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Critiques de William Irish (184)
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J'ai épousé une ombre

Un cent à tête d'Indien.

Un cent à l'effigie de Lincoln.

Une pièce de cinq cents frappée d'un buffle.

Une de dix cents à l'effigie de Lincoln.

Dix-sept cents.



C'est donc avec dix-sept cents en poche et un aller simple New-York/San Francisco qu' Helen Georgesson voyage en train... Il n'y a que deux décennies qu'elle est sur terre et elle en a vu des vertes et des pas mûres... Abandonnée par un sale type, elle voyage seule avec sa pauvre valise. Seule ? Non, à vrai dire, pas tout à fait, car elle abrite un petit habitant derrière son nombril.... 8 mois...



Peut-on dire que le hasard fait bien les choses ? Patricia Hazzard, voyage avec son mari, Hugues, dans le même train. Tous les sépare et pourtant Patricia prend sous son aile, ce pauvre "oiseau" tombé du nid, qui est Helen...

Patricia est une femme libre, sans chichis, sans contrainte, enceinte de 7 mois, mais vivante comme jamais. Elle fait l'admiration de Helen...



Helen semble, pendant quelques temps, être comprise, être entendue, être aimée.



Mais si le hasard permet de belles rencontres, le destin quant à lui peut se révéler cruel....



Par quel hasard Helen verra sa vie basculer, son identité changée à jamais.... Et quel Hazzard la vie va lui réserver ?



Irish a construit un roman méthodique... Le temps prends son temps...Nous sommes dans le Missouri à quelques pas de la frontière du Nebraska... Le temps s'écoule lentement...Mais l'histoire reste sur les rails et Irish sait très bien où se trouve le terminus... On ne s'arrête pas à toutes les gares, et plus l'histoire avance, plus la machine s'emballe...



La fin est digne d'une première classe ; et on comprend que si le hasard peut bien faire les choses, le hasard apporte rarement le bonheur, ou du moins de façon permanente...



Les ombres subsistent toujours... Quelque soit notre destin. Avec ou sans Hazzard.
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Rendez-vous en noir

A l'époque, première tentative pour ma pomme de découvrir l'oeuvre de William Irish, écrivain spécialisé dans le suspense, décédé en 1968, et qui a connu plusieurs adaptations au cinéma dont deux signées François Truffaut avec La mariée était en noir et La sirène du Mississippi.

Disons que je n'ai pas commencé par son meilleur, loin de là, puisque si Rendez-vous en noir démarre plutôt bien, il sombre très vite dans le grand n'importe quoi illisible, la faute à une intrigue ridicule et totalement tirée par les cheveux à laquelle on ne croit pas une seule seconde...

Bref, il y avait de l'idée mais en l'état c'est vraiment pénible à lire.

Fort heureusement, je n'ai pas laissé tomber de suite et, depuis, j'ai eu l'occasion de lire quelques textes bien plus convaincants de William Irish, en particulier en piochant dans ses recueils de nouvelles.
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Deux meurtres, un crime

Sympathique recueil de nouvelles policières classiques.

Dans un style très emprunté britannique (malgré le fait que l'auteur soit en fait un américain), un peu chic, il se lit très rapidement et est plutôt efficace sans être exceptionnel.

Pour les longs trajets en train ou s'il vous tombe sous la main.
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J'ai vu rouge

"J’ai vu rouge" est un roman plutôt surprenant.Surprenant et pas mal cruel.



Tout commence un soir de 1910. Prescott Marshall attend celle qu’il espère épouser un jour, une jeune femme répondant au nom de Marjorie Worth. Malheureusement pour lui, Marjorie ne viendra pas. Son oncle et sa tante ont été retrouvés morts, alors qu’ils effectuaient une croisière. La jeune femme ne se sent vraiment pas la force de laisser sa mère seule face à cette épreuve.



Marshall, qui s’apprêtait à lui faire sa déclaration justement ce soir-là, commet la maladresse de se laisser guider par sa déception et s’enivre plus que de raison. Sa route croisera celle de Leona Harris, avec qui il aura une aventure d’un soir. Grossière erreur de sa part, car la jeune femme a de la suite dans les idées. Ses chantages et ses harcèlements finiront par pousser Marshall au pire, transformant sa vie, mais aussi celle de Marjorie, en véritable enfer.



L’histoire nous fait plonge dans la paranoïa et les terreurs de Marshall. Souvent, je me suis retrouvé à ne pas savoir sur quel pied danser. Croire aux soupçons de Marshall ? Décider qu’il ne s’agit là que de fantasmes ? L’auteur joue beaucoup dessus, si bien qu’à de nombreuses reprises il parvient à piéger le lecteur, ce de façon particulièrement habile.



Quant à ses personnages, il est loin de les ménager et n’hésite pas à les conduire jusqu’à une situation de non-retour assez délirante. Si bien qu’il n’est pas difficile de plaindre et Marshall, qui espérait qu’un avenir radieux s’ouvrait devant lui, et Marjorie, qui ignorait jusqu’où la conduirait ce mariage tant désiré.



Un roman noir, donc, aussi prenant que stressant.
Lien : http://monsieurblop.wordpres..
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Une incroyable histoire

J'ai aimé car j'aime les histoire où il y a des meurtres, des enquêtes, et des criminels mis en prison.





Léa

Lundi 22 Octobre 2012
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J'ai épousé une ombre

Si vous aimez les romans noirs à l'intrigue bien ficelée et au suspense insoutenable, ce roman du grand William Irish est pour vous. Une situation angoissante à souhait, une usurpation d'identité, on s'identifie facilement à ces personnages pris dans un mécanisme tragique. Un grand classique.
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Une incroyable histoire

Une incroyable histoire est un roman policier, pour les jeunes de 9-12 ans. Dans ce livre, on suit Buddy, un garçon de douze ans qui a beaucoup d’imagination, qui aime raconter des histoires. Le jour où il est témoin d’un meurtre, personne ne le croit… Excepté les tueurs.



Ce roman de William Irish pour un jeune public, se lit facilement, il est court, bien rythmé. Peut-être un peu trop court, personnellement j’aurais bien aimé que l’aspect imagination débordante du garçon soit plus détaillé.
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Crains la femme avant le serpent

Livre audio de 2 nouvelles de William Irish :



1) Crains la femme avant le serpent

lue par Noëlle Rech



Dans un salon de thé, zoom sur deux bourgeoises qui discutent.

L'une se plaint de son mari, l'autre lui trouve une solution : s'en débarrasser sans laisser de traces, grâce à la peur et à l'imagination.

Il a uniquement peur des serpents (ophiophobie), mais pas d'inquiétude, ça peut suffire !



2) Parions une vie !

lue par Julien Daubigné

Un pari insensé entre des habitués de comptoir : parier qu'un inconnu peut en tuer un autre simplement pour l'appât du gain.

Les paris sont lancés, qui aura raison ?



J'ai beaucoup aimé la nouvelle éponyme et me suis ennuyée à la seconde.

J'ai trouvé trop de longueurs à la seconde et suis passée à côté de certaines phrases, sans avoir envie de réécouter pour rattraper les passages en question.



C'est le 1er livre audio que je tente (par erreur car je pensais avoir réservé un livre "physique" à la médiathèque).

Je ne regrette pas cette découverte, même si je suis passée à côté de la deuxième histoire.
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Tous les coups sont permis

Ce n'est pas mon style de lecture favori et je n'ai pas non plus l'habitude des recueils de nouvelles. Cependant, pour le challenge solidaire et parce que je l'ai trouvé dans une boîte à livres, je me suis prêtée au jeu.

Et finalement on se laisse vite emporter par ces histoires toutes plus inattendues et originales les unes des autres. Le livre porte bien son titre : chaque nouvelle raconte un meurtre ou un suicide, une suite d'arrangements lugubres, de coups montés...

Même si toutes les nouvelles ne m'ont pas plu, je suis contente de cette découverte.
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La Sirène du Mississipi

Un roman noir qui est aussi un roman d'amour. De toute beauté il est très réussi et fascine jusqu'à la dernière page alors que le propos (une aventurière usurpe l'identité d'une autre et plume un homme amoureux) peut paraître banal à première vue. Du grand art même si le roman noir n'est pas mon genre favori.
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La Mariée était en noir

Une belle découverte grâce au challenge solidaire. William Irish pose simplement les choses, et c'est efficace, tout comme son découpage du roman. J'ai eu plaisir à suivre cette meurtrière mystérieuse, implacable avec ses victimes mais soucieuse des à-côtés (pensait-elle, comme Hercule Poirot, que le plus difficile est parfois d'être soupçonné de meurtre sans pouvoir s'en défendre ?).

Le suspens n'est pas insoutenable, mais c'est un roman noir bien sympathique. Je relirai cet auteur et j'espère regarder bientôt l'adaptation de François Truffaut.
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Romans et nouvelles

Je crois fermement que le roman policier est inscrit dans mon ADN depuis ma naissance. Le polar me transmet des sensations d’espaces, de temps, de poids des corps et des vies. C’est une sainte idéologie. « Le plaisir c’était de changer de peau perpétuellement » (Italo Calvino). Le monde de William Irish est un monde fiévreux où les émotions prédominantes sont la solitude et la peur. C’est une course contre le temps et la mort. William Irish a le génie de nous faire nous identifier au personnage principal en dépit de sa part d’ombre. Sa vision est autocentrée sur la société blanche américaine, dans ce que j’ai lu jusqu’à présent.

Cette anthologie regroupe cinq romans dont « La mariée était en noire » adapté par le talentueux François Truffaut et trois groupes de nouvelles : « Six nuits de tonnerre », « Si la mort pouvait parler » et « Les roses mortes ». Des personnages, des mondes s’entrecroisent et se complètent pour servir au mieux l’intrigue et sa richesse dramatique et psychologique. L’époque est violente. Les textes sont écrits dans les années quarante. La Seconde guerre mondiale s’invite en toile de fond dans certains d’entre eux. William Irish a une obsession des détails que ce soit dans les descriptions, la lumière, les femmes, les couleurs, les émotions. La nuit, les villes, les rues sont importantes pour projeter une atmosphère d’angoisse et de mort. L’argot aussi est essentiel comme une marque au fer rouge.

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Concerto pour l'étrangleur

Je n’ai pas été aussi convaincu que pour les autres romans de William Irish. Le thème ici est l’argent. Un héritage partagé par de plusieurs habitants d’une île est source de désordre et a des conséquences fâcheuses. Mais, un flic de New-York est le grain de sable dans l’engrenage. Pour tout repos après avoir été blessé par balle par un truand, une série de meurtres et un coupable idéal, l’idiot du village. Il a malgré tout le temps, entre deux cadavres, de conter fleurette à une jolie jeune femme peintre amateur qu’il doit en fin de compte protéger du vilain. Il y a un peu plus d’humour que dans ses autres romans. « Si vous attendez d’avoir sous la main des témoins oculaires, votre assassin mourra de vieillesse ».
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L'ange noir (Ange)

Une jeune femme se rend compte que son mari la trompe et décide de rencontrer sa rivale. Elles seront chez la maîtresse de son mari et la trouve morte.

C'est son époux qui sera accusé du crime est condamné à mort.

Aussi décida-t-elle de prouver l'innocence de celui-ci.

L'enquête s'avère délicate point en effet elle n'a en sa possession que 2 indices. Elle a trouvé une boîte d'allumettes marqué d'un H mais aussi un carnet d'adresse avec 4 noms qui est aussi commence par H.

Elle n'a pas le choix il va lui falloir rencontrer chacun de ces quatre H.

Alberta Murray, puisque c'est son nom va se retrouver embarqué dans des histoires et des milieux très différents. Et ses recherches pour disculper son mari entraîné très loin. Mais elle est prête à affronter tous les dangers même au prix de sa vie.

William Irish nous entraîne avec son incroyable héroïne à New York dans l'Amérique des années 40. Et cette histoire de rivalité sentimentale est brillamment construite. William Irish nous propose la un roman noir remarquables
Lien : https://collectifpolar.com/
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La Mariée était en noir

Le livre raconte l'histoire d'une vengeance. On ne sait pas de quoi il s'agit jusqu'à la fin du roman. On suit les manoeuvre d'une femme qui tue quatre hommes, sans en connaître la raison, chaque homme correspond à un chapitre de l'histoire. Chaque meurtre est différent du premier, chaque fois la femme disparait aussi vite qu'elle est apparue. L'inspecteur Wanger est le seul à être convaincu que ces quatre hommes ont du se connaître à un moment de leur vie, pourtant rien ne laisse penser une chose pareil. Qu'ont fait ces hommes ? Qui est cette femme ? Et pourquoi cherche-t-elle tant à se venger ?



L'histoire est bonne, surtout la partie qui raconte la vie et le meurtre de Bliss, la première victime. Le reste du livre est correct, mais j'ai sauté l'avant dernier chapitre qui parle de Holmes...le dénouement est bien, mais rien comparé à Lady Fantôme. Je donne 3 étoiles seulement pour la partie de Bliss et l'explication finale.
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J'ai épousé une ombre

Helen est à bout de forces. Seule, enceinte, sans emploi sans attache, sans famille, elle décide de partir, loin, de prendre un aller simple en train. Epuisée elle se retrouve assise sur sa valise dans un compartiment bondé. Un jeune couple la prend en pitié et l'homme lui offre sa place. Très vite, elle sympathise avec Patricia, la jeune femme enceinte elle aussi. Jeune mariée elle va faire la rencontre de sa belle famille qui ne l'a jamais vue car ils se sont mariés très vite en un peu en secret à Paris.. Quelques minutes après tout bascule et Patricia se retrouve à l'hopital : Patricia ou Helen... ?

Adapté en français avec Nathalie Baye et Francis Huster, ce roman passionne et le suspens reste présent tout au long du récit. Les personnages sont attachants, la situation inextricable et la fin... surprenante.

A lire sans hésiter même si on connait le film car l'intrigue est assez différente.
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Irish murder

On connait William Irish au moins par le cinéma, L'homme-léopard, Les mains qui tuent, Fenêtre sur cour (pseudo Cornell Woolrich), La mariée était en noir, La Sirène du Mississippi. Chez 10/18 on a regroupé nombre de ses nouvelles sous une appellation globale Irish Bar, Irish Cocktail,Irish Blues. Irish Murder compte six histoires policières écrites autour de 1940. La plupart ont été publiés dans les fameux Pulp Magazines, bon marché, qu'ont hantés aussi d'autres très grands comme Chandler, Hammett, McCoy. Elles mettent en scène des types très ordinaires la plupart du temps victimes d'une certaine naïveté de leur part. Manipulés par plus forts qu'eux ils sortent parfois innocentés, mais rarement complètement comme dans Marijuana, texte qui aborde de front l'usage de la drogue d'une manière assez nouvelle à l'époque.



J'aime beaucoup L'héritage où, comble de malchance, deux braqueurs de voiture récoltent un cadavre dans le coffre et par là même une accusation de meurtre. Le manque de pot est aussi fréquent dans ce recueil, la vie polar est ainsi, on est parfois au mauvais endroit au mauvais moment. Par exemple Meurtres à la seconde où un mari jaloux, horloger de surcroît, prépare un mécanisme explosif dont le hasard pourrait faire de lui sa propre victime. Le dénouement est souvent inattendu et l'on s'aperçoit que la vérité ne tient qu'à un fil. Ce fil, fragile, et susceptible de se rompre à tout moment, c'est celui du talent de ces écrivains longtemps mésestimés, très souvent alcooliques, la plupart du temps bridés par Hollywood. Des écrivains, tout simplement. Et c'est déjà bien.

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Une incroyable histoire

Cette histoire m'a beaucoup plu car il y a plein de suspens et c'est très intéressant. Ma scène préférée était quand le petit garçon a vu la scène du meurtre et quand il ne devait pas dire le secret. J'avais l'impression d'être dans le livre.

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J'ai vu rouge

Un suspense qui se lit sans ennui, un récit bien mené et dont la fin est inattendue…avec un style agréable, un excellent moment de lecture dans ce genre…
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Du crépuscule à l'aube

Un recueil de nouvelles policières de William Irish, un maître dans cet exercice. Ce sont des merveilles. Un indispensable pour les amateurs.
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