Animaux nocturnes, tome 3 : The dark killer

Comment exprimer ce que ce dernier opus m'a fait vivre ? Voilà la question qui me taraude depuis que j'ai achevé mon écoute. Comment partager ce mélange dérangeant d'émotions qui ne m'a pas quittée tout du long ? Comment accepter le fait que j'ai autant adoré que détesté l'histoire de Damian, que je ne parviens pas à trancher ? J'ai adoré le détester, me direz-vous. C'est pas faux !
Vous l'avez surement compris, me voilà chamboulée comme rarement à cause de ce livre. Il faut quand même que je vous avoue un truc : je ne lis pas de Dark, en général. Sauf !… Sauf celles d'écrivaines d'exception comme Dame Angel Arekin. Et avec « The dark killer », c'est un poignard planté dans mon coeur qui a accompagné ma lecture. Un mélange d'émotions fortes, détonnantes, pas forcément agréables. J'ai chialé, ouais ; j'ai maudit, ouais ; j'ai prié, ouais ; mais le fait est que je me suis accrochée à ce grain d'espoir que l'auteure a laissé traîner dans un coin de mon esprit. Et c'était pu***n d'addictif !
C'est un thriller remarquable, incroyable, porté par la plume torturée de Léni. Torturée et envoûtante. Lorsque je l'ai commencé (et même avant), je savais que j'en baverais, mais pas à ce point. J'en ai lu des thrillers, des trucs bien gores, jamais ils n'avaient eu un tel impact. J'ignore ce qui fait qu'il m'a autant bouleversée. Peut-être parce que je me suis attachée aux protagonistes malgré l'horreur. Peut-être à cause du voile de romance qui enrobe subtilement le tout. Peut-être en raison de l'infime part d'humanité qui transperce la brume de l'esprit distordu de Damian, ou au contraire sa perversion effrayante. Surement grâce à Rose, cette femme extraordinaire. Une battante, une survivante, prête à tous les sacrifices pour sauver son fils. Une proie qui ne facilitera pas la tâche au psychopathe dans les filets duquel elle est tombée bien malgré elle.
Un petit mot tout de même concernant la version audio qui a très largement contribué à mon ressenti. Des lecteurs-acteurs qui y mettent de la conviction, de l'intention et du coeur. J'ai eu un crush pour la voix de Rose (Alysson Paradis)qui lui allait si bien.
Bon, alors je vais être condamnée à quelques feel-good pour m'en remettre, mais je ne regrette rien. J'aurais même tendance à en demander encore un peu.
Ce 3e tome est un bijou d'émotions, de tensions, de sensualité, de suspens délicatement dilué dans un plein chaudron de thriller. Il vient parachever une trilogie exceptionnelle qui aura marqué mon année livresque et qui prend la tête de mon classement personnel.

Un tome centré sur Damian, le tristement célèbre tueur en série de Boston que l'on surnomme la Bête de Dorchester. le Mal incarné. L'homme qui nous charme et nous attire malgré tout. La psychologie de ce personnage est remarquable, travaillée et détaillée avec soin. Les personnages d'Angel sont toujours construits dans la cohérence et l'évolution, et c'est quelque chose que j'apprécie énormément avec elle, car je sais que je ne serai jamais déçue. Et cette nouvelle histoire ne fait pas exception : elle est… wow. Je n'ai pas de mots exacts pour vous dire combien je l'ai adorée, mais je ne peux que vous conseiller de plonger dans cette saga totalement addictive et passionnante, et de rencontrer Damian Evans…

J'ai été captivée, tourmentée, fascinée, écoeurée par ce personnage auquel je me suis attachée dès le début malgré sa complexité et sa particularité. On ne comprend pas forcément ses désirs et ses fantasmes, sa manière de voir le monde et les gens qui l'entourent, parce qu'on ne pense pas comme lui et que ce n'est pas « normal » de ressentir ce genre de choses : la haine, la colère, la possessivité, la violence, la douleur et l'obscénité, et toutes ces pensées dérangeantes et néfastes mélangées au plaisir et à la jouissance que tout cela procure. Seulement, il m'est impossible de dissocier le tueur en série du meilleur ami ou de l'homme « normal » qu'il est censé être. Je l'ai aimé pour tout ce qu'il est, malgré ses actes cruels et monstrueux, et pour toutes ces choses anormales, traumatisantes et répugnantes qu'il a enduré des années auparavant et qui l'ont modelé malgré lui...

Cette histoire est intense et éprouvante. Damian est effrayant et… animal. Une créature de l'ombre particulièrement dangereuse et redoutable dont il faut se méfier et éviter de tomber dans son piège duquel on ne peut se sauver. Discret et trompeur, on prend conscience de son emprise sur nous seulement lorsque la toile qu'il a tissée nous enferme définitivement dans l'obscurité, dans ce monde sinistre et… mortel. Et à cet instant, on ne peut que consentir à le suivre dans sa cruauté et sa perversité dont il lui est impossible de se défaire et qui font désormais partie de lui… Les cent dernières pages ont été… extrêmes. Passionnées. Émouvantes. D'une intensité qui m'a autant troublée que déboussolée. J'ai eu peur. Mais j'ai tourné les pages, encore et encore, pour savoir, essayer de comprendre, de me mettre à la place de cet homme à la personnalité… atypique.

C'est un bordel sans nom et un vide immense que j'ai ressenti en terminant ce roman, cette trilogie qui a su me transporter et me captiver comme c'est rarement le cas. J'ai une préférence pour le premier tome, mais les trois romans sont des coups de coeur, et plus encore, si bien que j'ai eu énormément de mal à quitter l'univers et les personnages. Mais je relirai cette saga sans hésiter.

Une fin qui clôture en apothéose cette trilogie ! J'ai adoré les deux premiers tomes mais celui-ci est un cran au dessus. C'est sans conteste mon préféré. Mon premier coup de coeur de 2023 !

Ce troisième tome a aspiré mon âme. J'ai refermé le bouquin en étant complètement sonnée, fatiguée, vidée... C'était aussi fascinant qu'horrible.

J'ai vécu cette histoire en apnée et le coeur tambour battant tant les pensées de Damian sont intenses et sombres. J'ai pleuré pour l'enfant qu'il a été, cette atmosphère sinistre et malsain dans lequel il a vécu.

L'auteure a réussi à nous rendre, par le biais de ses souvenirs d'enfance, presque compatissants et compréhensibles.. Cela donne une petite part d'humanité à Damain.

Alors comme Rose, on s'accroche, on espère cette petite lueur d'espoir, cette prise de conscience qui le fera basculer. On prie pour sa rédemption.. Jusqu'à la toute fin, on retient notre souffle et on plonge avec fascination dans cette histoire d'amour hors normes.

Angel Arekin offre ici une trilogie remarquable qui monte crescendo de tome en tome. L'intrigue, le suspense, les personnages, les enquêtes, les émotions.. tout, vraiment tout y est magnifiquement bien travaillé.

Je quitte tous les personnages avec un pincement au coeur mais je sais que je les retrouverai avec plaisir dans une future relecture.

À toutes les personnes qui aiment la dark romance ou les thrillers, je ne peux que conseiller Animaux Nocturnes.

Que dire de ce roman… Wow… Je suis soufflée ! Je peine à trouver mes mots et de toute façon aucun ne sera à la hauteur pour décrire tout ce que j'ai ressenti durant cette lecture. Je savais que le tome sur Damian serait intense, mais je n'imaginais pas être fascinée à ce point. Dire que j'ai eu un coup de coeur pour ce 3eme tome en dirait long sur ma santé mentale je pense, mais tant pis je le dis quand même, parce que c'est un coup de maître digne des meilleurs.

Toutes les questions qui restaient en suspend dans ma tête ont enfin trouvé leur réponse et bien plus encore. Je salue le travail qui a été fait au niveau de la psychologie des personnages, notamment pour Damian. Je n'ose imaginer ce que ça a demandé à l'auteure de se mettre dans la tête de ce psychopathe. J'ai adoré plonger dans ses pensées, passer par toutes ces émotions. Depuis le départ je le trouve à la fois dangereux, glaçant et si fascinant. Je pense que j'ai raté ma vocation de profiler !

L'auteure nous plonge dans un huis clos angoissant, où on guette le moment où ça va déraper. Elle nous mène par le bout du nez jusqu'à la fin, distillant parfois une mince lueur dans toute cette noirceur. La conclusion de cette trilogie est juste parfaite, je ne l'imaginais pas autrement.

Merci pour cette trilogie de folie. je ne suis pas prête de l'oublier !

Ce dernier tome se concentre sur Damian, tueur en série tristement célèbre. Se retrouver dans sa tête, plonger au coeur de sa folie, de ses obsessions, de son besoin de traquer puis massacrer des femmes qu'il désire soumettre est absolument terrifiant et complètement addictif.

Angel Arekin maîtrise son histoire de bout en bout. Elle rend ce personnage fascinant tout en le gardant effrayant (j'avais une crainte : que Damian soit trop édulcoré et perdre en noirceur et donc en saveur mais mes inquiétudes ont vite été balayées).
Les portraits psychologiques sont travaillés, et la relation entre Damian et Rose est teintée d'emprise mais non dénuée de magnétisme.

Dérangeant, noir et truffé de scènes glaçantes et malaisantes où la noirceur du psychopathe qu'est Damian déploie son obscurité à travers sa perversion, ce tome cumul thriller/roman noir/romance avec brio. Il m'a juste manqué de surprises car j'avais anticipé la plupart des rebondissements.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

The Dark Killer conclut cette trilogie addictive, violente et immersive.
Chaque tome apporte un éclairage différent sur l'intrigue et malgré les sujets glauques et des personnages subversifs, l'espoir et la rédemption ne sont pas négligés.

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