le jour que relevant d’un mystère à résoudre ou d’un objectif à atteindre. C’est un style, moi ça ne m’a pas dérangé, au contraire j’aime bien les histoires ambiantes, très « instant présent ». Et puis en même temps on sent une tension car on devine que ça va devenir de plus en plus caliente.

J’hésite entre 2 extrême, dire que c’est réaliste et en même temps que c’est irréaliste. Je dirais que les 2 se cotoient et s’entremêlent, ce qui est un choix littéraire assez intelligent (enfin, « choix », j’ignore si c’est volontaire ou non de la part de l’auteur). Curieux de voir à quel point un homme peut se mettre dans la peau d’une petite fille, récit réel ou non on a vraiment l’impression que la main qui a écrit ce livre est féminine.

On est davantage pris dans le quotidien de Chloé qui s’enrichit, elle est moins seule dans ses expériences et réflexions personnelles, et on découvre de nouveaux personnages (à chaque tome en fait) qui chacun représente, en un sens, un travers ou une particularité de notre société. Toujours aussi prenant, ça se lit bien, vite et agréablement.

Charmant, tendre et sensuel… j’avais été un brin sceptique sur la 1ere version qui comportait des coquilles et maladresses, rien de super grave mais j’y ai toujours été trop sensible :-)

La version 2 de ce tome 1 est au top, et au final peut se lire comme une histoire complète autant que comme une histoire à suivre. Je m’étais arrêtée là puis ai finalement lu la suite quelques mois plus tard et ai finalement lu les 5 tomes assez rapidement. Je trouve cette Chloé super attachante ça doit être mon instinct maternel. Quant à savoir si ça me rappelle ma propre enfance ou non, oui en partie mais pas pour ce tome là, ou moins.

Le style est frais, les dialogues m’ont souvent fait rire, peut-être parfois un peu trop « soutenus » pour des paroles d’enfants, mais on peut supposer que c’est la retranscription quelque peu reformulée de la libertine écrivant ses mémoires deux ou trois décennies plus tard.

Agathe, jeune femme d'à peine 18 ans, bourgeoise, aisée, ne rêve que de dépravation. Avec ses copines qui sont du même milieu, c'est à celle qui rapportera aux autres le plus salace et le plus pimenté des exploits sexuels et pervers. Pour le réveillon de noël, ses parents sont à l'étranger. Agathe décide d'organiser une fête avec deux clochards squattant dans un quartier voisin. Elle se coupe en quatre pour leur préparer de bons petits plats mais la surprise qu'elle leur réserve, c'est que le cadeau pour les deux sans-abris, ce sera elle. Elle espère vivre une aventure choc mais les deux hommes vont lui prouver qu'on peut vivre dans la rue et pourtant, être tendre et attentionné avec une femme. ...

C'est une courte nouvelle, comme en produit généralement cet auteur. Comme à son habitude, il se met dans la peau de son héroïne qui est aussi la narratrice de son aventure. C'est encore une fois, c'est étonnant comme Théo Kosma peut être féminin dans son écriture. Nous retrouvons son style habituel, simple et limpide mais cette fois, il m'a semblé trop scolaire. L'action semble filmée au ralenti, elle est ennuyeuse. Peut-être que l'auteur nuit à son écriture en la voulant trop propre, trop parfaite. Cela rabote toute émotion, toute surprise. Le résultat, un moment de lassitude alors que j'espérais vraiment un texte fort. C'est mou, c'est lassant, heureusement qu'au final, c'est court. Enfin, si vous voulez vous en faire votre propre opinion, cette nouvelle est gratuite sur Amazon et gratuit, c'est pas cher, ce qui correspond plus ou moins à la valeur de cet écrit !

Il y a plusieurs mois, j'ai été contactée par Théo Kosma pour un service presse. Dés le début je l'ai prévenu que je n'étais pas une grande fan d'érotisme... mais il a tenu justement à avoir mon avis qui pourrait diverger des habitués du genre. Je le remercie donc pour sa confiance.



Par quoi commencer? Au niveau de la plume de l'auteur, elle est fluide et agréable à lire. Certes on est plutôt dans un registre très direct et sans tabou mais cela est fait sans vulgarité. Et on se surprend très vite à être à la fin du récit et se dire: c'est tout? Ça se termine comme ça? Je ne l'ai pas vu venir!



Passons à la partie érotique: pour moi qui suis plus dans la romance, qui aime quand il y a une histoire d'amour derrière, je n'ai pas trouvé mon bonheur c'est sur. Ici on parle de sexe de façon très libérée et sans barrière. C'est cru ( mais pas vulgaire) et en plus l'auteur y ajoute des images plus qu'explicites (âmes sensibles s'abstenir lol). Clairement si vous n'aimez pas lire des choses qui vont au delà de quelques caresses et hop une petite ellipse du style "il lui fit l'amour très tendrement", vous risquez de ne pas apprécier la lecture.

Attention je ne fais pas une critique négative! Comme à mon habitude je mets juste en avant les points qui peuvent déplaire à certains publics.



Au niveau de l'histoire, j'ai apprécié Charlie. C'est une femme qui sait ce qu'elle veut et qui n'a pas peur du regard des autres. Au début, elle nous parle de ses expériences et de ses préférences sexuelles sans retenue, en sachant que tout cela peut la faire passer pour une fille facile et limite nymphomane, mais elle assume. Elle nous explique la relation étroite entre la boxe et ses exploits sous la couette. C'est même pour elle une complémentarité: la pratique de l'un améliore les performances de l'autre et inversement. Avec tous ces détails sur ses goûts et cette relation à la boxe, on peut se dire que la scène de couette va être plus originale que ce qu on trouve dans les romans plus soft. Et en effet, le passage en question prend plusieurs longues pages et ne lésine pas sur les détails... pour ma part, j'aurai aimé tout de même avoir un peu plus le ressenti de l'héroïne plus que le listing des positions et pratiques utilisées. Oui je cherche toujours un peu de sentiments ou d'émotions dans le texte, désolée.



En ce qui concerne la fin, inutile de vous dire que j'ai été déçue en grande romantique que je suis, car elle est très brusque.



Pour conclure: à ne mettre qu'entre les mains d'un public averti. Mais pour les adeptes du genre, je pense que vous passerez un très bon moment avec cette nouvelle qui, je pense, sort de l'ordinaire.
Lien : http://lizzoneimaginativeetl..

Tout d'abord, je dois dire que j'ai aimé le style de l'auteur, malgré quelques phrases dont la tournure m'a paru bizarre. Oui, très agréable dans l'ensemble.



Alors, que vous dire pour vous donner envie sans cependant vous en dire trop ?



C'est l'histoire d'un homme, Lucas Downest (enfin si on peut appeler un monstre un homme), un tueur en série de la pire espèce qui semble habité par le mal tellement ses crimes sont nombreux, odieux et inhumains. Il a finalement été arrêté puis condamné à mort. C'est sa dernière nuit en ce monde et c'est là qu'il va faire une rencontre pour le moins surprenante.

Le début de la nouvelle est grandement basée sur la psychologie de ce personnage et j'ai trouvé ça très intéressant.



Il y a une seule scène de sexe, mais sur deux axes différents. Je ne vous en dirai pas plus (et c'est aussi pour ça que je n'ai pas mis de citation de ce genre), pour ne pas vous spoiler, ainsi que pour vous donner envie de savoir de quoi il retourne. :p

Sachez néanmoins que je les ai trouvées bien écrites, sans tomber dans la vulgarité ni le langage cru alors que vu certaines scènes l'auteur aurait pu le faire. C'est, pour moi, un très gros point positif qui a joué en faveur de cette nouvelle.



Si je devais chipoter, je dirais qu'il y a juste un moment où je n'ai pas compris comment l'action était physiquement possible. A moins que les bras n'aient été croisés (ce qui n'est pas précisé) et encore, ça me parait improbable.



En résumé, je ne suis pas pour autant réconciliée avec la littérature érotique, mais Théo Kosma a néanmoins réussi à ne pas me fâcher davantage avec. Mieux, il a su me faire passer un bon moment. Pourtant, je partais avec un gros handicap au départ car, comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas du tout friande de cette littérature. Je pense que le côté assez noir, ambiance thriller (que j'affectionne particulièrement) y est pour beaucoup. L'auteur a su mélanger ces deux genres avec brio ! Sans oublier la petite touche en plus dont on ne se rend compte qu'à la fin et qui m'a fait sourire.

Bon, par contre, je crois que je ne verrais plus jamais l'appareil génital masculin de la même façon... XD

Une petite nouvelle que je vous recommande sans problème, que vous soyez fan du genre ou, au contraire, que vous ne soyez pas fan. Cette nouvelle est tout à fait abordable et non choquante (enfin pour moi).

Depuis que je lis les ouvrages de Théo Kosma je me suis rendu compte que chacune de ses histoires se déroulent dans un univers différent. Des histoires sombres, d'autres plus tendres, d'où s'écoule à chaque fois un érotisme grisant et sensuel.



Cette fois-ci l'auteur va mettre une dose de surnaturelle et de paranormale dans son récit.

Après avoir laissé entendre qu'un drame s'était produit, Théo Kosma va nous présenter ses personnages et surtout un couple. Sandrine et Amaury se sont trouvés il y a plus d'un an et ils sont en totale osmose que ce soit au niveau de leur sentiments que sur le plan sexuel.

L'auteur va nous présenter un couple lié par un véritable amour jusqu'au jour où le drame se produit.....



Sous l'emprise de sa tristesse et de son désespoir, Sandrine va tenter d'obtenir un ultime moment avec l'amour de sa vie.



Comme je le disais au début de mon avis, tendresse et sensualité vont être au rendez-vous dans cette histoire surréaliste. Une âme et un corps vont entrer dans un contact charnel enivrant et hypnotisant qui va allez bien au delà du plaisir.



L'histoire est assez courte mais assez longue pour nous offrir une parenthèse qui va se terminer de manière totalement inattendu.

Un désir va être comblé, peut-être pas de façon régulière mais au final un fantasme va devenir une réalité.



Comme d'habitude j'ai passé un très bon moment de lecture grâce à la plume séduisante de Théo Kosma. Chaque histoire est une découverte, aucun récits ne se ressemblent et c'est vraiment plaisant de lire un auteur qui sait se déplacer dans les genres tout en gardant son propre style.


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Lucas est un prisonnier atteint d'une folie qu'il contrôle avec soin. Tous ses faits et gestes il les calcule ; même les fois où l'hystérie s'empare de lui. Cette nuit est la dernière, condamné à mort pour ses effroyables crimes, demain matin il sera pendu comme il l'a choisi.



Une visite imprévue va venir bouleverser la dernière nuit du prisonnier, une visite qui va le troubler et il a du mal à cerner son étrange visiteuse.

Vient-elle le voir car elle fantasme sur un meurtrier?

Ou bien pour l'aider à ce débarrasser du diable qui habite Lucas?

Un désir morbide ou bien un souhait d'amener un homme à la rédemption?

Difficile à deviner.....





Théo Kosma dresse dans un premier temps les murs de son histoire en mettant en avant la psychologie de son personnage masculin, montrant sa monstruosité que seul un démon pourrait avoir. Cet auteur n'est pas qu'un auteur de nouvelles érotiques, cela fait maintenant plusieurs fois que je me plonge dans son univers et j'ai remarqué qu'il avait beaucoup de talent pour mettre en scène ses histoires certes pas très longues mais bien construites. J'apprécie beaucoup sa plume, le côté passionné et tendre qu'il met dans ses récit, mais là j'ai été agréablement surprise car je me suis rendu compte que Théo Kosma savait gérer un érotisme plutôt sensuel autant qu'un érotisme beaucoup plus dark et brutal.

Je pense que la marque de fabrique de l'auteure est d’inclure en toute circonstance dans ses ouvrages des moments véritablement enivrants, des moments de pur érotisme où seul le véritable plaisir est toléré.



Le côté érotique de cette histoire va donc être à double face. Dérangeant, voir même dégradant puis il revient avec un côté plus voluptueux où le simple plaisir des corps à toute sa place.

A mi-chemin entre un désir tordu et cruel et un éveil des sens inédit.
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Ce genre de lecture ne m’est pas habituel. Toutefois, ça change et ce n’est pas plus mal.

Cette nouvelle très courte est sympathique et simple. On est dans la peau d'une jeune femme pour qui le sexe est un acte assez débridé. Elle ne cesse toujours de chercher de nouvelles choses, positions mais aussi de nouveaux partenaires. C’est la rencontre brève mais intense de deux personnes. Une relation qui durera le temps d’une étreinte.



Le texte est bien écrit. Parler de sexe n'est jamais facile. Il faut que ce soit soft mais pas trop non plus, mais surtout que ce ne soit pas vulgaire. C'est ce qui rend la lecture fluide et agréable.

Ici le texte est loin d’être aussi cru et vulgaire qu’on pourrait le penser. Le texte n’est pas indigeste, loin de là. Il y a un juste équilibre dans le vocabulaire utilisé et la recherche d'accomplissement sexuel des personnages.

Pour ceux qui ne connaissent rien à la boxe, c'est aussi un petit guide express qui explique ce qui c’est dans les grandes lignes. Il met en avant ses bienfaits en général mais surtout ceux concernant l’accouplement physique. On n’image pas tout ce que ça peut engendrer.



En temps normal, je ne suis pas une grande adepte de ce genre. Néanmoins, j'ai bien aimé la lecture de cette nouvelle. La lecture est fluide et ne prend pas la tête.

Le petit plus du livre est dans les images qui illustre à merveille le texte et rend la lecture très ludique, amusante et plaisante pour les yeux.

Quelle innovation ! Je n'avais jamais lu un livre aussi intime. Les dialogues des différents personnages m'a permis de rentrer dans la vie, des moments d'intimités, de ces derniers. Un peu comme un voyeur, mais pas tout à fait.



Au début, j'ai commencé à lire ce livre comme un roman et je commençais à m'en lasser. Ce qu'il faut c'est le picorer un dialogue par-ci, un dialogue par-là. C'est bien plus intéressant et intense. Je l'ai lu en complément d'un livre papier et c'est parfait !



Les dialogues justement sont assez courts comme des petites scénettes, toutes différentes entre elles. Ce que j'ai aimé, c'est qu'on parle de sexe, entre copines, entre mecs, en couple ... Ce n'est pas QUE des scènes de sexe, c'est bien plus varié. Certaines sont vraiment chaudes , d'autres plus amusantes ... Cela m'a permis de passer un bon moment très varié en émotions.



L'auteur s'est manier la plume à la perfection, nous emmenant d'un vocabulaire cru à un autre plus doux. C'est avec plaisir que j'ai apprécié son écriture fluide et très agréable à lire.



Finalement, un petit recueil érotique innovant à grignoter sans modération
Lien : http://melineadison.wixsite...

On retrouve ici un peu le même type de personnage que dans Quick Change : femme qui ne s’en laisse pas compter, féministe malgré elle sans l’être tout à fait, baiseuse invétérée et fière de l’être. Sans être pratiquante de boxe, j’ai bien ressenti quel rapport il pouvait y avoir entre les 2, car c’est vrai qu’améliorer sa force et son cardio fait de plus belles parties de cul :-) Petite surprise au programme, dans la version de l’ebook offerte sur le blog de l’auteur il y a quelques images, étrange, je ne m’y attendais pas. Pour tout dire je les ai un peu zappé, bien qu’elles soient jolies, quand je lis je ne suis focalisé que sur le texte.

Il y a aussi de nouveau une sorte de « fougue », de brutalité joyeuse et bienveillante dans les rapports sexuels et les désirs. Un peu fauve et animal, et en même temps tellement humain et avec une intense joie de vivre…

On est à mi chemin entre l’humour, l’érotisme, la sociologie et la pornographie.

Socio : parce que ça en dit beaucoup sur les rapports entre humain, leur complexité, notre rapport au sexe

Porno : parce que certaines réparties sont vraiment très crues et explicites.

Erotisme : Parce que d’autres sont plus envolées.

Humour… ben, parce que ça m’a fait rire :-)

J’ai tout lu d’un trait.

Si seulement on pouvait communiquer ainsi, et à ce point avec les morts ! Cette nouvelle m’a beaucoup touché car en plus d’être bien écrite et envoutante, elle est liée à une expérience que j’aurais adoré pouvoir vivre. Pour tout dire, il m’est arrivé de souhaiter le vivre, sans jamais avoir pu.

Même si on est dans le drame on n’est pas dans le pathos, et Kosma manie sa plume de façon suffisamment talentueuse pour ne pas donner dans le triste ou le larmoyant. Il y a plutôt une nostalgie et un vague à l’âme, une sorte de « spleen » poétique qui ensuite devient carrément sexuel. J’ai découvert l’auteur par le Charlie live show, une webcameuse qui diffuse ses lectures à voix hautes, et je ne suis pas étonnée qu’elle se soit autant excité en lisant (voir sur son site, c’est assez spécial :-) )

Voici un petit livre érotique sans prétention, publié par un auteur méconnu en auto-publication… Mais dès les premières pages tournées, le lecteur découvre un univers en soi, bien campé et très intéressant. L’histoire d’Agathe, fille de riches bourgeois, lassée déjà par le faste et la bienséance familiale, malgré son jeune âge – elle sort à peine de l’adolescence. Elle et ses copines n’ont qu’une idée : briser les bonnes habitudes que leurs parents leur inculquent, profiter de la vie et connaitre les expériences les plus extrêmes.



Mais Agathe a une lubie encore plus singulière. Elle sympathise avec deux sans abris, Jarod, un enfant rom laissé pour compte, et Benny un quiqua dégouté par la vie, et qui a trouvé dans le rue une sorte de refuge. À ces deux âmes perdues, elle promet une soirée de Noël sans autre pareille : elle va leur offrir un cadeau inédit, elle, la petite bourgeoise, elle qui est à mille lieux de ces deux clochards d’apparence pouilleuse. Ils pourront lui faire tout ce qu’ils désirent. La nuit sera longue mais ne se déroulera pas comme prévu. Comment ces deux marginaux vont-ils se comporter, face à cette oie blanche qu’ils tiennent entre leurs mains ?



Derrière l’érotisme, d’ailleurs un peu discret et prudent, se cache une satyre sociale bien menée. L’on est conquis par cette confrontation de milieux, par l’amour qui grandit et se nourrit des différences. Les personnages sont bien campés et l’ambiance bien rendue. Les moments érotiques savoureux, qui cachent une vraie sensibilité mêlée à une sorte de perversion délicate. Bref, c’est une lecture que l’on ne quitte pas avant d’avoir lu le mot fin. Œuvre d’un auteur discret mais qui mérite d’être connu.
Lien : http://livrogne.com/2016/07/..