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Critiques de William Somerset Maugham (285)
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La passe dangereuse

En lisant ce livre, j'ai découvert la plume de l'auteur William Somerset Maugham, que j'ai quand même beaucoup aimé.



Malheureusement, je crois que l'histoire n'était pas vraiment faite pour moi ... Cette histoire de reconquête amoureuse, de métamorphose, de je t'aime moi non plus accompagné par des petites touches de kitsch.



Malgré tout, j'ai aimé l'exotisme du livre, mais de toute façon, ne m'étant pas attaché aux personnages, j'ai terminé le livre avec un peu de peine.



Lu dans le cadre du challenge solidaire 2023.


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La passe dangereuse

Kitty a épousé Walter par dépit. Pour être mariée avant sa sœur et ne pas passer pour une vielle fille. Walter l’aime passionnément, mais Kitty ne l’aime pas. Ils vivent à Hong Kong où Walter est bactériologue. Walter découvre l’infidélité de sa femme et lui offre deux solutions : le divorce ou l’accompagner au cœur de la Chine dans une zone où sévit le choléra.



Un livre touchant par la passion qu’éprouve Walter pour sa femme et dont il sait que son amour n’est pas réciproque. La frivolité de Kitty et la réserve de Walter forme un contraste saisissant. On dit que les contraires s’attirent mais ce n’est pas vraiment le cas pour ce couple. Le mariage, l’infidélité, la maladie, la mort vont changer Kitty, qui en découvrira beaucoup sur elle-même.

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Un gentleman en Asie

Je n'avais pas lu de récit de voyage depuis très longtemps, sans doute parce que j'étais arrivée à saturation après avoir consacré une année de mes études universitaires à l'analyse des récits de voyage. Je dois dire que cet auteur ne faisait pas partie de ceux qui ont été proposés lors des nombreux exposés que j'ai entendus cette année-là. Pour ma part, j'avais choisi Théophile Gautier, son Voyage en Espagne, auteur auquel je suis restée fidèle.

Pour des raisons personnelles, j'ai mis du temps à lire ce livre. Cela tient seulement à des raisons personnelles, à des circonstances de la vie, parce que j'ai trouvé cette lecture agréable. Bien sûr, nous sommes dans les années 20, celles du siècle dernier, et je me suis dit que cent ans tout juste séparent ce voyage de ma lecture. Oui, Somerset Maugham traverse l'Asie, et il rend compte des rencontres qu'il fera tout au long de ce périple.

Il contera des sentiments, des émotions qu'il a ressenties, sans s'épargner lui-même - parfois, il est des coups de colère que l'on ne s'explique pas et qu'il regrette aussitôt, parce que sa colère n'était pas justifiée. Attention : ne pas s'épargner ne signifie pas s'auto-flagellé en mode "regardez-moi comme je suis honnête". Non : il s'agit de ne rien cacher, y compris de ses propres humeurs. 

Il parlera des autochtones, et s'interrogera, très lucidement, sur le devenir de ces pays quand ses habitants seront à nouveau les maîtres chez eux. Il nous parle de tous ces européens qui sont venus vivre dans ces pays. Certains ne voient cela que comme une étape dans leur vie, prenant compagne, ayant enfant mais ne se mariant pas, pour ne pas s'attacher. D'autres savent qu'ils y passeront toute leur vie, ou même reviennent en Asie après un retour au pays natal, parce que celui-ci n'est plus celui qu'ils ont quitté et qu'ils avaient fantasmé. Ces rencontres sont, à chaque fois, intimement liées aux lieux traversés, visités. 

Une belle découverte. 
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Mr. Ashenden, agent secret

A.Souchon a fait du tort à Somerset Maugham en chantant ses nouvelles pour dames qui le font passer pour un auteur Harlequin. Certes Maugham écrit des nouvelles mais elles ne sont pas à l'eau de rose.

Dans « Mr Ashenden Agent secret » leur prétexte est le renseignement au temps de la première guerre mondiale. Ayant lui-même été un vrai espion Maugham retrace huit missions qu'il a eu à accomplir. Elles lui servent de toile de fond pour de remarquables portraits de personnages croisés sur le terrain, tous hauts en couleur voire extravagants, complexes et attachants.



La plume de l'auteur est légère, ironique et pleine de verve, sa première victime étant lui-même puisque ses missions sont loin d'être couronnées de succès, mais en bon stoïcien l'agent secret accepte les tours du destin avec fatalisme et détachement.

Il ne faut pas s'attendre à des scènes d'actions échevelées et à des suspens torrides mais dans le monde douillet du renseignement british si les hôtels sont confortables et le cognac savoureux, la mort rode et la guerre fait des victimes, y compris parmi les femmes.

Car ce sont elles les vraies héroïnes dans les couples que décrit l'auteur avec mille finesses, elles mènent la danse mais le paient au prix fort. Souchon n'aurait donc pas tout à fait tort s'il chantait les nouvelles avec des dames de Somerset Maugham.



Voilà de la littérature que l'on croirait surannée et qui l'est par certains côtés sociétaux mais pour ce qui est de la construction, de l'étude psychologique et tout simplement du plaisir de lecture c'est indémodable et reste un sommet d'humour.

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Archipel aux sirènes

L'archipel des sirènes - Somerset Maugham



Chaaarming bouquin de nouvelles de ce coquin placide de Somerset Môôôm. Un délice entre Samoa, Tahiti, Pago-Pago ou Honolulu, des longues nouvelles en tranches de vie, qui se veulent une étude du comportement des Blancs quand le sortilège des îles tropicales s'empare d'eux.

Le sortilège sensuel des îles tropicales. Sensuellement, on n'en doute pas, de la beauté des jeunes femmes comme perpétuel hommage à la nature qui les glorifie et réciproquement. Socialement, c'est vite résumé : il y a la bonne société anglaise ou américaine, parfois outrée, s'agissant d'un missionnaire déchainé dans sa quête chrétienne, ou sage à respecter les us et à s'incliner devant la réussite financière. Il y a les voyageurs, venus des pays d'Occident, de Scandinavie souvent, qui se prennent à tout larguer, pris qu'ils sont par l'appel des sirènes. Il y a les métis, hommes accédant à un petit statut, commerçants le plus souvent - et femmes se donnant un air, façon grand chic londonien en ondulations paradisiaques. Et les "naturels", avec leurs lois, leurs plaisirs, leur harmonie. Il y a aussi le serveur ou le cuisinier chinois, crado, quelques hommes d'affaires japonais, et ainsi va la vie, de voilier en lagon, de villes bourdonnantes en plages de cocotiers, de longues chevelures ondulées des jeunes filles en gros ventre et calvitie précoce de capitaines essoufflés.

Souvent cruelles, ces nouvelles. Drôles, mais d'un humour léger comme une brise parfumée, et très oniriques, mais gare ! car William (le prénom de Somerset Maugham) possède l'air de rien un art implacable du twist final qui vous colle au sol en une prise de judo. On ne rêve plus, on ne rit plus. Ogochi. La réalité vous balance des claques, on en meurt, on passe à la nouvelle suivante, un peu sonné. L'observation des aléas de l'âme humaine emplit les pages de nuances douces-amères, et fait parfois un petit pas de côté vers la folie.

Du coup j'en voudrais encore plein, de nouvelles pour dames de Somerset Maugham, prise à mon tour par le sortilège de sa plume…

Lu il y a un an ou deux le roman Erromango de Pierre Benoit, et j'y ai trouvé la même langueur fatale, une bribe d'humour en moins mais enivrante. Et après Joseph Conrad, lu récemment Désert, de Pierre Loti, que Maugham cite avec gourmandise. Ecrivains voyageurs, vous faites mes délices.
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Mr. Ashenden, agent secret

Toujours les podcasts de France Culture, "Grande Traversée : John Le Carré affinités" ; dans la série d'émissions, sont évoqués d'autres écrivains britanniques : Graham Greene et  Somerset Maugham  et particulièrement Mr Ashenden agent secret.





Recueil de nouvelles (8) ayant pour personnage principal Ashenden, écrivain jouissant d'une certaine notoriété et agent secret au service des Renseignements britanniques. 7 de ces nouvelles se déroulent pendant la Première Guerre Mondiale, le plus souvent Ashenden est basé à Genève qui se déplace entre la France en guerre et la Suisse neutre. La septième se déroule en Novembre 1917 dans le Transsibérien et à Petrograd. La dernière, dans un Sanatorium après la Guerre, est différente des premières qui pourraient former un roman cohérent. 





J'ai lu avec beaucoup de plaisir, le sourire aux lèvres, ce livre à l'humour très british. Ashenden,  comme Somerset Maugham régale le lecteur de finesse, d'ironie et d'observations très précises sur ce monde désuet, quelque peu snob, où le savoir-vivre est cultivé comme un art. A côté des diplomates, des militaires un peu attendus, une galerie de personnages plus flous gravitent.



"Comme la vie serait plus simple si les gens étaient tout blancs ou tout noirs et comme notre conduite à leur égard

en serait facilitée ! Caypor était-il un bon attiré par le mal ou un méchant attiré par le bien ?"



Ashenden, espion ou romancier, analyse ces caractères  sans jugement à l'emporte-pièce. Sociable, il est plutôt bien disposé vis-à-vis de son prochain. Il sait voir le bon côté des humains et même si ses supérieurs des Services Secrets ont décidé d'éliminer un traître ou un agent double, il suit sa mission avec le plus possible de bienveillance.
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Le sortilège malais

Fils de diplomate, Sommerset Maugham (1874-1965) est né et est mort en France et a d’abord parlé français. Devenu très jeune orphelin de mère puis de père, il a poursuivi ses études an Angleterre, a plus tard beaucoup voyagé, et est devenu un écrivain particulièrement prolifique. «La Sortilège malais» (1926) rassemble six nouvelles (un genre qu’il affectionne) qui nous permettent de nous plonger dans un monde qui n’est plus, celui de la société anglaise en Malaisie, protectorat anglais dont le sultan n’est présent que par ouï-dire. D’autres commentateurs de Babelio ont jugé ce recueil froidement et un peu vieilli, ce qui n’est pas mon cas, car je trouve que chaque époque est un monde à découvrir et à connaitre, et si la nôtre a ses valeurs, elles seront peut-être jugées demain tout aussi sévèrement que nous jugeons aujourd’hui celles d’hier. «Le Sortilège malais», ce sont six petits drames qui ont en commun de se dérouler au sein de ce microcosme, et s’il n’y avait les Malais, les descriptions des fleuves et de la nature, on pourrait presque retrouver l’atmosphère british d’Agatha Christie, avec le dénouement inattendu à la dernière page. On peut y ajouter une discrète mais claire dénonciation du racisme et des discriminations, par exemple dans «Le Poste dans la brousse» (en anglais The Outstation) où Cooper se montre odieux envers son personnel malais serviable et dévoué. Une autre nouvelle, «La Force des choses», commence un peu comme l’opéra de Puccini «Mme Butterfly», mais finit beaucoup mieux. Guy avait pris une femme malaise pour le plaisir, et en a eu trois enfants, avant de les renvoyer cyniquement tous les quatre pour aller épouser une «blanche» en Angleterre. Certes, «il paye» pour eux, c’est déjà ça, mais il ne veut plus les voir… jusqu’à la dernière page où son fils vient lui demander s’il n’a besoin de rien. Il soupira et répondit «Dis à ta mère de préparer ses effets et les vôtres. Elle peut revenir». «Quand demanda l’enfant, impassible?» «De grosses larmes roulèrent sur la face ronde de Guy - Ce soir». Il y a aussi Izart qui redoute qu’on découvre qu’il est métis, ce qui serait mal vu de l’establishment, et qui fait croire que sa peau un peu foncée est due à une grand-mère espagnole. L’auteur transpose peut-être ici ce qu’il ressent lui-même comme homosexuel forcé à la discrétion. Beaucoup de drames d’incompréhension, un meurtrier et deux meurtrières aux mobiles complexes, mais aussi beaucoup de modèles de tolérance et d’abnégation.

Quelques citations :

«J’avais vingt-sept ans et personne d’autre ne semblait disposé à m’épouser. Certes, ses quarante-quatre ans n’étaient gère tentants, mais il m’offrait en somme une situation très acceptable Je n’espérais plus une meilleure occasion».

«Elle lui dit qu’elle recevait chaque après-midi à l’heure du thé».

«Il dévorait dans le Times, qu’il recevait avec six semaines de retard, la rubrique mondaine. Il suivait les naissances, les décès et les mariages, et jamais il n’aurait omis une lettre de félicitations ou de condoléances».

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Servitude humaine

1885. Philip a neuf ans quand il perd son père, le Docteur Carey, ainsi que sa mère (six mois plus tard, après la mise au monde d’un enfant mort-né) Il lui faudra quitter Londres (le quartier de Kensington) et sa nurse bienaimée (Emma) pour aller vivre à Blackstable, auprès de son oncle (le Révérend William Carey) et de sa tante Louisa. N’ayant jamais eu d’enfant, le couple devra s’habituer à ce bouleversement de leur existence. Philip, totalement isolé de ses semblables, développera une passion pour la lecture et les voyages lointains …



Envoyé en pension, les mauvais traitements de ses camarades (il a un pied bot) ont fait de lui un gamin hypersensible (le harcèlement scolaire existait déjà au XIXème siècle …) Adolescent, il refusera de devenir pasteur, à la grande déception de son oncle, préfèrera voyager en Allemagne et s’installera un temps en France. Jeune adulte, il découvrira le plaisir des relations amoureuses avec Mildred, le goût de la peinture et des écrivains et finira par choisir la médecine …



Roman en partie autobiographique, magnifiquement bien écrit et particulièrement touchant. On peut aisément s’apitoyer sur l’enfance de petit Somerset Maugham, orphelin très tôt de ses deux parents et du nourrisson qui ne survécut pas … Un long et riche récit que j’ai pris énormément de plaisir à lire !
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Les trois grosses dames d'Antibes et vingt-..

Quel don de conteur que celui du romancier anglais Somerset Maugham !

Je comprends pourquoi il fut surnommé le "Maupassant anglais"...

Maugham est un romancier prolifique, et ce premier ouvrage découvert, recueil de nouvelles, m'incite à lire d'autres de ses oeuvres.
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Vacances de Noël

« …Comme dans ces nouvelles pour dames

De Somerset Maugham »

J’aime bien les textes d’Alain Souchon, elles racontent souvent des histoires et cette chanson m’a, depuis longtemps, donné envie de découvrir cet auteur.

Ce roman paraissait donc parfait en ce tout début d’année où l’esprit de Noël est encore là. Je pensais m’échapper au Royaume Uni pendant l’époque Victorienne, avec tous les clichés de Noël et l’esprit « so british » que j’affectionne tant. Eh bien, j’ai eu tout faux. Je me suis retrouvée dans les années 20 à Paris ! Pas inintéressant mais loin de ma projection littéraire. Ma frustration est totale.



Charley, jeune anglais, vient de réussir ses examens. Pour le féliciter, sa mère lui offre un voyage à Paris pendant les vacances de Noël. Charley est ravi et décide d’en profiter pour rencontrer son ami d’enfance Simon. Seulement, ce dernier n’est pas très disponible et le présente à une jeune prostituée russe, Lydia. Charley apprécie fortement cette compagnie seulement elle lui confie son amour inconditionnel à son mari accusé de crime et qui purge sa peine au bagne. Bien éduqué, Charley passe ses vacances auprès d’elle à écouter ses mésaventures.



Il est clair que je n’ai pas lu le livre que j’avais imaginé mais Charley, lui, n’a pas passé les vacances de Noël qu’il prévoyait !

Malgré ce p’tit goût de déception, je n’ai pas oublié ma lecture certainement dues à l’écriture et à la réelle personnalité des personnages. Et puis, il faut en convenir, l’ambiance est là.

En résumé, déroutant mais pas inintéressant.

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Vacances de Noël

C’est drôle, je suis réellement partie à Londres pendant que Charley, fils de bonne famille anglaise prenait ses quartiers à Paris où il devait retrouver son ami Simon. Ce dernier lui ayant présenté Lydia, l’on s’attendait à une romance légère des années 30 comme la jolie couverture nous le proposait... Mais ce serait là bien méconnaître Maugham qui en profite pour nous dévoiler une autre intrigue bien plus sinistre, celle qui a emmené le mari de Lydia au bagne. Histoire couverte à l’époque par un certain journaliste nommé... Simon. Les personnages sont tous terriblement vrais, avec leurs failles, leurs démons, leurs traits de personnalité caricaturaux ...

Charley évolue réellement au cours de ce séjour mais pas forcément comme il l’espérait et il en reviendra transformé...

J’ai lu les dernières phrases de ce roman durant mon retour en Eurostar qui me ramenait à Paris. Certaines d’ordre plus socio-politiques avaient une vraie raisonnance avec l’actualité française. Charley, lui, est retourné chez ses parents...
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Il suffit d'une nuit

Ah mais oui , pas plus de deux étoiles ... Cette fois je reconnais que la tendance de Maugham à brosser le portrait de ses personnages en frôlant la caricature a été un peu trop loin ...



Bon attention si vous n'avez pas lu le livre et que vous ne voulez pas être "spoilé" (comme on dit de nos jours ... ) ne lisez pas la suite (car comme certains passages m'ont énervée , j'en parle, et je dévoile donc certains éléments de l'intrigue) ...



Il faut bien sûr qu'une fois de plus l'héroïne soit SUPER BELLE, pas simplement belle quoi, non , fascinante de beauté ... (purée , à force ça me pompe un peu l'air , il faut toujours que les nanas de Maugham soient très belles, d'une beauté qui fait chavirer tous les hommes ... Alors certes elles ne sont pas que belles ses héroïnes , elles sont aussi intelligentes , sensibles, etc mais rhhhha , j'attends le roman où l'héroïne sera intelligente séduisante et tout et tout mais pas d'une beauté renversante , juste une nana normale physiquement... ça devient cliché à force ... )(oui, je m'énerve toute seule pour rien ... )(parenthèse fermée) ...



Et puis là en plus d'être belle ... elle fait la charité-du-Q ... super le concept ... "Je suis si belle et si riche rien ne me manque, je n'aspire plus à rien, autant coucher avec un pauvre malheureux histoire de lui envoyer du rêve pendant 10 minutes et égayer sa vie de misère" ... Ben oui , pourquoi pas, c'est une pensée naturelle...

Non mais Maugham a pété une durite là , avec tout le respect que je lui dois et tout l'amour que j'ai pour ses bouquins (je ne serais pas en train de me taper son intégrale si ce n'était pas le cas ... ) j'ai du mal à imaginer que ce soit une situation réaliste...



Et puis le violoniste psychopathe qui passe du rire aux larmes en un quart de secondes et devient pire que le Joker dans Batman ... pas de demi mesure quoi ... une fois de plus complètement irréaliste ...



Ne parlons pas du côté encore plus fou de "ouais vas-y on déplace le corps , tout le monde s'en fout , personne ne nous voit comme par magie, ouh la la on a oublié l'arme mais c'est pas grave on vient la remettre un jour plus tard... "

Alors ok j'ai peut-être trop vu Hercule Poirot mais purée ... ça ne passe non ... Ok on est pas dans un roman policier alors je peux concevoir qu'on se fiche de l'histoire des empreintes, des traces laissées sur le lieu du crime, de l'absence de traces autour du cadavre caché dans les fourrés, du fait que l'arme appartienne à un futur vice roi, etc ... Mais bon ... Je trouve ça léger ...

Et brutalement l'intrigue reste là en plan , bim bam , personne n'enquête , en deux pages le vieux repart pour être bientôt vice roi et les jeunes se marient . Youpi . Fin .

Sans blague ??



Heureusement que Rowley est effectivement un séducteur, car il tape dans l'oeil et j'avais envie de rester "encore" avec lui , mais c'est bien le seul truc à sauver dans cette histoire complètement pétée.



(je vois cependant que ce bouquin a été adapté en film ... j'ai toujours l'impression de nager à l'envers avec mes goûts et mes couleurs , uh uh )
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La passe dangereuse

Craignant que sa soeur cadette se marie avant elle, Kitty Garstin, frivole et superficielle, se marie par dépit avec Walter Lane, médecin bactériologue basé à Hong-Kong. Leur couple se révèle mal assorti. Aussi, ne tarde-t-elle pas à succomber au charme de Charles Townsend, un homme marié, beau parleur, qui devient son amant.

Mais cette liaison est découverte par Walter. Il pose alors à sa femme un ultimatum : soit il demande le divorce, soit elle l'accompagne dans une ville de l'intérieur de la Chine, où il a été désigné pour soigner une épidémie de choléra, dont ils risquent de ne pas revenir vivants ...

Un court roman, composé de brefs chapitres, qui se lit facilement et qui décrit à merveille les sentiments de l'épouse volage, du mari trompé et de l'amant.

Une histoire d'amour et de haine, de bien et de mal, de vie et de mort.

Mais surtout, une histoire de rédemption, qui démontre que l'amour est plus fort que la haine.

Somerset Maugham, un style qui donne envie d'en savoir davantage sur l'oeuvre de cet auteur britannique.
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Les trois grosses dames d'Antibes et vingt-..

Lu il y a trèèèès longtemps. Relu : toujours aussi délicieux.
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Mr. Ashenden, agent secret

En tant que passionnée de culture britannique, j’essaye de découvrir régulièrement de nouveaux auteurs anglais. C’est le cas avec Somerset Maugham grâce à ce recueil de nouvelles. Ces dernières s’inspirent de son expérience d’agent secret lors de la Première Guerre mondiale. Mr Ashenden reste un personnage fictif mais renferme tout de même une part autobiographique. Nous voyageons en compagnie de notre héros entre la Suisse, la France, la Russie et l’Écosse. Chaque nouvelle comporte son lot de rencontres et de stratégies du renseignement (espionnage, aide financière, surveillance et mise à profit de personne, filature, etc.).



Les différents protagonistes que nous rencontrons sont bien décrits et immédiatement saisissables. La plupart sont hauts en couleur et terriblement attachants. L’humour très britannique rehausse encore un peu plus l’ensemble. En effet, c’est drôle et notamment grâce à la plume de l’auteur. Celle-ci laisse apparaitre un esprit vif et mordant. Malgré un contexte tendu de conflit, certaines situations sont tournées en ridicule et c’est un régal à lire. Il est possible de déceler en filigrane une certaine émotion ainsi qu’une nostalgie. Le dernier texte se déroulant dans un sanatorium m’a particulièrement touchée. C’est un beau point final pour cet ouvrage.



J’ai regretté de tourner la dernière page de ce recueil de nouvelles tellement il m’a plu et enthousiasmé. Grâce à une belle plume non dénuée d’humour, Somerset Maugham nous livre de courts textes aux personnages hauts en couleur et attachants. Le contexte est bien retranscrit et une certaine émotion s’invite régulièrement. J’espère mettre la main sur deux autres recueils de l’auteur, Les trois grosses dames d’Antibes et Madame la Colonelle.
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La passe dangereuse

Voyage en Chine au temps de l'Empire, avec ses fonctionnaires de l'administration coloniale au début du XXème siècle, mais aussi sa population locale, employée dans les maisons des européens, des mondes qui se mélangent peu. Mais là n'est pas le propos, même si le contexte est puissamment évoqué.



Fraîchement débarquée d'Angleterre après avoir précipitamment épousé Walter un médecin bactériologiste exerçant à Hong-Kong, Kitty se trouve plongée dans cet univers particulier, dans cette ambiance chaude et humide de l'extrême Asie.



Kitty n'a pas vraiment épousé Walter par amour, mais plus par l'envie rageuse de quitter sa mère et sa famille. Walter n'est que cet être terne, ce chercheur sans vie sociale, fade, presque transparent dans cette société coloniale. Kitty, oisive et insatisfaite, rencontrera Charlie, brillant, séduisant et se jette à corps perdu dans cet amour, dans cet espoir. Quand Walter découvre cette liaison il laisse à Kitty le choix, ou bien de se marier avec Charlie si c'est lui qu'elle aime, ou bien de le suivre dans un territoire reculé de la Chine où il a accepté un poste de médecin dans cet endroit touché par l'épidémie de choléra.



Et voilà le couple qui remonte les vallées, en chaises, jusqu'à ce village perdu où vivent quelques sœurs dans un couvent et où meurent chaque jour des êtres victimes de la terrible épidémie. Mise à l'épreuve Kitty découvrira là une autre facette de sa personnalité, moins futile, tournée vers autrui. Elle découvrira aussi, au détour d'événements dramatiques, la personnalité de Walter qui n'a jamais cessé de l'aimer. Transformée, Kitty prendra conscience, peut-être un peu tardivement, qu'elle est probablement passée à côté de quelque chose. Derrière le voile des illusions.



Le roman est beaucoup plus mélancolique et beaucoup moins romantique que le film "Le voile des illusions" portant magnifique. Et en lisant le roman on ne peut s'empêcher d'entendre les notes de Satie (la "Gnossiène n°1" accompagne admirablement le film) qui prennent ici toutes leur valeur. Un roman terrible sous couvert d'une histoire d'amour et d'adultère dans la bonne société coloniale britannique.
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La passe dangereuse

Un peu déçue par un final que je peine à comprendre et qui me laisse sur ma faim après une lecture immersive et prenante. J'ai apprécié le phrasé presque poétique tout en étant loin d'abuser de fioritures inutiles. C'est un excellent roman, je pense qu'il m'a donné envie de lire d'autres oeuvres de cet auteur que je ne connaissais pas.
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Rain

Rain

Traduction : Joseph Drobrinsky pour Albin Michel



ISBN : non connu pour l'exemplaire anglophone en jaquette mais 9782258055834 pour les "Nouvelles Complètes" - Ominibus



Ah ! qui chantera jamais, avec un talent égal, la perfection de cette nouvelle, l'une des plus connues de Maugham mais aussi l'une de ses plus féroces ! "Pluie" eut l'honneur, je crois, de deux adaptations cinématographiques et probablement d'un ou plusieurs téléfilms, non qu'elle soit découpée de manière particulièrement idéale pour l'écran, petit ou grand, mais parce qu'elle représente, dans la Littérature et dans le genre particulier de la Nouvelle, un terrifiant Himalaya de sarcasme, de méchanceté et ... de réalisme moral devant lequel le spectateur, comme le lecteur, ne peut se sentir que tétanisé.



Avant de poursuivre, rappelons que, né Britannique mais à Paris, à l'Ambassade de Grande-Bretagne, William Somerset Maugham reçut une éducation fortement influencée par notre culture. Parmi ses lectures, il se passionna notamment pour un certain Guy de Maupassant, l'une de nos gloires littéraires nationales qu'il devait, pour sa part, placer en première ligne au Panthéon de ses écrivains favoris.



L'influence de l'écrivain normand, qui, pressentant peut-être le mal qui allait l'emporter, ne redoutait rien tant qu'avoir des enfants, naturels ou pas, et qui demeure, malgré son machisme affiché, l'un des plus fins analystes de l'âme féminine après Balzac et un défenseur, trop méconnu pour quiconque ne parcourt ses textes qu'en surface, des animaux maltraités, est, chez son admirateur anglais, absolument flagrante. Cette densité, cette masse carrée et cependant finement caractérisée par une foule de détails dont l'accumulation donne une vie extraordinaire non seulement au décor mais aussi aux personnages, cette puissance enfin qui, entre Réalisme et Naturalisme, se déploie, chez Maupassant avec le naturel tranquille du XIXème siècle et qui, chez Maugham, se convulse, s'angoisse et se décompose pour mieux renaître, effilée comme une épée perverse, parmi les tourments qui resteront à jamais le propre du XXème siècle, tout cela s'appuie sur une solidité technique comparable à celle de l'écrivain français. Mais Maugham, qui ne s'est pas contenté de l'étudier mais l'a ressentie au plus profond de son désir personnel d'écriture, en fait jaillir une architecture bien à lui où, à la différence de Maupassant, qui savait parfois oublier férocité, cruauté et critique sociale, la méchanceté et le fiel sont ici au rendez-vous plus souvent qu'à leur tour. Entre quelques sourires, l'œuvre de William Somerset Maugham s'abandonne à une armertume, à un désespoir toujours prêt à mordre, tel un énorme serpent noir qui se refuse à mourir autrement qu'en donnant lui-même la Mort.



Mais les yeux d'or de ce serpent ne peuvent que fasciner le lecteur tant le génie de l'écrivain s'impose à travers eux - la tristesse latente en son âme également. A moins d'être un inconditionnel, on ne cherche pas à s'interroger sur les raisons de ses tourments (avec Maupassant, dans le fond, c'était si simple) : on se contente de lire, d'absorber, de se repaître, voire de se gaver, et de s'immerger dans des abîmes aussi ténébreuses que les meilleures nouvelles des plus grands maîtres du Fantastique et de l'Epouvante.



Prenez cette "Pluie" au titre si innocent et qui, dans sa première page, ne paie guère de mine. Comment s'imaginer que, à sa fin que l'auteur nous peaufine avec une délectation de grand sadique, elle va déboucher sur l'horreur ? Non sur une horreur surnaturelle - les horreurs surnaturelles, c'est bien connu, ne faisant, somme toute, que leur boulot - mais sur une horreur sociale et bassement charnelle devant laquelle il nous sera impossible de fermer les yeux ?



Pourtant, à moins que vous ne soyez un vrai néophyte en la matière, vous découvrez peu à peu que Maugham s'est attaché à paver de bonnes intentions ce chemin sinueux qui, sous la pluie tombant presque sans interruption sur l'île de Pago-Pago, non loin de l'Australie, mène ses héros (et ses lecteurs avec eux) tout droit vers l'Enfer. Un Enfer "brut de décoffrage" pourrait-on se risquer à dire, un Enfer d'un cynisme et d'un réalisme effarants, un Enfer qui triomphe, par des moyens en apparence bénis par Dieu, tout simplement parce que celui qui les utilisait - le pasteur Davidson - n'était, malgré toutes ses assurances et ses prières, qu'un pur produit de l'Enfer.



Pour des raisons sanitaires, le navire qui devait prendre en charge Davidson et son épouse, deux missionnaires protestants d'obédience évangéliste et les ramener dans les îles dont ils ont la charge spirituelle, doit respecter une quinzaine de quarantaine sur l'île de Pago-Pago, véritable trou perdu où l'on ne trouve même pas d'hôtel digne de ce nom. Pendant la traversée, les Davidson ont sympathisé avec un couple qui voyageait de concert avec eux en première classe : les McPhail. Le mari, ici, est médecin. C'est un brave homme mais assez timoré. Partisan, comme Chrysale, de la paix en son ménage, il fait mine de partager l'opinion, d'abord excellente, que son épouse a des Davidson. Mais en son for intérieur ...



A Pago-Pago, les deux couples parviennent à se dénicher deux chambres relativement convenables, chez un marchand métis nommé Horn. C'est sous une pluie battante - la saison des Pluies arrive - qu'ils courent jusqu'à leur nouveau logis, sans grand espoir de futures éclaircies qui leur permettraient de faire au moins une ou deux promenades pour rompre la monotonie de la quarantaine. Mais la monotonie en question va être mise en échec, et presque tout de suite, par l'arrivée d'une passagère de seconde classe, Miss Sadie Thompson, jeune femme plutôt jolie quoique habillée de façon un peu trop voyante et maquillée dans le même genre. Bref, le lecteur a compris sa profession alors que les Davidson et les McPhail hésitent encore ... (C'est si choquant, ce genre de pensées ...)



Ils ne vont pas hésiter bien longtemps.



Parce que, voyez-vous, Miss Thompson, qui fait jouer son phonographe tard dans la nuit et organise des soirées avec des marins fêtards - il semble y avoir une base militaire sur l'île - ne comprend absolument pas pourquoi elle devrait renoncer à son mode de vie habituel sous prétexte que, dans le logement du dessus, habitent, tout aussi provisoirement qu'elle, des gens dits "respectables." Si les McPhail la laisseraient volontiers faire, il n'en est pas de même pour les Davidson. "Mr Davidson", ainsi que l'appelle sa dévouée épouse, ne saurait tolérer que "le péché" s'étale ainsi sous ses yeux - ou en tout cas, qu'il s'époumone tous les soirs au milieu des braillements de gens pour lesquels, manifestement, seule la bouteille est divine.



Un véritable bras-de-fer s'engage alors entre Miss Thompson et Davidson, bras-de-fer qui, on le suspecte d'autant plus que, au tout début, les Davidson ont donné aux McPhail un aperçu de la manière moralement et spirituellement très "musclée" qu'ils avaient utilisée pour apprendre aux indigènes dont ils avaient désormais la charge que ces pauvres malheureux, ignorants comme les sauvages qu'ils étaient, vivaient, pensaient, mangeaient, dansaient, copulaient et mouraient dans le Péché ! Au passage, on notera avec admiration le talent qu'apporte l'auteur à décrire la suffisance, la cruauté et l'auto-satisfaction avec lesquelles ce couple pieux, qui ne pense et ne vit que pour Dieu (enfin, à ce qu'il raconte) a ruiné la vie du seul Occidental (un Danois) qui avait eu l'audace et le cran de leur tenir tête ...



En ce cas, plus les jours passent, plus Davidson amasse des munitions contre Miss Thompson, plus celle-ci sent le piège se resserrer autour d'elle, plus le lecteur (et le docteur McPhail) compatissent aux malheurs de la jeune femme et souhaitent désespérément que l'acharnement dont elle est victime de la part du pasteur (lequel est bien décidé à faire d'elle "sa sœur en Jésus-Christ" ou quelque chose du même acabit) se retourne contre lui ...



Ils le souhaitent mais ils savent bien la chose impossible. Déjà, Miss Thompson a renoncé à ses tenues élégantes de blancheur et à ses soirées. Elle a besoin que, chaque jour, le pasteur vienne la voir et lui lise la Bible et des textes religieux. Davidson a, pour elle, remplacé le péché : elle veut redevenir une femme honnête. Elle y croit, la pauvre fille ...



Sans le sadisme, à connotation évidemment sexuelle de tout ce cirque entretenu par Mr et Mrs Davidson, "Pluie" passerait pour l'illustration parfaite du fameux proverbe déjà cité : "Le chemin de l'Enfer est pavé de bonnes intentions." Mais ...



Mais allez jusqu'au bout de la nouvelle, revenez en arrière, relisez, savourez la technique et la cruauté de Maugham, qui n'est pas dupe des simagrées du couple pastoral et gardez espoir en la bonté du Seigneur, Lequel finit bel et bien par venir en aide à cette espèce d'animal traqué et terrifié qu'est devenue la pauvre Miss Thompson, peut-être un peu vulgaire, soit, mais, dans le fond, si bonne fille ...



Oui, Dieu est bon et charitable - et doté, dans le cas présent, d'un sens remarquable de l'humour noir, ce qui ajoute à Son charisme jamais égalé.



Et puis, après tout, Mr Davidson l'avait cherché, oui ou non ? ... ;o)
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La passe dangereuse

Kitty a fait un mariage de raison, sans amour, pressée par sa famille et les convenances de son milieu. Son mari Walter est biologiste et ils vivent à Hong Kong. Kitty s'y ennuie ferme, jusqu'au jour où elle rencontre Charles, adjoint du secrétaire colonial, grand séducteur qui devient son amant. Mais Walter découvre son infidélité et lui pose un ultimatum: soit il divorcent, mais à ses torts à elle, soit elle l'accompagne dans la mission qu'il vient d'accepter en chine intérieure, région infestée par une épidémie dévastatrice de choléra.

On assiste alors à la métamorphose de cette héroïne, qui d'écervelée, égoïste et superficielle, devient une jeune femme volontaire et courageuse, reprenant son destin en mains.

Cet auteur qu'on dit désuet, voire suranné est en fait un très grand écrivain que je suis ravie d'avoir enfin découvert.

Cela aurait vraiment été dommage de passer à côté de ce beau roman classique, d'une grande sensibilité et extrêmement bien écrit.
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Mrs. Craddock

De l'ironie, de l'amour passionné et dévorant qui se meut en mépris le plus total.

Des joutes verbales d'humour anglais, souvent cyniques mais magnifiquement traduites.

Une femme du 19ème qui ne sait qu'aimer passionnément ou pas du tout ; et qui aime finalement sa liberté par dessus tout.

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