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EAN : 9781717982940
311 pages
Auto édition (30/07/2018)
4.2/5   10 notes
Résumé :
Comment peut-on être amené à commettre l'irréparable.

Pourquoi Anaïs, une jeune collégienne de 14 ans, a-t-elle disparu ?
Simple fugue d'une adolescente, enlèvement ou pire encore.
Ce roman raconte la genèse de cette disparition.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Pour une fois, je ne vais pas faire de résumé du livre avant de donner mon ressenti après la lecture. Le résumé de l'auteur est assez énigmatique pour vous donner les grandes lignes...😊


Je souhaiterais remercier l'auteur, Yves Montmartin de m'avoir proposé de lire en avant-première son nouveau livre. 👍 J'avais fait connaissance avec son univers et son style dans un précédent ouvrage, le livre qui vole où j'avais été agréablement surprise par la qualité et la douceur de sa plume.

Anaïs se présente comme un roman policier sans vraiment l'être. Une jeune fille disparait sans donner le moindre signe de vie et l'auteur nous propose via quelques personnages de remonter dans le passé avant ce drame que rien n'annonçait. Cette remontée dans le passé est très perturbante au départ puisque les protagonistes, les faits sont si éloignés qu'on ne cesse de se demander si l'auteur n'a pas fait un hors sujet. Ce sentiment perdure et sans s'en rendre compte, l'auteur nous prend par la main et nous dévoile une petite fenêtre cachée au milieu de tout cela où se trouve l'explication. Je refuse d'en dévoiler plus afin de vous laisser la surprise.


Tout comme la première fois, j'ai été conquise par la plume douce de l'auteur où la violence, l'horreur malgré la thématique ne sont pas présentes dans ce roman. Tout est relaté via le point de vue et des extraits de journaux souvent candides de morceaux de vie. L'auteur utilise la méthode du flash-back permettant de suivre l'enquête concernant la disparition d'Anaïs et de revenir à des moments clefs dans le passé.

Les seuls bémols à mon sens concernent les extraits du journal intime d'Amandine et la couverture.
Les extraits de journal font redondance très souvent avec ce qui est relaté dans le chapitre précédent où le narrateur est la même personne. Ces extraits sont certes plus directs dans leurs propos, plus personnels, mais sans grand intérêt par moment.🙄
La couverture.... 😖 Bon j'avoue qu'à la réception du livre, j'ai esquissé une grimace. Un fond noir, du rouge... je m'attendais à lire un thriller et j'avais vraiment envie de tout sauf de cela. Il serait bon d'adoucir la couverture et de partir sur quelque chose de plus clair qui correspondrait plus au contenu... Et par-dessus tout, oublier ces ronds rouges ! Cela laisse entendre meurtre, sang, horreur, serial killer et j'en passe... bref tout sauf le but visé.️😐


Pour conclure, Anaïs est un roman à découvrir. 😉 le style de l'auteur est frais, le récit est traité d'une manière humaine sans partir sur du sensationnel et de l'horreur. Yves Montmartin nous offre seulement une porte d'entrée dans la vie d'une famille qui bascule dans le drame. le tout est saisissant et émotionnellement puissant une fois que vous comprenez les indices distillés dans le livre et la conclusion.


Encore une fois, un grand merci Yves pour ce partage. J'ai passé un excellent moment de lecture et je peux vous assurer que votre livre m'a émotionnellement touché notamment par l'humanité mise dans le ton, le style, les faits, les personnages. 😉
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…alors, là…. ! J'avoue que moi, la bavarde chevronnée, la championne de la parlotte pour ne rien dire, la pie-causeuse-qui-jacasse-trop…ben, je suis mu-ette !
Et en plus, il va falloir que je le reste !
Bien difficile mission qu'est la mienne puisqu'il faut absolument que je vous convainque de lire le dernier roman de notre ami babélien Yves Montmartin…sans vous en dire un traitre mot ! Parce que le moindre mot serait un mot de trop….Et, Dieu, qu'il m'a attrapée, ce cher Yves ! Les étoiles vous en diront sûrement un peu plus….
Et puisque je ne peux pas parler d' « Anaïs », mais que je ne veux pas, non plus, faillir à ma mission...je vais vous raconter une petite anecdote qui m'est arrivée il y a quelques jours à peine.
C'était samedi dernier. Notre petite famille de trois compères en mode « samedi-fout-rien », le vent, la pluie et le froid d'un Portugal baignant dans un automne classique, nous avons décidé de braver la météo tristounette et de finir la soirée en dinant dans un petit restaurant, près de chez nous, où la qualité de la boustifaille se mesure au nombre de voitures stationnées le long du chemin : une bonne trentaine…Pour une salle de 50 personnes, à 3 ou 4 personnes par bagnole…C'était bien plein, tant dans la salle comme dans les assiettes ! Et, Dieu, qu'il était bon, l'émincé de veau aux champignons !
La chaleur était accueillante. La lumière rappelait déjà que Noël approche. Plusieurs petites familles ou jeunes couples étaient réunis dans la joie de la soirée qui commençait douillettement. Tout contribuait à cette sensation de bonheur doux, simple, malgré le mauvais temps du dehors, malgré les petits tracas de tous les jours, un rhume, l'ascenseur qui est en panne, les leçons à apprendre par coeur, le week-end dont on a déjà bouffé la moitié…
Le chef de cuisine faisait des grillades, deux amoureux se regardaient tendrement, trois jeunes grands-mères, que nous savons veuves de leur état, dévoraient un plat de morue qui aurait rempli la panse d'une famille de six personnes à l'appétit moins vorace (mon cher-et-tendre a d'ailleurs observé tout bas, à mon intention « ben, pas étonnant qu'elles aient enterré leur mari respectif…à bouffer comme ça !) ….
Dans la cheminée du fond de la salle, une grosse bûche répandait une bonne odeur de « forêt-sans-danger-ni-tragédie » (au Portugal, ça n'est pas toujours bon, l'odeur de forêt…). Nous attendions notre repas (l'émincé de veau, vous vous souvenez ?) et soudain, ma Princesse et moi avons senti une étrange vibration. Comme si une « perceuse-perçait-perçant » le mur derrière nous. Nous nous sommes regardées, curieuses, intriguées, « qu'est-c'que c'est-qu'est-c'qu'y a-qui s'est celui-là » ? le papa ne s'est aperçu de rien, absorbé par un but de son club, Benfica, qui passait à la télé...Il était 19h55. Et puis, plus rien...La soirée a continué...parfaite….
Le lendemain, dernière page du journal du dimanche, celle des nouvelles de dernière minute : « Hier soir, vers 20h00, un séisme de 3,5 sur l'échelle de Richter s'est fait sentir dans le nord du pays. La Nature se rappelle-t-elle á nous ? »…
En 1755, le Portugal a souffert le plus grand tremblement de terre de son histoire. Lisbonne détruite avec tsunami en prime. Des milliers de mort. C'était-il y a plus de 250 ans mais les experts en la matière prévoient qu'une catastrophe de ce genre puisse se reproduire un jour…sans savoir quand, mais dans le nord du pays, cette fois….Et plus le temps passe, plus cela devient probable….

Nos vies tranquilles, tendrement joyeuses, simplement confortables peuvent, à tout moment, être emportées par un raz-de-marée destructeur….

Merci et pardon, cher Yves….J'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais je n'ai pas réussi à faire mieux….
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En premier lieu, je remercie chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de découvrir son livre.
En second lieu, si j'ai été quelque peu déroutée au début par les passages avant-aujourd'hui, j'y ai très vite adhéré et ai "dévoré" le livre.
Je tiens à préciser que les retours en arrière apportent réellement un sens à l'histoire ainsi décrite, et permettent de comprendre plus aisément ce qui s'est passé (impossible d'en dire plus sans dévoiler le livre).
Je vous encourage à le lire.
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J'ai décidé de faire baisser ma PAL et j'ai profité de mon premier jour de vacances pour dévorer d'une traite le roman : Anaïs d'Yves Montmartin.
Comment peut-on être amené à commettre l'irréparable... Pourquoi Anaïs, une jeune collégienne de 14 ans, a-t-elle disparu ? Simple fugue d'une adolescente, enlèvement ou pire encore...
A travers Amandine, sa marraine et voisine, mère de sa meilleure amie Justine, nous découvrons Anaïs.
Nous naviguons entre le présent et le passé sans pour autant se perdre dans cette histoire intrigante.. comment une jeune fille peut disparaître sans laisser de traces ??
Amandine nous fait découvrir sa vie passé, sa rencontre avec sa future mari, comment ils en sont venus à habiter où ils sont actuellement et à devenir amis avec Nancy et Thomas, les parents d'Anaïs. On découvre l'enfant qu'elle était et son amitié avec Justine, la fille d'Amandine.
Il y a régulièrement des passages du journal d'Amandine.
Certains passages nous présentent un journaliste qui connaît bien ce petit village et va venir couvrir la disparition de la jeune fille.
Ce roman raconte la genèse de cette disparition et je l'ai trouvé déstabilisant. Je me demandais vraiment où l'auteur allait m'emmener tellement c'est différent des romans habituels sur les disparitions d'enfant de part la construction. Ce n'est pas la mère ou le père qui nous fait découvrir Anaïs mais sa marraine et voisine. Justine est peu présente, elle n'est pas là alors que sa meilleure amie a disparue, c'est un peu surprenant. Je me suis vraiment demandé où l'auteur m'emmenait, sans trouver ça ennuyeux pour autant. Au contraire, j'ai été captivé et j'ai pris plaisir à lire ce roman d'une traite.
Les personnages sont bien décrits, il y a du suspens, des fausses pistes et tout est réuni pour me captiver.
Je dois vous avouer quelque chose, j'avais deviné qui était coupable avant que le nom ne soit révélé. L'auteur a distillé des indices ici et là, je m'en doutais sans pour autant avoir le motif final. Cela ne m'a pas dérangé car en fait c'est cohérent. Si on réfléchit bien, cela ne pouvait être que ça ! Malheureusement un tel truc est plus que crédible.
La plume d'Yves Montmartin est fluide, et très agréable à lire. Certains passages sont dérangeants, ce n'est pas un ouvrage qui laisse indifférent, et je n'oublierais pas de sitôt cette jeune Anaïs et les siens.
Anaïs est un très bon roman que je vous recommande sans aucune hésitation et qui mérite bien cinq étoiles.
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Amandine et son journal intime décrivent les relations de la jeune femme avec celui qui devient son mari, puis l'amitié de Justine, leur fille, avec Anaïs. Cette relation entre les deux enfants du même âge est fusionnelle, avec des joies et des dérapages... jusqu'à la disparition d'Anaïs. Cette tragédie met en scène l'histoire des deux fillettes en parallèle avec celle des parents..

L'auteur prend son temps. Ses partis pris novateurs construisent un canevas qui se resserrent autour de la catastrophe. Grâce au journal intime, on navigue dans le passé et on relit le présent. En plus d'Amandine, un narrateur secondaire, journaliste, permet encore de prendre du recul. Une fois habitué à cette forme étonnante, on prend plaisir à connaître ce microcosme, ce voisinage, qui tisse des liens touchants au fil des années qui voient grandir les fillettes. Quand l'histoire se recentre sur la disparition, on en sait suffisamment sur les uns et les autres pour avoir des hésitations... sur tel ou tel coupable. Et nombreux seront ceux qui seront surpris par le dénouement.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Comme une adolescente, j’ai passé la soirée avec le téléphone à côté de moi. Graham Bell aurait mieux fait de se casser une jambe plutôt que d’inventer cette machine infernale. Si j’avais vécu au temps des voitures à cheval, j’aurais toujours l’espoir qu’une malle-poste m’apporte un courrier de mon bien-aimé, tandis que là je vais me coucher sans aucune illusion.
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Certains hommes se mettent à genoux, d'autres cachent une bague sous une serviette lors d'un dîner aux chandelles, ou profitent d'un voyage à Venise en amoureux. Il y a plein de façons pour faire une demande en mariage. Comme toutes les femmes amoureuses, j’espérais qu'un jour Florian franchisse ce pas et me demande d'être sa femme. Florian m'a demandé en mariage aujourd'hui devant une quiche, je n'y vois aucune allusion.
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maintenant que nous sommes dans notre maison, sous prétexte que nous avons un bébé à fabriquer, Florian saisit toutes les occasions pour m'entraîner dans notre chambre. Bien qu'il ait beaucoup d'amis musiciens, Florian ne pratique aucun instrument, ou plutôt si, il sait jouer de mon corps, le faire vibrer, le faire chanter. Florian c'est le Wolfgang Amadeus de l'amour. De ses doigts légers et doux il parcourt ma peau comme le ferait un concertiste sur un piano. Quand il me joue sa petite musique de nuit , il sait parfaitement où il doit s'arrêter quelques instants avant de continuer sa partition.
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Vincent n'a pas de compagne, il vit seul. Sa seule compagnie ce sont les oiseaux migrateurs de passage, les canards colvert ou les grues qui s’arrêtent quelques fois pour passer un moment avec lui, pour lui donner des nouvelles du monde avant de repartir vers le sud.
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Tu te tends compte Amandine, je louchais tellement que même les miroirs n'osaient pas me regarder.
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