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Critiques de Régine Detambel (262)
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La tête au ciel

Lola connait peu son père. Emmené au Canada à l'âge de 5 ans, à l'adolescence elle décide de retrouver son père en France pour un moment partagé durant un été.

Son ex-père comme le dit sa mère est devenu totalement excentrique. il vit avec et au milieu des pigeons voyageurs. C'est sa passion. Pas grave si sa maison est une ruine.

Etrange histoire que ce roman avec des personnages assez atypiques. J'ai toujours un peu de mal à entrer dans les livres de Régine Detambel, elle a une petite musique bien à elle. Finalement j'ai bien aimé cet univers, un peu trop idyllique ou amour filial et antagonisme se télescopent.

79 pages qui font mouchent. Jolie histoire malgré les pigeons....
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Platine

Jean Harlow : ce nom ne vous est certainement pas inconnu et, tout comme moi, sans doute l’associez-vous à l’un des innombrables sex-symbols produits par Hollywood. Mais ce que j’ignorais, c’est qu’il avait été le premier de cette longue tradition. Et en lisant ce livre, je me suis aperçue que je ne connaissais en fait rien de l’actrice.

Il faut dire qu’elle n’a pas tourné dans des films inoubliables. Morte à vingt-six ans, elle n’a guère eu le temps de laisser d’autre empreinte que celle de bombe platine à la poitrine incendiaire. C’est pourtant bien elle qui se consumera irrémédiablement dans ce rôle.



Après le divorce de ses parents, la jeune Harlean Carpenter part vivre à Los Angeles avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci. Se sent-elle de trop au sein du couple ? Elle ne songe qu’à s’en échapper et se marie à l’âge de seize ans avec un jeune homme dont elle divorcera trois mois plus tard. Pour ne pas avoir à retourner au domicile parental, il lui faut gagner sa vie. Hollywood est là, à deux pas. Elle est prête à tout pour faire un bout d’essai, obtenir un rôle de figurante ou même faire office de doublure.



Très vite, son incroyable blondeur et sa divine silhouette attirent l’attention d’Howard Hughes. La voilà propulsée dans de fastueuses soirées où elle ne sait trop à qui parler, et le contrat qu’elle signe avec la MGM fait définitivement d’elle un produit exploitable à l’envi.



Au-delà de la tragique biographie de l’actrice, ce livre aussi bref que percutant illustre parfaitement la manière dont «l’industrie du rêve» déploie tout un arsenal d’outils et de stratégies pour assurer les conditions de sa pérennité et de sa croissance. Certes, ce que relate ce livre est désormais bien connu, qu’il s’agisse de la manière dont elle phagocyte les acteurs, victimes sacrificielles de ce miroir aux alouettes, ou du caractère intrusif des majors qui prétendent régenter le moindre détail de la vie privée des stars priées de se conformer au cahier des charges qui leur est donné.



Jean Harlow paiera le prix fort son manquement aux règles lorsqu’elle épousera un scénariste de vingt ans son aîné, Paul Bern, totalement inconnu du public. Le jour du mariage, elle ne connaît pas encore son terrible secret, mais l’époux est loin de répondre aux critères de virilité requis pour assurer le glamour et la légende. Lors de la nuit de noces, lorsque Paul ne pourra plus cacher son sexe atrophié, il ne supportera pas ce qu’il vit comme une humiliation et l’homme jusqu’à présent si doux, si élégant et si attentif s’attaquera à son épouse avec une violence inédite.



Le corps de Jean conservera la mémoire des coups reçus, sans doute à l’origine de la maladie qui entraînera plus tard sa mort. Mais avant cela, le temps faisant lentement son oeuvre, il restera cinq années au cours desquelles Harlow sera priée d’accrocher la lumière, de pointer les seins en avant, de porter des tenues suggestives, moins pour jouer la comédie que pour exciter le désir masculin.

Le regard que pose Régine Detambel sur le dernier film de la star, Saratoga, tourné avec Clark Gable, révèle combien ce corps prématurément usé, abîmé, devra néanmoins jusqu’au bout assurer ses engagements, quoi qu’il lui en coûte, et il faut reconnaître à Jean Harlow une réelle abnégation. Sous la plume de l’auteure, ce film apparaît, avec une grande justesse, comme l’illustration ultime de la marchandisation des corps, dans un système au cynisme sans limite.



Comme je le disais, on sait tout cela depuis bien longtemps. La récente affaire Weinstein vient pourtant de nous rappeler qu’en la matière, les choses n'ont hélas guère évolué.



S'inscrire dans la légende semble avoir un coût. Et il est élevé.
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Trois ex

Je n'avais jamais entendu parler d'Auguste Strindberg. Encore moins de sa vie amoureuse. C'est avec un regard curieux que j'ai découvert ce personnage.



Régine Détambel raconte, de façon un peu romancée, la vie de l'artiste, sa vie qui s'ancre sur la haine qu'il développe pour les femmes qu'il a aimé, ou cru aimer. Elle a un regard dur, un peu pathétique sur cet homme qui, semble-t-il, l'a bien mérité.

Le style de narration, ces phrases courtes un peu hachées, m'a d'abord surprise. Puis, les pages ont défilé sans que je m'en aperçoive.



Je n'ai pas été passionnée par la vie de cet homme, par la façon dont le raconte l'auteure, mais j'ai été intéressée, un peu apitoyée, par ces couples plein d'espoirs qui se crashent en vol: par cette rapidité qu'ont leurs sentiments amoureux à se transformer en haine, en dépendance, en jalousie. La misère humaine, physique ou sentimentale, est quelque chose qui m'interpelle toujours. Et j'ai eu l'impression que c'est cette misère humaine qui définit le mieux Auguste Strindberg.
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Trois ex

Je ne connaissais pas cet auteur qui semble avoir le même poids qu'Ibsen . Le livre incisif de Régine Detambel aurait plutôt un effet de repoussoir: elle le présente comme un type assez odieux surtout avec ses trois épouses mais justement, il devait avoir un côté séducteur pour piéger trois femmes malgré sa misogynie proclamée et avoir du talent pour ces femmes l'admirent et ne rêvent que d'appartenir à ce génie.

Il me faut donc essayer de lire les textes sans en rester à la vie privée même si elle est dévoilée dans les oeuvres
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Le chaste monde

Vous êtes emportés dès la première page par ces personnages hors du commun, émerveillés par la nature, aventureux et épris de liberté.

C.Meaudre

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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Les livres prennent soin de nous. Régine Detambel. Actes Sud.



Tout est dans le titre : "Les livres prennent soin de nous".

Cet essai est un pied de nez à tous ceux qui ne comprennent pas que l'on lise autant, qui nous prétendent coupés de la "vraie vie", qui moquent le fait que l'on puisse lire aussi bien en marchant qu'au milieu d'un chaos de discussions de TGV, qui ne savent pas qu'un livre peut laisser des traces puissantes, questionner la réalité, influer sur des choix de vie.

On va leur souhaiter à tous ceux là de croiser cet essai et de mieux se regarder ou s'écouter lire, de là à ce qu'ils se rendent compte que l'on peut lire parfois de tout son coeur et de tout son corps... on sera bien, on sera mieux ;-) Cordialement, bisous !
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

J'attendais beaucoup de ce livre que j'avais vu présenté à La grande librairie sur France 5. Au final, je me suis ennuyée malgré quelques passages intéressants et des citations d'auteurs qui m'ont bien plues. Mais sinon, j'ai trouvé ça un peu trop intellectualisé. J'aurais aimé être plus portée par l'émotion par un thème que je trouve très intéressant. Car oui, je suis d'accord, les livres prennent bien soin de nous.
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La comédie des mots

Quelle médiocrité, cet ouvrage, malgré quelques bons extraits (dont ceux d'Alphonse Allais, un auteur qui m'intrigue, que j'ajouterai en pense-bête ou en liste médiathèque). Fort heureusement, il contient toutefois des figures de style peu connues (zeugme, oxymoron, tautogramme), ce qui "sauve les meubles".

La coquille méprisable de cet ouvrage, c'est lorsque l'auteur dénigre le politiquement correct, alors qu'il n'y a rien de mal à dire "personnes à mobilité réduite" plutôt que "handicapés" ou "technicien de surface" au lieu de "balayeur". Encore heureux que je n'ai fait qu'emprunter ce livre dans une bibliothèque...
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La comédie des mots

"Un garçon d’écurie vint à poil et au grand galop me retrouver." Barbey d’Aurevilly (145)



Voilà exactement le genre de livre que je cherchais depuis longtemps. Un ouvrage joyeux, vif d’esprit, malin, aux chapitres ludiques qui nous parlent d’anacoluthe, de zeugma, de tautogramme, de Georges Perec et des Shadoks. Enchantement du mot, sautillement du verbe, plaisir du texte. Une excellente introduction aux facéties littéraires. Régine Detambel s’amuse à interpeller le lecteur par des angles nouveaux, des trouvailles de fonds de bibliothèques. Quelques excellents chapitres - imparfait du subjonctif, Archives Nationales, cacographie, lettre z - nous ont franchement égayés.



"Pour avoir lavé la Sainte Vierge par-devant et par-derrière, et lui avoir refait un enfant Jésus et un bras gauche : 24 francs." (55)



Il arrive par contre régulièrement qu’on ne saisisse pas les sous-entendus de l’auteur ou qu’on n’arrive pas à partager son plaisir. On aimerait se délecter avec elle d’une gourmandise qui semble la réjouir mais on reste à la traîne. L’origine de l’expression du XVIIe “Baisez-moi au cul, la bouche est malade” aurait par exemple mérité une explication. Car en fait de méthode pour éconduire un importun, elle m’apparaît d’ici plutôt comme une invitation...



Tant de livres ennuyeux sur l’étymologie sont passés entre mes mains que celui-ci ne peut m’apparaître, malgré ses défauts, que frais, vivant et vivifiant.
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La verrière

Oui, et non? Cette histoire m'a un peu mise mal à l'aise pour l'exaltation de la narratrice, mais qui peut-être vraiment propre à cet âge? A moins que je m'y retrouvais trop, dans la manière d'écrire et dans le genre de sentiments que ma maman me reprochait à tord?..
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Son corps extrême

Une ville, la nuit. Des ouvriers travaillent sur un chantier. Au loin, un bruit, de la tôle froissée, une voiture sur le capot. A l'intérieur, la conductrice a l'air encore en vie. Elle, c'est Alice, la cinquantaine. Elle a percuté un poteau de plein fouet. Accident ? Volonté d'en finir ? On hésite, le fil de son récit nous fera peut-être choisir.

On suit cette femme blessée, au propre comme au figuré. Elle est cloitrée sur son lit d'hôpital, elle a le temps de penser, de ressasser, de se repasser le fil de sa vie. Sa mère, morte quand Alice était bébé, son frère aîné, son fils David, son mari puis son divorce. Deux ans dans un centre de rééducation. Deux ans de souffrance, réparer un corps en mille morceaux. Mais elle résiste Alice, elle est patiente. Après tout, cela peut conduire à une nouvelle vie. Autre. Meilleure peut-être. Alors elle s'accroche, guérit petit à petit, grâce à Antoine, compagnon couvreur lui aussi blessé, qui l'aide mentalement à marcher. Alice redécouvre son corps, à cinquante ans elle y porte pourtant un regard neuf. Elle a changé.

Un récit envoûtant, on suit avec plaisir Alice, on veut l'aider à s'en sortir. La vie n'est pas facile mais vaut tout de même la peine de la vivre. On peut y trouver des plaisirs à tout instant. Même quand on n'y croyait plus.

Beau roman initiatique, où la protagoniste, tel un phénix, renait de ses cendres.
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Opéra sérieux

Elina Marsch est née au moment où son père, célèbre ténor, chante à l'opéra une oeuvre de Janacek, son compositeur préféré. Sa mère, soprano accomplie, rend l'âme aussitôt, la laissant seule avec son père. Elle ne manquera pourtant pas de compagnie féminine, avec les maîtresses successives du ténor, toutes cantatrices.



Baignée dans le chant en permanence, encouragée par son père, Elina travaillera progressivement sa voix jusqu'à devenir elle-même une magnifique cantatrice. Mais je vais trop vite. Père et fille ne vivent pas dans une bulle et dans la vieille Europe un certain Hitler commence à vociférer contre les juifs.




Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Son corps extrême

Cette Alice-là n'est pas au pays des merveilles, mais dans une contrée de souffrances... Elle vient de subir un très grave accident de voiture (elle a embouti un poteau au milieu de la nuit et a dû être désincarcérée de son véhicule) et se retrouve sur un lit d'hopital, avec de nombreuses fractures et cicatrices sur le corps. Au début, dans un coma léger, elle perçoit quelques signes de l'extérieur, mais est surtout concentrée sur ce qui se passe dans son corps, et dans sa tête. Cette période d'immobilisation forcée va en effet la pousser à penser, à retourner dans son passé, à affronter ses souvenirs et ce sont bientôt les cicatrices morales qui vont se ré-ouvrir, pendant que les cicatrices du corps lentement commencent à se refermer.







Alice revit plusieurs épisodes de son enfance, parle de ses parents et de leur vie de couple, de son mari détesté et de son fils avec lequel elle a une relation en dents de scie, qui l'ont quittée tous les deux, l'un en divorçant et l'autre en s'éloignant d'elle pas à pas. Elle confie à son nouvel ami, un homme marié qu'elle rencontre dans le centre de rétablissement, son mal être, cette impression de faire tout faux ou à coté des choses depuis des années. Elle dit tout, ses regrets, ses révoltes, jusqu'à dire un jour l'indicible...



On se demande si finalement cet accident n'était pas pour Alice l'occasion de naître à elle-même, enfin. Corps cassé, certes, qui va demander deux ans d'efforts inouïs pour se remettre en marche, pour tout réapprendre, mais coeur mis à nu lui aussi, revenu à l'essentiel, au vital, et prêt pour un nouveau départ.



J'ai absolument adoré ce roman, que j'ai dévoré du début à la fin sans pouvoir m'arrêter (vivent les voyages en train !). Et dire que je ne connaissais pas cette auteur, alors qu'elle a déjà une bibliographie impressionnante ! Je vais bien sûr lire autre chose d'elle, car j'ai été totalement sous le charme de son écriture, absolument magnifique. Cette histoire est envoûtante, bien que le sujet soit vraiment difficile et Alice m'a suivie longtemps. J'ai juste regretté de ne pas retrouver au fil du roman les personnages du début, ces travailleurs de la nuit sur les routes, qui avaient été témoins de l'accident et dont les descriptioins des pensées étaient si belles.


Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Un livre court, mais tellement complet. Un livre didactique, pédagogique et instructif qui nous en apprend plus sur la bibliothérapie et le métier de bibliothérapeuthe. Livre qui peut être lu tant à titre personnel qu'à titre professionnel. Personnellement, j'ai découvert la bibliothérapie il y a quelques mois et cela a attisé ma curiosité. Ce livre m'a encore plus donné envie d'approfondir le sujet et pourquoi pas, un jour, de me former. De plus, l'auteure fait référence à de nombreux ouvrages littéraires et partage de nombreuses citations. Enfin, cela nous invite à réfléchir sur un point, à savoir ce que nous procure la lecture.

Comme je l'ai dit précédemment, un livre court, mais tellement riche ! Lisez-le !
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Sarah quand même

Il y a 100 ans, s’éteignait Sarah Bernhardt. Véritable star de son époque, elle était capable de jouer tous les rôles son talent masquant les incohérences. Elle interpréta donc des personnages masculins et à plus de 70 ans, elle incarna le jeune duc de Reichstadt dans la pièce d’Edmond Rostand (l’ami de toujours): « l’aiglon ». Amoureuse passionnée, aimant autant les hommes que les femmes, grande voyageuse, elle fit plusieurs tournées aux Etats-Unis, elle fut aussi peintre, sculptrice et partit jouer sur les champs de bataille de la guerre de 1870 pour soutenir le moral des troupes. Elle fut aussi la mère de Maurice Bernhardt, son fils unique et adoré.

Régine Detambel donne la parole à Susan, amante éphémère et admiratrice soumise qui vécu longtemps aux côtés de cette grande dame et nous permet de découvrir une Sarah Bernhardt déjà âgée qui, pourtant, malgré sa santé vacillante, demeure combative, fantasque et très autoritaire parfois. Je ne connaissais que vaguement la vie de cette artiste et la belle plume, plaisante et fluide, de l’auteure m’a permis de faire plus ample connaissance avec cette comédienne hors du commun. Un beau moment de lecture.
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Sarah quand même

Exposition au Petit Palais sur Sarah, cette année nous fêtons le 100 ième anniversaire de sa mort. L’auteure nous montre cette femme incroyable, sur la fin de sa vie, et par l’intermédiaire sa secrétaire Susan et ne nous la rend pas vraiment sympathique. Mais … quand même ! ce « quand même » était sa devise et il est difficile de ne pas être admirative devant cette femme si libre, si forte, si courageuse, si impossible, si méchante, si… tous les superlatifs lui conviennent. Fille d’une courtisane, elle va depuis l’enfance voir les femmes jouer de leurs charmes pour obtenir ce qu’elles veulent et elle le fera sans vergogne. A 16 ans, elle va avoir un fils, Maurice, a priori un bâtard d’un prince, et qui sera l’homme de sa vie, pour qui elle s’endettera mais qui sera le seul à partager sa vie.

Elle va voyager sans cesse, 8 fois en Amérique, Canada, Japon etc…(et nous sommes au début de 1900 !) aura un train spécial pour elle, sculptera de belles œuvres (je trouve), et sera amputée à cause d’une tuberculose osseuse sans cesser de jouer, portée dans une chaise. C’est énorme et donne envie d’en savoir plus, car ce roman biographique est court et le personnage nécessite vraiment de s’attarder à son histoire. Il y a sur Arte un documentaire bien fait à découvrir sur la plateforme en ce moment

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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

L'auteure démontre que les livres, sans se substituer à la médecine, peuvent empêcher le malade d'être malade. Ils prennent soin de l'âme. Elle descend la littérature facile qui ne remue pas les tripes et place au-dessus de tout la poésie.



 Une approche différente du monde livresque, parfois trop pratique pour celui qui ne se destine pas à la bibliothérapie.
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Les livres prennent soin de nous: Pour une ..

Voici une introduction à la "Bibliothérapie créative" où jaillissent à profusion, concepts, exemples, expériences, déductions... Un ouvrage bref qui pourrait paraître presque trop riche tant la démonstration est passionnée et passionnante.

Régine Detambel explore la lecture comme un acte puissant, potentiellement thérapeutique, nous poussant à en détecter tous les effets même physiques : "le mot est une foulée".

Et que l'on soit peu ou pas lecteur ou plutôt "rat de bibliothèque", la fonction poétique du langage, par ses métaphores, peut nous émouvoir, nous consoler et nous donner accès à "d'autres vies que la nôtre".

Que ce soit pour affronter les horreurs de la grande Histoire ou une tragédie personnelle ou simplement vivre tous les âges de l'existence, la littérature est une source inépuisable pour (ré) inventer sa vie.

D'ailleurs, Rois et Reines du roman et de la poésie sont également convoqués : le génie de Colette (à travers une lettre falsifiée !) ; l'éternelle modernité de Flaubert ; l'universalité de Hugo... Et Nietzsche ; Proust ; Baron Supervielle ; Duras ; Vargas Llosa... etc.

Et pour qui aurait le pressentiment ou a vécu l'expérience d'une vie sauvée grâce à une oeuvre (c'est mon cas)... Alors ce manuel, "Les livres prennent soin de nous" apportera plus qu'un éclairage mais aussi des voies (voix) puissantes, le plus souvent bienfaisantes, et fertiles.
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Platine

Comme un écho à "Blonde" de J.C.Oates, voici l'épopée intime et hallucinante d'une étoile montante fauchée en pleine gloire par la maladie.

Constamment au coeur du scandale, asservie à Hollywood qui incarne une machine à rêves complètement toxique qui déifie un corps féminin tout en le déréglant.

R.Detambel grave au scalpel la flamboyante et impitoyable réalité de l'oppression des femmes.

Elle s'appelait Jean Harlow.



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Le chaste monde

Ce roman est une petite merveille animée par un souffle épique qui donne des ailes et l'envie de traverser l'Atlantique pour aller conquérir des horizons nouveaux. Original, documenté, sensible, le dernier livre de Régine Detambel est un coup de coeur.
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