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Critiques de Régine Detambel (262)
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Je ne vais pas faire une analyse de ce livre. Je veux seulement crier "Lisez-le !

C'est un baume, il rassure tous les fous de lecture qui ont si souvent entendu que les livres coupent de la réalité, que l'on y perd son temps, qu'ils empêchent de vivre vraiment, et donne envie à ceux qui ne le sont pas de le devenir. Régine Detambel nous montre que lire offre un surplus de vie et aide à guérir, que les livres sont de "véritables oasis de bien-être psychique, dénouant les tensions intérieures". Lire est "un cérémonial de guérison magique" et comme le dit si bien Montesquieu

“Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé.” Et tout le corps participe à la lecture.



Un livre que je vais m'empresser de racheter sur papier (comme je le fais souvent après avoir lu sur tablette quand je sais que je vais désirer relire un livre)

"La liseuse, l’écran ne peuvent pas de la même manière faire entrer en nous le texte, au plus profond du corps. Quand j’écris ou lis à l’écran, je n’ai plus besoin de toucher pour sentir, j’effleure seulement. Mon écrit est de la graine de traces."

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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Une fois n'est pas coutume, je serai brève. J'aurais quasiment pu recopier le livre en citations ; c'est bien sûr rare et impossible. Le mieux est donc de LIRE cet essai positif, tonique et enthousiasmant sur les multiples bienfaits des livres.



En fait, à la fois érudit - il fourmille de références historiques et littéraires passionnantes -, et pratique, CE LIVRE PREND SOIN DE NOUS en illustrant à merveille le propos de l'auteur, écrivain et kiné de formation. Oui, les livres apaisent, adoucissent, soignent, instruisent, réparent, restaurent, consolent, expriment, réinventent, sauvent, reposent...complétez à votre guise.



Si j'ajoute que l'écriture de Régine Detambel, alternant démonstration et poésie, est agréablement subtile, vous aurez définitivement compris que ce bouquin m'a...fait un bien fou et mérite donc ses cinq étoiles.
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Un einième coup de colère envers mon étourderie et mon esprit lunaire… j’ai débuté depuis 10 jours et plus une chronique de cet essai de Régine Detambel, (qui s’est evaporée…) que j’attendais avec moult impatience depuis une année, annoncée par son auteure à « La Grande librairie » … Un intérêt grandissant pour l’œuvre, les écrits et les sujets de réflexion de cette kinésithérapeute de formation, qui s’est beaucoup penchée sur l’idée du soin , du toucher et de cette fameuse « bibliothérapie », entre mille sujets abordés .



Comme le dit si dynamiquement nadedjda… il faut se jeter sur ce livre, dense, jubilatoire sur le sens et l’amour des livres qui rend plus vivant, plus joyeux, qui soigne, guérit des plus grands malheurs… dans la jeunesse, recherche de soi comme dans le grand âge , la maladie, les soins palliatifs… Une érudition sans faille, entre l’histoire de l’écrit , du livre, de la gériatrie, des écrivains-médecins, du toucher, …la « poéticothérapie », la lecture à haute voix, les ateliers de bibliothérapie qu’anime Régine Detambel à Montpellier, etc.



« Quels sont les livres repères qui vous autorisent ? Les livres qui vous font écrire ? Rire ? Les livres du matin, les livres du soir ? Les livres sur les livres et les livres sur la lecture, les livres qu'on ne finit pas et les livres infinis ? Et même les livres qu'on ne lit pas mais qu'on caresse ? Les livres qui vous donnent accès à vous-même...Le livre qui vous a régénéré, le livre qui vous est au coeur, vous n'avez plus qu'à le faire apparaître, à en lire quelques phrases, à le prêter . Passeur !" Chacun de nous a un livre secret. C'est un livre chéri. Il n'est pas beau. Pas grand. Pas si bien écrit. On s'en fiche. Car il est la bonté même pour nous. L'ami absolu. Il promet et il tient ce qu'il promet.(p.143) »

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[Champollion] « Lorsque le monde réel pèse sur notre cœur, écrit-il en 1826, le monde idéal doit être notre refuge, et ce monde-là, c’est l’étude : elle nous fait oublier momentanément les dégoûts de la vie en nous transportant hors de nous-mêmes ; en élevant nos idées, elle double notre courage et nos jours se passent moins sombres et plus rapides » (p.142)



Une magnifique lecture très forte, dont je ne dirais pas plus… pour laisser « titillements » et mystère !!!, et surtout que tous les babéliotes… aient l’impulsion, l’envie de lire cet essai épatant, époustouflant, qui englobe la vie de l’esprit et la vie du corps…

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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

" Les livres prennent soin de nous", vous en doutez ?

Dans cet essai Régine Detambel nous raconte son travail de biblio thérapeute.

Au travers de citations et anecdotes elle nous présente une façon originale de soigner les maux par les mots.

Cet essai divisé en court chapitre n'est pas toujours simple à comprendre, "les livres prennent soin de nous" est un livre réservé à celles et ceux qui voudraient pratiquer ce genre de thérapie c'est à dire les libraires ou bibliothécaires.

Si dans cet ouvrage vous cherchez des titres de roman vous serez déçu.

Maintenant je suis sûr que vous vous connaissez suffisamment pour savoir quel livre vous fait du bien. Faites vous plaisir, utilisez vos cinq sens pour découvrir votre livre, faites de l'automédication, les risques de surdosage sont peu probable à part peut-être cet air béat sur votre visage.

bonne lecture.









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Trois ex

Auguste Strindberg, un écrivain, dramaturge et peintre dont j'admire l'oeuvre profondément. Derrière l'œuvre pourtant un homme tourmenté, misogyne,au caractère infernal dont les aventures conjugales vont toutes se solder par des échecs. Des échecs qu'il livrera au public à travers ses écrits. Detambel et ses trois ex-femmes prennent la parole pour nous parler de l'homme, de sa vie et de son époque.



Pour qui ne connaît pas Strindberg et son oeuvre, un livre qui peut se lire comme une fiction superficielle et simplifiée de ce qu'il fût, et qui ne donnera pas grande envie d'en savoir plus ( que mon avis bien sûr). Pour qui le connaît un peu, cet homme que décrit Detambel et raconte ses trois femmes le réduit à presque n'importe quel homme malheureux, violent et misogyne. A mon avis un portrait simpliste de ce que fût cet homme complexe.

S'attaquer à Alexandre van Humbolt ( Le chaste monde ), personnage peu accessible vu ce qu'il a publié et ce qu'on a publié sur lui est une chose, s'attaquer à Strindberg qui avec Ibsen est l'un des deux figures nordiques monstres du théâtre en est une autre.

A travers les voix des ex de Strindberg Detambel saisit aussi l'occasion pour s'attaquer au sexe masculin ("Mon Dieu, que les hommes sont cons"). Je dirais misandrie et misogynie débouchent sur la même misére.



Mais malgré ces jugements négatifs de ma part, j'ai trouvé le livre divertissant. Cette prose simpliste et familier d'un côté appauvrit le fond de l'autre simplifie l'accès à un homme et à sa vie complexes, bien que superficiellement. C'est un peu du potin littéraire si on peut appeler ça comme ça, mais bien écrit et bien construit.





"À en croire les théories du dramaturge, le mariage repose sur une absurdité. Où il y a une femme, ça tourne de toute manière à l’absurde."

Siri, Frida, Harriet, dormez en paix....







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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Je ne livrerai pas une critique de cet ouvrage, je ne me le permettrai pas...Je dirai simplement : Lisez cet essai salutaire, il vous fera le plus grand bien. C'est comme un pansement qui apaise et guérit les plaies, les cicatrise. Il nous rassure, nous conforte, nous, les " fous " de lecture....les livres nous aident à vivre, ce sont (s'ils sont bien choisis )des oasis de bien être psychique , Montesquieu disait": Je n'ai jamais eu de chagrin, qu'une heure de lecture n'ait dissipé"......Le livre permet de rendre le monde intelligent. Il dénoue les conflits psychiques, l'identification du personnage me permet de comprendre que je ne suis pas seul(e) dans cette situation. Ce bel ouvrage entre documentaire et poésie regorge de références littéraires et historiques qui nous enchantent . La lecture se révèle être une véritable expérience de vie, à la fois intellectuelle et sensible, elle est une aventure de la personnalité....

Oui, le livre galvanise,électrise, ranime, apaise , soigne, instruit, réinvente, console,.....aiguise notre sensibilité, nous oblige à jeter un regard neuf sur les objets les plus familiers ......

Quelle chance d'avoir pu admirer Régine Détambel à " La grande Librairie " et ainsi découvrir cet essai réussi, fort , un grand livre!

" Le soin soigne la vie, le livre soigne la vie", " Pour aimer lire il faut encore espérer.."
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Voilà un livre fait pour les lecteurs! Il parle aux lecteurs, qui bien entendus, ont depuis longtemps constaté sur eux-mêmes les bienfaits que leur prodigue cette activité solitaire, et se reconnaître à chaque page est l'un des plaisirs inhérents à la lecture.



L'auteur lance une diatribe contre les ouvrages qui surfent sur la vague du bonheur obligatoire, avec recettes incluses, comme si un livre de cuisine pouvait remplacer le plaisir de déguster une vraie tarte aux pommes (à remplacer dans le texte par : éclair au café, tiramisu ou profiteroles voire saucisson sec , c'est au choix!). Mangeons de la tarte plutôt que de lire la recette, et lisons des livres avec des vraies histoires dedans, celle qui vont nous sortir du quotidien qu'il soit banal ou douloureux, ou même heureux.



L'objet en soi est un support qui participe à la bibliothérapie, odeurs du livre neuf (mais encore ici, chacun trouve sa madeleine, et les bouquins qui ont vécu à travers mille mains raviront certains), grain du papier, marque-page retrouvé, voire notes en marge qui parlent d'une époque révolue.



Pas de conseils : c'est impossible, juste quelques références, car la rencontre avec un récit est si personnelle et contextuelle, qu'un même roman aura des effets secondaires bien différents sur le même lecteur à quelques années d'intervalle.



Laissons nous donc bercer par le rythme des mots, emporter par une intrigue terrifiante, charmer par des personnages ensorcelant, bref lisons
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Platine

Platine n'est pas une oeuvre de cinéphile pour cinéphile mais plutôt la biographie romancée de Jean Harlow, premier sex-symbol du cinéma . Jolie étoile filante, connue à seize ans, morte à vingt-six, "Baby Jean" a plus marqué les esprits pour sa beauté , sa blondeur et sa poitrine que pour ses talents d'actrice assez contestés à l'époque.

Régine Detambel s'attachera moins à nous parler de ses films (à part le dernier) qu' à nous raconter sa vie , et quelle vie ! Des vies de stars comme on en fait plus … Oubliée par son père après le divorce de ses parents, découverte dans la rue par Howard Hughes, exploitée par sa mère et son beau père , qui vivaient à ses crochets, battue par son deuxième mari , mais si belle, si belle … Si blonde, si blonde …

Platine.

On achève bien les chevaux, Hollywood la fera tourner jusqu'à son dernier souffle… Régine Detambel avec une extraordinaire empathie décrit les maux avec ses mots à elle. Sa plume s'accapare l'actrice, la fait sienne. Les mots passent devant la vie. La littérature , la poésie prennent le devant de la scène, les projecteurs. L'auteur s'approprie la biographie, elle ne raconte pas la naissance, le travail , la mort , dans cet ordre et avec des témoignages et des photos. Régine Detambel nous parle très peu des films . Est ce important ? Je crois n'avoir jamais vu cette actrice dans aucun film et pourtant je connais son nom. Désormais , je connais sa vie . Sa pauvre vie , si courte, gâchée par la violence d'un homme, la médiocrité des médecins et la bêtise d'une mère (" Mama Jean", adepte de la Science Chrétienne ).

" Il est impossible que le corps soit malade, puisque le corps n' existe pas. Les maladies n'existent pas. Les médecins ne font que les fabriquer de toutes pièces."

Régine Detambel a trouvé sa muse, Platine est sa création. Plus qu'une biographie, l'auteur nous parle de la femme derrière l'actrice, de l' être humain, d'une toute jeune fille broyée par d'autres .

Elle nous parle d'Harlean Carpenter, dite Jean Harlow ,à Hollywood mais très peu de cinéma , trop peu des films ...
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Les livres ont toujours été,dés ma plus tendre enfance,mes plus grands amis des bons et mauvais jours,m'accompagnant partout,allégeant des longs voyages,des périodes difficiles,des moments d'attente pénibles dû aux circonstances...bref dans ma vie tout court.Lire étant pour moi un besoin vital.comme manger et dormir,un livre comme celui-ci,si j'en étais capable, j'aurais voulu l'écrire moi-même,pour pouvoir expliquer à tout ceux qui ne lisent pas,n'ont pas le temps(???)de lire,ou qui considère la lecture comme un quelconque passe-temps ,l'importance vitale de cette activité.Donc je ne peux que remercier Régine Detambel pour ce magnifique essai.Ce magnifique essai où j'ai appris qu'à Kansas City(Missouri)les étudiants admis en médecine aprés quatre années d'université,reçoivent en cadeau de bienvenue,un fort volume intitulé"On doctoring"(sur le soin),une anthologie de textes littéraires(Borges/Kafka/Tchekov/Atwood...)consacrés à la maladie,au soin ,à la vie et à la mort;que la poéticothérapie est utilisée pour soulager des patients psychiatriques;qu'existe une profession"la bibliothérapie",où une personne en aide "une autre à se reconstruire en lui donnant par la médiation de la lecture,une puissance d'imagination et de création"(p.138).

Je ne peux que conseiller fortement la lecture de ce merveilleux petit livre!
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Noces de chêne

Je commence le ressenti de cette lecture bouleversante par une longue citation qui formule au plus près la colère, la rage de son auteure envers les dysfonctionnements et inélégances subis par nos anciens. Parmi les divers outrages envers les "grands adultes", il y a celui qui est abordé dans l'extrait suivant: La sexualité encore taboue, décriée, ou quasiment niée pour le grand âge...



J'avais rédigé une critique, mais je recommence...car elle ne me satisfait pas du tout... et je ne sais si je parviendrai à présenter ce roman, qui m'a laissé la gorge serrée, tant Régine Detambel appuie où cela "fait mal"; Malheureusement, elle frappe trop juste, lorsqu'on écoute, observe, analyse les,nos propres impatiences envers les Anciens





"Ce fut la même paralysie des images terriennes quand l'auxiliaire de vie ricanante les surprit, Maria et lui, s'embrassant. Elle hurla après eux comme on traite deux chiens qui copulent, comme si l'amour en eux n'était qu'une sécrétion corrompue et malsaine. Ce choc vint les ébranler jusqu'à l'égarement. Jamais ils n'osèrent reparler de l'œil courroucé de la jeune femme en blouse sur leur désir insensé et dégradant. Comble de perversité, elle leur avait conseillé de mettre un terme à cette liaison, ajoutant finement "sans lendemain", puisque l'amour octogénaire n'est qu'un parasite mensonger. L'écraser sans regret pour éviter l'enlisement dans une passion sans issue, à l'évidence mortelle à court terme. pourquoi gâcher une si belle fin de vie par des débordements, quand ils feraient mieux de cultiver la sérénité, chacun de son côté ? Quel plaisir peut-on trouver à une telle peau, à jouer à la bête à deux dos avec une vieille à deux dents ? Et que diraient leurs familles, si elles les voyaient ainsi se conduire en vieux cochons ?



Certains souvenirs auxquels des voix criardes sont attachées ont la force de faire taire les oiseaux "(p. 74)





Cette fiction empruntée tout récemment à ma médiathèque , je l'ai redécouverte... avec grande émotion. Régine Detambel est une auteure que j'ai découverte il y a un ou deux ans, avec une autre romancière, Jeanne Benameur; cette dernière enseignante , la seconde kinésithérapeute de formation, développent dans des styles différents des préoccupations et questionnements voisins: la différence trop souvent accompagnée de rejet, la vieillesse , la fin de vie ["Profanes" ], l'empathie envers les êtres plus fragiles, etc.



Je reviens à ces "Noces de chêne" où Régine Detambel déploie un grand nombre des sujets qui lui sont éminemment chers: La vie et le traitement de nos Anciens, , le quotidien d'une maison de retraite, les relations amoureuses non admises pour ces résidents âgés...



C'est l'histoire d'amour intense entre Taine et Maria, qu'une aide-soignante dévalorise et décourage avec la conviction effrayante d'avoir bien sûr raison vis à vis de ces "grands enfants non raisonnables" !!!! Maria disparaît, et Taine est désespéré, cherche cette femme qu'il adore, imagine qu'elle s'est enfuie pour repartir dans sa maison près du Mont Ventoux; Taine décide de partir à sa recherche pour la retrouver... cette marche qu'il entreprend pour rejoindre Maria, va lui donner l'occasion unique de retrouver la nature, les sensations intenses , immédiates de se sentir en vie...Je n'en dirai pas plus...





Le style de Régine Detambel est précieusement en fusion avec son sujet: de la poésie intense, à une certaine crudité et âpreté des mots, pour dire, redire que notre appréhension et traitement de nos aînés dans notre pays, laissent franchement à désirer. Nos maisons de retraite (autrefois appelées "hospices") sont bien souvent des lieux dégradants, infantilisants.



On associe trop souvent "vieillesse " et "Maladie". Disons -nous une bonne fois pour toutes: les Vieux ne sont pas des malades !!



Un texte bouleversant qui reste une "gifle mémorable", qui pointe les dysfonctionnements trop fréquents quant à nos manières de considérer et traiter "nos vieux"...[ que nous serons un jour !, ne l'oublions pas !!]



[***** en m'informant plus avant sur le site de Régine Detambel, j'apprends qu'en sus de ses formations en "Bibliothérapie", l'auteure est chargée de cours à la Faculté de médecine de Montpellier, dans le cadre du D.U Ethique du vieillissement et Maladie d'Alzheimer.]



Ces "Noces de chêne" est un roman bénéfique, "coup de poing" nécessaire pour repenser, élargir positivement la vieillesse.



Ne pas cantonner les "vieux" dans des placards sinistres et inutiles. Il en est de notre humanité et d'une vision générale constructive de tous les âges, et des bienfaits, richesses intergénérationnelles; De quels droits serions-nous les censeurs de nos aînés ? ...Que ceux-ci inventent, espèrent... continuent à faire des projets, et à vivre librement, pleinement l'Amour, lorsqu'ils le rencontrent à nouveau....







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La comédie des mots



Savez-vous ce que sont palindromes, acrostiches, tautogrammes ou épigrammes ?

Si comme moi, vous le savez plus ou moins approximativement mais auriez du mal à les définir précisément, ce recueil est fait pour vous et pour vos enfants auxquelles il s’adresse en priorité.



Dans un style très accessible et ludique, Régine Detambel nous éclaire. Son livre est constitué d’une série de chroniques originellement publiées dans La Gazette de Montpellier d’octobre 1994 à mars 1997.



Des exemples drôles et donc facilement mémorisables, des anecdotes marquantes empruntées aux œuvres d’auteurs de tous horizons, Georges Perec, Alphonse Allais, Tristan Bernard et bien d’autres.

Régine Detambel nous parle aussi de censure, nous rappelle qu’Hugo, Flaubert, Baudelaire en ont fait les frais.



On y apprend aussi l’origine des titres de certaines œuvres. Saviez-vous que le titre du Bonjour Tristesse de Sagan est à l’origine un vers de Paul Eluard ?



Un livre intelligent et drôle preuve concrète qu’apprendre en s’amusant, c’est possible.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Le chaste monde

La quatrième de couverture rendant très bien compte du déroulement général du « Chaste monde » je ne relaterai pas l’aventure dans laquelle vont s’embarquer le couple androgyne formé par Axel et sa compagne Lottie, deux êtres qui sont tout à fait inadaptés à leur époque et leur milieu qui les étouffent et les enferment.

Ils vont se trouver et s’épanouir en rejoignant les pampas d’Amérique du Sud, en descendant l’Orénoque en pirogue et escaladant les hauts sommets volcaniques de la Cordillère des Andes.



Régine Detambel sait nous faire découvrir avec un oeil et une plume pleins de malice, toute une époque qui va de la fin du 18ème siècle au début du 19 ème, le Berlin des salons, les grands explorateurs, savants, géologues, les écrivains, comme Goethe ou Novalis, que rencontrent Axel son héros et nous faire vivre à l’unisson la fabuleuse aventure en Amérique du Sud.



J’ai appris beaucoup de choses passionnantes au cours de cette lecture mais j’ai surtout été séduite par l’abondance, la richesse étourdissante de la vie que l’auteur sait exprimer et rendre palpable avec une intense liberté et une grande richesse d’expression. On sent qu’elle s’amuse, se régale et jubile en écrivant.



Et ces personnages en sont le reflet. Axel brûle d’explorer le monde, il est plein d’une avidité pressante, d’un désir débordant de jouir et découvrir. Quand cette vitalité ardente va rencontrer celle de Lottie, sa future compagne de voyage, l’élan vers l’ailleurs va pouvoir s’accomplir. Tous les deux vont parvenir, après bien des luttes qui les font se délester de leurs a priori et vaincre leur blocages, à un état d’être qui va dépasser tout ce qu’ils avaient pu imaginer.
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Les livres prennent soin de nous, écrit Régine Detambel. Que dire de plus...

Pour être précis et cela a son importance, l'ouvrage de Régine Detambel s'intitule : « Les livres prennent soin de nous : pour une bibliothérapie créative. »

Les livres nous cajolent, nous caressent. Ils nous apaisent. Ils nous tendent la main sur le fil ténu de la vie. Ils nous rattrapent au bord du précipice.

Les mots se posent sur nos plaies béantes et les cautérisent.

Ils prennent soin de nous parce que nous sommes fragiles, mais lorsque nous sommes entre leurs mains, tout semble brusquement possible. Les pages chuchotent à nos oreilles.

Régine Detambel est bibliothérapeute. Soigner les maux par les mots, quel magnifique métier. Je ne dois pas être le premier à le dire...

Contre toute attente, Régine Detambel ne nous entraîne pas vers le rayon des ouvrages de développement personnel qui enfle au milieu des Grandes Surfaces. Non, Régine Detambel nous parle de littérature tout simplement, des livres dont les noms nous sont familiers, ou d'autres moins, mais qui appartiennent au patrimoine culturel ou tout simplement sommeillent dans nos bibliothèques. On les croyait poussiéreux, Régine Detambel nous propose de les ouvrir au grand air.

Nous sommes tous fragiles et les livres nous aident à tenir debout, un peu comme les marges des pages aident les mots à ne pas se déverser sur nous lorsque nous les déplions trop vite.

Les livres nous aident à reconquérir des lieux que nous avions perdus. L'horizon devient un lieu insoupçonné où poser nos ailes fatiguées.

Les livres sont des oiseaux. Ils picorent dans nos mains tendues.

Les livres sont des fleurs qui se penchent sur nos doigts étonnés.

Les livres sont des oasis. Nous venons boire à leur source.

L'enfant grandit, cherche à s'affirmer et brusquement les livres, qu'on croyait si vite oublié dans cette dictature du digital, deviennent des bouées, des rêves éveillés, des chemins, des cerfs-volants, des rires fous, des petits cailloux qu'on sème devant nos pas...

Les livres sont infinis et inachevés, un peu comme nous finalement. Ils nous ressemblent parce qu'ils nous connaissent déjà...

Nous enfouissons nos visages éblouis dans les pages emplies d'odeurs légères. Nous sommes ivres des chemins qui s'ouvrent comme des trappes sous nos pieds, des mains qui nous enlèvent brusquement, du désir qui s'allume comme une fenêtre brûlante. Les livres sont des fruits qu'on croyait défendus...

L'odeur du papier, le bruit des pages, la musique des phrases… Tout nous emporte si loin, là-bas. Et en même temps, si près de nous.

Les livres sont des miroirs. Et nous nous sentons brusquement beaux dans leurs regards éperdus.

Les livres sont des chemins vers nous-mêmes. Ils nous aident à revenir sur nos pas ou bien à aller un peu plus loin.

Le rôle du bibliothérapeute est fondamental. Il nous écoute et nous nous confions à lui. « J'ai peur du regard de l'autre, que puis-je lire ? On vient de m'enlever un sein, que dois-je lire ? J'ai peur de vieillir, quoi lire ? »

Il nous prend par la main, il nous prescrit des ordonnances. Ici, c'est Colette. Ailleurs ce sera plutôt Stendhal. Là, je sens que Rousseau vous conviendrait parfaitement. Tiens, ici, pour ce que vous avez, une seule prescription : Les Misérables, de Victor Hugo ! Le traitement sera long, mais si c'est la meilleure manière de guérir...

Les livres nous aident à vider nos armoires à pharmacie.

Les livres deviennent alors peu à peu nos amis...
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Les livres prennent soin de nous. Certes, je le savais.

Pour moi, les livres ont façonné, rassuré, complété, libéré ma personne et j'en passe.

Ce qui est intéressant dans l'essai de Régine Detambel, c'est le tour complet qu'elle effectue sur la question en présentant les thèmes comme "armer la vie", "toucher au corps", "poésie-thérapie"...

Dans chaque thème abordé, l'auteur fait référence à des livres , des phrases ou des extraits pour illustrer ses dires.

Parfois, elle s'envole dans des considérations un peu techniques et je regrette un peu qu'elle ne continue pas à nous donner de beaux extraits mais j'ai vraiment apprécié l'ouvrage.

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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Ma critique ne va sûrement pas apporter grand chose de plus sur Babelio, mais ce livre est une grande découverte pour moi. J'ignorais l'existence des termes « Bibliothérapie/bibliothérapeute ». A vrai dire, je suis même un peu décontenancé. Je savais que la lecture pouvait être réparatrice des petits coups de déprime, des afflictions mineures de l'existence… Mais pas d'une façon aussi formelle, comme méthode thérapeutique. En fait, Régine Détambel nous présente ici, à travers la richesse des différentes études universitaires sur le sujet, un véritable guide de soins par les livres. En psychiatrie, mais pas seulement. Pour tous les maux, les mots peuvent êtres curateurs. Il suffit de bien choisir l'ouvrage. De l'enfance à la vieillesse, allongé ou debout, à voix basse ou en déclamant, sur papier ou sur tablette, du journal intime à la poésie… En 150 pages, de manière claire mais rigoureuse, l'auteur passe en revue les différentes utilisations thérapeutiques qu'un livre peut apporter.

Un ouvrage que je conseille à tous ceux pour qui la lecture est autre chose qu'un passe-temps occupationel.
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Cet essai de Régine Detambel est une pépite pour tous les amoureux des livres et de la lecture.



Pourquoi lisons-nous ?

Pour comprendre, découvrir, vaincre la solitude, à chacun ses raisons.

Et d’ailleurs, sont-elles importantes ces raisons ?

Le principal n’est-il pas le bonheur, l’apaisement que procure une belle lecture ?



La rencontre avec un roman est parfois une magnifique expérience, enrichissante et personnelle.

Certains livres nous bouleversent alors qu’ils restent obscurs, voire indigestes pour d’autres.



Régine Detambel démontre comment les livres agissent sur les lecteurs et réussissent à soigner nos maux par des mots.







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Le chaste monde

Voici un récit librement inspiré de la vie de l'explorateur Allemand Alexander von Humbolt : fin du 18°siécle, Axel von Kemp rêve de quitter le château familial afin de découvrir le monde.......

Âgé de 20 ans, épris de botanique et de connaissances masculines multiples......il rêve de liberté, d'ailleurs et d'endroits inconnus.

Par le biais de son frére, il rencontre Lottie, une jeune femme excentrique, fantasque, mariée trés jeune. Rapidement, ils deviennent inséparables......

Ils partent tous deux d' Allemagne bardés d'appareils de mesure de toutes sortes, d'herbiers et d'un véritable laboratoire de chimie.

Ils débarquent en Amérique du Sud aprés un périple épique. de l'Orénoque à la Cordillère des Andes en quête d'une nouvelle vie, de découvertes passionnantes, à la recherche d'autres civilisations ........

Tous deux sont curieux à l'extrême, positifs, enthousiastes, passionnés, insatiables, avides de liberté.

Lui ne se contente pas d'être dans le savoir scientifique.

Il a la capacité à mettre la puissance physique au service de la culture et de la connaissance.

Le roman de Régine Detambel aborde plusieurs thèmes aussi variés que la science, les découvertes, les liens étroits entre les hommes et la nature, la liberté et les relations amoureuses .......

Grâce à la description des expéditions le récit devient haletant et passionnant.

Les deux personnages, attachants et déterminés n'hésitent pas à frôler les limites de ce que leurs corps peuvent supporter pour aller jusqu'au bout de leur aventure "chaleur, froid; manque d'oxygène, piqûres d'insectes.."

Du Cumana au Venezuela au Chimborazo, le plus haut volcan des Andes....en passant par l'Orénoque, Axel et Lottie, en rupture avec la société berlinoise de leur siécle vont découvrir un épanouissement existentiel et intellectuel fidèle à l'esprit romantique de l'époque qui militait ardemment pour l'union de l'homme et de la nature.

Un roman puissant, original, enlevé, cru parfois, pas du tout facile à lire, au style sensuel, luxuriant, chatoyant et érudit.

Mais ce n'est que mon avis!
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Saviez-vous qu'il existe des bibliothérapeutes depuis le début des années 1970 ? Mais si ceux -ci ne s'appuient que sur des livres de piètre qualité, ne cherchant qu'à donner des conseils (des livres de développement personnel en deux mots) ils seront inefficaces.

Au contraires, les grands classiques de la littérature, les poèmes (de part leur musicalité), les essais philosophiques et même quelques bandes dessinées (avec leurs "cases-cocons") permettront sinon de supprimer, au moins d'apaiser les souffrances les plus intenses et de soulager quelque peu les tourments que nous réserve la vie.

S"appuyant sur de nombreuses sources et citations, cet opuscule très complet est à lui seul un réconfort pour qui aime les livres.
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Platine

Courte biographie romancée de Harlean Carpenter, plus connue sous le nom de Jean Harlow, qui traversa le ciel d'Hollywood telle une étoile filante. Première blonde platine de l'histoire du cinéma, elle fit tourner les têtes et inspira des générations de starlettes. Mais Régine Detambel dépeint ici l'envers du décor, le rêve qui tourne au cauchemar, celui d'une adolescente qui voulait devenir actrice et finit prisonnière de son miroir.

Je n'ai jamais vu de films avec Jean Harlow, je ne la trouve pas spécialement belle, mais j'ai été touchée par ce récit. Detambel dresse par petites touches le portrait d'une jeune femme avide de liberté, pleine de vie et plutôt intelligente, mais malchanceuse avec les hommes et dotée d'une mère monstrueuse ; une pure tragédie hollywoodienne ! Elle décrit également l'implacable machinerie des studios, les balbutiements du cinéma parlant, et les fêtes endiablées autour des piscines tandis que sévit la Grande Dépression.

C'est une lecture un peu étrange qui s'évanouit comme un rêve, une image qui se dilue dans la chaleur, un lointain écho qui résonne dans la nuit californienne, en laissant une petite marque au coeur : "Frêle idole blonde jetée dans la gueule du monde", chantait Arthur H dans "Marilyn Kaddish" ; ce livre aurait aussi bien pu s'appeler "Harlean Kaddish".
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Sarah quand même

Elle est toujours là, Susan.

Quoi qu’il arrive, que Sarah Bernhardt l’humilie ou la tolère, qu’elle se moque d’elle ou qu’elle l’ignore, qu’il faille l’accompagner en Amérique, ou subir les scènes que lui font ses différents amants, elle est toujours là, Susan.



C’est souvent le cas : derrière les grands hommes, la sagesse populaire dit qu’il y a toujours une grande femme. Et bien là, c’est derrière la célébrissime comédienne, que se cache la discrète Susan. Celle-ci restera une admiratrice éplorée, secrètement amoureuse, et n’en laissant rien paraître devant tous les hommes et les femmes qui se succèdent dans le lit de Sarah.



Et pourtant elle lui en fait voir de toutes les couleurs la grande tragédienne…



Petit rappel fourni par Wikipédia : « Appelée par Victor Hugo « la Voix d'or », mais aussi par d'autres « la Divine » ou encore « l'Impératrice du théâtre », elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle. Première « étoile » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».

Et on le voit dans ce roman jouer l’Aiglon dans son beau costume serré, jouer Phèdre bien sûr, mais aussi Jeanne d’Arc, ou bien d’autres rôles, parce qu’elle peut tout jouer, et surtout mourir à la fin, et provoquer les larmes des spectateurs avant de venir recueillir le triomphe du public : c’est simple elle peut tout faire.



Rien ne pourra l’arrêter.

Pas même la douleur à la jambe, puisqu’elle décidera de se faire amputer. Pas même la maladie qui devrait l’empêcher de se déplacer à jamais. Mais la grande Sarah Bernhardt ne s’avouera jamais vaincue. « Quand même » est sa devise, en référence à son audace et à son mépris des conventions, pour celle qui a une volonté de fer, que rien ne pourra jamais empêcher de jouer.

Et sa vie amoureuse est à l’avenant : aucun problème pour elle, à 70 ans, de s’afficher avec son amant trentenaire. Tandis que son fils Maurice lui capture toute sa fortune, lui qui n’a jamais levé le petit doigt pour travailler, et que sa petite fille Mado l’accompagne dans ses tournées, elle batifole, la tragédienne, sous les yeux de Susan, qui ne dit rien mais n’en pense pas moins.



Régine Detambel parvient à nous emporter dans le sillage de ce » monstre sacré », vu à travers les yeux de son admiratrice/accompagnatrice Susan et c’est très réussi. Elle nous restitue sa volonté de fer, son courage, ses obsessions mais aussi ses blessures, ses fêlures, et c’est très vivant.

Une scène particulièrement est saisissante : celle où, en tournée en Amérique à bord d’un train, le conducteur vient la prévenir qu’ils doivent traverser une rivière sur un pont qui menace de s’effondrer et que le risque est élevé que le train déraille et se retrouve au fond de l’eau. Qu’importe. Sarah Bernhardt ordonne qu’on avance, coûte que coûte, parce qu’elle doit retrouver son amant à New York et jouer le lendemain sur scène. Pas le temps de contourner l’obstacle : on y va. Susan, qui a tout entendu, tremble de tout son corps. Mais le train va passer, comme tout ce que tente la comédienne …



« « Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier. Le pardon ne peut entrainer l'oubli ; pour moi, du moins » disait la grande Sarah.





Je suis une fan de Régine Detambel, qui est aussi kinésithérapeute et formatrice en bibliothérapie créative. Son premier roman portait un titre prémonitoire : « L’amputation ». Mais de nombreux récits ont trait aux douleurs du corps, comme « Son corps extrême » que j’avais bien apprécié.

Je vous recommande aussi « Petit éloge de la peau » - très pertinent – ou « La Splendeur », que j’avais chroniqué il y a déjà longtemps, et qui nous raconte la vie de l'histoire de Girolamo Gardano, mais raconté par son démon – un régal.



Régine Detambel est persuadée que les livres peuvent nous faire du bien, et je le crois volontiers.



Ici avec cette femme exceptionnelle, nous avons l’impression, en refermant « Sarah quand même » d’avoir approchée un tout petit peu la vie d’un monstre sacré et ça aussi : ça fait du bien.



Pour ma part je continuerai à suivre l’œuvre de la bibliothérapeuthe avec toujours beaucoup d’intérêt, et je vous recommande d’ores et déjà chaudement la lecture de ce « Sarah quand même ».

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