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Critiques de William Irish (184)
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L'heure blafarde

Ce roman apporte un bon petit moment de lecture si l'on veut se mettre un livre sous le nez, il y avait une bonne idée derrière tout cela. Ce n'est cependant pas le meilleur de l'auteur, on a l'impression que certaines choses qui arrivent aux personnages sont tellement irréalistes. Beaucoup de coïncidences et de hasards en une seule soirées, trop beau pour être vrai. Par contre, j'aime la peine que prend l'auteur pour décrire la vie nocturne de New York, il prend la peine de décrire certaines scènes du quotidien etc, j'ai toujours aimé les auteurs qui décrivent des scènes comme ça, même si cela ne rajoute rien à l'intrigue, mais au moins... :)
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La Mariée était en noir

Retour sur un des thèmes favoris de William Irish : la vengeance ! Quatre hommes que rien ne semblent relier, une femme qui apparaît et disparaît pourtant à un moment crucial de leur existence.

Le livre est construit dans le même style que Rendez-vous en noir : chaque personnage se développe au cours d'un chapitre, puis tout s'emboîte à la fin du livre. Et même là encore, un final auquel le lecteur ne s'attendait pas.

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J'ai vu rouge

Tous les bons romans noirs ont en eux quelque chose d' Irish…

Irish, c'est un ton, un décor, une ambiance à la fois du quotidien et du souterrain, du menaçant. Les romans ou nouvelles sont souvent à la première personne, ce qui accroche le lecteur par le bras, et ne le lâche pas. Bien sûr, depuis les années 40 et 50, on a fait mieux en matière de suspense et d'angoisse. Mais ce ton désabusé, distancié, mais aussi désespéré, je ne l'ai jamais vraiment retrouvé.Irish est un écrivain dont l'atmosphère romanesque colle à la fois avec les tableaux de Hopper et avec les couvertures de pulp fictions.Quelque chose de l'angoisse et de la déprime urbaine, avec des personnages pris dans un engrenage parfois sophistiqué, parfois tristement banal. C'est une écriture de la solitude.

Il y a quelque chose d'Irish chez Japrisot, chez le jeune auteur de Avant d'aller dormir, à un bien moindre degré chez Douglas Kennedy (je parle de celui de bonne facture, les 4 ou 5 premiers romans) et H Coben, qui sont pourtant des maîtres en leur genre. Irish, c'est une vision littéraire d'une certaine Amérique, ou de l'Amérique, au ras du pavé.
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La Sirène du Mississipi

La Sirène du Mississippi, Waltz into Darkness dans la version originale parue en 1947, traduit par Georges Belmont, a été publié par les éditions Gallimard dans la collection Blême en 1950; réédité par Le Livre de Poche Policier en 1964, puis par les éditions Folio en 1973 et en Folio Policier en 2001. Le style de l'auteur est tantôt haché, les mots étant séparés par de nombreux points-virgules, presque télégraphique,: "Grand soleil et ciel bleu; au mois de mai; La Nouvelle-Orléans était un vrai paradis; le paradis ne pouvait être qu'une réplique de La Nouvelle-Orléans: car imaginer plus beau panorama était impossible. Dans sa garçonnière de Saint-Charles Street, Louis Durand s'habillait. Il ne procédait pas à sa toilette matinale: le soleil était déjà haut; notre homme était debout depuis des heures; il était sorti, rentré." (Page 9)..."Ce n'était pas elle. Une autre femme. Pas elle: le mari suivait sur ses talons. Ensuite, toute une famille, dans l'ordre hiérarchique. Une femme encore; et l'espace d'un instant...Non, pas elle." (Page 26)...

...Alternant avec des passages dans une langue plus choisie: "Poing sur la hanche, il inclina le bras, l'offrant avec un sourire et un galant rond de taille qui voulait passer sans doute pour un persiflage badin, mais où l'on pouvait cependant déceler une intention sincère." (Page 37).

Construction: les chapitres assez courts s'enchaînent à un rythme oscillant entre lenteur et accélération du récit, comme une danse suit la cadence musicale.

Thèmes: usurpation d'identité; manipulation psychologique.

L'intrigue:

Mai 1880. Quinze après la mort de sa fiancée, Louis Durand, lassée de sa solitude, veut se marier. Voyant les années défiler inexorablement, cela devient une urgence. Il répond à une annonce matrimoniale. C'est ainsi qu'il entre en contact avec Julia Russel de Saint-Louis. Ils se rencontrent et se marient dans la foulée.

Le jeune couple s'installe dans la maison que Louis a fait construire pour eux et dans leur nouvelle vie. Tout se passe pour le mieux. Mais d'infimes détails, comme de minuscules grains de sable invisibles à l'oeil nu, s'immiscent dans leur existence lisse et lumineuse. Le café que Julia dit adorer alors qu'elle lui avait écrit ne jamais en boire; son canari qu'elle néglige au point de le laisser mourir de faim; sa malle dont elle prétend avoir perdu la clef et qu'elle semble si peu désireuse d'ouvrir...

Un jour, Julia reçoit une lettre de sa sœur dont elle ne semble pas reconnaître l'écriture...Et à laquelle elle n'a pas écrit depuis son arrivée à La Nouvelle Orléans et son mariage. Bizarre!! Louis reçoit à son tour une lettre de la sœur de Julia qui déclare que la lettre que Julia lui a envoyée n'est pas de la main de sa sœur. Elle menace d'alerter la police. La foudre s'abat sur le jeune homme. Si Julia n'est pas celle qu'elle prétend être, qui est cette femme qu'il a épousée? Et surtout, qu'est-il advenu de la vraie Julia?



Le +: Un chef d'œuvre de suspense mis en scène par William Irish, notamment la scène de la visite de la maison par l'agent de location qui nous ferait presque couler la sueur sur le front et se crisper notre estomac d'appréhension.

Un roman qui mérite d'être re-découvert et apprécié à sa juste valeur: suspense et tension dramatique, descente aux enfers, manipulation psychologique, un portrait de femme très fouillé. A chaque instant, on se demande si Jane est seulement une femme sans scrupules prête à tout pour parvenir à ses fins, si elle est le jouet des circonstances de la vie qui l'ont poussée à commettre l'irréparable ou si elle est une criminelle pervertie jusqu'à la moelle. A vous de voir...



Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Irish liberty

Ce livre est un recueil de 6 histoires plus ou moins courtes, histoires policières, fantastique ou science fiction.

Moi qui n’est pas une fan des nouvelles, j’ai apprécié ces histoires courtes, elles sont bien écrites et c'est sympa de temps en temps d’avoir la fin de l’histoire rapidement. Certaines font sourire et d’autres font peur mais en tout cas elles ne laissent pas indifférentes.

Ma préférée est celle où la femme d’un flic qui en a marre de le voir rester devant la télé lui demande d'aller dans un musée. Celui ci va alors visiter la statue de la liberté en même temps qu'un homme qui lui ne revient pas de la visite. Il va alors devoir résoudre l’énigme.
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Fenêtre sur cour et autres histoires

Un recueil de 8 nouvelles dont Hitchcock a tiré certains de ses films. On y retrouve bien cette ambiance des années 50 où la police ne disposait pas encore des moyens d'aujourd'hui, notamment les traces ADN. Malgré tout, ces histoires sont captivantes, souvent en huis clos, au sein d'un même immeuble, où les apparences sont si trompeuses.
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La Mariée était en noir

Roman devenu un classique du genre, certainement grâce à l'adaptation de Truffaut.

Rien de particulièrement innovant dans l'intrigue avec des meurtres que rien ne peut relier entre eux que ce soit dans le mode opératoire ou la personnalité des victimes.

Les policiers chargés des enquêtes privilégient d'ailleurs la piste de plusieurs meurtriers sauf l'inspecteur Wanger qui, en recoupant les témoignages sur la présence à chaque fois d'une mystérieuse femme, et même si les descriptions varient nettement d'une affaire à l'autre, défend la thèse qu'une seule et même personne dont le mobile lui échappe est à l'origine du massacre.

La construction du récit est originale en plusieurs chapitres divisés chacun en trois parties, « la femme » « le meurtre » « l'enquête ».

Sans gros effets, dans un style efficace, l'auteur nous invite à suivre la trace sanglante de la femme en noir jusqu' au dénouement final et la révélation de l'élément déclencheur de tous ces meurtres que l'on connait forcément déjà si on a vu le film.
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Lady Fantôme

Suite à une dispute de couple, un homme se retrouve dans un bar. Il y croise une jeune femme. Ils concluent un accord: pas de nom, pas de rendez-vous ultérieur, pas de discussion personnelle, et ils cheminent ensemble toute la nuit. Allant au spectacle, dans un restaurant, un autre bar.



Quand il revient chez lui, la police est là, sa femme a été étranglée. L'heure du décès est approximativement celle où il a quitté son appartement. Tout l'accuse. D'autant qu'il ne connaît pas le nom de la femme avec laquelle il a passé la nuit. Il ne se souvient pas de son visage, dont les traits sont assez passe-partout.



Il termine donc en prison, condamné à mort, et n'a d'autre recours que de faire appel à un ami (il aurait bien tenté le 50/50, mais on n'est pas dans un jeu télévisé). Son meilleur ami débarque de l'étranger et reprend l'enquête.



Très vite, il va multiplier les pistes, mais le sort s'acharne. Sitôt trouvé, le nouveau témoin meurt dans des circonstances qui peuvent faire penser à un accident.



William Irish est un maître dans le suspense et le roman noir. Ici, chaque chapitre va égréner le temps qui passe et qui rapproche le personnage principal de l'exécution. Mais Irish est un finaud. Il va peu à peu nous donner à voir ce qu'il veut bien dévoiler et il va nous faire prendre nos vessies pour des lanternes, comme on dit. Il nous mystifie, oriente l'enquête, ne nous montre pas tout.



En effet, si le lecteur va vite admettre l'innocence du personnage prinicpal, il va tout aussi vite se dire que cette mystérieuse inconnue rencontrée dans un bar a quelque chose à se reprocher.



Irish mène l'enquête conduite par le meilleur ami de main de maître, et il termine par un coup de théâtre assez génial. Malheureusement, il nous gratifie d'un chapitre de plus, "de trop" dirais-je, où l'inspecteur nous réexplique le pourquoi du comment des tenants et aboutissants, pas spécialement nécessaire.



Cela étant, on a là un excellent roman noir, reflet d'une époque.
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Du crépuscule à l'aube

William Irish excellait dans l'art de la "short storie" d'angoisse.

L'inspecteur n'aime pas se presser, est l'une de ses toutes meilleures nouvelles.
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La Mariée était en noir

Je voulais un polar avec du suspense, j’ai été servie.



L’histoire ;

Dans le premier chapitre, on devine la souffrance, le traumatisme d’une

certaine julie qui laisse derrière elle des proches.

D’ou vient sa peine ? Que va t’elle entreprendre ?

On ne vas pas tarder à le comprendre.



Chaque partie est destinée à un protagoniste. A une cible, une proie.

La jeune femme belle, mystérieuse et rusée va l’un après l’autre

les tuer. De façon ingénieuse, sachant improviser et garder son sang

froid pour accomplir sa triste besogne.

Parallèlement, l’inspecteur Wagner enquête...



J’ai adorée, j’ai été leurré.

Je n’en dis pas plus.



Seule critique : c'était trop court pas assez détaillé.

Mais le suspense, l’impatience de savoir le fin mot de l’histoire étaient la.

J’ai hâte de lire un autre roman de cet auteur.
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J'ai épousé une ombre

Un air d'une chanson bien connue me vient à l'esprit : "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir". Il est des moments dans la vie où chacun doit faire un choix, bon ou mauvais, et l'assumer. C'est ce qui arrive à l'héroïne ce ce roman , une jeune femme que l'existence n'a pas gâtée jusqu'alors, et qui pense avoir une chance de s'en sortir le jour où elle prend innocemment l'identité d'une autre. Tout aurait pu changer, tout aurait pu bien se passer ; oui mais voilà : le destin et le grand William Irish s'en mêlent !

Roman psychologique d'une grande finesse .
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Une incroyable histoire

Un polar pour petits (à partir de 12 ans) et grands par l'auteur de "La mariée était en noir, " La sirène du Mississipi" et "Fenêtre sur cour".

New York, années cinquante, Buddy aime bien raconter des histoires. Pourtant, cette fois, ce jeune garçon n'invente rien: il a bel et bien vu ses voisins du dessus tuer un homme! Celui que l'on surnomma "l'Edgar Poe du XXème siècle" signe un très beau polar riche en suspense.
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J'ai épousé une ombre

Très beau roman, très noir, sur le hasard, les malentendus, les choix que l'on doit faire et les conséquences que l'on doit supporter.
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L'heure blafarde

Quinn, un jeune homme instable et désoeuvré, découvre par hasard un coffre-fort à l'intérieur d'un appartement privé. Il se retrouve alors sans savoir pourquoi – et le lecteur non plus – en possession de la clé de l'appartement. Il décide d'y retourner histoire de faire un sort au contenu du coffre.

Chose faite, et maintenant doté d'un copieux pactole qu'il trimballe dans ses poches, le remord le ronge insidieusement. Il décide de retourner une nouvelle fois sur les lieux du cambriolage, cette fois-ci pour remettre le butin à sa place. Là, un cadavre l'attend et il s'enfuit, effrayé. Puis il y retourne, pour mener sa propre enquête de peur de se voir accuser à tort de ce crime…

Bon, soyons clair, il faut être vraiment bon public pour suivre Quinn dans cette errance un peu ridicule.



Aidé de Bricky, une jeune femme rencontrée dans un dancing au début de la nuit et dont l'unique but dans la vie semble être de quitter New-York impérativement par le prochain bus de 6h du matin, ils vont se lancer sur la piste du ou de la criminelle. Une enquête à boucler avant le lever du jour, donc, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes, New-York ne comptant que quelques millions d'habitants. Ce n'est pas comme si c'était une grande ville !



- Essayons d'y voir clair. Quinn, tu es un homme. J'imagine que tous les hommes doivent agir à peu près de la même façon dans une circonstance donnée.



Le ton est donné. C'est à partir de ce postulat fumeux que Bricky et Quinn comptent s'y prendre pour, à partir de la scène de crime, suivre la piste (quelle piste ?) et confondre le coupable. On n'est pas rendu !

On le voit, ce n'est pas vraiment le souci de vraisemblance qui anime William Irish, dans cette cavalcade nocturne rythmée, de chapitre en chapitre, par le défilement de l'horloge (puisque, ne l'oublions pas, tout doit être bouclé avant 6h du matin !).

Reste un style fluide et agréable, assurance de passer un bon moment sans prise de tête superflue. Pour amateurs d'invraisemblances, de déductions hasardeuses, de coïncidences fortuites et de grosses ficelles.

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Une incroyable histoire

Le jeune Buddy raconte toujours des histoires incroyables, tout droit sorties de son imagination. Ce qui exaspère ses parents. Jusqu’au jour où il raconte celle de trop. Le voilà enfermé à clé dans sa chambre. Mais cette histoire là est vraie et Buddy s’enfuit par la fenêtre prévenir la police.



Une très agréable lecture, vive, haletante et efficace. La course poursuite d’un enfant pour échapper à des adultes est forcément insupportable, sa détresse est émouvante.



On ne peut s’empêcher au cours de cette lecture de penser à un autre livre de William Irish « Fenêtre sur cour » dont Alfred Hitchcock a fait un chef d’œuvre. Les héros de William Irish ont tendance à regarder par les fenêtres pour y voir des meurtres.

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Marihuana

C'est l'histoire d'un groupe d'amis qui vont fumer de l'herbe. L'un d'eux est invité malgré lui, il a le pressentiment que quelque chose de grave lui arrivera s'il les accompagne. On peut déjà deviner qu'il a vu juste ! Je ne vous dévoilerai pas exactement ce qu'il va se passer. Je peux seulement dire que des personnages innocents trouveront la mort, alors que tout ce drame aurai pu être évité. Cette histoire nous montre que certaines blagues peuvent vite tourner au cauchemar. Je n'ai pas particulièrement aimé les personnages, on ne s'attache pas nécessairement à eux. L'histoire en tant que tel est loin d'être super. Je donnerai quand même 3 étoiles car j'aime l'ambiance réaliste qu'on retrouve dans les oeuvres de William Irish. En lisant cette auteur j'ai toujours l'impression qu'on accompagne des personnages de la vie de tous les jours. J'aime comment il décrit les rues, comment il décrit chaque détails de la vie, qui aurait passé inaperçue chez d'autres auteurs. Bonne lecture pour passer le temps, mais ce n'est pas la meilleure.
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L'ange noir (Ange)

« L’Ange Noir » date de 1943 et a été adapté au cinéma en 1946. Ce roman a été écrit sous le pseudonyme de Cornell Woolrich. La narration avec le « je » pronom personnel plonge le lecteur dans la tête d’une femme trompée qui répond au nom d’Alberta. Ses soupçons ont éclos lorsqu’il a arrêté de l’appeler « mon ange ». Puis, c’est son complet bleu qui a disparu de la penderie et le complet gris. Un mensonge ici et là et un poudrier avec l’inscription : A Mia, souvenir de Craig. Enfin, une valise, elle était lourde. Elle a appelé à son bureau. Pas de voyage prévu avant des mois. Alors ? Elle s’est habillée, puis elle est sortie, direction l’hôtel où cette aventurière qui avait séduit son mari séjournait.

La scène de crime, comme souvent, est la chambre à coucher. La voleuse de mari, Mia Mercer est étendue là, étouffée sans doute par un coussin. Avant de quitter la chambre, elle chaparde le carnet d’adresses. Alberta ne peut pas croire que son mari est un assassin. Sans doute n’en a-t-il pas la carrure. Il sanglote. Elle y pense sans arrêt. Elle ouvre ce carnet d’adresse à la lettre M où est noté le prénom de son mari. Trois noms, Trois autres possibilités. Elle traque le véritable assassin.

Alberta est une femme courageuse et moderne. Elle s’enfonce dans les bas-fonds, jusqu’aux enfers. Elle démasque le meurtrier et dans le même temps perd ce que l’homme a de plus précieux : l’amour. La vie ne sera plus la même.

Plus je découvre l’œuvre de William Irish plus je suis fascinée par cet auteur. Il exprime l’atmosphère de la société américaine des années 40 comme personne.

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Lady Fantôme

Dans ce roman noir de William Irish nous découvrons à nouveau une femme superbe et héroïque qui prend tous les risques pour sauver l’homme qu’elle aime de la chaise électrique, un mari volage qui est accusé du meurtre de sa femme. Après « J’ai épousé une ombre » et « La mariée était en noir », c’est le troisième roman que je lis de cet auteur. J’ai été portée par cette histoire d’amour colorée de noir-polar. L’intrigue bascule dès les premières pages. Un soir, le ciel était écarlate, Scott Henderson s’est à nouveau disputé avec sa femme qui ne veut pas divorcer. Il noie son désespoir dans un bar, le Anselmo où il rencontre une inconnue. La soirée qu’il avait organisée pour sa femme, il la propose à cette étrangère. D’abord un dîner au restaurant Maison Blanche, intimiste et renommé pour sa cuisine. Puis ils continuent la soirée au théâtre. Ayant raccompagné en taxi l’inconnu au Anselmo, Scott rentre chez lui et découvre sa femme morte, étranglée avec l’une de ses cravates. La police est déjà sur place. Le choc émousse sa mémoire de la soirée. Burgess, l’inspecteur chargé de l’enquête doute de la vraisemblance de ces six heures d’absence passées en compagnie d’une femme à qui il n’a même pas demandé l’identité. Ses descriptions vagues, ce n’est pas plausible. En prison, il fait appel à son meilleur ami John Lombard expatrié en Amérique du Sud par une compagnie pétrolière. Et comme un fait exprès, à chaque révélation d’indice qui pourrait le discriminer, le témoin meurt. Le sort s’acharne.

William Irish est un talentueux écrivain. Il réussit en moins de deux cents pages à installer des personnages, une intrigue dans un paysage souvent urbain. La narration sobre maintient un rythme nerveux qui rend parfois claustrophobe. C’est jouissif.

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Lady Fantôme

un vrai polar à l’ancienne.



Les années 50, une enquête pleine de rebondissements, un de nouèrent inattendu font le charme un peu désuet de ce roman.



On se prend au jeu, on s’angoisse, on ne trouve pas et, en deux temps trois mouvements, l’auteur nous a retourne le tète.

Un bon moment de levure
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Fenêtre sur cour et autres histoires

Pour tous celles et ceux qui ont vu et apprécié le film d'Alfred Hitchcock « Fenêtre sur cour », la première nouvelle de ce recueil sera un très bon moment : c'est rythmé, c'est bien amené, c'est efficace. Toutefois, je tiens à préciser que les ajouts d'Alfred Hitchcock sont loin d'être négligeables : le personnage interprété par Grace Kelly n'existe pas dans la nouvelle de William Irish et est remplacé par une sorte de domestique maniéré façon Nestor dans Tintin ou docteur Watson dans Sherlock Holmes, qui n'a rien de très crédible. Donc, très bien joué M. Hitchcock, sur cette première modification.



Il y a une autre modification d'importance, à savoir que le protagoniste principal n'est pas photographe dans la nouvelle, or, c'est un élément scénique majeur dans le film. Et, là encore, moi qui ne suis pourtant pas toujours fan des interprétations qu'effectue Alfred Hitchcock des nouvelles ou des romans qu'il adapte à l'écran, il faut reconnaître qu'ici c'est un ajout positif et qui donne encore de l'intensité à l'histoire. Ceci explique, selon moi, assez bien le fait que le film était considéré à sa sortie et toujours depuis lors comme une grande réussite alors que les nouvelles d'Irish, sans être délaissées, n'ont pas non plus un succès délirant de nos jours.



Hormis cette nouvelle, que dans l'ensemble j'ai vraiment bien aimé, il me faut encore apporter une autre précision quant aux différentes éditions. On retrouve en effet quantité de variantes, toutes intitulées « Fenêtre sur cour et autres nouvelles » (ou histoires) mais dont les nouvelles constitutives ne sont pas forcément voire presque jamais les mêmes. En ce qui me concerne, je possède l'édition de la Découverte qui propose, outre la nouvelle titre, Un Plat qui se mange froid ; Pour le reste de sa vie ; Dans la gueule du lion ; Un Détective amateur ; L'Engrenage ; Divorce à l'américaine I & II ; L'Argent parle.



Dans l'ensemble, c'est un recueil assez solide mais dont les nouvelles autres que Fenêtre sur cour ne m'ont pas vraiment emballé. L'auteur tient souvent à faire en sorte qu'il y ait une pirouette finale ce qui n'apporte, selon moi, pas toujours grand chose, et surtout pas en crédibilité.



L'auteur utilise les vieilles recettes de la littérature policière, qui du suspense, qui du mystère, le tout agrémenté parfois d'un bon vieux compte à rebours des familles comme Dans la gueule du lion. Alors, il n'y a pas à dire, ça fonctionne à peu près, mais, en ce qui me concerne, ça ne m'embarque pas, je n'y crois pas trop, ça fait très " tiré par les cheveux ", très écrit.



Dans L'engrenage, par exemple, un pauvre brave type, poussé par le besoin, en vient à fomenter un genre de braquage de son ancien patron. Et puis, paf !, de pas de bol en pas de bol, tout part en vrille dans une surenchère meurtrière digne d'un tueur à gage pour finalement conclure sur une pirouette un brin coconne.



Dans Un plat qui se mange froid, un père cherche à venger et/ou à élucider la mort soi-disant accidentelle de son fils. Pour ce faire, il va imaginer une immense mise en scène que je considère hautement improbable. Ça fait une nouvelle, mais je n'y crois pas du tout, c'est un truc très artificiel, qu'on ne voit qu'au cinéma (ou dans les nouvelles d'Irish !). Pour Divorce à l'américaine, pareil et finalement, hormis la nouvelle titre, je trouve à toutes les autres un côté désagréable d'exercice d'écriture et pas forcément d'expérience de vie.



Certains lecteurs aiment bien la mécanique millimétrique d'un scénario, quitte à ce que l'ensemble paraisse peu vraisemblable. Moi, je suis beaucoup plus sensible à la vision de la vie que nous transmet un auteur au travers de ses personnages et des situations qu'il décide de nous présenter.



Voilà sans doute pourquoi, dans l'ensemble, j'ai une impression mitigée vis-à-vis de ce recueil. Ceci est bien évidemment à prendre avec beaucoup de pincettes car, tout cela dépend infiniment de votre sensibilité de lecteur au départ, comme je l'ai précisé plus haut. N'hésitez donc pas à consulter d'autres avis ou, mieux encore, à vous faire votre propre opinion en découvrant vous-même ce recueil.
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