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Critiques de Valentine Goby (1479)
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Kinderzimmer

déroutant
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Kinderzimmer

http://monpetitchapitre.over-blog.com/article-kinderzimmer-valentine-goby-121255413.html
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Kinderzimmer

Ce roman est un choc, il ne laisse pas indemne mais, servi par une langue très belle, une écriture vive, parfois sèche et brutale mais aussi sensible, il ne sombre jamais dans le pathos ou l'émotion facile. En ce sens, il est admirable et nécessaire.
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Des corps en silence

J'ai adoré. J'aime ce genres d'histoires.
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Kinderzimmer

Valentine Goby a écrit un grand roman sur l'innocence, une magistrale histoire d'éveil, décryptant dans leurs moindres détails les perceptions de son héroïne, parachutée dans un univers inconnu, inquiétant, incompréhensible. [...]La langue de Valentine Goby s'en ressent, chaotique, organique, pleine d'effroi et d'espoir, atrocement belle
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Le mystère de Hawa'a

Une belle histoire, de belles illustrations dans des teintes chaudes ocre et bleu pour nous transporter dans un Orient rêvé, supposé être Alep selon le mot des auteurs. Les thèmes de la différence des conditions, les rigidités de la tradition dénoncées disparaissent par enchantement.
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Lyuba ou la tête dans les étoiles

Il s’agit de nous faire conter par une jeune rom âgée de quatorze ans la vie précaire qu’elle connaît au sein de sa famille. Grâce à l’aide de Jocelyne, une infirmière passionnée d’astronomie, et à l’attribution de cartes de séjour à ses parents, l’avenir se fait progressivement meilleur pour elle.



Ce récit prend un style de carnet de route qui renforce la notion de nomadisme (alors que l’action reste confinée à un espace réduit limité à Paris et à des communes de Seine-Saint-Denis). L’évacuation du campement (appelé "platz" par la narratrice) est plein de véracité, mais garde un côté sobre, la violence faite est suggérée plus que décrite. Les dessins au pastel sont aussi un atout dans cet album dur et fort. Un dossier documentaire d’une dizaine de pages est situé à la fin de l’ouvrage.



Mis-à-part "Lyuba ou la tête dans les étoiles" de Valentine Goby et Ronan Badel, on dispose de deux autres ouvrages de fiction évoquant l’arrivée de Roms en France au XXIe siècle : "Maëlys et ceux des caravanes" d'Antoine Blocier et "Rom, Roman, Romane" d’Hélène Montardre . Toutefois dans ce dernier ouvrage l’intégration dans un village se fait sans aucune difficulté avec la population locale.




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Le voyage immobile

Le Voyage immobile y a toute sa place et emporte le lecteur dans le monde intérieur de la jeune narratrice qui, toute à sa douleur, se laisse parfois enfermer avec une espèce de délectation négative dans son rôle de victime. Mais une rencontre la réveille et la fait réagir. L’espoir est là et la vie peut continuer.
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Lyuba ou la tête dans les étoiles

Un autre docu-fiction de la série très instructive et complète sur l'immigration en France. [...] L'auteure dresse volontairement une barrière d'incompréhension par le langage d'un français approximatif.
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L'échappée

Assez particulier. Les personnages ne sont pas attachants, on a du mal à savoir ce qu'ils pensent. La relation entre l'Allemand et la jeune fille est déroutante.
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Des corps en silence

Qui touche à mon corps, je le tue. Des corps en silence. Au fond, deux livres pour dire la fin.



Ici le chemin de la fin se fait en silence, en apparence. A l'intérieur, ça hurle, ça cogne, un insecte qui se heurte à une paroi en plastique, le sang d'une autre qui bat aux tempes. L'une aimerait qu'il ne soit pas là, à son retour, l'autre l'attend, la nuit, parée d'effets qui ne lui en font presque plus. Il est dans les lacets des corsets qu'il défait, sur d'autres corps, elle s'étouffe dans ses mains qui ne l'enlacent plus. Un chapitre se termine avec l'une et commence avec l'autre, dans la même phrase, dans les mêmes mots, la même histoire, en fait, à quelques années d'écart, à quelques drames près. Le souffle manque, entre chaque mot, le manque souffle sur chaque phrase. Qu'il soit voulu, qu'il soit subi. Claire fuit, Henriette affronte. Claire a chaud. Henriette froid. La peau rougit, les yeux rougissent. Rouge. Ce rouge qui s'étale, partout, qui glisse le long des murs, sur les tapis, Henriette voit rouge. Claire ne voit plus. ne voit plus que le rouge du feu tricolore. Le nous ne colore plus rien. Le nous s'évanouit, blanchit, sous la neige, dans le noir. S'écroule, là, à leurs pieds. Là où ils tombaient, avant. Alex. Jo. En même temps que les bas, roulés aux chevilles. Depuis quand la passion ne les file plus? Depuis quand n'aime-t-elle plus le reflet d'elle dans ses yeux? Il y en a d'autres, il n'y a rien d'autre, plus rien, qu'elle et sa fille, qu'elle, le reste d'elle. Rien. Net, sans bavure autre que celle de l'amour assassiné, suicidé. Poésie chirurgicale. Prose au scalpel. Folie délimitée, tracée en pointillé. Un cercle, sur la poitrine. C'est là. Depuis quand...
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Antonio ou la résistance : De l'Espagne à la régi..

Un livre moitié album, moitié documentaire, qui avec ses pages à petits carreaux ressemble à un cahier d'enfant, et nous en dit beaucoup sur ces républicains espagnols contraints à l'exil en France : Antonio nous raconte sa guerre d'Espagne, son exil en France à Argelès-sur-mer, la résistance en France. Ce récit très émouvant est accompagné d'un dossier, enrichi de photos d'époque, comme habituellement dans cette collection chez Autrement jeunesse.
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Thiên An ou La grande traversée : Du Vietnam à Pa..

Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Le narrateur, Thiên An, est un jeune Vietnamien réfugié à Paris avec son père et une partie de sa famille, en 1977. Une rédaction donnée par son professeur, « Racontez une grande épreuve physique », déclenche ses souvenirs d'exil et l'évocation des conditions de vie de la communauté vietnamienne réfugiée à Paris. Le récit est divisé en 22 chapitres mêlant habilement la vie quotidienne du jeune garçon, angoissé par l'obligation de rendre sa copie, aux embûches rencontrées par les fugitifs sur les boat-people : tempêtes, manque de nourriture, pirates, etc. C'est aussi l'occasion d'évoquer les traditions culturelles, religieuses qui soudent la communauté en lui permettant de lutter contre l'adversité.

La présentation sous forme de cahier d'écolier, aux pages quadrillées illustrées de dessins réalistes aux couleurs rudes, rend la lecture facile. Pour mieux connaître le contexte historique, un dossier intitulé « L'immigration vietnamienne en France » complète utilement le récit par une chronologie, une carte, un lexique, des données sur la guerre du Vietnam, l'exil en France et dans le monde. C'est un livre à conseiller pour une première approche de ce phénomène migratoire. Colette Broutin
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Antonio ou la résistance : De l'Espagne à la régi..

Le nouveau récit de Valentine Goby nous décrit la difficulté pour cette famille, que l'exil a déraciné par la force des choses, à trouver une nouvelle terre de paix et d'accueil.
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Banquises

Après les affres de la passion sous l'Occupation (L'Echappée belle) et le supplice de l'avortement (Qui touche à mon corps je le tue), elle traite avec la même sensibilité ondoyante d'une autre détresse : la disparition.
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Qui touche à mon corps je le tue

Qui touche à mon corps je le tue... je m'attendais à une sorte de livre/témoignage sur le viol, c'est ce que le titre m'a inspiré de prime abord.

Et bien que nenni ! Quoique...peut-être le viol, dans le sens large du terme.



La construction du livre est assez déroutante, il s'agit de trois histoires de vie entremêlées, et quelque chose que je n'arrive pas à identifier dans le style condensé utilisé par l'auteur fait que l'on ne poursuit pas cette lecture avec grand plaisir. Une certaine froideur et un manque d'affect qui sont peut-être appropriés à la souffrance des personnages féminins, obligés de « se dissocier » pour moins souffrir.

On sent ces pages comme un cri de haine et de douleur ! D'où une certaine violence (qui n'en est pas une) perçue par certains lecteurs.

Ceci dit, le livre ,ne manque pas d'intérêt et le sujet abordé est grave et difficile.

Le rapport au corps. Vaste sujet...



Lucie (on pourrait écrire des pages rien qu'en essayant d'analyser l'étymologie de ce prénom à laquelle l'auteur fait référence. Que symbolise donc cette lumière ? Un changement de la condition féminine ?) a une relation quasi fusionnelle avec sa mère, elle se marie, tombe enceinte et avorte.

Elle ne se sent vraisemblablement pas prête à devenir mère. Son mari est loin, au front. Est-ce sa façon de dire non au conformisme de la société qui veut que l'on devienne forcement mère et qui condamne très violemment l'avortement ?

Le corps de Lucie est décrit comme une plaie béante qui se vide de son sang. Pourtant, elle entretient un semblant de relation avec l'embryon qu'elle porte et va même jusqu'à lui donner un prénom. Peut-on voir dans tout ceci une certaine ambivalence ? Lucie sait-elle ce qu'elle veut ou subit-elle les événements ?

On nous dit qu'elle est à la recherche d'un amant capable de lui prodiguer des caresses susceptibles de la réconcilier avec son corps.

Non, son corps ne doit pas être qu'une plaie...il faut qu'elle se le réapproprie.



Marie, « faiseuse d'anges », qui a été mère, femme et maîtresse, est condamnée à la peine capitale. Pourtant, jusqu'à son exécution, elle ne saisira pas la raison de l'acharnement de la justice sur elle. Elle ne pensait pas à mal, elle rendait service...les gens la remerciaient.

Et pourquoi dit-on qu'elle a été une mauvaise mère ? Elle-même n'a pourtant pas cette impression.

La description de Marie dans sa cellule est très touchante. Il est difficile d'imaginer ce que l'on ressent à la veille d'une exécution.



Quant à Henri, le bourreau, il porte le lourd fardeau de ce métier et du suicide de son fils qu'il voulait « rendre plus homme » en l'incitant à assister à une mise à mort. A noter que ce fils a souffert du départ d'une femme que Henri semble avoir très peu en estime.

Il est également intéressant de voir les aspects décrits de la relation conjugale que le bourreau a avec son épouse.



En définitive, dans ce roman, les femmes souffrent et le personnage masculin est un bourreau.

Faut-il extrapoler à cet éternel débat sur la relation homme-femme ? Sur la question de savoir si le corps de la femme lui appartient dans une société prompte à juger telle que celle qui est décrite dans ce livre ?

Nous pouvons également essayer d'analyser le titre du livre « Qui touche à mon corps, je le tue ».

Qui a touché aux corps des personnages féminins de ce roman ?

Je trouve qu'il y aurait énormément à dire sur le sujet et ce livre se prête facilement au débat.
Lien : http://partage-lecture.over-..
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Le secret d'Angelica : De l'Italie aux ferm..

Lecture jeune, n°128 - En cette année 1931, Angelica, fille de paysans italiens émigrés en Lot-et-Garonne, vient d’avoir 15 ans. Elle va devoir aller travailler comme servante dans une famille du voisinage, comme sa mère l’avait fait auparavant. Angelica et Pietro, son frère jumeau, rêvaient de quitter la terre et d’être libres. Mais Pietro est mort d’une pneumonie et Angelica est hantée par son souvenir. Son ami Jean-Pierre et son désir d’indépendance lui donneront-ils assez de force pour résister à son père et réaliser son rêve, entrer comme apprentie dans l’imprimerie du père de Jean-Pierre ?



Le récit est écrit à la première personne et organisé en brefs chapitres. Angelica évoque sa vie quotidienne, ses aspirations, son inquiétude devant ses transformations physiques, son manque de courage... Le style est simple et les personnages attachants. Les illustrations occupent une place importante : en pleine page, elles sont précises et informatives mais insérées dans le corps du texte, elles sont moins pertinentes. La maquette du documentaire reproduit les feuilles d’un cahier d’écolier. L’ouvrage se termine avec un lexique et un dossier pertinent, sur l’immigration italienne en France, illu-strés de photos d’époque. Ce titre dresse le tableau d’une époque révolue et peut aider à comprendre le poids de l’héritage culturel.



Jean Ratier
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Le cahier de Leïla : De l'Algérie à Billancourt

Lecture jeune, n°123 - 1963 : par le biais d’un journal qu’elle tient depuis son arrivée en France à Boulogne-Billancourt, Leïla nous raconte la vie de son père Bilal, travailleur algérien, parti seul comme tant d’autres avant de faire venir sa famille en France. Pour l’heure, les sentiments sont à la déception : arrivée avec sa mère et ses frères et soeurs dans l’espoir d’une vie plus facile, Leïla et sa famille partagent un logement d’une pièce avec des voisins de leur village d’origine. La fillette nous fait part de ses difficultés à « s’adapter » à la couleur locale (femmes sans foulard sur la tête, école pour les enfants) par des allers-retours avec son monde de référence, mais aussi du désir d’investir sa nouvelle vie. Elle raconte le désarroi de sa mère Fatma, qui refuse de faire à manger tant qu’elle n’aura pas quitté cette chambre de misère, l’arrivée de son père qui réussit à ressouder la famille. Le calme revient et les belles aquarelles de Ronan Badel nous montrent la vie qui s’installe peu à peu, l’apprentissage du français par Fatma, l’importance des livres pour Leïla. C’est un beau travail de porter à la connaissance d’un jeune public ce que fut l’immigration, alors que l’on parle d’identité nationale et d’immigration contrôlée. Le ton proche et juste de la fillette, le regard interrogateur qu’elle porte sur l’amitié réelle mais difficile avec Claire et celui subi par sa famille, nous confortent dans la nécessaire prise en compte de l’altérité au quotidien, et la vigilance sans faille à adopter pour préserver cette richesse humaine. Note : Un dossier d’archives photographiques et documentaires complète la démarche historique des auteurs. Le cahier de Leïla paraît dans une collection de « docu-fictions » publiée par Autrement jeunesse sur l’histoire de l’immigration en France, en collaboration avec la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Autre titre paru : Le rêve de Jacek, De la Pologne aux corons du Nord, de Valentine Goby et OlivierTallec. Michelle Charbonnier
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L'antilope blanche

Lecture jeune, n°118 - Cameroun : 1949-1960. A travers son journal, Charlotte Marthe nous fait découvrir sa vie d’enseignante à Douala. A son arrivée en 1949, elle est surtout « une femme qui part » : elle fuit la Savoie et un premier amour qui l’a repoussée. Jeune directrice de collège, ignorante de l’Afrique, elle en découvre progressivement les réalités. Il faut se battre avec détermination contre une administration française incohérente, le non paiement des salaires, l’indifférence et le mépris pour les élèves africaines et leurs professeurs. C’est là, dans ce collège, qu’elle bâtit sa vie, avec pour ambition de faire de ces jeunes filles soumises au droit coutumier, des femmes autonomes. Cela passe par l’obtention du BEPC qui ne doit plus avoir seulement valeur de dot, mais ouvrir à d’autres études, à des bourses professionnelles en France. Cela passe aussi par les succès de sa merveilleuse équipe sportive, les Antilopes. Un petit noyau d’amis la soutient dans un Cameroun où la misère et la corruption se développent aussi vite que l’industrialisation internationale. Toujours taraudée par sa frustration amoureuse, elle ne renonce pourtant pas à son combat, jusqu’aux violentes émeutes contre la France. La confiance que lui accordent les habitants ne protège pas le collège : elle doit quitter ses Antilopes. Des années plus tard, nous la retrouvons en Provence, où Valentine Goby reconstitue son histoire et remonte la filière des Antilopes devenues, comme Charlotte Marthe l’avait souhaité, enseignantes, juges, médecins, ministres… Un style fluide, une grande puissance d’émotion et d’évocation sont au service d’une très belle histoire empreinte de nostalgie. « Nous n’avons pas été assez nombreux à donner le meilleur de nous-mêmes », regrette Charlotte Marthe. Mais cette femme combative, cette célibataire autonome aura finalement eu sa victoire… et les enfants dont elle rêvait. Ecoutez l’adieu que lui avaient fait les jeunes Africaines : « Retourne dans ton cher pays, la France, mais dis aux Français que tu ne leur rapportes que ton corps car tes filles à jamais gardent ton coeur et ton esprit.» Réseau : A voir absolument, le documentaire Sisters in Law de K. Longinotto (2005), mise en scène du travail que mènent actuellement au Cameroun deux femmes, l’une juge, l’autre procureur._ Michelle Brillatz
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