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Critiques de Willa Marsh (212)
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Une semaine en hiver

L’un de ces livres réconfortants qui vous donne envie de vous pelotonner dans un gros fauteuil, seul au monde, avec une bonne tasse de thé. Une lecture facile, des personnages attachants, une maison et un bout de Cornouailles qui vous donnent envie d’aller passer quelques vacances dans cette petite ville reculée. Qu’il est bon de s’octroyer de temps en temps un petit moment de douceur et de simplicité avant de reprendre des lectures passionnantes mais parfois plus complexes et sérieuses.
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Le journal secret d'Amy Wingate

Un coup de cœur pour ce petit roman, j’espère que je ne serai pas la seule dans mon club.



L’écrivaine a un réel talent pour créer et faire vivre des personnages. Plus on avance dans le récit, plus on se dit : je connais quelqu’un comme ça.



Le personnage principal est très attachant, la révélation de son plus gros secret m’a laissé pantoise, je me demande si on peut se remettre d’une telle action. C’est de la fiction, certes, mais ça me fait un peu grincer des dents.



Je trouve également que les personnages masculins sont beaucoup moins fouillés et compréhensibles que les femmes, excepté le jeune Gary.



Sous la forme d’un journal, Amy Wingate nous fait vivre sa vie de retraitée au bord de la mer. Elle a la chance d’avoir une jolie vue de mer de sa villa victorienne. Comme je comprends son plaisir de vivre là.



Son journal lui permet d’analyser ses amies et elle-même de façon très détaillée. Il ne faut surtout pas en conclure que vous allez vous ennuyer, car elle sait très bien raconter et nous intéresser à son cercle de relation.



Sa relation avec le jeune Gary, un jeune adolescent à la dérive et qu’elle a blessé, dans un geste de colère est vraiment passionnante. En essayant de l’aider, elle sera amenée petit à petit à nous dévoiler sa vie car pour une fois, elle ne peut qu’être honnête avec lui et avec elle, si elle veut le sortir de la misère morale dans laquelle la vie l’a enfoncé. Et derrière son chignon de vieille professeure coincée se cache une étonnante femme vibrante de vie.







Je ne parle pas souvent de la traduction, dans ce roman j’ai été gênée par le tu/vous, pour moi elle devrait tutoyer. D’autre part le traducteur confond ennuyant et ennuyeux.

C’est ennuyeux !
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Meurtres au manoir

Je serais bien en peine de donner le genre de ce roman. Comédie noire serait peut-être ce qui s'en approche le plus. L'histoire est celle d'une opportuniste qui met le grappin sur un homme possédant une belle demeure. Les deux tantes de l'homme en question l'aide pour des raisons qui demeurent finalement assez troubles, liées à des offrandes pour une espèce de divinité.



Ce qui m'a principalement empêchée d'apprécier le roman est sa galerie de personnages. Quasiment tous sont remarquables par leur hypocrisie, leur duplicité et leurs esprits calculateurs. Je n'ai donc éprouvé aucune sympathie ni aucun intérêt à suivre leur histoire. Qui plus est, l'aspect fantastique du roman, si tant est qu'il soit vraiment fantastique et non le fruit de l'esprit dérangé des deux vieilles, m'a semblé totalement inutile. Il n'apporte rien à l'histoire si ce n'est un sentiment de bizarrerie. Le dénouement m'a laissée plus que dubitative et a renforcé mon incompréhension de l'intrigue.
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Une famille délicieuse

Mina et Enest sont deux soeurs issues d'une famille nombreuses. Maintenant âgées, elles vivent toutes les deux dans la demeure familiale, Mina prenant soin de sa soeur Enest, handicapée.

Lorsque leur soeur aîné, Georgie devenant sénile logent chez elles quelques semaines, le passé et le présent s'entremêlent.



Une histoire familiale assez classique. Un joli livre, des histoires attachantes mais une vraie lourdeur dans la 1ère partie du roman. L'intérêt réside dans le deuxième tiers uniquement selon moi
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Une famille délicieuse

Ah la fameuse tentation de Venise (qui d'ailleurs je le signale pour les puristes qui ne manqueront pas de l'écrire dans les commentaires est plutôt celle de Naples) ! Willa Marsh me soumet bien à la tentation mais son livre ne m'invite pas à prendre l'avion pour atterrir à l'aéroport Marco Polo et prendre un bateau-taxi qui foncera à travers la lagune pour atteindre la Sérénissime. Il m' incite davantage à embarquer dans un ferry pour Plymouth et dès les portes de la cale ouvertes à partir sur les routes qui mènent vers la Cornouailles et sa charmante capitale,Truro.



D'aucuns diront et je ne pourrais pas leur donner tort que j'évoque souvent la Cornouailles anglaise. Vous l'aurez deviné, elle sert de décor au roman et les descriptions m'ont rappelé de jolis souvenirs. Je ne renâcle même pas devant la couverture qui serait affreusement kitsch si elle n'était pas si terriblement british. Il existe des concours de tasses fleuries en Angleterre lors de foires aux plantes et de comices agricoles. Il faut être anglais, je crois, pour se livrer avec sérieux à ce genre de loisir ! Revenons ou plutôt venons-en à l'histoire. Deux sœurs âgées, la très tendre et très positive Mina et sa cadette Nest, en fauteuil roulant, vivent à Ottercombe, dans la maison de leur enfance, au bord de la mer. Il y a bien longtemps que la demeure ne bourdonne plus de cris, de rires, de chamailleries et de jeux. la famille s'est dispersée, certains de ses membres ont disparu et les plus bruyants à présent sont les trois petits chiens de Mina : Polly Garter, le Chapitaine et Boyo Bon-à-rien. Les deux femmes se sont créés leur monde, un univers "rétréci" par les contraintes de la vieillesse et du handicap, mais tout à fait supportable.



L'arrivée de leur soeur aînée, Georgie, qui va passer quelques semaines avec elles, le temps qu'une place se libère en maison de retraite, risque de bousculer voire de détruire cette harmonie fragile. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Georgie, qui a toujours aimé connaître les secrets de tous pour avoir barre sur eux, menace de révéler au grand jour des événements tabous de la vie familiale.



Parallèlement, à Truro, une de leurs nièces, Lyddie, récemment mariée à Liam, un séduisant gérant de bar, n'est pas sous l'emprise du passé mais s'interroge sur son présent. Elle se retrouve plus souvent en compagnie de Nemrod, son bouvier, que de son époux, accaparé par son métier.



Une famille délicieuse est un roman plein de tasses de thé, de personnages attachants, de chiens au caractère bien trempé et d'air iodé. Rajoutez un vieux camping-car, quelques squelettes dans les placards et l'assurance de passer un moment 100% british.
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Une famille délicieuse

Mina et Nest sont deux respectables vieilles dames, vivant paisiblement leurs vieux jours dans la maison familiale. Elles doivent accueillir Georgie, leur sœur aînée, qui commence à présenter des signes de sénilité. Leur tranquillité va être mise à mal par cette cohabitation. Georgie ne cesse de répéter qu’elle connait un secret. Et des secrets, dans cette grande famille, il y en a !

L’histoire fait des allers retours entre le présent et le passé, pendant l’enfance des filles, en 1945. Etrangement, et c’est assez déroutant car peu courant, les passages racontant le passé sont conjugués au présent alors que ceux du présent sont écrits au passé simple.

La vie de cette famille est bien racontée, très intéressante, vivante, les personnages sont sympathiques, on a envie de les rencontrer. Et les secrets ne sont pas ceux que l’on pense avoir naïvement découverts.

Agréable à lire, pas inoubliable, mais permet de passer un très bon moment.
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Une semaine en hiver

Pour moi l'un des plaisirs de la lecture c'est de susciter de l'émotion. Certains vous plongent dans une angoisse, d'autres vous font voyager. Certains vous font rêver et d'autres vous ravissent. Celui là m'a apaisée. Il m'a donné un sentiment de bien être. Pourtant certains passages n'étaient pas roses bonbons, certains étaient carrément tristes. Alors était-ce Moorgate si bien décrit qui m'a détendue et fait rêver? Est-ce les personnages auxquels je me suis attachée? Je ne sais pas mais le temps du livre j'ai eu moi aussi envie d'une maison à la campagne, loin de l'agitation des grandes villes. Envie de pouvoir me balader dans les landes. Et pourtant ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas attirée pour vivre non stop à la campagne.

Concernant l'écriture en elle même j'ai aimé les détails donnés par l'auteure. Il suffit de lire et l'on arrive tout de suite à reconstituer la scène. Tout comme J.K. Rowling dans ses romans il y a beaucoup de détails: on sait ce que les personnages mangent, comment ils s'habillent, ce qu'ils pensent...

Bref c'est encore un livre que j'ai apprécié et que j'ai lu rapidement. N'hésitez pas à vous plonger dans cette histoire où tout se recoupe et où tous sont liés d'une façon ou d'une autre.
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Le journal secret d'Amy Wingate

Agréable moment en compagnie d'Amy, de ses amours secrètes, dévorantes et débordantes, de son regard aiguisé et caustique sur son entourage. Le charme britannique opère toujours sur moi !

Un seul regret: le trop grand décalage entre cette femme de 50-60 ans et son langage si désuet et vieillot qu'on croirait entendre une septuagénaire...
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Double secret

Je retrouve avec plaisir la plume de Willa Marsh !

Un roman très british où on s'installe dans la campagne anglaise avec des personnages s'entremellent sous fond de crise de couple, de secret et de la vie quotidienne ! Un régal !

Petit bémol : l'intrigue principale n'est développée seulement que dans les dernières pages.
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Double secret

Comme dans Une famille délicieuse (que je recommande au passage), Willa Marsh nous immerge dans la vie de personnages liés par le sang ou par les aléas de la vie. Ainsi, Matt est un jeune écrivain londonien dont le premier roman a été un best-seller mais depuis l'inspiration a fui. Lui et sa sœur Imogen ont été pour ainsi dire élevés par Lottie. Il retourne à Exmoor une petite ville du Pays de Galles là où il a grandi et où sa mère lui a laissé un coffre rempli de souvenirs et de photos.



Une galerie de personnages hauts en couleur et terriblement attachants, des non-dits pour protéger les plus jeunes avec cette pudeur si belle, un secret qui n'est pas le plus important car ce qui l'emporte c'est l'ambiance de ce roman. Et l'on s'y sent bien ! Des relations entre tous ses personnages très bien décrites, les habitudes de chacun ponctuées par les souvenirs (et les question sur le futur) et l'empathie envers les autres. Car tous se soucient les uns des autres mais ne le montrent pas forcément. Et comme la traductrice , "je me suis laissée emporter par l'histoire et la petite musique de son auteur si british". Un bon roman confortable à savourer !
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Une famille délicieuse

Mina et Nest, deux charmantes vieilles dames, sœurs, vivent une vie tranquille au milieu de la lande, à proximité de la mer. Mina s'occupe de Nest, en fauteuil roulant depuis un accident tragique qui a coûté la vie à leur sœur et à leur beau-frère. Elles reçoivent régulièrement la visite de leurs neveux, Jack et Lyddie. Elles acceptent de recevoir quelques temps leur sœur aînée, Georgie, atteinte de démence sénile. L'arrivée de Georgie est l'occasion pour Mina et Nest d'évoquer leur enfance heureuse avec une mère affectueuse et un père plutôt distant voire absent, d'évoquer une sœur et un frère aujourd'hui disparus, l'occasion aussi de dévoiler quelques secrets de famille...

Une famille délicieuse fait partie de ces livres sans prétention mais très agréables à lire, un livre « délicieux » avec une galerie de personnages attachants qui nous suivent encore, une fois la dernière page tournée.

Un vrai bon moment de lecture (même si le meilleur roman de Willa Marsh reste pour moi Meurtres entre sœurs)
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Le prix de l'innocence

J'ai beaucoup aimé ce roman et découvert par la même occasion Willa Marsh dont je retiens le nom.



L'auteur, qui semble-t-il s'est largement inspirée de sa propre jeunesse, déroule une histoire faite de souvenirs, les lie au présent, raconte le couple et ses petits arrangements et illustre très subtilement le regard que l'on peut porter sur sa propre naïveté et le processus de prise de conscience qui finit par émerger. D'où le titre "Le prix de l'innocence" qu'ont choisi les éditions Autrement mais qui était moins poussif dans sa version originale "Facing the music". Car il y a ici une petite musique qui se déroule en continu... cette petite chanson qui unit les protagonistes oui, mais aussi cette mélodie, ces petits rituels qui font les relations humaines et les rendent aussi uniques que variées.



Willa Marsh prend son temps pour raconter son histoire. Au point que j'avoue avoir senti une petite lassitude en cours de récit. Certains éléments du passé semblent mineurs à la lecture mais finalement, elle déroule son récit avec rigueur puisque au final, tout s'intègre parfaitement dans un tout harmonieux et cohérent. Un beau roman sur l'amitié, l'amour, la filiation, le couple et bien plus encore, autant de thèmes traité avec cette distance toute britannique.
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Meurtres au manoir

Je voulais un livre différent, je n’ai pas été déçue.



Commençons donc par le commencement : Les tantes. Vieilles mégères attentionnées. Peut-être un peu trop. Ce qui les rend subtilement inquiétantes.



Les tantes sont motivées tout le long du livre par leur sens assez singulier de la famille. Par exemple, elles projettent de gentiment mettre hors jeu un de leur dernier descendant – qui n’a rien fait, soit dit en passant – en assurant de sauver la famille. Là, le lecteur averti est en droit de poser quelques questions.

Les adorables tatas viennent en double. Il n’y a jamais l’une sans l’autre, elles possèdent le même caractère et le même physique, se comportent de la même manière. Tout est fait pour qu’on ne puisse les dissocier. Ceux sont les mégères les plus tenaces qu’on ne m’ait jamais décrites. De tous les personnages, elles sont les pires et pourtant on les adore. On veut voir leurs pires machinations réussies.

Autour d’elle, un petit éventail de personnages.



Pour faire simple : trop de personnages, moi être perdue !

Donc là j’étais comblée. Il n’y a que 6-7 personnages qui gravitent autour de nos tantes bien-aimées. Avec des noms –Dieu merci- très différents et aux personnalités aussi distinctes. Déjà pour cet effort de simplicité qui devient rare, je voulais envoyer une lettre de remerciement à l’auteur accompagnée d’une boite de chocolat. Oui, ces élans de gratitude m’arrivent assez souvent. Bon.



Pour continuer sur les personnages, ils ne nous arrivent pas tous aux premières pages, comme des boulets de canons. Non, ils viennent au fur et à mesure. Cependant, la simplicité du corps des personnages est mise à l’épreuve par le complexe de l’intrigue. J’ai lu du Ken Follet où tout le monde fait tout son possible pour tuer tout le monde, en faisant des manipulations dignes de la cour de Versailles au temps de Louis XIV et qui laissent l’auteur plus que perplexe. Mais là… c’est autre chose. Je n’ai jamais vu un livre avec des personnages si…vgukvgk.



Je ne trouve pas de mots appropriés tellement ils sont détestables. Chacun. On prend le plus grand plaisir à les haïr, à espérer leur souffrance les uns après les autres. On change constamment de camps. On désire la mort de chacun. Le manoir (oui parce qu’ils logent dans un manoir Tudor qui donne au livre une approche très Dix petits nègres) pue la manipulation et les embrouillent à des kilomètres à la ronde.



Chaque personnage nouveau apparaît au début comme le seul normal… le préféré. Parce qu’il a l’air innocent. On a envie de le sauver, de le voir s’enfuir. Il ne sait pas encore ce qui va lui tomber dessus. Le pauvre. Pour résumer, on passe par trois phases :

- Celle que j’appelle la phase bisounours (oh il a l’air gentil ! C’est mon préféré)

- Puis le cruel moment de la désillusion (oh comment il a pu ! *pour ce, adapter un ton outré et choqué*)

- Et enfin on devient pragmatique (la salaud ! qu’il crève avec les autres)



Voir le bon côté des choses, pour commencer ce livre, une grande capacité émotionnelle n’est pas nécessaire.



Enfin, l’auteur nous fait l’éloge *mouai* des femmes en les faisant passer pour des manipulatrices cruelles et avares. Un grand moment ! Chose à savoir : les deux seuls hommes présent occupent une place de second rôle et passent presque pour les dindons de la farce. De temps en temps, ça ne peut pas faire de mal.



Pour terminer en beauté, le livre est un petit bijou d’humour noir et de sarcasmes.



Je n’en tire qu’une seule moralité : se méfier des vieilles femmes aux visages ridés, au regard doux et au sourire bienveillant ! Faites-moi confiance là-dessus, et ce livre va probablement nous sauver la vie !

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Meurtres au manoir

Publié en Angleterre en 1999 et traduit en français l'année dernière, "Meurtres au manoir" est le 3ème roman, après "Meurtres entre soeurs" et "Le journal secret d'Amy Wingate", de l'écrivaine britannique Willa Marsh.



Suite à sa rencontre avec Thomas, riche veuf vivant dans un manoir Tudor avec sa fille et ses 2 vieilles tantes, Clarissa accepte sa demande en mariage et quitte Londres pour s'installer avec lui au Pays de Galles.

Tante Gwyneth et Tante Olwen, bien que sujettes à d'étranges superstitions, se montrent tellement gentilles avec Clarissa que celle-ci en oublie momentanément l'isolement dans lequel la plonge sa nouvelle situation.

Mais au bout de quelques mois, Clarissa commence à se languir de ses amies et désespère de pouvoir tomber enceinte d'un mari devenu rapidement ennuyeux.

C'est alors que Georgy, sa "meilleure meilleure" amie, décide de lui rendre visite au manoir...



Un nouveau roman de Willa Marsh, ce sont des personnages amoraux et la promesse d'une histoire à l'humour grinçant avec à la clé de nombreux rebondissements.

Au départ, j'ai été exaspérée par le comportement intéressé de Clarissa, qui semble bien plus amoureuse du manoir et ce qu'il représente que de son mari.

Mais très vite, le vent tourne et l'on s'aperçoit que les deux vieilles tantes d'apparence inoffensive, s'avèrent bien plus rusées au jeu de la manipulation et ce, dans un but bien précis.

Complètement instrumentalisée par celles-là mêmes qu'elle considère comme des confidentes et des alliées, Clarissa, décidément peu finaude d'un bout à l'autre du roman, ne se rend compte de rien, trop aveuglée par son égocentrisme et son goût pour l'oisiveté.

Et alors que l'on pensait avoir tout vu, voilà que la meilleure amie débarque avec la ferme intention d'évincer Clarissa, au grand dam des deux tantes qui voient en celle-ci une redoutable adversaire.

Sans le savoir, Clarissa se retrouve entourée de vautours gravitant autour d'elle en attendant leur heure de gloire.

Si elle n'était pas aussi gourde et incapable de réfléchir par elle-même, on en viendrait presque à avoir pitié d'elle...



Autant dire que les complots et les retournages de vestes en fonction des intérêts de chacun vont bon train dans cette histoire (pire que dans 3 épisodes des "Feux de l'amour" c'est vous dire ^^), d'autant que l'arrivée impromptue d'Evan, cousin éloigné de la famille, corse encore un peu plus l'intrigue...

Jusqu'au bout je me suis demandée qui serait le plus fin limier et sur quoi déboucherait toute cette machination et, bien que j'avais imaginé une fin fort différente, je dois dire que j'ai finalement apprécié que l'auteure laisse planer quelque doute sur certains aspects flous de l'histoire.

Car en marge de cette ambiance propice à la suspicion se dégage aussi une atmosphère étrangement gothique, teintée de magie, de fantômes et de vieilles croyances reléguées par les tantes.

De quoi conserver une touche de mystère, même à la fin :)



Je crois qu'à la lecture de ce billet, vous aurez compris que j'ai à nouveau été conquise par la vivacité et l'humour noir de Willa Marsh !

Bonne nouvelle, "Meurtres au manoir" est disponible en poche depuis le mois de janvier !



Il n'est pas sûr que je réussisse à attendre sagement la sortie poche de son dernier roman "Le prix de l'innocence" ^^
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Une semaine en hiver

Il y a des maisons sans âme et d'autres qui vous parlent. Moorgate est de ces dernières. Perdue dans la lande des Cornouailles, il ne lui manque guère qu'un acquéreur, pour s'exprimer avec sa vigueur d'autrefois...



Si le résumé en quatrième de couverture m'avait assez emballé au départ, j'ai tout de même été un peu déçue par ce livre puisque je m'attendais à une histoire plus riche en ce qui concerne les personnages cités. En effet, le personnage de Melissa ne fait sont apparition dans l'histoire qu'à partir de la page 189. Toute la première partie nous parle de Maudie, la propriétaire de la maison en Cornouailles, de ses liens familiaux, du pourquoi elle a hérité de ce cottage sur la lande et pourquoi elle souhaite le vendre. Les personnages sont attachant, hormis peut-être Selina, sa belle-fille capricieuse et autoritaire, cependant, j'ai longtemps attendu que le personnage de Melissa, cité dans le résumé, rentre en scène. C'est d'ailleurs la partie du livre qui m'a le plus séduite et touchée. Je me suis laissée emportée par la magie du lieu (la campagne anglaise) et surtout par la belle histoire d'amour vécue par Mélissa, la future acquéreuse de la maison, et Rob, l'architecte en charge des travaux de rénovations. Je trouve dommage que Marcia Willett n'ait pas plus développé cette partie de l'histoire qui ne dure qu'une semaine (soit un ou deux chapitres), mais une semaine riche qui va marquer les deux personnages et leur entourage. Dans l'ensemble l'histoire est plutôt plaisante et les personnages assez bien développés, mais comme je m'attendais à autre chose, le livre m'a moins séduit que ce que je pensais avant de le commencer. Une histoire à lire, au coin du feu, lors de longues soirées d'hiver.
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Meurtres entre soeurs

Le veuf d'une actrice effervescente et la veuve d'un pilote flamboyant recomposent une famille avec leurs deux filles respectives.

Quelques années plus tard, arrive le bébé de la réunification (une fille, encore).



Commence alors un ballet de jalousies, vengeances et autres complots qui n'est pas piqué des hannetons.



Une comédie anglaise grinçante et acide à souhait, qui n'en est pas moins tendre et drôle.



Très plaisant, je me suis bien régalée.
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Double secret

Deuxième roman que je lis de cette auteure et je l'ai beaucoup apprécié. C'est le style de roman qui nous fait entrer dans la vie d'une famille. Nous découvrons les personnages petit à petit, de plus en plus profondément, comme si l’auteure nous les « livrait ». Il n’y a pas de chapitres précis qui leurs sont consacrés, c’est plus une présentation au fil des jours, selon les rencontres et les aléas de la vie.



Les personnages principaux sont Lottie (Charlotte) et Milo, son beau-frère, tous deux à la retraite, et vivant ensemble dans la grande maison de famille où ils accueillent enfants, amis, et petits-enfants, selon les besoins de chacun. Parmi ceux-ci, Matt, un écrivain prometteur qui ne trouve pas l’inspiration pour son second livre et qui est sujet à des cauchemars récurrents, comme si une ombre partageait sa vie. Il y a aussi sa sœur, Im, mariée à Jules qui traverse une petite crise de couple, et Nick, le fils de Milo, qui traverse une grosse crise de couple. Tout ce petit monde gravite autour de la grande maison et cherche soutien et affection auprès de Lottie et Milo.



J’aime les romans qui entrent dans l’intimité des familles et qui nous proposent de belles histoires de soutien et de résilience. La générosité, l’humour et l’écoute bienveillante aident les plus âgés et les plus jeunes à traverser les mauvais moments.



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Une famille délicieuse

Une atmosphère délicieusement british dans ce livre où les secrets dévoilés sont plus étonnants les uns que les autres ! A découvrir aussi "Meurtre entre soeurs" du même auteur à l'humour permanent ! Un délice...
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Meurtres entre soeurs

Fabuleux ! L’Humour anglais, ou le subtil mélange de l’humour grinçant et du cynisme.

Famille recomposée dans les années 1950, les animosités et les espiègleries sont légion pendant près de 50 ans entre les 3 sœurs, Emmy, Liv et Rosie. Et il n’y a même pas de meurtres sanglants !

A découvrir, à redécouvrir et à apprécier sans modération.

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Le journal secret d'Amy Wingate

L'auteure, dans ses toutes premières pages, précise que la destination de son journal ne sera qu'ordinaire, et en finalité, il se retrouve sous une forme littéraire.

Est-ce cette raison qui a fait que je n'ai pas accroché à ce journal d'Amy Wingate ?

Je n'ai pas cru au couple Francesca et Simon beaucoup trop lisse, superficiel, à celui de Jenny et Rob, au personnage de Gary, ni aux relations sentimentale d'Amy avec Hugo, celle avec David étant plus crédible ?

En revanche, si je n'ai pas adhéré au fond de l'histoire, j'ai parcouru ce livre avec facilité, le style était clair, agréable, l'histoire parfois amusante, les réactions désopilantes.

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