À l'aube de la quarantaine, sonne souvent l'heure des bilans et Laurence, le personnage principal du roman, n'échappe pas à la fatalité. Sa relation amoureuse avec Jean-Marc, un entrepreneur de la construction, est chaotique et elle-même traîne un passé d'abandon affectif se traduisant par une tendance à la kleptomanie et une envie irrésistible de jouer des tours pendables à son entourage.
Suzanne Myre a choisi le ton de l'autodérision pour traiter son sujet et on ne peut que l'apprécier page après page. C'est vivant, bien senti et livré comme en un seul jet. J'ai apprécié cette histoire qui peut sembler banale à première vue mais à laquelle tout être humain peut s'identifier.