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Critiques de Valentine Goby (1481)
Un paquebot dans les arbres

Un paquebot dans les arbres est le combat d' une jeune fille contre la dislocation de sa famille touchée par la tuberculose. J'ai eu du mal à rentrée dans l'histoire qui, malgré quelques longueurs, reste un recit intéressant.
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Banquises

Sarah est parti au Groënland en 1982. Seulement, elle n'est jamais revenu. Après de longues recherche de la part de ses parents, ils retrouvent le sac que Sarah avait lors de son voyage mais aucune trace de son corp. C'est alors que vont commencer de long mois d'attente et d'espoir. Vingt huit ans après, Lisa, souhaitant savoir si sa soeur est morte ou non décide d'aller au Groënland et de suivre ses pas. Elle va alors aller dans les lieux où Sarah s'est prise en photo dans l'espoir de savior ce qui lui ets arrivé.



Ce roman est un livre triste, dur et touchant. On assiste à la vie de la famille de Sarah après sa disparition. La difficulté pour la mère de se reconstruire, d'accepter cette disparition. On voit cette famille s'effondrer. Dans ce roman on n'a d'un côté une famille détruite par une disparition inexpliquée et d'autre part la fonte de la banquise au Groënland, la destruction de nombreux habitant, par exemple des pêcheurs qui gagne leur vie grâce à cette banquise. Le seul bémol pour moi, c'est qu'on repart avec Lisa sans n'avoir rien su sur cette disparition. J'aurais bien aimé savoir ce qui s'est passé.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur que j'avais découverte avec Kinderzimmer
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Une preuve d'amour

Un livre court, facile à lire mais pas mièvre. Une histoire d’amitié, d’amour et de tolérance sur fond de références aux Misérables d’Hugo. Des amorces de réflexion autour de thèmes comme les sans-papiers, le pardon...
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Qui touche à mon corps je le tue

Une journée et une nuit, entre aube et ténèbres, pour trois personnages, trois corps qui se débattent, luttent et ne sont plus que douleur. Un roman dense et âpre.
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Des corps en silence

J'ai eu l'honneur de rencontrer et de discuter avec Valentine Goby au salon Lire en poche de Gradignan en septembre dernier.

J'ai assisté à une conférence avec elle sur le thème de l'absence.

Ses mots, la genèse de ses livres, sa description de l’échappée ... tout cela m'a passionnée, émue aussi.

Valentine Goby est très humaine, a un coeur énorme et transmet des idées très fortes.

Il me fallait donc découvrir ses écrits et c'est chose faite avec "Des corps en silence".

La lecture n'est pas simple mais la souffrance des deux femmes est d'un réalisme très fort.

Par la magie des mots, la construction des phrases, Valentine Goby nous entraîne au fin fond des sentiments ressentis pas ses protagonistes. J'ai ressenti violemment la souffrance qu'elle retranscrit, J'ai fermé le livre entièrement bouleversée.
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Qui touche à mon corps je le tue

Marie G., Lucie L. et Henri D.. Trois personnages qui, à première vue, n’ont pas grand-chose en commun. Mais la vie va les rapprocher de la manière la plus sordide. Lucie L. est enceinte. Mais souhaite se faire avorter. Dans une France du milieu du XX siècle, elle s’en remet à une faiseuse d’anges (l’avortement à l’époque étant totalement proscrit). Entre en scène alors Marie G.. Mère de deux enfants et épouse d’un marie ivrogne, elle pratique les avortements à l’abri des regards, pour le bien-être de ses patientes selon elle. Mais cette dernière est arrêtée, dénoncée par son mari. Rentre alors dans le tableau Henri D., l’exécuteur, le bourreau. Marie G. est condamné à la guillotine.



J’ai été très surpris par ce livre. Tellement qu’à la fin de ma lecture, je ne savais quoi trop en penser. Le style d’écriture est très particulier mais cohérent avec le fond du travail de Valentine Goby. Des phrases rapides, courtes, mélangées presque de manière aléatoire avec des phrases beaucoup plus longues, d’une éternelle longueur, menues hachées par des virgules. La lecture est le reflet de l’ambiance générale de l’oeuvre. L’angoisse, la détresse et l’esprit chaotique règnent dans ce roman.

L’originalité réside dans le fait que les 136 pages traitent de la dernière journée des trois personnages, chacun de leur point de vue. A tel point qu’il n’y a pas vraiment de chapitre. A la place, vous avez seulement en plein milieu de la page, le moment de la journée. Comme si nous attendions inévitablement la fin avec eux. Et c’est ce qui m’a fait poursuivre la lecture jusqu’au bout ! Et heureusement.



En effet, Qui touche à mon corps je le tue est un roman ultra structuré bien qu’un certain chaos y règne. Au départ, on ne sait pas trop où l’on va. Valentine Goby nous présente au fur et à mesure des pages les trois protagonistes. S’ils viennent d’univers différents, ils ont cependant tous le même sentiment que la vie n’est pas tendre avec eux. Qu’ils sont pourchassés chacun à leur manière par la mort, la faucheuse est sans cesse leur compagnon. Et dans un tel cas, comment faire pour avoir une vie avec un soupçon de bonheur? Un soupçon de jouissance? Afin de laisser quelque chose après sa mort.



Enfin, je terminerai par dire que le sujet de l’avortement est traité de manière intéressante. A l’heure actuelle où beaucoup de polémiques fusent sur le sujet, Valentine Goby nous le présente par le témoignage d’une femme contraint d’y recourir, et celui de la faiseuse d’anges pour qui cela n’est pas forcément un plaisir non plus.
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La fille surexposée

Au départ, 2011 : Isabelle trouve des vieilles cartes postales de son grand-père . Une photo de femme en particulier l’interpelle : Khadija la marocaine, 1953.

A partir de cela, le livre s’organise en différents axes organisés par dates, mais sans ordre chronologique.

1920 : un photographe a trouvé un filon de gagner de l’argent en photographiant des femmes, souvent des prostituées, « mauresques, marocaines, berbères » etc.… dans des poses lascives ou soumises, soi-disant pour donner une image du Maroc, mais surtout pour exciter les fantasmes des hommes. Souvent des militaires.

1950 : naissance d’un garçon dans une famille pauvre lequel deviendra dessinateur, peintre photographe. Lui aussi se trouvera face à ses photos et en tant que peintre, les dénaturera pour effacer l’aspect humiliant et tenter de revaloriser ses femmes. « Miloudi Nouiga est un personnage réel

Isabelle ira dans le pays où son grand-père a acheté cette carte, il est difficile pour elle d’imaginer son grand-père jeune, allant dans un bordel pour soldats, le bousbir. Elle trouvera une galerie où elle reconnaitra la fameuse photo

Ces deux personnages, Isabelle et le peintre, qui sont nés après la période coloniale, se croiseront dans la galerie du peintre Nouiga.

Ce que j’ai aimé dans ce livre, et que je retrouve dans les livres de Valentine Goby, c’est cette quête de l’histoire familiale.

Ces romans ne sont pas écrits d’une façon linéaire et cela peut éventuellement gêner pour leur compréhension. Mais ce style d'écriture correspond tout fait au style du récit, des allers et retours dans les périodes, les générations. Je recommande la lecture des romans de cette auteure.



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Juliette Pommerol chez les Angliches

L'aventure de la narratrice Juliette, menée tambour battant, fait le plein d'humour à la fois par le contraste des cultures (et des langues) et par le contraste des caractères que l'on suppose.
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Banquises

Petite intrigue sur une disparition dont on devine la solution de suite. Texte simple et limpide. Roman léger à mon sens, on peut faire l'impasse.
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Banquises

Ce livre est un tourbillon d’émotions qui vous assaillent et qui ne vous lâchent plus.

Point de vue écriture, c’est une écriture qui demande de s’y plonger lentement et longtemps. Inutile de le commencer si vous n’avez que dix minutes devant vous. Elle se mérite, elle s’immisce en vous et vous aurez plaisir à relire certaines tournures.
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Thiên An ou La grande traversée : Du Vietnam à Pa..

Enfant d'ici ou d'ailleurs.Une très très belle histoire.Remplie de tristesse mais aussi remplie de joie.Je n'ai pas trop compris la fin de l'histoire.Mais ou sinon tous ses bien passer .En tout cas sa ma appris beaucoup.Alors franchement celui ou celle qui a fait ce livre .Ses vraiment une très , très belle histoire.Alors franchement bravo et merci du fond du cœur!
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Kinderzimmer

Dur, , angoissant mais vivant malgré tout
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Qui touche à mon corps je le tue

1943. Marie, faiseuse d'anges, attend dans sa cellule l'heure de sa mort. Lucie raconte son avortement, caché aux yeux de tous. Henri attend que le jour se lève pour faire son travail de bourreau. De l'aube à l'aube, trois corps en lutte pour la lumière, à la frontière de la vie et de la mort, racontent leur peines.



Les récits se suivent, chacun disant la douleur d'être, d'être dans son corps, d'être en contact avec d'autres qu'on ne comprend pas, d'être jugé par une société où les minorités n'ont pas leur mot à dire. Il manque malheureusement quelque chose pour que se roman prenne véritablement corps et sorte de l'exercice de style. Dommage.
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Thiên An ou La grande traversée : Du Vietnam à Pa..

L'histoire d'un petit garçon qui se souvient du voyage périlleux pour quitter son pays. Les boat people, vus de l'intérieur.
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Kinderzimmer

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Lyuba ou la tête dans les étoiles

Les Roms en Seine-Saint-Denis, en 2010. Lyuba et sa famille sont des Roms migrants installés dans un bidonville de la région parisienne. Très beau roman sur les conditions de vie des Roms, dans leur quotidien
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Antonio ou la résistance : De l'Espagne à la régi..

1939 : Argelès-sur-mer : Antonio arrive au camp de réfugiés espagnols avec sa mère et sa sœur, pour y retrouver son père, Jorge. Magnifique récit, très accessible, sur la recherche de la liberté dans la résistance à Franco.
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Les deux vies de Ning : De la Chine à Paris-B..

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Manuelo de la plaine

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Chaïma et les souvenirs d'Hassan : Du Maroc à M..

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