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Critiques de William Irish (184)
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L'heure blafarde

Plus thriller que polar. Tic tac, tic tac... Haletante course contre la montre dans laquelle s'engage un homme menacé d'être inculpé d'un crime qu'il n'a pas commis. Suspense qui tient en haleine jusqu'à un dénouement imprévisible.
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La Mariée était en noir

Vu le film, pas lu le livre. Désormais, c'est fait. Un petit bijou au style simple, direct, sans fioriture. Aucun mot ou détail superflu. Que l'essentiel pour raconter une sorte de tragédie moderne.
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La Sirène du Mississipi

Nous sommes en 1880. Nouvelle Orléans, Louisiane.



Il y a 15 ans que la guerre de sécession a cessé...

Seulement 15 ans, et le sud, est toujours à genoux... La richesse des Confédérés n'est plus qu'un souvenir....



Louis Durand, riche négociant, ne semble pas connaître la crise... sa petite entreprise non plus.... Toutefois Meetic n'étant pas encore inventé, ni les obscurs sites de rencontre, Louis Durand se ronge les sangs, en dépit d'autre chose.



Cependant, un matin, son cœur bat plus vite que d'habitude sur l'embarcadère où s'écoule lentement le Mississippi... Son cœur est prêt à se décrocher quand le bateau à aubes, le City of New Orleans, arrive en faisant retentir ses sirènes signalant son accostage...

Il a entretenu une correspondance avec une certiane Julia Russell, et c'est avec elle qui partargera dorénavant son quotidien....

Il sert contre son cœur qui tape, la photo de sa promise. Les passagers descendent, il scrute chaque visage, un à un, et puis.... rien...



Son cœur est prêt à rompre, quand il attends une voix douce et frêle derrière lui.... Une magnifique jeune fille, blonde, à ombrelle se tient devant lui.... Elle se nomme Julia Russell. Mais ne ressemble pas à la photo....

Elle donne la raison de cette "usurpation" volontaire d'identité, mais Louis est tombé amoureux, de cette beauté, qui n'ai pas grand chose à voir avec la fille au physique quelconque la photo...



Oui, mais.... Un mensonge être comme un train : il peut en cacher un autre....



William Irish entraîne Louis Durand dans un tourbillon de folie et de désespoir et les chants de sa "sirène du Mississippi" lui coûtera très très cher....



Il finira comme le Sud...

Comme la Louisiane



Comme le chantait Nino Ferrer dans le Sud :



Tant pis pour le Sud

C'était pourtant bien

On aurait pu vivre

Plus d'un million d'années

Et toujours en été.



Mais les sirènes du Mississippi sont bien trop fortes pour le simple mortel
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Rendez-vous en noir

Allez savoir pourquoi,j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles sur le même thème. Au quatrième chapitre, j'ai compris qu'en fait tout était lié et j'ai trouvé le tout diablement bien fait !
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L'ange noir (Ange)

Voilà une histoire plutôt originale et qui pourrait poser la question suivante : jusqu'où peut-on aller par amour ?

Alberta va prendre de gros risques et se retrouver dans des situations tout aussi improbable les unes que les autres.

Lorsqu'elle décide de traquer l'assassin de la maîtresse de son mari pour éviter à ce dernier la chaise électrique, elle ne sait pas quelles surprises cette chasse lui réserve.

A noter déjà que son mari était prêt à la quitter pour une autre et que malgré tout, elle décide de tout faire pour l'innocenter. Au-delà de l'affection qu'elle lui porte, il y a aussi l'instinct, l'intuition que quelque chose a été négligé dans l'enquête en s'appuyant sur une pochette d'allumettes et un carnet d'adresses.

Il faut ici tenir compte du contexte historique et que dans les années 40 il n'était pas possible pour une femme digne de ce nom d'aller n'importe où.

Les trouvailles qu'Alberta va faire en enquêtant sur les relations de Mia montrent que cette dernière était une femme aux accointances louches, voire dangereuses, entre un médecin dealer pour qui elle faisait l'intermédiaire, un paumé alcoolique, un gérant de bar mafieux et un psychopathe.

Même si j'ai trouvé que cette histoire n'était pas toujours très plausible, l'auteur arrive à créer une ambiance pleine de tension et de suspense car on se rend vite compte qu'il est facile pour le chasseur de devenir la proie.
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La Mariée était en noir

Over several years, four young men get killed. No motive is found, nothing seems to join them. But Detective Wanger is sure there is something logical behind these crimes. Slowly, slowly, he finds the missing links and will be able to catch this bride in black. It had been a long time since I hadn’t been griped in a book like this, and this is even without the nice, surprising ending. A page-turner.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Manhattan love song

Nous sommes ici en compagnie de Wade, jeune homme de vingt-six ans, marié depuis huit ans à Maxine.

Au tournant d'une rue, il tombe fou amoureux de Bernice, un véritable coup de foudre.

Tout le roman repose sur l'amour qu'il porte pour elle, il ferait tout pour elle, irait n'importe où, ferait n'importe quoi, au détriment des autres.

Il en fera une obsession.

J'ai eu beaucoup de peines pour Maxine, cette pauvre femme méprisée et violentée moralement par son mari…



Ce roman nous apprend à quel point l'amour nous rend aveugle, mais il manque de rebondissements, je le voyais bien plus "noir", hormis la fin bien évidemment.

Mais bon, il ne faut pas oublier qu'il a été publié à une autre époque, c'est d'ailleurs ce qui m'a plu dans le roman : les détails, les tenues vestimentaires, on était plongé dans les années 30, j'ai adoré cette partie-là !



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Une peur noire

C'est l'histoire banale d'un jeune homme, Scott, qui tombe amoureux de Eve, la femme de son patron. Engagé comme chauffeur, il se rend compte que le mari est un homme violent et est le patron d'un immense trafic d'opium. Les amoureux s'enfuient à la Havane mais un tueur est les pourchasse.

Un roman policier qui se lit facilement et rapidement mais qui m'a paru légèrement désuet. J'ai quand même poursuivi la lecture car le suspense est quand même présent quant à savoir comment le héros va s'en sortir... mais la fin m'a un peu déçue.
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Alibi noir

Roman dont l’adaptation est célèbre, considéré comme une œuvre phare de son auteur, ce livre m'a déçue. S'apparentant au roman d'horreur il enchaîne les chapitres sur les victimes entre le chapitre prélude où le jaguar s'échappe et le chapitre épilogue où l'affaire se résout grâce à un piège. Les détails sont heureusement épargnés mais la construction est répétitive et s'attarde trop sur les massacres à mon goût. Il y a toutefois une dimension gothique bienvenue avec ces jeunes filles terrifiées dans le noir, notamment celle du cimetière.
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Le diamant orphelin

William Irish (1903-1968) est le pseudonyme de Cornell Woolrich, écrivain américain. Son premier roman paru en 1926 est influencé par l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald et peu après, il est engagé comme scénariste à Hollywood pour travailler sur l'adaptation de son deuxième roman paru en 1927. Il se marie en 1930 avec Violet Virginia Blackton (1910-1965), fille du producteur de film muet James Stuart Blackton, mais cette union est un échec et il divorce au bout de trois mois. Il retourne alors vivre chez sa mère avec qui il vivra jusqu'à sa mort, dans le même appartement d'Harlem. Jusqu'en 1940, les éditeurs refusant de publier ses romans policiers, il fait paraître dans des pulps près de 350 nouvelles sous trois noms différents : William Irish, George Hopley et son vrai nom. Il se spécialise alors dans le genre policier et connaît enfin le succès à partir de 1940, avec La mariée était en noir et surtout Lady Fantôme, adapté au cinéma par Robert Siodmak dès 1944 sous le titre Les Mains qui tuent. Sa mère meurt en 1957, il s'isole de plus en plus, sombre dans l'alcoolisme, continue d'être miné par la culpabilité d'une homosexualité latente. Il ne sort plus de la chambre d'hôtel où il passera onze années dans une totale solitude. Atteint de gangrène, due à son diabète, il est amputé d'une jambe et traîne ses derniers années dans un fauteuil roulant avant de mourir d’une attaque cardiaque. De nombreux metteurs en scène ont adapté les romans et nouvelles de ce maître du suspense, notamment Alfred Hitchcock pour Fenêtre sur cour, d'après la nouvelle éponyme, et François Truffaut à deux reprises pour La mariée était en noir et pour La Sirène du Mississipi.

Le Diamant orphelin qui vient de paraître, est un recueil de huit nouvelles, écrites entre 1935 et 1942. Le point essentiel à en retenir si vous envisagez de le lire, ces nouvelles policières sont franchement invraisemblables mais on l’oublie facilement car ce n’est pas le but recherché par William Irish, par contre on admirera son imagination fertile pour le sens de la chute qui retourne souvent l’intrigue comme un gant, et surtout son sens de l’humour (« … emportèrent le corps pour le livrer au médecin légiste qui allait se permettre avec lui diverses privautés »).

Quelques exemples du contenu de ce recueil : Un tueur engage un spécialiste des alibis pour le couvrir mais il se fera condamner pour un crime dont il est innocent (On change de victime) ; Un médium aide la police à élucider un meurtre, oui, mais de quel meurtre exactement ? (J’ai tout vu !), ce texte est particulièrement amusant ; Un cadavre dans une chambre d’hôtel, énigme résolue grâce à un chewing-gum (Ça coince) ; Un client de restaurant se trompe de chapeau en repartant, ça lui coûtera la vie (Le Chapeau qui chantait) etc.

Vous l’avez compris, une lecture qui n’est pas indispensable mais qui procure beaucoup d’amusement.

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Manhattan love song

Année 30, New York. Wade et Bernice se rencontrent dans la rue, par hasard. Une liaison commence. Lui est marié à Maxine mais leur couple bat de l'aile. Il est prêt à tout quitter pour la belle malgré la façon dont elle le traite parfois, même s'ils se connaissent depuis un mois... Elle, cache de nombreux secrets, trempe dans des histoires louches... Bernice, Wade, Maxine, personne ne ressortira indemne de cet amour.
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J'ai épousé une ombre

Une femme profite d’un accident de train pour changer d’identité et de vie. Mais son passé la rattrape et les remords aussi. Un polar des années 50 qui est plus une étude psychologique qu’un récit d’action. On est pris par l’atmosphère et le style de l’auteur.
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Irish blues

Dans les années 80, les éditions 10/18, dans sa série « Grands Détectives », ont eu la bonne idée de regrouper les nouvelles policières de William Irish sous plusieurs volumes dont le titre commençait toujours par « Irish.. ». Irish Blues fait donc partie de cette collection et renferme neuf histoires courtes toutes assez bien ficelées, avec une fin en « coup de théâtre », bien que, sans me vanter, j’avais deviné les tenants et aboutissants de quelques unes d’entre elles. Mais là n’est pas l’essentiel.

Le fait est que ce que l’on admire chez Irish, c’est cet art de la narration, de la construction dramatique, celui aussi de camper une ambiance en deux ou trois phrases. Peu d’auteurs savent le faire, je pense. Toutes les histoires de ce recueil ont des points communs entre elles et notamment celles de jeunes filles qui rêvent à une vie aventureuse, qui jouent à la risquer à leur insu. Il y a aussi cet humour noir qui consiste à piéger les malfrats dans leurs propres pièges, il y a ce petit garçon qui « raconte toujours des histoires » - Irish devait beaucoup lui ressembler – influencé par les films du cinéma, films de gangsters et qu’on ne croit pas lorsqu’il est témoin d’un vrai meurtre. Il y a ces femmes dont les anciens amants reviennent pour les faire chanter- « la boucle d’oreille » (The Earring) a ma préférence - ce gangster cerné par la police et qui s’échappe de façon on ne peut plus originale, ce trapéziste mort mystérieusement ou cet autre qui revient chez sa vieille mère aveugle après un braquage raté. On ne s’ennuie pas dans ces nouvelles ayant souvent pour décor la nuit et la grande ville avec ces quartiers chauds, ces escaliers d’incendie new-yorkais qui mènent vers l’aventure ou la mort.

Le seul écueil de ce recueil (admirez la rime interne !) me semble la traduction plutôt bâclée de cette série, souvent lourde et dans laquelle certains dialogues ne semblent très naturels. Mais ça n’empêche pas le plaisir qu’on prend aux histoires.

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J'ai épousé une ombre

Une oeuvre forte sur les sentiments, le désespoir, la peur, la dissimulation, la recherche du bonheur et la culpabilité. Une tension permanente imaginée par William Irish toujours prompt au moment d'écrire une bonne histoire haletante, sans temps morts et pleine de surprises.
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J'ai épousé une ombre

Helen, seule, enceinte avec 5$17 cent en poche prends le train pour New York. A bord, elle rencontre un couple, Hugh et Patricia Hazzard, fraîchement marié et amoureux. Les deux femmes sympathisent et se retrouvent dans le cabinet de toilettes pour se repoudrer le nez. Patricia folle de joie explique à Helen qu'elle va rencontrer ses richissimes beaux-parents pour la 1ère fois. Et puis le train déraille, le couple meurt et de façon tout à fait innocente Helen prendra la place de Patricia... Oui ça a l'air convenu comme ça et on imagine bien la suite mais ce roman écrit autour de 1950, a le très grand talent d'être furieusement bien écrit, sous tension, avec l'art d'une ambiance bien sombre.

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Irish window

FRISSONS ET SUSPENSE GARANTIS

Ce recueil comprend 7 nouvelles dont 6 ont aussi été publiées dans la collection du “Livre de poche Policier” sous le titre de la première nouvelle, “Fenêtre sur cour” qui m'est apparue surfaite par rapport à l'adaptation cinématographique d'Alfred Hitchcock.

Trois autres nouvelles se distinguent :

-“Un plat qui se mange froid”: la meilleure nouvelle du recueil. Comment se venger d'un déni de justice ? Élémentaire et machiavélique: il suffit d'organiser un dîner de justice...à la chansonnette autour d'un bouillon de onze heures !

-“L'engrenage”: notre bon La Fontaine avait prévenu : “Le trop d'attention qu'on a pour le danger fait le plus souvent qu'on y tombe” (Le Renard et les Poulets d'Inde). Le recouvrement des gages arriérés d'un employé victime de son patron indélicat vire au cauchemar par excès de précautions.

-“Quelque chose qui s'est passé chez nous ”: la perspicacité d'une maîtresse d'école permet d'élucider une affaire criminelle étouffée dans l'entourage d'un élève par un climat de violence familiale que la police se refusait à prendre au sérieux.

Les nouvelles “Le créateur”, “Cap triangulaire” et “L'idole des jeunes” sont de moindre intérêt.
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L'heure blafarde

Un polar bien construit, des personnages intéressants, du suspense, .... de quoi passer un bon moment. Une belle découverte pour moi.
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L'heure blafarde

"C’est donc un polar bien ficelé avec deux personnages principaux très attachants impliqués dans une enquêtes bien menés. J’ai hâte de lire un autre polar de cet auteur."
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Une incroyable histoire

Voilà une nouvelle réussie. La tension monte à mesure que Buddy entre progressivement dans le cauchemar. L'histoire est bien construite, rien n'est laissé au hasard, et le lecteur retrouve son âme d'enfant à suivre ce petit garçon seul contre tous. En effet, les enfants, pour des choses très graves, ne mentent pas, et même si on ne les croit pas, s'accrochent à ce qu'ils savent être la vérité. C'est ce que fait Buddy, et c'est pourquoi il est précipité dans cette descente aux enfers.



Lorsque la police, puis les passants ne le croient pas, le lecteur leur en veut, mais il ne peut pas dire que l'auteur en fait trop, qu'il n'est pas crédible. En effet, le stratagème imaginé par les "méchants" pour que personne ne croie l'enfant est une bonne trouvaille, et on comprend que les gens se laissent abuser.

[...]

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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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J'ai épousé une ombre

Histoire particulière ainsi que l'atmosphère. Bon moment de lecture.
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